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Chapitre -06 : Basculement
En écoutant Quentin, j'ai des drôles de sentiments et de sensation qui remontaient de mon bas ventre. Serait-il entrain de tomber amoureux de moi ? Non, pas possible ! Comment gérer cette situation entre Quentin tombant amoureux de moi et Gaël qui m'a déclaré sa flamme ? Moi entre les deux, c'est Quentin que j'aime ! Bien que depuis peu, j'éprouve aussi des sentiments pour Gaël ! Oh putain bordel, qu'est ce qu'on va faire ?? Je suis perdu !
- " Quentin, tes mots me touchent énormément ! C'est comme un rêve même si c'est compliqué ! Je te l'ai jamais dit, mais... Je t'aime et je t'aime depuis tellement longtemps !!
Oh merde, quel con ! J'ai dû lui dire ! Sur mes mots, Quentin se releva vers moi pour m'embrasser encore plus tendrement que là tantôt. Un baiser plein d'amour qui a duré une éternité.
Je me suis remis à bander, et Quentin aussi. Sans aucun mot, Quentin me fit me coucher et me grimpa dessus, comme moi sur Gaël un peu plutôt. Je lui dis :
- "Tu es sûr que tu veux ?"
- "Oui Evan, j'ai envie que tu me fasses l'amour et me faire découvrir de cette nouvelle sensation !"
Avec un minimum de préparation préalable, il monta sur ma queue essayant de se faire pénétrer. Le passage était très serré, mais finit par se relâcher tellement il était décontracté. C'est là qu'a commencé ma plus belle relation sexuelle de ma vie. C'était tellement intense, plein d'amour, tout en s'embrassant, sensuelle à en mourir ! Je ne pourrais jamais oublier cette première fois.
Que je suis arrivé, tout naturellement, j'ai éjaculé dans son antre le plus profond lui procurant en même temps la jouissance. Il me balança de bons jets sur mon torse jusqu'à ma bouche.
Nous sommes restés jusqu'au lendemain, enlacé et sans rien dire. Quelle nuit mes amis !
Quand j'ai ouvert un oeil, Quentin était déjà éveillé, juste à côté de mon visage, me regardant avec toujours autant d'amour.
- "Bonjour bel homme ! Tu as bien dormi ?" Me demanda t-il "
- " Bonjour mon amour ! Oh que oui ! Et comment ! "
Bonjour Mon amour ? M'enfin, qu'est-ce que je raconte moi ! C'était sorti tellement naturellement...
Quentin avait l'air heureux de ma réponse.
- " Evan, je t'aime et je suis tellement bien dans ma tête et dans mon corps depuis cette nuit, comme une révélation, une libération ! Je suis heureux tout simplement. "
Je me rapproche de lui et lui dépose sur les lèvres un petit bisou en guise de réponse. Je me lève et pars vers la cuisine pour nous préparer le café. Il est venu me rejoindre et avons pris le petit déjeuner, toujours complètement nu.
Après avoir pris une douche ensemble, Quentin est reparti chez lui. J'en ai profité pour aller voir si tout allait bien chez Gaël.
Je frappe à la porte et attends que Gaël vienne m'ouvrir. Après deux fois, j'ouvre et crie en entrant :
- " Gaël ? Gaël ? Tu es là ? Ouhouh !!!
Je passe par la cuisine, personne. Tout en continuant à crier son nom, je procède à la visite de chacune des pièces de la maison, mais en vain. Je commence à stresser un peu, car sa voiture et bien dans l'allée. Mais où est-il ?
À l'étage pas loin de sa chambre, la porte qui donne vers le grenier était ouverte. Je commence à monter et en arrivant en haut, Gaël était là, debout. Il faisait sombre et je ne trouvais pas l'interrupteur pour allumer. Tout en prenant mon iPhone pour éclairer je disais :
- "Et, Gaël, t'n'as pas entendu que je t'appelais ou quoi ? Gaël !"
Et là, pointe l'éclairage de mon téléphone vers Gaël, la vision de l'horreur ! En fait, il n'était pas debout, mais s'était pendu ! Attaché à une poutre du grenier, il s'était passé la corde au coup !
Tout doucement je me suis approché, tout tremblant.
Dans un sursaut, je l'ai détaché en montant sur le petit tabouret juste à côté sur lequel il avait dû monter. Je ne sais pas comment, mais j'arrive à le décrocher et à le poser sur le sol. Des larmes commençaient à me couler le long des joues. Le vide dans ma tête ! Plus moyen d'avoir quoi que ce soit à penser. Je lui ouvre la bouche et commence à lui faire du bouche-à-bouche et un massage cardiaque. Même si je ne sais pas depuis quand il était là, mais c'était plus fort que moi. Après de longues minutes de réanimation, je me suis dit que c'était trop tard et qu'il n'y avait plus rien à faire.
J'ai composé le numéro de la police et expliquais ma macabre découverte.
Quand la police est arrivée sur place, Quentin alerté par tout ce grabuge venant troubler le calme de notre petite rue est arrivé pour me rejoindre devant la maison de Gaël.
- "Mes c'est quoi tout ce bordel ?? Evan, qu'est-ce qui ce passe ici bon sent ??"
Je me tourne vers lui en fondant littéralement sur place. Je pleure tellement que je n'arrive pas à lui expliquer ce qui venait de se passer. La police qui avait encore besoin de moi me demanda de bien vouloir leur expliquer toute l'histoire. Il fallait que je reprenne mes esprits. Quentin à pu m'accompagner. Pendant que j'expliquais à la police, Quentin était devenu tout blanc juste avant de fondre en larme.
- "Oh putain ! Oh putain c'est par vrai ! Nonnnn, mais, mais... C'est de ma faute !!"
- "Non Quentin ne dit pas ça ! Ne dit pas ça arrête !"
Quentin s'en voulait énormément. Forcément, après la discutions de l'autre nuit, il ne pouvait qu'y faire le rapprochement. Bien que nous ne pouvions savoir toutes les raisons qui avaient poussées Gaël à se pendre.
Il faisait froid avec du vent et une fine pluie pour couronner le tout. Un mardi bien triste à tout niveau.
Le cercueil avançait tout doucement, porté par 4 hommes des pompes funèbres. Je ne me tenais pas loin, à côté de Quentin. Je pouvais voir plus loin Virginie qui avait dû être mise au courant par la famille de Gaël. Quand elle croisa mon regard, elle m'a lancé un regard qui en disait long ! Imaginant très certainement que c'était de notre faute. Il y avait beaucoup de monde pour son enterrement. L'ambiance était juste horrible, je devais avoir le visage tout boursoufflé d'avoir pleuré que Quentin, lui, ne disait absolument plus rien et ne laissait rien percevoir de ses émotions.
Il faut dire que depuis le décès de Gaël, il s'était renfermé sur lui-même. La partie la plus dure a été sans doute, quand le cercueil a été descendu dans la fosse. Je pouvais entendre sa mère pleurer son fils.
Dans la voiture pour retourner à la maison, Quentin avait commencé à me parler, à me remémorer la fameuse nuit ou Gaël nous avait laissés avant de se pendre. Il fallait qu'il extériorise son mal être.
Nous sommes arrivés chez moi et je l'invitais à rentrer. Nous sommes installés dans le salon et je l'ai pris dans mes bras. Je l'embrasse tendrement et lui dis tout bas que je l'aime et que je ne veux pas le perdre. On s'est délicatement déshabiller, câliné, embrassé. Malgré ce jour noir, j'étais excité et lui présenta mes fesses, lui faisant comprendre que j'avais qu'il me fasse l'amour. Sans rien dire, nous nous sommes mis en position. Moi, à quatre pattes, et lui derrière, me préparant comme il ce doit. Il me lécha en profondeur, mis un doigt puis deux puis présenta sa queue et commença à me faire l'amour passionnément. Je ne pouvais contenir gémissements. On aurait dit que j'étais possédé, enfin, en quelque sorte oui... De derrière lol. Pendant nos ébats, j'avais entendu mon téléphone sonné. Un SMS, puis deux puis trois. Rooo... Jamais tranquille ici !
Evanaddison
ecrismoiunehistoire01@gmail.com
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