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HISTOIRE

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Paco le Latino

Chapitre 1 | Un tour en moto

Quand j’ai rencontré O’Brian, il sortait avec Joé, un très bon ami à moi. Il m’avait tout de suite tapé dans l’œil. Mais il était strictement actif et à cette époque je ne me voyais pas encore jouer passif. Il faut dire que je n’avais pas trouvé la bonne personne. À chaque fois que j’allais chez Joé et que je restais seul dans une pièce avec O’Brian, c’était le silence complet. Un silence très embarrassant et très ambigu. On se guettait du coin de l’œil sans oser dire le traître mot. Quand le silence finissait par se briser, c’était uniquement par des phrases du genre « Passe-moi le sucre s’il te plait » ou encore « ça te dérange si je zappe ? » il était clair qu’il y avait de la tension sexuelle dans l’air, mais nous feignions l’un comme l’autre l’indifférence. Quand nos corps se frôlaient presque par inadvertance, je sentais comme de l’électricité me traverser tout le corps. Comme si mon corps tout entier était possédé par un corps étranger. Un corps qui m’apportait complétude et félicité. J’avais beau essayer de lutter contre mes penchants lubriques et salaces quand j’étais près de lui, je n’y arrivais pas. Tant il me hantait et tant je le voulais !

Qu’est-ce qui m’attirait autant chez ce binoclard ? je ne saurais le dire avec exactitude ! Était-ce son sourire timide ? Son regard sombre ? Ses pommettes si craquantes ? Peut-être sa ressemblance criante à un de mes chanteurs préférés ? Ou même encore sa manière si risible de dire « bluetooth » ? Je crois en effet que je ne le saurai jamais.

Un jour, j’étais à court de séries et je cherchais à m’en approvisionner. Je fis signe à mes amis et personne n’en avait de nouvelles. Joé me demanda de contacter O’Brian.
– Il a au moins 1 To de séries, me dit-il, écris-lui et tu lui dis que c’est moi qui t’envoie
Il me passa son contact Whatsapp et je lui écrivis sur le champ. Il me répondit deux heures plus tard.
– Désolé, j’étais un peu occupé, je n’étais pas connecté. Oui, j’ai de nouvelles séries. Tu peux passer les chercher demain en matinée si tu veux. Je n’irai pas au school.
– Cool, et tu vis à quel niveau ?
– À la nouvelle route Bessengue, non loin du Lycée d’Akwa.
Il faut savoir qu’au Cameroun, les maisons et les quartiers ne sont ni numérotés ni classifiés. Les indications se font donc de manière verbale et les repères sont très souvent des établissements, zones ou encore carrefours connus. Oui, ce n’est pas demain qu’on arrivera à l’émergence, mais je m’égare.
– Ok. On se dit demain 10 h ?
– Ça me va.

Le matin suivant, j’étais tout chose. Tiraillé d’un côté par mon attirance inexorable envers ce dernier et de l’autre par ma loyauté envers mon ami. Je savais au fond que si j’y allais, quelque chose risquerait de se passer, mais rien à faire, j’étais comme envoûté.
J’arrivais à la nouvelle route Bessengue aux environs de 10 h 30 et je lui fis signe par texto. Il vint me chercher et nous allâmes directement chez lui. Arrivé, il me dit qu’il préfère qu’on reste dans sa chambre pour ne pas embêter sa mère au salon avec d’éventuels bavardages. J’acquiesce de la tête et le suis. Une fois dans la chambre, je vus qu’il avait prévu un petit brunch. Je m’assis, je sortis la machine et commença le transfert via un câble réseau. Pendant que le transfert se faisait, on se mit à parler séries.

– T’as aimé la fin de Game of Thrones ?
– Non, c’était vraiment la merde ! j’étais grave dépité !
– Je te jure, je comprenais rien, ils ont vraiment dérangé !
– Tu connais Power ?
– J’ai la nouvelle saison
– Cool, j’espère que Dré et Tariq vont enfin mourir parce qu’ils me tapent grave sur le système
– Gars, moi-même ils me gavent ces deux cons
– Comment tu trouves Khal Drogo ?
– Putain, il est grave sexy. Je ne te dis pas alors, quand je regarde Aquaman, j’ai du mal à ne pas bander.
– T’es malade…
On continua pendant des heures à parler de séries qu’on a aimées et d’autres qu’on a détestées, de nos personnages préférés, dans une atmosphère bon enfant et décontractée.

On entama le brunch qui était composé d’omelettes, de frites de pommes, de fromage et de limonade gazeuse.
– Tu vois quelqu’un en ce moment Brice ?
– Moi ? Euh… ouais, je sors avec une fille, elle s’appelle Joyce.
– Ah cool. Et pas de gars aux environs ?
– Lol, non, pourquoi ?
– Juste comme ça !
– Ok ! et ça se passe bien avec Joé
– Ouais, mais ton pote est super capricieux
– Pas, à ma connaissance, t’es sûr que ce n’est pas toi qui le déranges par hasard ?
– Non, je suis un bon garçon moi
– Mais bien sûr ! En passant, tes œufs sont excellents.
– Merci, ça a été fait avec beaucoup d’amour. Et j’ai un fond de whisky si ça t’intéresse ?
– Mais voyons, il n’est que 13 h !
– T’as un truc de prévu aujourd’hui ?
– Nope
– Alors, décoince-toi ! tu es beaucoup trop coincé Brice !
– Moi, coincé ? Donne-moi cette foutue bouteille !

Je remplis mon verre à moitié de whisky et remplis l’autre moitié de limonade. Il fit pareil et on trinqua à la santé. L’alcool dans les veines, la musique qui tonitrue dans la pièce, je sens sa main m’effleurer l’avant-bras, je me laisse faire. Elle va jusqu’au cou. Il me dit qu’il me sent raide. Qu’il va un peu me masser le cou et le reste du dos ! Il me demande de m’allonger. Sachant très bien ce sur quoi tout ceci pourrait découler, je m’allonge, il me demande de retirer le haut, j’exécute et je me couche sur le ventre. Lui prend dans un de ses tiroirs de chevet, une petite bouteille cassable dans laquelle se trouvait une huile aux senteurs agréables. Il s’en enduit les mains et vint les poser sur mes omoplates. Il était assis sur mes fesses rebondies et commença à me masser tendrement les épaules, puis le cou. J’émettais quelques râles de bonheur.
– Si tu continues à gémir comme ça, tu vas finir par m’exciter
– C’est pas de ma faute si t’as des mains de fée

Il continua son massage, y alla maintenant avec ses poings ce qui faisait craquer mes os. Il descendit jusqu’au bas du dos, là où se trouve toute la pression du corps. Y alla un peu plus fort et je l’encourageai à y aller encore plus, ça me faisait beaucoup de bien. Dans son élan de massage, ses mains montaient à des moments jusque sur mes fesses et redescendaient sur le bas du dos. À un moment, je sentis que sa queue avait durci et je crois qu’il la faisait consciemment glisser le long de mes fesses en me massant. Ce n’était pas non plus désagréable donc je n’y opposai aucune résistance. Je commençais déjà à m’assoupir quand je sentis des lèvres se poser sur mon cou. Les baisers continuèrent tout le long du dos puis je sentis une pression au niveau des côtes qui m’invitait à me retourner, ce que je fis. Je savais pertinemment que c’était mal ce que je m’apprêtais à faire, mais l’interdit de la chose m’excitait davantage. On se regarda pendant quelques instants comme pour prendre l’approbation de l’un et de l’autre et en moins de deux, nos lèvres fusionnèrent. C’était si mal, mais si bon. Je le pris par la tête pour accentuer mes coups de langue. Je pouvais sentir battre son cœur et on aurait dit qu’il avait les mêmes pulsations que le mien. Nos cœurs battaient ainsi au même rythme, signe immuable que l’univers nous avait réuni à cet instant précis afin que de par ce baiser langoureux, nous puissions enfin nous voir. Je le voyais enfin et lui aussi me voyait entièrement. Je voulais le découvrir, le dévorer tout entier. Je lui retirai son tee-shirt pour ainsi découvrir des pectoraux saillants et puissants comme je n’en avais jamais vu auparavant et des abdominaux finement dessinés par Apollon lui-même. Et me voilà qui m’en allai à la dégustation de ce mets divinement épicé. Je pris mon temps pour parcourir ce somptueux chef-d’œuvre et je voyais bien qu’il en prenait lui aussi beaucoup de plaisir. Il était extrêmement sensible des tétons, j’accentuai ainsi ma succion au niveau de ceux-ci ce qui le faisait gigoter dans tous les sens comme un mouton qui se ferait égorger et en lâchant çà et là des « oui, vas-y » et des « oui comme ça » Je continuai mon bout de chemin en passant plusieurs coups de langue sur ses tablettes de chocolat puis sur son magnifique V qui est une partie du corps humain qui inexplicablement m’excite au plus haut point. Je prenais tellement de plaisir à déguster ce corps imberbe, mais j’avais aussi hâte de découvrir ce qui se cachait en dessous de short rouge de Manchester United. Je commençais donc à baisser son short avec une surexcitation que l’on ressent lorsqu’on défait frénétiquement un emballage cadeau avec l’envie de découvrir le présent qu’on a tant attendu, mais là c’était bien au-delà de mes attentes.

– Mon Dieu, qu’est-ce que c’est ?
– Quoi ?
– Ta queue, mon Dieu, elle est énorme ! putain !

De toute ma vie, je n’avais jamais vu une bite aussi épaisse, veineuse et surtout aussi longue en direct. Elle faisait au moins 29 cm de long sur 6 cm d’épaisseur. On aurait dit le braquemart d’un de ces acteurs pornographiques jouant chez blacked.com. Elle était à la fois terrifiante et excitante. Mais j’étais plus terrifié qu’autre chose. Je me voyais mal la prendre en moi pour une première fois. J’avais même commencé à débander.
– La plupart des personnes qui la voient sont plutôt agréablement surpris et ravis. Toi, j’ai la vague impression que ça te répulse.
– Non, ce n’est pas ça, mais je crois qu’il faut que j’y aille. J’ai oublié que j’avais cours à 17 h. Mais ce n’est que partie remise. Je te promets !

Je rangeai frénétiquement mes affaires, lui donnai un smack et filai à l’anglaise. Je ne pouvais m’empêcher de revivre la scène encore et encore dans ma tête et je m’en voulais d’avoir pris la tangente comme une vierge effarouchée. Maintenant que j’avais une idée du monstre qu’il abritait, je savais à quoi m’attendre. Une seule chose me restait à faire, perdre ma virginité anale avec une queue à la longueur abordable puis m’habituer à me faire ramoner férocement la rondelle pour ainsi être à même de recevoir en moi ce Léviathan. En d’autres termes, je devais devenir une PUTE !

Chapitre 2

Quatre mois s’étaient écoulés depuis mes ébats inachevés avec le mec de Joé, O’Brian. Je n’avais plus jamais remis les pieds à la nouvelle route Bessengue. Toutefois, on se voyait chez Joé et notre relation avait connu une désinhibition. On était devenus plus proches et plus complices au grand bonheur de Joé qui avait toujours voulu qu’on s’entende, mais qui ignorait qu’il se faisait cocufier sous son propre toit. En effet, dès que mon ami avait le dos tourné, mes lèvres allaient imprudemment chercher les siennes. Elles se titillaient, se mordillaient, s’agrippaient. Elles étaient devenues presque indécollables. Joé semblait ne pas avoir la moindre idée de ce qui se tramait juste sous son nez. Il nous laissait souvent seuls dans son appartement pour aller faire des courses et même le fait qu’Obrian lui bricolât à chaque fois d’improbables et de vaines excuses pour ne pas l’accompagner, il n’avait pas l’air de lire entre les lignes tant il nous faisait aveuglément confiance. On en profitait pour mieux s’amouracher, mais sans jamais défaire à nos ceintures respectives ; l’épisode malencontreux de la dernière fois avait donné un cadre à nos élans de passion. O’Brian n’avait pas ramené l’histoire sur le tapis et de mon côté, je n’avais pas essayé d’en parler. Bien évidemment, on savait l’un comme l’autre qu’il y avait un malaise à ce niveau raison pour laquelle consciemment ou inconsciemment, on préférait se peloter sous nos vêtements.

De mon côté, j’avais décidé de commencer mon long périple de « PUTATION ». Je m’étais inscrit sur Grindr comme passif inexpérimenté à la recherche de beaux étalons qui sauraient m’initier aux plaisirs intenses de la passivité. André était la première personne qui m’avait tapé dans l’œil, il m’avait l’air sympathique et vivait non loin de chez moi. Je lui avais dit que je voulais perdre ma virginité anale et m’avait assuré qu’il s’y prendrait avec beaucoup de délicatesse et que son engin avait une taille plus que moyenne. On s’était fixé rendez-vous un samedi soir et vu que nous étions tous fans de The Voice, on avait décidé de regarder le télé-crochet avant de lancer les hostilités.
Le samedi arrivé, mon lavage intestinal minutieusement fait, je m’avançai à reculons chez André qui vivait à trois pâtés de maisons de chez moi. Il m’avait donné toutes les indications sur la localisation de son appartement pour qu’il n’ait pas à sortir me chercher. J’arrivai donc chez lui aux environs de 20 h 30. Il avait l’air tout émoustillé de me voir. Il devait sûrement ne pas en revenir d’avoir pêché un aussi gros poisson. Il n’était pas mal non plus et était encore mieux que sur les photos qu’ils m’avaient envoyées. Un teint très foncé, une tête de plus que moi, un visage carré, des dents d’une immaculée blancheur, la lèvre supérieure rosée, le corps d’un ancien accro au fitness. Il faisait dans les 30-35 ans.
– Je t’offre quelque chose
– Un peu d’alcool me ferait beaucoup de bien, merci
– Vin ou whisky ?
– Whisky dilué

Il revint avec une bouteille de Grants et une autre de coca. Il me servit, se servit et on trinqua. On discutait de tout et de rien tout en jetant de temps en temps un coup d’œil à l’écran.
– Tu fais quoi dans la vie ?
– Je suis étudiant en littérature
– C’est pour faire quoi après ?
– Ça dépendra
– De quoi ?
– De plusieurs paramètres
– Genre ?
– Genre c’est pas important !
– Ok
– Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
– Je suis Directeur Marketing à Orange
– Cool et ça se passe bien ?
– Oui très très
– Cool… Et t’as des hobbies ?
– Ouais, fitness, musique, lecture
– Tu chantes ?
– Oui je chante un peu
– Super, moi je joue du piano
– Ah, c’est super
Il sortit de la pièce et revint avec un petit piano.
– Qu’est-ce que tu veux chanter, je peux t’accompagner
– Je suis pas sûr qu’on écoute les mêmes chanteurs
– Essaie toujours
– Tu connais Adèle ou Sam Smith
– Mais bien sûr, j’ai tous leurs albums
– Sérieux ?
– Oui
– Super
– Tu vas donc me chanter quoi ?
– Euh… je sais pas… When we were young ?

Il entama l’introduction de la chanson et j’entrai dubitativement et pris mon aise au fur et à mesure que la chanson évoluait. Nos yeux ne se quittaient plus et prestement à la fin de la chanson, il vint m’embrasser. C’était si doux. Ses lèvres avaient le gout de framboise, sûrement grâce à son baume à lèvres.
– Qui t’a appris à chanter aussi bien Jean ?
– Personne. Je suis sûrement né avec ce don. J’ai autant besoin de chanter que de respirer.
– Waouh… je comprends maintenant pourquoi tu as dit « ça dépend »
– Tais-toi et embrasse-moi

Je ne sais pas si c’était mon ébriété qui parlait, mais mon attirance pour le bel André semblait avoir décuplé. Nos embrassades devinrent de plus en plus bestiales, sauvages, linguales. Je voulais palper tout son corps et tâter tous ses muscles qui étaient occultés sous son tee-shirt. Je me précipitai donc à l’enlever et pris un temps pour admirer ce torse velu et viril et mes doigts sans même requérir mon avis, allèrent chercher les tétons bien pointus et charnus qui ne cessaient de me toiser du regard. Il leva la tête et émit un râle de plaisir, se mordit la lèvre inférieure puis revint envahir mes lèvres tout en commençant à me désaper. Ses grandes mains fermes allèrent saisir mes boules de bowling et de son index, il alla titiller ma petite rondelle inexplorée. Il enfonça délicatement son doigt au fond de mes entrailles et je ressentais pour la première fois ce que ça faisait d’être possédé par un corps étranger. Et c’était si bon d’être envahi par ce petit être. Je pressai mon corps contre le sien et entourai son cou de mes bras et comme par réflexe, il me porta et me déposa sur son lit. Ses mains qui retiennent mes mains en losange autour de ma tête, il se mit à me baiser tout le torse en commençant par le cou. Il mit plus de temps à me lécher, mordiller et sucer les tétons. Extrêmement sensible, je ne lésinai pas en gémissements et en tortillements. Et le voilà qui s’en va prendre mon braquemart en main, il commence par le gland qu’il avale goulûment et sensiblement. Je pouvais ressentir ma grosse saucisse traverser morceau par morceau l’intérieur de sa bouche. Il l’empoignait, la pressait comme une orange comme pour en extraire tout le jus. Gorge profonde, mordillements, aspirations, j’ai eu droit à toutes les fantaisies de sa grande expérience et j’en redemandais encore et encore.

Je pris sa tête et la remontai vers la mienne, je voulais récompenser cette bouche merveilleuse par d’infinis baisers.
– Putain, t’es trop sexy
– Merci…………. T’es pas mal non plus, lui répondis-je pour paraître cool.
J’étais sur le dos et lui entre mes jambes se frottant sensuellement contre moi. Nos verges étaient au summum de leur virilité et ne demandaient qu’à être libérées. Il commença par limer mon fion à l’aide de ses doigts. D’abord, son majeur au préalable bien lubrifié, puis suivirent deux doigts en plus et mes gémissements avec.
– Vas-y, prends-moi, j’en peux plus d’attendre
– Patience bébé, je veux profiter encore et encore de ce corps magnifique
Il continua de me couvrir de baisers et de lécher délicatement et passionnellement tous les moindres recoins de mon corps ce qui ne faisait qu’accroître mon désir envers mon bel André. Il accéléra les va-et-vient digitaux tout en me triturant les tétons ; j’étais en extase !
– Oui, oui, oui, continue, s’il te plait, prends-moi. Prends-moi André, le lui dis-je avec la voix larmoyante.

Il prit dans un des tiroirs de sa commode des préservatifs et un tube de lubrifiant. Il prit beaucoup de temps pour me lubrifier la rondelle tout en essayant de bien la dilater. Ses trois doigts entraient et ressortaient sans encombre et je me sentais de plus en plus confiant, prêt à devenir un homme.
– Aie, retire, retire, retire !
Ça m’avait fait un mal étrange. Le genre qui en s’estompant me procurait un léger plaisir mêlé à la douleur.
– Ok, je vais y aller plus doucement, mais cette fois-ci, je suis vraiment désolé

Il avait l’air d’avoir de la peine pour moi. Il m’embrassa comme pour me redonner du courage un peu comme quand les sages-femmes demandent à la future maman de faire encore un peu d’effort (« c’est bientôt fini, poussez un peu plus »).
Il mit un oreiller sur le bas du dos puis y alla cette fois-là beaucoup lentement et tendrement. Je pouvais ressentir chaque millimètre de sa queue s’investir en moi. J’essayai de me détendre et de lâcher prise comme on me l’avait conseillé sur les forums que j’avais consultés au préalable.
– C’est bon, je suis entièrement en toi. Si tu veux, je ne bouge pas et on reste dans cette position jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.

Son empathie me touchait, mais je ne le montrai pas. Il resta pendant plusieurs minutes au fond de mes intestins sans faire le moindre mouvement de bassin toutefois ses lèvres ne s’étaient pas décollées des miennes une seule seconde. Il descendit sur mes tétons pour les prendre en bouche tout en commençant à faire de lents va-et-vient. Au début, ça faisait aussi mal que l’on me l’avait prédit sur les forums, mais la douleur aussi s’estompait au fur et à mesure pour laisser place au plaisir.

– Vas-y, baise-moi plus fort
– Tu es sûr ?
– Oui
Il accéléra ses va-et-vient tout en me masturbant. Nos gémissements en chœur faisaient écho dans toute la chambre.
– Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, c’est bon, baise-moi, baise-moi, BAISE-MOI !
– Putain, t’es trop bon, ton petit cul vierge m’appartient maintenant ! Sors avec moi !
– Tais-toi et baise-moi
Maniaque du contrôle, ç’avait été difficile de lâcher prise et de me laisser dominer, mais j’y étais arrivé. Et ça me faisait un bien fou. Il continua à m’assener de coups secs de bassins pendant que j’étais à présent en train de me masturber. Je sentais l’extase arriver.
– Plus fort, je vais bientôt venir

De ses mains, il prit de l’appui sur mes cuisses et crut son bourrinage. J’avais les cuisses qui tremblaient, mais peu importait, j’étais presque au bout du tunnel. J’astiquais activement ma tige tout en me faisant sauvagement ramoner le cul, je le sentais qui montait et qui montait, j’étais en transe, en état second, et d’un trait quatre gros jets se déversaient sur mon torse.

Je l’entendis lui aussi s’écrier
– Ah oui, je viens, ah ah ah ah
Il se reposa sur mon torse rempli de foutre, pour souffler et reprendre des forces.
– Alors tu as aimé ?
– Ouais, plutôt ! j’ai lu que la première fois n’était pas vraiment géniale. Je crois que je déroge à la règle parce que c’était… waouh !
– On dit merci à qui ? merci André !
– Lol
– Et maintenant !
– Et maintenant quoi ?
– Euh… dis-moi Jean…
– En fait, je m’appelle Brice, pas Jean !
– OK
– Désolé, mais tu sais c’est plus par mesure de discrétion qu’autre chose
– Non, t’inquiète, je comprends !
– Et si on sortait ensemble ?
– Quoi ?
– Sors avec moi
– Mais on se connait à peine, en fait, on se connait pas du tout !
– Je suis encore en toi je te signale, donc…
– Ouais, mais c’est juste du sexe, et je ne suis pas très « relation » moi
– Tu me trouves pas attirant ?
– Non, c’est pas ça ? lol, d’abord je suis pas vraiment passif, je pense qu’à compter d’aujourd’hui je deviens un versatile actif
– On s’en fiche des rôles, moi non plus je ne joue pas qu’actif. On pourra se prendre mutuellement.
– Sauf qu’une relation c’est pas juste du sexe
– Je sais, mais on a des atomes crochus !
– Ah bon ?
– Ouais ! la musique, la lecture, les séries. Ok, je t’invite demain soir, on pourra mieux apprendre à se connaître, ça te dit ?

Il était vrai que j’avais beaucoup aimé le moment qu’on avait partagé et pas juste le sexe. André était une belle personne avec beaucoup de principes qui avait l’air de rechercher l’amour. Mais je savais que mon cœur n’était pas prêt à aimer à nouveau et que tout ceci était pour O’Brian. Je voulais être à même de le recevoir sans trop de douleur en moi et me voilà qui commençais à oublier mon objectif premier. Il était évident que je trouvais André attirant, intelligent et drôle, mais je n’étais pas encore prêt à me réinvestir dans une relation.
– T’es quelqu’un de super, crois-moi, mais…
Non ! Je n’accepterai pas de refus.
– Tu es fou !
– Dis oui s’il te plait, ne me force pas à chanter pour te supplier
– OK

Chapitre 3

André et moi avions commencé à nous fréquenter. Il venait souvent me chercher après l’école et m’emmenait soit au restaurant soit au parc. On discutait de tout et de rien pendant des heures et des heures sans voir le temps passer. Il était vraiment très hilarant ; il me faisait rire à pleine voix nonobstant l’endroit où on pouvait se trouver. Je voyais de moins en moins O’Brian et Joé. Je prétextais que l’école ne me donnait plus aucun répit. J’avais reçu plusieurs messages d’O’Brian dans lesquels il clamait que je lui manquasse. Je n’avais pas pu lui répondre vu que je ne savais réellement pas quoi répondre. Je me demandais si ça valait encore la peine que je continuasse à le voir. Je me sentais bien avec André et je ne ressentais plus le besoin de cocufier gratuitement mon ami. André était vraiment une crème, il voulait me voir tous les jours et à sa manière de me regarder et d’agir, je crois bien qu’il était en train de tomber amoureux de moi. Sexuellement parlant, les choses avaient évolué entre nous deux. Je m’étais petit à petit, habitué à la passivité. Les rapports entre lui et moi étaient presque toujours versatiles ; André était un amant passionné. Il me donnait autant de plaisir en tant qu’actif que passif. Il voulait toujours expérimenter de nouvelles choses, de nouvelles positions. Une fois, on s’était enduit le corps de chocolat, et on s’était léché tout le corps avant de se prendre sauvagement l’un l’autre. Une autre fois, il m’avait attaché les mains derrière le dos pendant notre coït. J’étais réticent au début parce que je détestais perdre totalement le contrôle même en tant que passif, je n’aurais même pas pu me masturber et j’avais peur de ressentir plus de douleur que d’habitude. Néanmoins à ma grande surprise, ce ne fut guère le cas. Il m’astiqua la queue et lécha la chatte pendant des heures. C’est en fait moi qui à un moment l’aie supplié de me prendre violemment. Il se mit derrière moi et m’assena de coups de reins rapides et virils pendant une bonne dizaine de minutes avant de vomir sa semence au fond de mes entrailles. Pareillement, je ne lui fis aucun cadeau quand je lui rendis l’appareil, je le baisai en l’étranglant et en lui pestant dessus en missionnaire et en levrette pendant une bonne trentaine de minutes et lui en redemandait encore et encore. Il était un versatile accompli. D’une virilité sans faille quand il était le dominant et d’une soumission à toute épreuve quand il se faisait ramoner le cul.

Quelques jours plus tard, Joé célébrait son anniversaire. Il me dit qu’il ferait un brunch en aprèm pour ses parents et autres amis hétéros et une boom en soirée pour ses amis LGBT. Il ne voulait pas mélanger ses amis parce qu’un bon nombre d’entre eux étaient plutôt efféminés et j’imagine que ses parents et ses amis hétéros se seraient sûrement questionnés sur sa sexualité s’ils avaient eu à rencontrer tous ses amis ostensiblement gays. Je n’aimais pas vraiment assister à ce genre d’évènements parce que je tenais à ma discrétion, mais André me raisonna et promit de m’accompagner afin que je ne me sentisse pas trop malaisé.
On arriva à la soirée aux environs de 22 h, elle avait déjà pris son envol. Lumières tamisées, jeux de lumière, fumigènes, on se serait cru en boîte de nuit ce qui était excellent pour la discrétion. Joé vint me sauter dessus dès mon arrivée, il était déjà bien pompette.
– Donc c’est lui le fameux André. Il est bien mûr Brice, tu as du goût, mon ami !

J’esquissai un sourire gêné en signe de réponse, André par contre était tout joyeux comme un petit garçon à qui on venait d’offrir une sucette. On alla se servir à boire puis on prit place dans un endroit lugubre. Je levai les yeux et j’aperçus O’Brian en face de moi, il n’avait pas vraiment une mine joviale. On pouvait lire des envies de meurtre dans son regard. Je n’avais pas parlé de mon aventure avec lui à André ; j’avais peur qu’il ne comprenne pas ou bien qu’il se mette en colère pour si peu. Ça faisait deux mois que je ne l’avais pas revu, je croyais que mes sentiments à son égard se seraient dissipés, mais j’avais tout faux. Le revoir a fait resurgir en moi des sentiments que je croyais disparus. De surcroît, il était plus beau que jamais dans son pantalon slim blanc et sa chemise blanche à peine boutonnée. Il avait changé de cadre de lunettes, et il fallait avouer qu’il lui donnait l’air d’un professeur d’éducation sexuelle au sex-appeal démesuré. Il prit son téléphone et se mit à y pianoter. Quelques secondes plus tard, mon téléphone vibrait dans ma poche. Il ne fallait pas être devin pour savoir que c’était lui le destinateur. Je ne bougeai pas d’un iota et André était collé à moi qui plus est, il aurait bien pu lire le message sûrement sanglant qu’il m’avait envoyé. L’alcool dans les veines, et pour verser de l’huile sur le feu sans aucune raison, j’embrassai langoureusement André qui était surpris que je pusse le faire en public. Il souriait de toutes ses dents immaculées et me demanda si je voulais danser, j’acquiesçai de la tête et nous allâmes sur la piste de danse se déhancher sur du Davido
I don’t wanna be a player no more.
Cuz my friends call me Cristiano, Mr Ronaldo, omo Nintendo

La soirée s’avança et je devenais de plus en plus pompette, André n’était pas en reste. La vessie pleine, je décidai d’aller me soulager pour la troisième fois de la soirée. Les toilettes du couloir étant occupées, j’allai plutôt uriner dans celles qui se trouvaient dans la chambre de Joé. J’étais en train d’uriner lorsque je sentis quelqu’un se blottir contre moi en me donnant des baisers sur le cou. Je me secouai la verge pour chasser les dernières gouttes qui perleraient depuis la bouche de ma queue avant de ranger l’engin. Je me retourne et je découvre que c’est O’Brian qui a l’air plus sobre qu’un enfant de chœur, mais avec une mine défaite. En allant me laver les mains, je lui demande comme de rien.

– Comment tu vas O’Brian ?
– J’ai l’air d’aller bien ?
– Comment ça ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
– Tu me manques ! tu me manques trop Brice ! t’as reçu mon message ?
– Non, j’ai pas eu le temps de le lire, désolé, je le ferai plus tard.
– Non, je veux que tu le lises tout de suite.
– Ça fait déjà longtemps que j’ai laissé André sur la piste de danse, je veux pas qu’il se pose des questions et tout, laisse-moi passer stp
– Lis le message et je te laisse passer.

Je soupirai puis sortis mon téléphone de ma poche ensuite ouvris le message en question qui disait : « Brice, ces mois passés sans te voir m’ont fait comprendre combien je t’aime. J’ai besoin de toi. Dis juste un mot et je romprai avec Joé sur-le-champ. Tu vaux beaucoup mieux que le connard que tu trimbales là. » j’avais des sentiments mitigés. J’étais à la fois flatté et offusqué.
– Gars, toi et moi c’est impossible et tu le sais. Même s’il arrivait que tu finisses par rompre avec Joé, je me vois mal me mettre avec toi. Et je sais que Joé t’aime…

Il s’approcha et m’embrassa avant que je n’eusse eu à finir ma phrase. J’essayai tant bien que mal de sortir de son emprise, mais je n’y arrivais pas, c’était beaucoup trop bon. Ses lèvres avaient meilleur goût que la dernière fois que je les avais gouttées. Sa langue venait se loger près de la mienne et toutes les deux dansaient sensuellement le tango argentin. Je sentais mes tétons se raidir, ma queue durcir dans l’étroitesse de mon pantalon gris. Je m’apprêtais à lâcher prise, à me laisser aller quand j’entendis la porte claquer. Je poussai O’Brian et alla vite me rincer le visage dans le lavabo ce qui me remit les idées en place. J’essuyai mon visage et mis un peu de parfum de Joé tout en me reluquant dans la glace. Je sortis de la salle de bain et je compris que c’était un des amis d’O’Brian qui était entré dans la chambre. Il avait porté une mini-culotte rose et un tee-shirt longues manches noires avec des tennis montantes roses, il fallait oser !

– C’est quoi, pourquoi tu me mates comme ça ?
– Non, rien, désolé, répondis-je froidement !
– C’est qui ce con Obi, et vous faisiez quoi ensemble dans la salle de bain ?
– C’est un des meilleurs amis de Joé, je l’aidais à déglutir, il a beaucoup trop bu

J’avais envie de passer un savon à ce gars pour son habillement indécent dans un pays comme le nôtre, mais j’étais beaucoup trop saoul ; je choisis ne rien dire et allai plutôt retrouver André. Il était sur la piste de danse en train de se trémousser sur du Tiwa Savage avec Joé. Il semblait si heureux ! il me lança un sourire et un « je t’aime » articulé, mais insonore et là je sentis comme mon cœur se déchirer. Je savais déjà que j’étais une mauvaise personne, mais après ce que je venais de faire dans la salle de bain avec Joé, je me sentais comme une véritable épave, comme la dernière des ordures. Je le rejoignis sur la piste et dansai un peu avec eux pour noyer le poisson. Je commençai à sentir de moins en moins mes muscles, je lui chuchotai donc à l’oreille.

– Je me sens pas bien, je vais aller me coucher dans la chambre de Joé. Ne rentre pas dans ton état s’il te plait, on risque de t’agresser.
– Je peux appeler mon ami James, il nous laissera à la maison si ça te dit.
– Pourquoi pas !
O’Brian vint nous rejoindre sur la piste et demanda à danser avec moi. J’acceptai pour ne pas occasionner un malaise.
– Je sais que tu as des sentiments pour moi, parce qu’il est évident qu’il y a un truc entre nous. Pourquoi tu refuses de le voir Brice ?
– Ça s’appelle de la tension sexuelle mon ami et rien de plus. Et comporte-toi, tout le monde peut nous voir.
– Et alors ?
– Je vais te laisser, faut que j’aille m’asseoir
– Attends, stp, est-ce qu’on peut se voir demain, je te promets de bien me comporter. J’ai besoin qu’on en parle stp.
– Non, je crois pas, on s’est déjà tout dit, tu veux encore me dire quoi ?
– Donne-moi juste une chance de plaider ma cause
– Je ne suis pas juge monsieur
– Je sais, mais… enfin, Brice, s’il te plait, je t’en prie
– OK, faut bien qu’on en finisse
– Tu passes chez moi à quelle heure ?
– Pourquoi tu ne viendrais pas plutôt chez moi ?
– Je croyais que tes parents interdisaient les visites
– Ouais, c’est vrai, on se dit alors en fin de journée, vers 17 h-18 h
– Ça marche !

James arriva trente minutes plus tard, il était déjà 4 h passé. Je dus tenir André par son bras gauche pour le mener jusqu’à la voiture. Une fois chez lui, je l’aidai à se dévêtir, il faut dire que la conversation avec O’Brian avait eu raison de mon ébriété. On alla prendre une douche ensemble avant de se coucher. Il s’endormit juste après, mais moi je n’y arrivais pas. Ma discussion avec lui m’avait vraiment perturbé. Puis je le revis avec ses fesses parfaitement rebondies dans son pantalon blanc, et ses pectoraux saillants qu’on pouvait apercevoir sous sa chemise. Ma verge ne mit pas longtemps à durcir. Je la pris en main, et commença en l’astiquer en pensant à lui, à notre dernier flirt, à sa queue titanesque. J’étais déjà bien dur.
– Alors, on s’amuse sans moi ?

André s’était réveillé, il vint m’embrasser puis pris en bouche mon téton droit qu’il se mit lécher, aspirer et mordiller pendant que je continuais à me polir le braquemart. Il finit aussi par frénétiquement me doigter de son index et quelques secondes plus tard, de la bave d’escargot recouvrait mon torse.
J’étais rentré chez moi aux environs de 10 h, mon frère m’avait subtilement ouvert le portail pour éviter d’alerter mes parents. Une fois chez moi, je ne mis pas long à me retrouver dans les bras de Morphée. Cinq heures plus tard, Morphée me libéra de son emprise. Je cherchais à me mettre quelque chose sous la dent tout en checkant mes mails. André m’avait envoyé une tonne de messages d’amour et avait été ravi de la soirée que nous avions passée ensemble. D’un autre côté, O’Brian m’avait aussi texté, il voulait savoir si j’étais bien rentré. Je répondis à l’un comme à l’autre par des emojis.
En prenant ma douche cet après-midi, j’hésitai sur le fait de faire ou pas une toilette anale. Je finis par me convaincre que si je le faisais, c’était parce qu’après ma rencontre avec Joé, je passerai chez André et donc comme quoi « on n’est jamais assez prévoyant. »

J’arrivai chez Joé à 19 h moins le quart. Sa maison semblait vide, mais il insista pour qu’on reste dans sa chambre pour plus de discrétion.
– Je t’écoute !
– J’ai rompu avec Joé !
– Quoi ?
– Oui je l’ai fait par téléphone, il y a de cela une heure
– Pardon ? tu as rompu par téléphone ? tu te rends compte de combien ça peut être vexant et dégradant
– Arrête ! lui-même savait que ça ne marchait plus entre nous. En plus, il m’a trompé à de nombreuses reprises…
– T’es pas vraiment bien placé pour parler d’infidélité
– Oui, mais moi je l’ai fait par amour, je te jure… Depuis la première fois que je t’ai vu…
– Arrête tes mièvreries, ça ne marche pas avec moi
– Pourquoi tu es devenu aussi froid avec moi ?
– Mais parce que tu refuses de comprendre. Je vois quelqu’un et je… je l’… bref. Tu penses vraiment que je peux me mettre avec toi. Déjà, aux dernières nouvelles, tu es strictement actif et je ne me vois pas devenir ton passif. De surcroît, si Joé l’apprend, mon Dieu ! il m’enverrait sûrement des abeilles !
– Lol, tu es fou !
– J’aime André !
– OK et tu en es sûr ?
– Bien sûr que oui
– Parce que je ne t’ai rien demandé !
– Ne joue pas à ce jeu avec moi
– À quel jeu ? dit-il en esquissant un sourire victorieux
– Tu penses pouvoir me psychanalyser, mais tu te trompes. Je t’aime bien O’Brian, mais…

Et il m’embrassa de nouveau sans requérir ma permission. Et une fois de plus, c’était beaucoup trop bon pour que je lui demande d’arrêter. J’étais une fois de plus sous son emprise sans aucune échappatoire. Il m’avait eu ! Et de ses mains fermes et viriles, il me caressait de partout, titillait mes tétons de ses doigts ce qui me désinhiba de toute objection. Je me laissai assujettir comme une proie qui se sait prise au piège et qui ne sait plus à quel saint se vouer. Quelques secondes plus tard, il m’avait débarrassé de mes vêtements, et tous les deux en tenue d’Adam, exécutions sensuellement et de manière coordonnée des pas de gymnastique coïtale. Il me mangea la rondelle comme un fauve dévorant sa proie, je ne pouvais m’empêcher de gémir, de couiner, d’empoigner les draps, de me mordiller la lèvre. La vision de sa queue ne me terrifiait plus, tout au contraire, je la voulais au tréfonds de mes entrailles. Je voulais qu’il me ramone le cul, qu’il me défonce comme une pute russe. Il prit un peu de gel et commença le doigtage tout en m’astiquant la queue. Un, deux, trois doigts me limaient activement la pastille ce qui avait mis tout mon corps en extase. En moins de deux, il s’introduisit en moi délicatement, néanmoins, je pouvais sentir pas sans douleur sa bite de cheval m’élargir le fion. Le monstre marin était maintenant totalement enfoui en moi. Il prit quelques instants pour faire le tour du propriétaire et prendre son aise avant de commencer à démanteler et à repeindre les lieux. Il commença par des coups bien secs qui me faisaient couiner comme une religieuse. Il y alla de plus belle et me baisa tout en me giflant et en m’étranglant.

– Ah oui, je savais que t’allais aimer ça… encaisse petite pute !
Il continua à m’atomiser la chatte à la missionnaire comme un pilon qui écrase, écrase et écrase encore des arachides dans un mortier. Mes jambes tremblaient, se mourraient, je sentais monter en moi la sève sans que j’eusse eu à me toucher.
– Je vais venir, vas-y plus fort… Oh oui, oui, oui, oui, ah, ah, ah, ah, aaaaaaah !
Il s’arrêta juste après moi, il venait sûrement lui aussi de se vider en moi. Il resta quelques minutes couché sur mon torse. La vibration de mon téléphone nous réveilla de notre sieste post-coïtale, c’était André. « Tu viens toujours ? » je vérifiai l’heure, il était 21 passées.
– Faut que j’aille prendre une douche
– Ok

J’entendis quelqu’un toquer à la porte quand j’étais sous la douche, mais je n’arrivais pas à distinguer la voix de la personne en question à cause de la musique beaucoup trop tonitruante. Je sortis de la salle de bain et vis Joé assis sur le lit qui n’en revenait sûrement pas de me voir avec une serviette nouée autour de la taille dans la chambre de son petit ami. Plutôt de son ex-petit ami.

– Tu fais quoi là Brice ? demanda-t-il en énumérant distinctement chaque syllabe
– Euh, ce n’est pas ce que tu crois
O’Brian avait de son côté une mine sereine et il signifia presque jovialement
– On a couché ensemble
– Non, mais O’Brian, comment tu peux dire une telle chose ?
– Mais c’est la vérité !
– Écoute Joé, je te jure que je ne sais pas ce qui s’est passé…
– Ne me touche pas et en plus je suis assis sur le lit sur lequel (dit-il en se levant)… Mon Dieu, Brice, comment tu as pu me faire ça ?
– Je peux t’expliquer…
– Je ne veux rien entendre, t’es qu’une merde… vous vous méritez tous les deux !
Il prit son téléphone et ses clés et s’en alla. Je ne pouvais pas lui courir après, j’étais en serviette. Je me dépêchai de m’habiller pour essayer de le rattraper.
– Tu es pressé, tu vas où ?
– Tu ne vois pas qu’il est mal ?
– T’inquiète, c’est un grand garçon.
– Il fait partie de mes meilleurs amis, t’es au courant ?
– Oui, mais qu’est-ce qu’on peut y faire ?
– Essayer de lui parler pour commencer, et mon Dieu et André !
– Quoi André ?
– S’il apprend pour nous, je suis mort !
– T’inquiète, Joé n’est pas ce genre de personnes
– Arrête de me demander de ne pas m’inquiéter, tu ne sais pas ce qu’un chagrin d’amour peut pousser à faire

Je pris mon téléphone et mon portefeuille et me tirai. Joé n’était plus dans les parages. Je pris directement un moto-taxi qui était censé me laisser chez André, je voulais qu’il l’apprenne de ma bouche, mais avant que je n’arrive chez lui, je reçus un appel de lui. Et mon cœur se mit tout à coup à battre à la chamade. Était-ce simplement un appel bénin ? ou savait-il déjà ce qui s’était passé ? Joé n’avait pas son numéro de téléphone, mais ils étaient amis sur Facebook. Je préférai ne pas prendre l’appel et en parler en personne.

Une fois chez lui, je sus à son regard qu’il le savait déjà. Son regard montrait de la colère et du dégoût ce qui d’emblée me brisa le cœur.
– Je veux juste savoir pourquoi tu as fait ça ? Je croyais que tu m’aimais Brice !
– Bien sûr que je t’aime André ! Écoute, mon cœur, je sais que j’ai commis une énorme erreur, j’ai vraiment agi comme le plus grand des cons et je ne mérite pas ton pardon. J’ai pensé égoïstement sur le moment et je m’en voudrai pour le restant de mes jours parce que j’ai non seulement détruit l’amour précieux qui existait entre nous deux, mais aussi ma longue amitié avec Joé. Je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir, mais je veux que tu saches c’est toi que j’aime. Et que plus jamais, je ne te ferai du mal.
– Je ne peux même pas te parler maintenant ni te voir, s’il te plait, casse-toi
– Pardon ?
– Va-t’en je te dis avant que je ne pète un câble
– André s’il te plait…

Il retourna dans sa chambre en larmes et je retournai chez moi me morfondre sur mon sort.

Ninemark

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