Chapitre 1 | Sortie hors de la zone
Je suis en face du bar. J'ai traversé tout Marseille pour y arriver. Ce bar m'est spécial car il est en quelque sorte une porte d'évasion. Ce qu'il a de spécial ? C'est un bar gay. S'il représente pour moi cette évasion tant recherchée c'est parce que d'une part la communauté gay est très mal implantée à Marseille et que d'autre part les lieux vraiment gays ne se trouvent pas facilement pour la deuxième ville de France. Mais l'autre explication, et sûrement aussi celle qui explique la première, c'est que je suis Algérien. Ma ville a une population cosmopolite avec une majorité d'algériens. Le soucis c'est que vis-à-vis de la religion musulmane, l'homosexualité est très mal vue et on sait les risques encourus. Je suis jeune, j'ai 22 ans, et donc je sais tout ce que j'ai à perdre. Donc on se cache et au lieu d'avoir des lieux bondés de jeunes gays prêts à faire la fête, on a des réseaux cachés pour rester incognito. Mais moi je veux faire la fête.
Vous l'aurez bien compris, je fais partie de ces jeunes gays algériens qui se cachent pour leur sécurité. Je suis né et ai vécu toute ma vie dans les cités proches de La Castellane et notre réputation n'est plus à faire. Les médias s'acharnent sur nous mais on vit bien dans ma cité et on s'entraide. Alors oui il y a plusieurs gangs plus ou moins virulents et ça entache notre image. Le problème c'est que je fais aussi partie d'un de ces gangs. J'ai pas vraiment eu le choix car le leader de mon gang n'est autre que mon grand frère de 31 ans. Il m'a entraîné dedans et depuis je n'ai pas d'autres choix que d'y rester. C'est un peu tout ce que je connais. Au début on m'a dit que c'était pour intégrer le quartier puis que c'était pour protéger nos mères et enfin qu'il y avait de l'argent facile à se faire. Mais je n'aime pas ça. Je le fais par contrainte et non par plaisir. Je ne suis pas un des plus actifs de la bande et avec mon homosexualité je suis plutôt du genre à me faire discret et à faire attention à ce que je fais. J'ai toujours aimé apprendre et quand je ne zone pas avec mes frères et cousins, je me cultive sur internet. Mais pareil j'évite de trop le mettre en avant pour ne pas attirer l'attention.
Alors je suis là devant ce bar comme chaque mois à repenser à ma vie et à espérer qu'elle changera rapidement. C'est ma sortie du mois. Celle où je peux partir en centre-ville sans éveiller des soupçons. C'est mon moment de liberté et en même temps le moment qui me rappelle que je ne suis heureux qu'une soirée par mois. Je m'interdis tout contact sur appli et rencontres dans les quartiers Nord car j'ai trop de risques qu'on me choppe. Donc je pars une fois par mois au bar "Trash" pour rencontrer des mecs. Il y a des backrooms dans ce bar ce qui me permet de pouvoir baiser avec quelqu'un. Je ne peux le faire qu'une fois par mois alors je sais déjà en entrant que je coucherai avec quelqu'un. Parfois j'ai le droit à des jeunes beaux gosses mais généralement la clientèle est plus vers 30-40 ans alors je fais avec. Je suis plutôt beau gosse de mon côté et je sais que je n'ai pas de soucis pour choper. Surtout que le style lascar rebeu attire du beau monde. Je suis versatile donc je ne me pose pas la question et j'improvise sur le moment. Le bar est un peu dans le style fétichiste mais ça m'importe peu, au moins je sais que ceux qui viennent sont chauds et que je ne galèrerai pas à baiser.
Une dernière pensée à ma vie catastrophique et je pousse la porte du bar. L'ambiance est plutôt tamisée. Je rejoins par habitude le bar et salue les barmans qui connaissent mon histoire. Ça fait deux ans que je viens ici et j'ai l’habitude de venir dès l'ouverture pour profiter au maximum. Je parle avec le personnel en attendant que les mecs arrivent. Je m'autorise enfin à être moi, le beau mec cultivé et gay.
Il est 22h. Il n'y a pas foule ce soir mais je m'en fiche je suis bien. La porte s'ouvre et comme à mon habitude je regarde pour analyser les personnes qui font leur entrée dans mon paradis. C'est alors qu'un ange fait son apparition. Il semble avoir 25 ans, grand, carré et laissant deviner des abdos moulés par son tee-shirt. Il est rebeu et dégage une beauté incroyable. Mon regard reste fixé sur lui tout le long de son déplacement jusqu'au bar. Il est seul. C'est lui que je veux pour ce soir et je mettrai toute mon énergie pour y arriver.
Il est à quelques sièges de moi et je décide de me lever pour me rapprocher. Je ressens une boule dans mon ventre dû au stress. J'ai l'habitude d'aborder mais pas des mecs aussi beaux et je ne sais pas comment il va réagir. Mais je prends sur moi, m'assieds à ses côtés et tourne mon regard dans sa direction. Il vient de commander sa boisson et son regard est alors attiré par ma présence. Nos regards se croisent et il me sourit. Je rougis mais enclenche pour ne pas paraître idiot.
"Salut ! Je m'appelle Sofiane. C'est rare qu'un rebeu de ton âge se la ramène ici."
Il laisse échapper un rire. "Parce que tu as 50 ans peut-être ?"
Je suis gêné par ma phrase d'accroche. "Non c'est pas ce que je voulais dire. Enfin... je... voilà bref oublie !"
"Je rigole Sofiane." Il me sourit en restant plongé dans mon regard. L'entendre prononcer mon prénom de sa voix grave me paralyse. "Je m'appelle Naël. Tu viens de quel quartier ?"
"Désolé je ne dis jamais d'où je viens..."
"Laisse-moi deviner. Tu viens des quartiers Nord ?"
Je suis déstabilisé complet. "Euh... je... non..."
"Arrête de stresser je sais garder le secret. J'en viens aussi et on sait très bien qu'on a pas intérêt à ce que ça se sache. Pour tes prochaines fois apprends à t'inventer une histoire. Tu dis que tu viens de Belsunce et personne te posera de questions."
Je suis complètement perdu par toutes les informations qu'il me lance à la figure. Et je ne sais pas quoi répondre et laisse juste un soupir de gêne m'échapper. Il domine tellement l'échange que j'ai l'impression d'être face à un gars pour la première fois.
"Bon j'arrête de te gêner... Même si t'as un air craquant quand tu es paumé. Alors on ne parlera pas de nos vies promis mais on peut parler de ce qui t'amène à venir ici."
Il a commencé en souriant pour ensuite prendre un air plus sérieux et droit. Il finit sa phrase en me fixant d'un regard excité en me caressant le dos de la main et de ses doigts bien formés et imposants. J'ai atteint mon objectif alors que j'ai été ridicule depuis le début. Ça me redonne donc de la confiance sur ce que je dégage et deviens plus sûr en posant ma main sur sa cuisse.
"Je viens ici pour avoir espoir que le bonheur existe"
"Eh bien si tu me permets, je peux être ton bonheur pour ce soir"
Il prend alors ma main et la rapproche de son entrejambe. J'observe ma main atteindre la bosse qui se cache sous le jogging de Naël et je relève la tête pour le regarder. Il me fixe d'un regard chaud bouillant et me sourit en passant sa langue sur ses lèvres. Je m'approche de son visage et on s'arrête à quelques centimètres de l'impact. C'est comme si on analysait une dernière fois la situation avant de plonger. Je sens son souffle chaud et sa respiration. Nos deux nez se cherchent et se frôlent en laissant des respirations saccadées s'échapper. Ma main caresse sa bosse qui prend du volume et la sienne est toujours accrochée à la mienne. Ce moment aurait pu durer une éternité tant il me mettait en extase. Mais après avoir bien fait monter la pression, ma main s'enlève de sa bosse pour rejoindre son visage et le caresser avant d'apporter ma langue à la sienne.
L'impact de nos langues est tel que mon corps s'enflamme et je sens que c'est le cas pour lui aussi. Ses mains sont venues contre mes fesses pour me rapprocher de manière à ce que nos corps soient le plus collés possible. Le baiser très langoureux dure plusieurs minutes. Naël finit par me repousser. D'une voix pleine d'impatience et d'excitation, il me dit :
"Viens on va à l'arrière j'en peux plus."
Je suis d'accord avec lui. On termine nos verres cul sec et on se lève. Il me prend la main avec un regard enflammé et passionnel pour m'emmener dans les backrooms. Il n'y pas vraiment d'intimité et les pièces sont ouvertes mais c'est vraiment le dernier de mes soucis lorsque je viens là pour être enfin moi. On arrive dans une cabine éloignée histoire de pouvoir être tranquille. Il est d'ailleurs assez tôt et donc il n'y a pas grande affluence.
On arrive enfin à l'endroit où tout aura lieu et il se jette de nouveau sur ma bouche en me plaquant contre le mur. Cette fois-ci il y a moins de retenue et nos mains se caressent plus intensément en enlevant par la même occasion nos tee-shirts. Je me recule pour voir sa musculature parfaite. Je lui fais remarquer qu'il est magnifique et il me retourne le compliment. Je le plaque à mon tour contre la paroi et l'embrasse à nouveau mais part ensuite dans son cou pour rejoindre ses pectoraux et lécher ses tétons. Il soupire de plaisir et m'encourage à aller plus bas. Je ne perds pas de temps sur les abdos pour me centrer sur la bosse qui occupe tout son jogging. Je sniffe son jogging pour respirer son entrejambe. Il prend ses mains pour m'appuyer contre sa queue et me forcer à respirer bien profondément.
"Frère j'ai envie de te faire tellement de trucs et de te baiser comme une chienne."
Je l'entends dire ça comme s'il s'excusait d'avoir cette pensée envers moi. Mais il m'excite tellement que je suis prêt à tout faire avec lui. Je relève la tête pour le regarder dans les yeux d'un air avide de cul. Je cambre et lui sourit.
"Alors certes tu me baiseras pas comme une chienne mais on peut baiser comme des chiens. Tant que tu me baises profondément comme une bête."
Je continue de le regarder en ouvrant la bouche. Il comprend et se laisse saliver au-dessus de moi pour que je la récupère dans ma bouche. Il se baisse pour m'embrasser à pleine langue. Il me salive partout et se relève pour baisser son jogging et son boxer pour laisser apparaître une grosse queue de rebeu circoncise. Elle est vraiment grosse et longue.
"Je vais te baiser comme un chien ne t'inquiètes pas ! Je vais commencer par ta bouche."
Il a un petit air dominateur mais ça relève plus de l'excitation que d'un besoin de supériorité. Il prend ensuite ma tête pour l'amener jusqu'à sa queue et c'est une explosion de joie lorsque ma langue touche enfin sa queue. Je la prends limite directement en gorge profonde et je salive un max. Il kiffe et m'encourage à lubrifier sa queue. Il finit par me relever et me plaque contre le mur. Il est collé à mon dos, la queue contre mon jogging et sa bouche contre mon oreille droite.
"Tu m'excites trop"
Il me le susurre comme un secret et ça me fait cambrer toujours plus. Il baisse alors mon jogging sous mes fesses et me cambre pour frotter sa queue. J'ai pris l'habitude de me doigter avant mes sorties car je sais que parfois ça va un peu direct. Mais dans ce cas-là je m'attends quand même à ce qu'il me prépare un peu car elle est plutôt grosse. Mais j'avais tort de penser ça car d'un coup je sens une barre me forcer le passage. Je pousse et me détend au max pour la prendre et lui dis d'y aller doucement.
"T'inquiètes elle est bien mouillée par ta salive et dans 5 minutes c'est ton trou qui va bien saliver."
Je sens qu'il force et je respire au max pour encaisser. Et d'un coup, mon sphincter lâche sa défense et il enfonce ses 22 centimètres directement. Naël a le réflexe de mettre sa main sur ma bouche malgré qu'il soit autant surpris que moi. Je crie dans sa main et lui est enfoncé complet en moi. Il reste bien au fond pour que je m'habitue à cet obus.
"Putain c'était quoi ça !? J'ai failli juter directement." dit-il dans l'action.
J'ai repris mes esprits et la douleur bien que présente se mélange rapidement à l'excitation précédente et je donne des petits coups en arrière pour lui signifier qu'il peut commencer à me baiser. Il comprend les signaux et commence à mettre des coups plus amples en m'embrassant dans le cou. Mais il a besoin de plus d'amplitude et se recule pour prendre le bon angle d'attaque. Il me tient par les hanches et me pilonne le cul. Je gémis tout ce que je peux. Ça attire un peu l'attention car je sens la présence de voyeurs. Mais je m'en fous car je kiffe me faire baiser par ce rebeu.
Au bout de quelques minutes, il se retire et me place à quatre pattes sur la couchette pour me tirer les cheveux à l'arrière et me niquer en levrette. Je sens sa main qui est contre ma queue et la masturbe. Depuis le début de la baise je n'ai pas débandé une minute tant je suis en kiff total. Il finit par se retirer et me mettre assis. Il se met par terre et commence à prendre ma queue en gorge profonde. Je suis aussi bien doté que Naël bien qu'elle soit un peu plus fine. Il y va franco et je suis encore plus sous le charme de ce mec qui sait donner et se donner. Il masturbe alors ma queue pleine de salive en se la frottant au visage en me regardant.
"Je veux aussi que tu me baises comme un chien !"
Sa voix est un détonateur d'hormones bordel. Je lui décroche une petite gifle au visage. Il ouvre sa bouche et je me laisse baver sur son visage avant d'étaler avec ma queue. Il se relève et m'embrasse à pleine bouche. Les étreintes sont animales.
"Je veux que tu me baises devant tout le monde sur le sling. Que tout le monde me voit me faire baiser comme un chien"
Je ne lui réponds pas oralement car je suis trop excité. Je me contente de le regarder droit dans les yeux et de relever un peu le menton en le fessant comme pour dire "Vas-y !"
On arrive dans la petite salle commune et il se place directement dans le sling en relevant les jambes pour que j'ai une vue sur sa rosette qui m'appelle. Je m'approche d'un pas plus rapide en me mordant la lèvre inférieure et en me touchant la queue toujours pleine de salive des gorges profondes de Naël. J'arrive à sa hauteur et sans trop de délicatesse je m'enfonce aussi brutalement qu'il me l'a fait. J'arrive au fond instantanément et place ma main sur sa bouche pour étouffer son cri. Bien entendu, il y a d'autres mecs qui baisent à côté mais l'action, qui en plus est réalisée par deux jeunes rebeux, attirent plus l'attention.
J'ai pas eu la même patience que lui pour attendre et quelques secondes plus tard je commence à le pilonner. Il gémit de plaisir et j'enlève ma main de sa bouche pour m'appuyer sur ses abdos d'acier.
"Putain ouais vas-y baise moi comme ça"
On a complètement fait abstraction de l'extérieur et je le baise comme si j'étais dans mon salon. Je lui donne mes doigts à sucer et les allers retours commencent à me mener à l'orgasme. Je le prends alors par les cuisses et claque mes couilles contre son boule à grande vitesse en poussant des râles de mâle. Puis d'un coup, c'est l'orgasme et dans un gémissement de jouissance ultime, je me décharge dans son cul. Je ne crois pas avoir ressenti autant de jouissance dans un acte sexuel. Je reste quelques secondes dedans puis me retire. Il se relève et me lance sur le sling pour me baiser sans ménagement. Vu que j'ai éjaculé je suis dans un état particulier et encaisse en gémissant en saccadé. Il finit par me la mettre bien profond et je sens tout son jus de rebeu me féconder. Il me relève pour se plaquer contre moi et m'embrasser dans le cou en me disant que je l'excite trop. Il finit par se retirer au bout de quelques dizaines de secondes.
C'est là qu'on remarque qu'on est pas seul et qu'une dizaine de mecs nous observaient en se branlant sévère. Je fais un tour d'horizon et ne remarque pas forcément de mec vraiment dégueu. Je m'adresse alors à eux.
"Bon ya personne pour venir nettoyer nos queues et nos culs de jeunes ?"
Un petit moment de silence suit ma phrase et je sens aussi Naël me dévisager. Mais très vite deux trois mecs arrivent pour nous sucer et nettoyer nos bites et nos culs pleins de sperme. Je regarde mon bel Apollon algérien en lui disant que c'est plus agréable qu'une douche et je l'embrasse passionnément.
On finit par se rhabiller et rejoindre le côté bar bien plus soft. On se remet chacun de nos émotions et on se trouve un coin banquette tranquille. De sa propre initiative, Naël me prend dans ses bras et m'embrasse. Ce baiser est loin d'être sexuel. Il est doux et passionné.
"Ecoute Sofiane, je sais que nos vies nous en empêche mais j'ai jamais autant kiffé baiser avec un mec et pas juste parce que tu baises comme un dieu. Je sais qu'on risque de ne pas se recroiser ailleurs mais j'aimerais te revoir."
Il décrit tout ce que je ressens. Je l'embrasse puis décolle mes lèvres pour lui répondre.
"Moi aussi je veux te revoir. Mais avant ça je veux profiter de toi au maximum ce soir."
C'est de cette manière que je termine ma soirée avec lui à parler de nos goûts et nos passions. Notre code nous empêche de parler vraiment de nos vies pour ne pas qu'on se risque à faire une erreur. Il est plus de minuit quand je déclare devoir rentrer. Les réseaux urbains sont vraiment minables à Marseille et particulièrement dans les quartiers nord, une méthode de la municipalité pour freiner les "Caïds" de mon genre à venir au centre-ville. J'ai pris mon vélo électrique pour plus de fluidité dans les pentes et Naël m'accompagne jusqu'à ce dernier.
C'est l'heure de se dire au revoir. Je suis déchiré de le laisser partir et me plonge dans ses bras musclés puis contre ses lèvres. On se donne rendez-vous pour le mois prochain afin d'être sûr de se capter le bon jour. Il me regarde de son sourire angélique et me dit qu'il pensera à moi chaque jour jusqu'à la date de notre libération. On rigole de nos vies maudites et dans un dernier baiser, je me sépare de lui pour rentrer chez moi.
Le retour se fait dans un bouleversement émotionnel total et je sens en moi une chose différente de d'habitude. Je ressens des sentiments envers Naël et je calcule soudainement que je dois me reprendre pour paraître normal lors de mon retour. Je m'arrête alors sur le chemin pour reprendre mes esprits. Je repars après avoir trouvé quelle histoire raconter si on me questionne.
J'arrive tardivement dans la nuit et rejoins ma chambre. Mon frère est debout avec deux autres potes du gang. Il me regarde et me demande ce que je faisais. Je sors mon histoire mais ils rigolent. Mon frère Medhi me dit alors.
"Ça va petit frère on arrive encore à savoir quand quelqu'un est allé baiser. Elle était bonne ?"
Je suis un peu déstabilisé par le retournement de situation et ils voient mon embarras et rigolent encore. Je sors rapidement un "ouais ouais une vraie petite chienne" pour me conformer à ce qu'ils attendent de moi et pour qu'ils me lâchent les baskets. Ils me proposent de les rejoindre mais je décline en disant que je préférais aller me coucher. Amir, un des deux potes, rigole et déclare :
"Ah on la fait tous celle-là ! La petite branlette après la baise ! Bonne nuit cousin à demain !"
Medhi et Karim rigolent et je souris gêné pour prendre la direction de ma chambre. C'est ce genre de conversations que j'évite et c'est fatiguant quand c'est un des principaux sujets de discussions de la bande. Dans ces moments je me fais le plus discret possible pour que personne ne me questionne car je risque de me griller.
Et finalement Amir n'a pas tort car une fois dans mon lit et dans ma bulle, je repense à Naël et finit par me branler et m'endormir en m'imaginant dans ses bras.
Ninemark
ninemark@hotmail.fr
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