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Chapitre -26 : Bande de petits pédés !
Mon boulot m'a fait me poser pour deux jours dans cette petite ville de province. Arrivé ce matin, j'ai fini assez tôt aujourd'hui. Après m'être baladé au hasard des rues, je me pose à une terrasse ombragée. Il ne me faut pas longtemps avant d'être importuné par la discussion de la table à côté. Trois mecs, vingt ans tout au plus, avec un sujet qui visiblement, les travaille.
Un mec qu'ils connaissent vient de faire son coming-out. Et on peut dire que ça les retourne. Des insanités : pédale, tafiole, tantouze, enculé et autres. Des commentaires sur " qui fait l'homme, qui fait la femme ". Plus la promesse de s'occuper de lui s'ils le croisent un soir. Un concentré de connerie et de haine comme j'en ai rarement entendu.
Veillant à garder mon calme, je me lève et viens m'imposer à leur table. " Vous entendez ce que vous dîtes ? Le mec dont vous parlez, est-ce qu'il a choisi son orientation sexuelle ? Toi qui es le plus virulent, tu as choisi d'être beur ? Et les autres ont le droit de t'insulter parce que tu es différent d'eux ? L'homophobie, c'est la même chose que le racisme : de la bêtise humaine qui fait qu'on rejette celui qui est différent. "
Avec ma carrure et mon ton posé mais tranché, ils n'osent pas m'envoyer paître. Je m'adresse au rouquin qui surenchérissait tout à l'heure aux propos de son pote : " Et toi, tu aimerais qu'on se foute de ta gueule à cause de la couleur de tes cheveux ? Tu connais toutes les stupidités qui circulent sur les roux. " Il baisse les yeux. " Quant à toi, dis-je au troisième qui est resté plus discret, ça n'avait pas trop l'air de te gêner, ce que disaient tes potes. " Il rougit et je ne peux pas m'empêcher de remarquer qu'il est carrément beau gosse.
Maintenant que je les ai clachés et qu'ils font plutôt profil bas, je les questionne : " Mas qu'est-ce qui vous ennuie, vous, dans le fait que certains mecs soient gay ? " Le dialogue s'engage, je veille à faire preuve de pédagogie. Je marque des points. Ils n'hésitent pas à argumenter, certes avec beaucoup de maladresse, mais à chaque fois, je vais jusqu'au bout de ma logique. Ne sachant plus trop quoi dire, le petit beur tente de me donner l'estocade : " Oui, enfin, c'est quand même pas trop normal de tortiller du cul et de parler comme une meuf. " " En quoi ça pose problème qu'il y ait des mecs efféminés ? Et puis tu confonds tout. Il y a des hétéros qui sont efféminés et des gays qui sont virils. " Et j'ajoute, sachant que je vais les surprendre : " Regarde, moi par exemple. Je ne suis pas efféminé. Et pourtant, je suis pédé, pour utiliser vos termes. " Si je voulais les scotcher, là, c'est réussi. Je corresponds tellement peu à l'image qu'ils avaient des gays qu'ils en restent bouche bée.
Je poursuis : " Ce n'est pas pour autant que je vais vous sauter dessus ou vous mettre la main au paquet. Pas plus qu'une nana ne le ferait. " L'échange se poursuit encore un moment. Nous allons jusqu'à parler de mes pratiques au pieu, sans complexe. À un moment, Mourad, puisque tel est son prénom, se lève : " Je vais pisser. " En son absence, le dialogue est moins soutenu, mais il reprend quand il revient.
Honnêtement, j'ai fait du bon boulot. Avant de sortir à nouveau des conneries telles que celles que j'ai entendues, ils y réfléchiront à deux fois. À un moment, le beur regarde l'heure et réagit : " Putain, 18 heures passées. Ma daronne va me tuer. Mickaël, je te pose chez toi ? " demande-t-il au petit roux. Ils me saluent, règlent leurs bières et se barrent tous les trois.
Je reste tranquillement sur la terrasse. Quelle n'est pas ma surprise, cinq minutes plus tard, de voir revenir le troisième mec, le plus canon à mon sens, qui s'était fait très discret dans la séquence avec ses potes comme dans l'échange que j'ai eu ensuite avec le groupe. Il reprend sa place, me fixant droit dans les yeux et semblant prendre son courage à deux mains.
" Je voulais te dire merci. " " Merci de quoi ? " Il hésite : " De ce que tu leur as dit. C'est dur d'entendre ce qu'ils racontent quand on est... comme toi. " " Tu es gay ? " " Tu es le premier à qui je le dis. J'ai grandi dans ce trou, tout le monde se connaît et tu as vu ce qu'on pense des pédés, ici. Je sors avec des nanas, alors que c'est vraiment pas mon truc, mais comme ça, ils y croient. Alors si mes meilleurs potes peuvent se calmer un peu sur ce qu'ils racontent, c'est déjà ça de gagné. " Je prends le temps de penser ma réponse : " Mec, tu ne peux pas te satisfaire de cette vie-là. "
" Et quoi d'autre ? Quand j'aurai fini mon BTS, dans un an, je me barrerai à Lyon ou à Paris. Mais en attendant ? Si. Il y a un truc qui serait d'enfer. " " Quoi donc ? " " Que je ne sois plus puceau. " Il laisse passer un temps : " Tu ne veux pas me baiser ? " Là, pour être direct, c'est direct, au point que j'en reste sans voix. Il me faut un peu de temps pour réagir. Je me lève : " Viens. Je ne vais pas te baiser. Je vais te faire l'amour. " Classique, mais toujours efficace.
Mon hôtel n'est qu'à une centaine de mètres. Nous entrons discrètement et rejoignons ma chambre. " Mets-toi à l'aise, je passe à la salle de bains. " Quand je reviens, surprise : après s'être dépoilé, il s'est mis au pieu avec juste le drap qui dessine ses formes, y compris sa queue déjà tendue et qui semble de taille assez conséquente. Très sexy.
Je pose ma main sur la cuisse et commence à la caresser à travers le drap. Il ferme les yeux. Il pose sa main sur sa queue, mais je l'en écarte. C'est moi qui m'en occuperai. Assis sur le lit à ses côtés, mes mains parcourent son corps, évitant les endroits les plus sensibles.
Je me déshabille à mon tour. Il me matte et ne peut s'empêcher de me dire : " Qu'est-ce que tu es beau gosse. Jamais je n'aurais imaginé le faire pour la première fois avec un mec comme toi. " Je m'allonge nu sur lui, le drap entre nous, écrasant son corps de tout mon poids. Nos bouches se joignent. Je lui roule sa première pelle. Ça va, il ne s'en sort pas trop mal. Je continue à l'embrasser et à le lécher, découvrant qu'il est particulièrement sensible du cou et des oreilles, visiblement une zone érogène pour lui.
Lorsque je retire le drap, j'ai confirmation qu'il est vraiment bien gaulé. Il doit être assez sportif, ce que ses vêtements amples masquaient en partie. Son torse est superbe, avec des pecs dessinés au carré et un six-packs bien travaillé. Je lui fais honneur avec les mains et la langue, tandis qu'il me caresse lui aussi, un peu maladroitement.
Ma langue descend, suivant le filet de poils qui relie son nombril à son pubis. Il est effectivement très bien monté, un bon 20 centimètres assez épais. Je plonge sur ses couilles et commence à les laper, le faisant gémir. Puis je me redresse et amène ma teub devant sa bouche. Il lèche le frein du bout de langue, tandis que je joue à éviter sa bouche. Puis je nous retourne et posant ma main sur sa nuque, l'invite à s'en occuper plus sérieusement. Il a un peu de mal à l'enfoncer dans sa bouche, mais au fur et à mesure qu'il salive, les choses s'améliorent et j'ai droit à un traitement très agréable. À un moment, j'accélère le rythme en saisissant sa tête à deux mains. Il apprécie.
" Tu veux bien me prendre ? " C'est si gentiment demandé, comment pourrais-je refuser sa requête ? J'ai pu tester pendant qu'il me suçait qu'il était très, très étroit du cul. Je prends donc tout le temps nécessaire pour bien le préparer. C'est lui qui finit par s'impatienter : " Viens, je veux t'avoir en moi ! "
Malgré le gel dont j'ai bien enduit sa rondelle et ma capote, les choses ne sont pas simples. Il pousse d'ailleurs un cri au moment où mon gland finit par entrer. Je m'immobilise en lui et lui mordille cou et oreilles pour le détendre. " Vas-y. " me dit-il au bout d'un moment. Je le pénètre progressivement, sensible à ses réactions, prenant mon temps, jusqu'au moment où mes couilles rencontrent ses fesses. " C'est bon de sentir ta grosse queue dans mon cul. " me dit-il dans un soupir.
Le sentant prêt, je commence à m'activer, le rythme va crescendo. Et je découvre que ce jeune homme a un vocabulaire assez imagé. Très bien, il en veut, il va en avoir ! Toujours face à lui, je me lâche et adopte mon rythme maximal. Il prend cher... et il aime ça.
Quand je sens mon énergie faiblir, je le fais basculer, sans déculer et il se retrouve au-dessus de moi. Il reprend, au même rythme. Je me dis que ça doit sacrément chauffer ! Mais il est clair qu'il adore ça. Et moi aussi, je trouve ça très bon. C'est lui qui se retire et après avoir évacué la capote, me reprend en bouche, tout en se branlant. Mes doigts ont pris la place de ma queue dans son cul et la façon dont il se trémousse montre qu'il apprécie. Je le préviens que je vais venir et le retournant, j'asperge son torse de six ou sept giclées tandis que lui jouit en gueulant son plaisir.
Nous remettons rapidement ça et c'est toujours aussi bon. Une fois que nous avons tout donné, notre échange reprend, sa tête posée sur mon torse. " Tu n'es pas le seul gay ou bi dans cette ville. Statistiquement, il y en a des centaines, même si beaucoup se font discrets, voire se cachent. " Et j'ajoute, sûr de mon effet : " Comme ton pote Mourad. " Il hallucine : " Mourad, tu déconnes ? Tu as entendu ce qu'il raconte ? " " Oui, sans doute pour se dédouaner. Mais tu te rappelles quand j'ai parlé de ce que je faisais au pieu et qu'il est allé aux toilettes ? Il est revenu avec du sperme sur le bord de son pantalon de jogging. Tu crois qu'un hétéro serait allé se branler ? "
XXL
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