Premier épisode
Chapitre 2 |
De retour à Versailles, les vacances semblent déjà loin. J’ai commencé les cours à la fac de droit, et c’est un grand changement. La fac n’est pas loin de chez mes parents, je rentre donc tous les soirs. C’est loin d’être idéal coté indépendance. Mais je n’ai pas le choix. Mes parents ont exigé que je reste à la maison, effrayés par l’influence socialo-communiste (je cite) des campus universitaires. Les cours et la nouvelle vie étudiante m’absorbent beaucoup. Je n’ai pas d’amis de toutes les façons. Des faux amis de famille catho… et le reste des étudiants me fuient comme la peste, avec mon étiquette de versaillais coincé et ma tête de minet.
Et puis, je suis partagé… Les « sale petit pédé » du garagiste à Royan continuent de résonner dans ma tête. J’ai honte et j’ai peur… Mais d’un autre côté les souvenirs de mes rencontres avec Serge me hantent… et me manquent. Je rêve de recommencer. Je veux sucer des bites et me faire enculer. Je me masturbe tous les jours. Sous la douche ou dans mon lit. Je mange mon sperme. Je me mets un doigt dans le cul. J’ai hâte de baiser à nouveau… mais j’ai peur… je suis paralysé.
J’ai toujours mon profil sur ce site de rencontres. Beaucoup de mecs sont en région parisienne. Je reçois énormément de messages. Mais ma situation n’est pas simple. Beaucoup de gars veulent baiser tout de suite et n’ont pas vraiment de patience. Ils pensent que je les mène en bateau. Et il y aussi ceux qui ne peuvent pas recevoir. Bref ce n’est pas simple…
Je me refugie donc dans mes branlettes. Je continue à donner des cours particuliers pour mettre de l’argent de côté.
Un soir de septembre je fais mon jogging dans le petit bois pas loin de chez mes parents. Il me vient une envie pressante, et je m’arrête dans l’un de ces toilettes publiques guère accueillants. L’endroit est désert, et sinistre. Il y a quelques urinoirs et plusieurs toilettes derrière des portes. Les murs sont couverts de graffitis. La plupart à caractère sexuel. Des numéros de téléphone aussi. Mes quelques-uns attirent mon attention. Certains mecs laissent leur numéro et se disent prêts à tailler des pipes… Tout ça a l’air récent. Est-ce un lieu de sexe ?
En rentrant à la maison, je fais des recherches sur google et comprend que ces toilettes en question sont un lieu de rencontre gay. Il y est fait référence sur plusieurs chats gays. Cela m’excite terriblement et me parait une bonne solution pour avoir du sexe sans avoir à rechercher le bon partenaire, prendre le risque d’aller chez un inconnu. D’après les différents forums gays, certains soirs ont l’air les mieux.
Quelques jours après, je me mets en short et part faire mon jogging, ce qui n’éveille aucun soupçon chez mes parents.
Je rentre dans les toilettes. Tout est silencieux. Seul un bloc a l’air occupé. La porte est fermée mais quelques bruits indiquent la présence d’une personne. Je rentre dans le box d’à côté. J’entends des bruits.
- Eh, psst, tu suces ?
La voix vient du type d’à côté. Je ne sais pas quoi répondre
- T’es sourd ou quoi ?
Je réponds instinctivement : « oui, je suce »
Soudain j’aperçois un trou dans la cloison qui sépare les deux toilettes. Une bite à moitié bandée apparait. C’est super excitant.
Je me mets à genoux devant la cloison, histoire d’avoir la bouche à la bonne hauteur. Et je commence à sucer. C’est tellement bon... J’entends gémir et soupirer de l’autre côté. Je m’applique pour donner à cet inconnu un maximum de plaisir. Je lèche, suce, branle, embrasse le gland. Il ne tarde pas à jouir dans ma bouche. J’avale tout immédiatement. Le gout est acre, plus fort que pour mon propre sperme. J’entends l’inconnu se resaper vite. Et la porte s’ouvrir. Je sors moi aussi, j’essaie d’engager la conversation
- Eh, c’était génial, tu veux me sucer aussi ?
Mais je n’ai le temps d’apercevoir qu’un type de dos, avec une cagoule qui recouvre sa tête, et qui se sauve en marchant vite. Il ne répond pas… Il voulait juste se décharger…
Je reste un moment à attendre d’autres visiteurs… mais personne ne vient. Je rentre donc à la maison. Je suis content d’avoir pu sucer enfin un mec.
J’y retourne quelques jours après… Cette fois les deux toilettes cote à cote sont occupés. Et j’entends clairement ce qui se passe. Un mec suce l’autre au travers de la paroi. J’attends patiemment. Au bout de quelques minutes, j’entends un léger cri de jouissance. Peu après un mec sort des toilettes. Il est surpris, presque effrayé de me voir et sort précipitamment sans rien dire. Je prends place dans les toilettes.
Je lance : « tu veux que je te suce ? ». Une voix à peine audible répond : « Nan, je préfère sucer »
Je baisse mon short et mon slip et place ma queue dans le trou. C’est très excitant. J’encule un mur. Soudain je sens la moiteur d’une bouche sur mon sexe. Le fait que ce soit un inconnu est tellement bandant. Je ferme les yeux et m’abandonne. L’inconnu est un bon suceur. Et je jouis dans sa bouche… Je l’entends cracher de l’autre côté. Avaler, ce n’est pas son truc visiblement… Je sors des toilettes, sans chercher à faire sa connaissance. J’ai compris que ce n’est pas ce que les gens recherchent ici. Avant de sortir, je sors le marqueur rouge que j’avais emporté avec moi. Et sur le mur j’écris : « Louis Nicolas suce des bites et se fait enculer ici le vendredi après 18 heures ». J’espère que ça fera venir les curieux…
Le premier vendredi je reste près d’une heure seul dans les toilettes du fond. Pas de visite. Je rentre à la maison dépité…
Le samedi suivant. J’attends près de 10 minutes avant qu’une bite n’apparaisse dans le trou. Je me régale. Je prends mon temps, j’espère juste que l’inconnu de ce soir ne jouira pas trop vite. Il prend son temps et finit par me récompenser de longs jets, copieux et onctueux. Je me régale. A ma grande surprise, un autre type remplace le premier au bout de quelques minutes ! Je reste à peu près une heure et j’arrive à sucer quatre types à la suite. Je m’amuse à comparer les bites… Difficile de juger qui se cache de l’autre côté… Le gout du sperme s’accumule dans ma bouche tout au long de mon séjour aux toilettes. Il persiste et rien que l’idée d’avoir bu quatre rations de sperme m’excite. Après la quatrième pipe, j’enlève tous mes vêtements. Il fait froid en ce mois d’octobre, mais j’ai trop envie d’être à poil. Je me branle et je jouis sur le sol. Décidemment, j’aime cet endroit.
Le vendredi suivant, j’arrive un peu en retard et quand je pénètre dans le petit bâtiment en ciment, deux mecs sont déjà là. Plutôt jeunes, une vingtaine d’années en survêtement. Un blond aux cheveux presque rasés avec un diamant dans l’oreille, et un brun. Ils me fixent. Quelques secondes de silence. Je suis pétrifié. La première chose qui me vient à l’esprit est que ces deux-là sont venus pour m’agresser, ou me violer. Du menton, le blond indique le message que j’ai laissé sur le mur
- C’est toi qui suces ?
- Oui…
- Viens avec moi aux chiottes. Mon pote va surveiller pendant ce temps-là
Je rentre avec le blond dans les toilettes tandis que l’autre reste à surveiller au cas où quelqu’un rentre. J’ai peur… Mais le mec sort sa queue. Il ne bande pas. Je suis un peu rassuré sur ses intentions. Il veut du sexe. Moi aussi
Je commence à le sucer. Il a l’air d’aimer
- Ah putain c’est bon. T’aimes la bite, toi, hein ?
Sa bite toujours dans ma bouche, je fais oui de la tête. Il rit
- Petite salope
J’ai toujours un peu peur qu’il s’en prenne à moi. Je ne prends pas vraiment de plaisir en fait. J’essaie surtout de la satisfaire. Petit à petit je me détends… Je commence à bander. Soudain il me dit :
- J’ai envie de t’enculer. Baisse ton short et penche-toi
Il baisse son short lui aussi et crache sur sa queue. Puis il crie
- Apporte du savon, je vais le baiser
Le blond entrouvre la porte et son pote a collecté du savon liquide près des lavabos. Il lui en met sur les doigts. Le blond se graisse la queue avec et m’en passe sur l’anus. Puis je sens son gland presser contre mon sphincter puis rentrer. Je crie. Ça fait mal. Heureusement sa bite est moyenne et je m’habitue vite. Tant mieux car il n’a pas l’air de se soucier vraiment de moi. Ça m’est un peu égal. J’ai compris qu’il n’est là que pour du sexe rapide et anonyme. Et je commence à prendre du plaisir au gré des va et vient de sa bite dans mon cul. Il a l’air de prendre son pied lui aussi
- Ah fuck, c’est bon
Ses hanches viennent claquer contre mes fesses, et je dois m’agripper fermement au mur pour ne pas tomber. Je prends tellement de plaisir. Je suis un vrai petit passif maintenant. L’inconnu de ce soir finit par éjaculer au fond de mon cul. Il souffle. Il est content. Il a obtenu ce qu’il voulait. Il sort des toilettes. Je l’entends dire à son pote : « son cul est hyper serré, tu vas kiffer »
Le brun rentre dans les toilettes. Il a déjà sorti sa queue et l’a lubrifiée avec du savon. Je suis toujours le cul nu, short baissé sur les chevilles
- A mon tour, penche-toi
Heureusement qu’il passe en deuxième, car il est mieux membré que son pote. Mais je suis bien dilaté maintenant. La plus grosse des trois queues que j’ai prises. Il commence à me pilonner directement. Même si ce n’est probablement pas ce qu’il recherche, il trouve mon point G est je bande comme un fou. Je laisse pousser des petits cris, des « oui c’est bon continue »
- Tu aimes ça, hein…
Je me fous de ce qu’il peut dire… Il prend son pied et moi aussi. Il me donne maintenant des grand coups de boutoir… Ses mains agrippent mes hanches. Il lâche des « oh putain, oh putain » tout en éjaculant en moi. Je me branle et jouis moi aussi au même moment. Il range sa queue à peine débandée et sort. Je les entends dire « faudra qu’on revienne».
Je me rhabille calmement. Je suis troublé. Juste du sexe gratuit et anonyme ? Mais ça m’a beaucoup excité aussi… Je sors des toilettes dans la plus grande confusion. Mais le sexe m’a tellement plu qu’il me tarde de recommencer.
A table avec mes parents, je bouillonne de plaisir. L’idée d’avoir en moi le sperme de deux inconnus, tout en étant assis à cette table, quelle ironie. Mon père me dit :
- Tu devrais faire attention. Tu es resté bien tard à faire ton jogging dans les bois. Avec l’obscurité tu pourrais faire de mauvaises rencontres
- Ne t’en fais pas, ça a l’air sur
On est maintenant en novembre et il commence à faire froid. Ça ne m’empêche de continuer mon « jogging » hahaha.
Lors de ma visite suivante, les toilettes du fond sont occupées. Je me glisse dans ceux d’à côté. J’entends aussitôt une voix : « mets ta bite dans le trou ». Je reconnais la voix. C’est le type qui m’avait sucé il y a quelques semaines. Je préfère sucer, mais je ne dis pas non à une bonne petite pipe… Maintenant très à l’aise avec l’endroit et le protocole, je fais tomber mon short et mon slip et je glisse ma bite dans le trou. Je relève bien mon t-shirt pour me caresses le ventre et les tétons. J’ai décidé de faire durer le plaisir. Le type me suce super bien pendant de longues minutes.
Soudain, un bruit violent, venu de nulle part claque contre la porte de mes toilettes et le très faible verrou cède immédiatement
- Police !
Le type est en tenue de policier. Je suis complètement exposé devant lui, fesses à l’air, en flagrant délit. Il gueule : « reste-la »
Pendant ce temps, le type dans les toilettes d’à côté est en train de grimper sur les chiottes pour s’échapper par la fenêtre. Le policier essaie de pénétrer en force dedans à coups d’épaules. Mais le verrou est trop résistant. Il revient dans mon box, et m’attache à un tuyau avec des menottes avant de courir dehors pour attraper l’autre. Au bout d’une minute, le flic revient essoufflé
- Ton pote court trop vite pour moi
Tout est allé si vite. Je suis à moitié à poil, le cul nu, attaché par des menottes à un tuyau. Ma tête tourne. J’ai envie de vomir. Je me dis que ma vie est finie… Je viens d’être arrêté par la police. Tout le monde va savoir. Je vais finir à la rue, sous les ponts. Le monde est en train de s’écrouler sous mes pieds. Le policier, assez musclé, détache les menottes doucement. Je remonte aussitôt mon slip et mon short.
- Suis-moi
Abattu, resigné, je sors avec lui. Dehors, une voiture de policier. Il fait froid. Il ouvre la porte avant côté passager.
- Monte
Il s’assied côté conducteur. Je me dis qu’il va démarrer et m’emmener immédiatement au commissariat. Au lieu de ça, il commence à m’interroger ici.
- Piece d’identité
Je sors mon portefeuille et tends ma carte d’identité. Il la regarde en détail.
- Pas vraiment le genre de personne que je m’attendais à trouver ici… ça fait longtemps que tu te prostitues ?
Je suis sous le choc. Je réponds presqu’en criant
- Je ne suis pas un prostitué !
- Ok, ok, pas la peine de gueuler. Tu sais qu’avoir des rapports sexuels dans des lieux publics constitue un délit, même si tu ne te fais pas payer ?
Je rougis. Il regarde ma carte d’identité. Et commence à remplir un formulaire en papier. J’ai une boule énorme dans le ventre. Ma vie est finie
- Tu es majeur… mais je suppose que tu habites chez tes parents
Je ne réponds pas… Des larmes commencent juste à couler le long de mes joues. Je suis perdu. Il me regarde. Ses yeux sont doux. Ses cils longs. Il est beau…
- Ils ne savent pas ?
Je fais non de la tête.
Sa main se pose doucement sur ma cuisse. Il caresse. Je rougis
- On peut peut-être oublier ce qui s’est passé ce soir…
Il continue à me masser la cuisse puis prends ma main dans la sienne et la pose contre son paquet.
- … à condition que tu sois gentil avec moi
Je suis abasourdi. Suis-je en train de rêver ? Ça ressemble trop à une vidéo porno comme on en voit sur internet… Pourtant tout est bien réel. Il ajoute :
- Tu n’as qu’à me faire ce que tu fais avec les autres dans ces chiottes. Ok ?
Je hoche la tête doucement. Il démarre et conduit doucement vers un chemin forestier. Puis il éteint ses phares. Nous sommes perdus au milieu des bois. Il se penche pour m’embrasser sur la bouche
- J’adore les mecs de ton âge.
Il sort de la voiture et m’invite à le suivre. Il défait sa ceinture, et sort une belle bite.
- Vas-y approche
Je comprends. Je me mets à genoux et commence à le sucer. Il s’appuie contre la voiture.
- Oui c’est bon continue, tu t’y prends très bien
Je m’applique. Plus effrayé qu’excité, car je sais que mon destin est entre ses mains. Sa bite est plutôt grosse. Il se montre doux avec moi, jamais agressif, juste un peu coquin.
- Oui lèche bien continue
Je mets en pratique tout ce que j’ai appris. Ma langue vient chatouiller ses belles couilles poilues, ma langue descend et caresses ses veines. J’essaie de le prendre au plus profond de ma gorge. J’oublie progressivement le contexte et me mets à bander. Instinctivement je me caresse d’une main, ce qui ne lui échappe pas
- Oui, tu aimes ça, hein ?
Au bout d’un moment, il me redresse et me penche contre le capot encore chaud de la voiture. Il baisse mon short et mon slip. Il me donne une légère fessée
- T’as un beau p’tit cul tu sais ?
Sa main caresse mes fesses. Je tressaille. Il fait un peu froid pour avoir les fesses à l’air. Il écarte mes fesses et crache sur ma rondelle. Il me met un doigt ensuite. Puis il crache sur sa queue pour la lubrifier.
- Désolé, je n’ai pas de gel, ça va faire un peu mal
Il pousse sa queue contre ma rosette puis rentre en moi. Je crie de douleur. Sans gel, ça tire et brule beaucoup plus.
- Calme-toi, ça va aller
Plus facile à dire qu’à faire. Il commence à bouger en moi. Ça fait toujours aussi mal. Je sers les dents. J’ai trop peur de le contredire. Il parvient toutefois à trouver mon point G. Je bande. Peu importe les conditions, je prends toujours autant de plaisir à me faire enculer. J’attrape ma queue et me branle tandis qu’il continue à m’enculer sauvagement par derrière. Il ne met pas longtemps à jouir. Moi non plus. Il souffle
- C’était vraiment bon
Il rentre sa queue dans son uniforme.
- Rhabille-toi
J’ai froid. Je suis content de remonter dans la voiture.
- Je te dépose où ?
Je lui indique un carrefour, suffisamment loin de chez moi pour éviter d’être vu. Suffisamment près pour ne pas avoir à trop marcher. Une fois à l’arrêt, il me rend ma carte d’identité et déchire le rapport qu’il avait commencé
- Tu as de la chance cette fois. Tu es tombé sur un gentil. Fais attention à toi
Je hoche la tête et sort précipitamment de la voiture. Je fonds soudain en larmes. Larmes de soulagement, de peur, de colère… Je ne comprends rien. Je suis partagé. J’aurais pu finir au commissariat. Mais ce flic a abusé de moi. Il m’a forcé à baiser avec lui. Oui, mais j’ai aimé. J’étais consentant. Je suis perdu. Tout cela est tellement contradictoire. Suis-je un délinquant ? Un obsédé sexuel ? En tout cas mes escapades sexuelles sont trop risquées. Je ne peux pas continuer
Quand je rentre chez moi en sueur, mes parents m’attendaient
- Tu rentres bien tard, on s’inquiétait
- Oui, désolé, je me suis perdu
- Tu devrais vraiment faire plus attention
- Oui. C’est vrai. Ce soir m’a servi de leçon. Je ne recommencerai plus. Promis
A suivre…
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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