Panne sèche

Je venais d’accepter un job de commercial plutôt bien rémunéré et pour cause il fallait sillonner tous les coins perdus de France pour espérer convaincre quelques rares commerçants de distribuer nos produits.

Pour ma première tournée j’étais accompagné de Tim un commercial d’une trentaine d’années qui connait le centre de la France par cœur et qui allait me céder sa place sans regret dans les semaines à venir. J’avais pris possession de mon break Ford blanc tout neuf, l’outil indispensable de tout bon commercial. Tim avait programmé un parcours dans le GPS qui nous emmenait directement en Lozère, département le moins peuplé de France.

- Tu verras c’est pommé, mais c’est beau. Et puis il va falloir t’habituer aux endroits désertiques du pays.

Partis de Lyon, nous roulons tranquillement en direction de Mende. Je m’habitue à cette nouvelle voiture pendant que Tim m’abreuve d’informations. Entre nous les relations sont franches, cordiales et très pro. Je n’ai même pas remarqué qu’il était beau gosse. Un brun bronzé au cheveux courts, les yeux noisette, grand et athlétique mais affublé d’un affreux costume de commercial qui gâche tout. Bref je n’étais pas vraiment là pour draguer, d’autant qu’au stress de ce nouveau job vient de se rajouter la grève des stations-services et la crainte de ne pas aller au bout de notre voyage.

Vers 17 heures nous sommes en plein milieu des Grands Causses, un plateau désertique, quand le voyant de la réserve d’essence s’allume.

- Ah merde, je pensais qu’il en restait plus. Tu peux regarder sur ton tel la station la plus proche.

- Pas de réseau.

- Bon je continue. On verra bien.

En général il reste de quoi faire une petite cinquantaine de km en roulant doucement, de quoi nous permettre d’atteindre la ville la plus proche. Sauf que cette nouvelle voiture allait nous réserver une bien mauvaise surprise une trentaine de kilomètres plus loin.

Après avoir grimpé une longue côte, la voiture se met à toussoter, les voyants s’allument et le moteur s’arrête.

- Eh merde. Panne sèche. Le GPS nous donne le premier village à 20km.

En cette fin d’automne, le nuit tombe vite. Il fait déjà très sombre et le thermomètre de la voiture indique 13 degrés seulement.

- On va arrêter la première voiture qui passe et on viendra chercher celle-ci demain, lance Tim plutôt optimiste.

Deux heures plus tard, il fait nuit noire et pas une seule voiture n’est passée par là. Nous avons fini les chips et les quelques fruits que nous avions et commençons à avoir froid. Avec le contact de la voiture nous allumons le chauffage quelques minutes avant d’arrêter, car c’est la batterie qui commence à faiblir.

Une heure plus tard, toujours personne à l’horizon.

- Bon écoute, dit Tim, il va falloir dormir ici, je crois qu’on n’a pas le choix. Ce serait trop dangereux de marcher dans le noir. On verra demain matin. J’ai vu deux couvertures de déménageur dans le coffre, ca devrait suffire.

De toute façon on n’a pas d’autre option. Je baisse la banquette arrière, qui se transforme en lit d’appoint. Nos sacs de voyage en guise d’oreiller et les couvertures pour nous tenir chaud. Nous nous allongeons. C’est pas très spacieux mais ça ira. Au bout d’une heure ni Tim ni moi ne parvenons à fermer l’œil et le froid s’installe.

- Regarde il y a des scratchs sur les couvertures. Si on les assemble, ca fera une sorte de sac de couchage hermétique et on aura plus chaud.

- A deux dans un sac de couchage ! J’ai un cousin à l’armée qui me disait que quand ils sont en mission et qu’il fait froid, ils se mettent nus à deux dans un sac de couchage pour avoir plus chaud.

Tim ne dit rien. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ca. Le premier truc qui m’est passé par la tête. Nous nous glissons dans notre sac de fortune, c’est mieux mais nous grelottons toujours. Tim se relève :

- Tu veux qu on essaye ton truc de l’armée et qu on se foute à poil ?

Pris à mon propre piège je ne peux plus dire non. Je suis pudique et parfois un peu complexé par la taille de mon sexe. Mais comme j’ai froid et qu’il fait nuit noire…

- Ok, vite fait alors.

On sort tous les deux du sac et nous désapons un peu maladroitement dans l’exiguïté de la voiture. Malgré la nuit je vois parfaitement Tim enlever sa chemise et mettre à nu son torse puissant. Ses deux pec parfaitement dessinés sont couverts d’une légère toison qui semble descendre jusqu’ à son pubis. Il enlève ensuite ses mocassins, ses chaussettes et baisse son pantalon qui laisse apparaitre un petit slip sombre très serré et assez fin dans lequel est moulé un beau morceau de chair.

- Qu’est ce que tu regardes ? Vas-y fous toi à poil rapide, sinon on va se geler.

Pendant qu’il dit ça, il fait glisser son petit slip le long de ses belles cuisses musclées, et avant que j’ai pu admirer sa queue il se glisse sous la couverture.

- Aller, magne toi un peu.

Je me déshabille rapidement en lui tournant le dos, en espérant qu’il ne me regarde pas. Je suis pourtant sportif, musclé sec et fin, rien de honteux … mais la pudeur ne se maîtrise pas.

- Joli p’tit cul, me fait il.

Heureusement qu’il ne voit pas que je suis rouge pivoine. Je finis d’enlever mon slip et me glisse dans notre sac de couchage de fortune.

- Je pense que pour avoir chaud il faut qu’on se colle l’un à l’autre, sinon on va finir congelés.

En me disant ça il se colle contre moi en cuillère. Je sens son sexe mou et ses couilles contre mes fesses. Il passe un bras sous mon aisselle et l’autre par dessus mon torse et me tire contre lui par les pec. Il fait en sorte de coller la couverture contre nous en enlevant tout espace vide. Je ne peux plus bouger, lui non plus, mais nous nous réchauffons.

- Ça va mieux ? me glisse-t-il dans l’oreille

- Oui je me réchauffe.

Après une vingtaine de minutes, enfin réchauffé, je me détends. J’apprécie maintenant ce corps chaud contre moi et cette main épaisse plaquée sur mon torse. J’essaye mentalement d’imaginer la queue de Tim. Les poils de son torse chatouillent mon dos et son souffle chaud caresse ma nuque. Je bande. Je sens que la bite de Tim est en train de prendre du volume elle aussi. Je sens une large barre se former dans le bas de mon dos. Je ne dis rien.

La main de Tim qui me tenait le torse descend doucement le long de mes hanches, et continue son chemin jusqu aux genoux avant de remonter par l’intérieur de ma cuisse pour s’arrêter sur mes couilles bien lisses. Cette caresse me fait sursauter. Je ne dis toujours rien. Je le laisse faire. Avec un doigt il fait le tour de mes couilles et remonte doucement le long de ma tige qui mouille comme jamais. Lorsqu il atteint mon gland mouillé, il tourne autour, d’un côté puis de l’autre, descend sur le frein, remonte. Je gémis. Il continue cette caresse diabolique sur mon gland. Je sens sa bite en acier s’enfoncer dans le creux de mon dos. Lui aussi mouille comme jamais. Tim m’attrape la bite de sa main et continue de me titiller le gland avec le pouce. Je mouille abondamment. Je gémis toujours et commence à me tortiller de plaisir. Tim en profite pour se repositionner un peu en dessous de moi. Sa bite vient maintenant écarter mes fesses. Par reflexe et pour contrer cette douleur je place machinalement mon œillet sur le bout de son gland. Il perçoit cette réaction presque instinctive comme un signal.

Tim plaque alors sa grosse main contre mes abdos et me ramène vers lui, ce qui inévitablement fait forcer le passage de sa queue dans mon conduit. Je me crispe, je crie de douleur. Tim relâche la pression. Il reprend ses caresses et je sens sa langue me lécher le cou puis le lobe des oreilles. Je gémis de plus belle. Tim a sorti une main de notre sac. J’entends le bruit du plastique qu’on déchire. Un préservatif ? Non du gel qu’il me tartine abondamment sur la rondelle tout en continuant de me bouffer l’oreille. Il avait tout prévu le salaud. Coincé dans ce sac de couchage improvisé sur la banquette arrière trop petite de cette voiture, Je ne peux pas bouger. Je suis à sa merci. Il est plus musclé et plus puissant que moi. La bête sauvage est sur sa proie, je ne peux pas m’opposer à ce qui va se passer.

Tim présente à nouveau son gland dur contre ma rondelle. Il me reprend fermement par les abdos et me tire vers lui. Mon sphincter n’oppose plus de résistance et son gland entamme sa lente perforation.

- Ah bah tu vois quand tu veux.

Je suis soumis. Je gémis. Un mélange de plaisir et de douleur. Il continue de s’enfoncer. Millimètre par millimètre. Dès qu’il sent une résistance il revient en arrière puis reprend de plus belle. Je bande comme jamais, ma bite est tellement tendue qu’elle me fait souffrir aussi.

Sa bite s’enfonce inlassablement. Je pensais que ça n’allait jamais finir quand soudain je sens mes fesses toucher son bas ventre. Il est au fond de moi. Je suis rempli. J’ai l’impression d’étouffer par le cul. Il commence alors des petits va et vient. Des mouvements très courts et saccadés. Il ne peut pas faire mieux tant nous sommes comprimés dans ce sac. Je n’avais jamais connu ca. De tous petits va et vient avec sa longue et épaisse bite au plus profond de moi. La sensation est étrange, inhabituelle mais tellement excitante. Cette caresse anale me fait jouir de cul. Je gémis, je couine je crie de plaisir. Tim plaque alors sa main contre ma bouche et continue son pilonnage avec plus de brutalité. Je sens son souffle haletant dans la nuque.

- Je viens. Tu peux jouir aussi. Maintenant.

Je me laisse aller. Ses quelques mouvements finissent de me mettre en transe. La sève monte. Cette fois je ne la retiens plus. La jouissance part de mon bas ventre et remonte jusqu’aux oreilles, je n’avais jamais connu ça. Ma queue est prise de spasmes et balance un nombre incalculable de jets dans la couverture qui les absorbe. Au même moment je sens le jus chaud de Tim me tapisser de l’intérieur. Lui aussi balance de longs jets puissants qui semblent ne plus s’arrêter.

Epuisés, nous sommes incapables de dire un mot ou de bouger, pétrifiés par l’intensité de cette jouissance. Les minutes passent, j’entends un léger ronflement. Tim s’est endormi, la bite dans mon cul. Alors je ferme les yeux moi aussi.