Torride Fraicheur d’une Sombre Nuit

La douceur de la nuit entour mon corps, mes pieds sont froids, sur mes jambes frisquettes mes quelques poils épars se relèvent de temps à autres, mes tétons foncés et refroidis se dressent fièrement, seul rempart à ma nudité mon petit slip blanc. Il est rempli par mes deux testicules glacés et mon sexe mou emprisonnant mon gland dans son prépuce lâche.

Mon souffle est régulier, mélodieux, je dors du sommeil de Morphée enveloppé de la fraicheur nocturne. Je n’aime pas me perdre dans les draps et les couvertures, j’aime être entouré de l’air de la nuit, sentir sur ma peau et mes quelques poils la moindre variation, le moindre souffle. Je pourrais le faire nu, libérant la chair molle et pendante de mon entre jambe ; j’aimerai dormir nu pour sentir les caresses de l’obscurité sur mes fesses rondes, un frisson parcourant mon duvet ; je voudrais être nu pour écarter les jambes et laisser l’air s’immiscer dans mon intimité ; je ne peux être nu car dans la pièce d’autres dorment piégés au cœur d’un labyrinthe de coton.

Comme souvent je sens une présence près de moi, comme si qu’un de mes camarades venait me rendre visite mais comme chaque nuit ce ne doit être qu’un rêve. Mais ce n’est pas un rêve, mon souffle est toujours lent et régulier même quand la présence se fait ressentir mais ce soir c’est différent.

Il m’est arrivé dans un demi-sommeil d’ouvrir les yeux, mais quand la nuit tombe toute la pièce n’est qu’un écran noir, les ténèbres étouffants, on entend à peine les sifflements de mes semblables.

La froideur m’hypnotise, m’empêche de me réveiller ne me laissant qu’une sensation que la nuit je n’étais pas seul, mais ce soir c’est différent.

La chaleur s’invite quand une main ferme et décidée s’aplatie en douceur juste sous mon nombril. La carasse de cette peau douce et chaude sur mes quelques abdos fins et froids me laisse échapper un très léger soufflement.

Sans attendre cette source de chaleur soulève l’élastique de mon slip et s’y glisse en douceur. Je sens de longs doigts chaleureux passer mon pubis, s’enfonçant rapidement dans ma petite toison châtain, puis enjamber mon pénis bien mou, pour finalement descendre le long de mes deux boules imberbes raffermies et recroquevillées par le froid. Ses doigts se plient et forment un petit creux qui englobe entièrement mes testicules alors que la paume de cette main s’enfonce à la base de mon pénis. J’aime douceur de cette peau sur mon entre-jambe et les caresses du bout des doigts, le pouvoir érotique que ça me procure est sans pareil.

Le sommeil m’échappe, une source de chaleur ayant pour origine ma verge semble s’immiscer très lentement dans mon corps.

Commence un long travail de palpation, l’extrémité des doigts jouent du piano avec mes deux boules, les soulevant et s’enfonçant dans la zone molle juste en dessous. Chaque fois qu’un doigt s’y amuse une petite vague de chaleur se propage jusqu’à mes abdos. Mes testicules jusque là fermes commencent à se détendre et devraient bientôt pendre et tomber parfaitement dans la main qui les contient. En parallèle la paume bouillante s’enfonce régulièrement à la base de ma verge encore molle et entendue sur ma hanche gauche, tout le long de mon petit slip blanc.

La chaleur émise par cette présence étrangère à maintenant atteint mes genoux et mon nombril. C’est alors qu’une autre main rentre en contact avec mon pied gauche frigorifié. Je n’ai pas de grand pied ainsi cette main volcanique arrive sans peine à en faire le tour tout en en caressant la surface. Rapidement les doigts décidés se glissent de manière érotique entre mes orteils les écartant avec douceur. Un très léger mouvement de vas et vient se main en place sur mon pied.

Dans mon slip mon sexe n’est plus si mou, au contraire, il ne cesse de s’étendre vers la gauche déformant mon sous vêtement. Cependant mon gland pas encore totalement gonflé resté piégé dans sa prison de chair. Plus bas ça y est ça pend totalement et cette main volcanique en profite et tire légèrement dessus accentuant plus haut mon langoureux plaisir.

Je ne suis plus totalement endormi, ni totalement réveillé, je me trouve dans un songe de plaisir où la chaleur remplace peu à peu la froideur de la nuit. Mon souffle est toujours régulier même s’il s’est accéléré, on croirait presque entendre une voix plaintive, se pourrait-il que je gémisse ?

Après un traitement apporté à mon second pied auparavant glacé, mes jambes sont totalement chaudes et le bonheur a atteint mes tétons qui ne sont plus si durs ni si pointés. Pour y remédier une main torride s’y posse à tour de rôle, les caressant, les serrant, les pinçant. Ça a pour effet, avec en plus tout le traitement appliqué plus bas de finir d’ériger ma verge. Elle est là, dure, chaude, palpitante, longue et allongée sur toute la longueur de ma hanche déformant de manière obscène mon slip assurément trop petit pour moi. Seul mon gland bien gonflé semble faire de la résistance cachant sa base dans un col roulé de chaire tendue.

L’incandescence a finalement atteint mon cou, je n’ai plus les pensées clairs, mes doigts de pieds semblent se recroqueviller tout seuls. Je suis sûr maintenant que je gémis très légèrement, j’ai même peur que dans mon demi-sommeil qu’un mot m’échappe. J’ai le souffle chaud et saccadé et mon cœur a commencé à palpiter fougueusement.

La main qui s’occupait de mes tétons fini par descendre, caressant tout mon corps fiévreux au passage. Elle se glisse par le trou béant que forme mon slip au niveau de ma jambe gauche grâce au soulèvement de ma queue. Elle remplace la première main au niveau des mes boules glabres allant encore plus bas grâce à ce nouveau placement. La premièrement main elle remonte et fait passer un pouce déterminé sous mon sexe alors que les autres doigts viennent l’entourer érotiquement par le dessus. Ça y est cette présence ardente entoure ma verge, il lui suffirait d’un mouvement pour me décalotter et qui sait ce qui se passerait quand ça arrivera. Mais pour l’instant elle se contente de me palper, elle me presse la queue et la relâche, le tout dans une atmosphère moite de sueur à cause de la chaleur de mon entrejambe.

Son autre main continue de jouer avec mes couilles lisses mais ses deux derniers doigts descendent irrémédiablement vers d’autres zones inexplorées et bien humides. Ça a pour effet de me faire écarter les jambes un peu plus et alors qu’un doigt s’arrête sur la zone la plus intime et mouillée de mon corps un mouvement de main vers le bas me décalotte sans prévenir.

Un « ouiii » gémissant m’échappe alors que la présence remonte toute la longueur de ma queue pour venir jouer avec mon gland. A cause de spasmes dans mon bas ventre ma queue se soulève toute seule et le frottement occasionné sur mon gland avec le tissu accentue encore plus le phénomène. Finalement je sens des doigts sensuels se poser à la limite entre ma verge et mon extrémité, un autre vient se mettre derrière en plein sur mon frein. C’est à ce moment que je rends compte qu’une petite quantité de liquide séminale a déjà coulé en dehors de moi. La présence en profite et l’étale tout le long de mon frein et sur la base de mon gland déformé par le plaisir.

La chaleur m’a totalement mis sous son contrôle. Mon corps lui appartient je ne suis plus maitre de mes mouvements ainsi quand le doigts qui caressait affectueusement mon anus fait mine de vouloir y rentrer j’écarte un peu plus les jambes. La sueur aidant d’un coup toute une phalange se retrouve aspirée et peut commencer son travail à l’intérieur. La paume de cette main elle continue de tirer sur mes couilles qui commencent à se raffermir pour mener à bien leur tache ultime. L’autre main ne cesse de jouer avec mon gland le caressant fougueusement sans retenu profitant de toute la mouille qui s’y trouve.

Il ne fait plus aucun doute que je gémis, mon souffle est irrégulier, saccadé et mon cœur bat la chamade. Je ne cesse de m’entendre dire « ouiii, huuuum, ouiii ».

Je découvre un tout nouveau niveau de plaisir quand le doigt en moi enfonce et caresse la boule de plaisir qui se trouve dans mon cul.

De l’autre côté la main qui s’occupait de mon gland est redescendu pour de nouveau enserrer mon pénis, ma verge, ma queue, ma BITE. Commence alors un travail de masturbation qui je le sais ne durera pas longtemps. Mon bassin a commencé à se soulever tout seul, le va et vient érotique et langoureux qui recouvre et découvre mon gland de son prépuce tendu transforme la chaleur de mon corps en feu volcanique. Je me cambre quand le poignet qui me branle écrase la chair qui se trouve sous les poils de mon pubis. Cependant mon gland est toujours emprisonné dans mon slip plus si blanc à cause de la sueur, de la mouille et du précum, ainsi quand les doigts descendent mon extrémité frotte frénétiquement le tissu.

L’incandescence libidineuse me fait tourner la tête je sais qu’il ne me manque plus qu’une passe ou deux pour que mon corps rentre en éruption. J’aimerai que ça dure des heures, je m’entends dire « encore, encore » en boucle « ouii, encore ». Puis dans un même mouvement la main remonte le long de ma bite et quelques doigts écrasent mon frein alors que l’autre main tire sur mes couilles en écrasant fougueusement ma prostate, puis quand le poignet redescend c’est l’explosion. De la lave en fusion part de mes couilles et se répand dans tout mon corps, mon orgasme est violent. La main qui était dans mon cul sort et me recouvre la bouche car je m’apprête à gémir comme un possédé. La vérité est que je suis possédé, je suis possédé par la présence qui me fait jouir, possédé par le plaisir qui me contrôle, possédé par mon éjaculation. Les trois premières giclées, violentes, en rencontrant le tissu de mon slip aussi humide que mon corps, ont tartiné tout le haut de ma jambe, ensuite c’est un flot sans fin de sperme qui coule de mon gland encore bien gonflé.

Je ne cesse dire « ouii, encore, encore » malgré la main qui recouvre ma bouche. Cette présence langoureuse m’entend et libère mes lèvres. Ses doigts vont recueillir un peu de mon sperme brulant et c’est deux doigts qui retournent dans mon cul. Il a bien compris que je veux prolonger mon plaisir, il continue donc de me masturber, écrasant la base de ma bite avec force, et continue de me doigter avec mon propre foutre enfonçant ma prostate passionnément.

Je continue de gémir de moins en moins fort « ouii, encore, encore, encore » alors que mon sexe redevient doucement mou et que la fraicheur de la nuit m’envahi de nouveau.

Je ne sais pas à quel moment je me suis rendormi, ni à quel moment cette présence incandescente à arrêter de me doigter et me branler mais je me réveille le lendemain apaisé et détendu. Mon slip est totalement souillé et une quantité impressionnante de sperme séché est présente partout en dessous, sur mon cul, ma jambe et le matelas.

J’ai conscience que je sens le sexe et le foutre et que je vais devoir vite me laver, cependant aucun de mes camarades ne semblent m’avoir entendu, tous se réveillent dans leur coin sans me regarder. Même si je sais pertinemment que l’un d’entre eu m’a entendu, l’un d’entre eux est la présence jouissive qui m’a rendu visite cette nuit.

Cette histoire, sans doute inspirée par ma dernière année de prépa d’y a quelques mois, sur deux anonymes m’est apparue en rêve la nuit dernière. J’espère qu’elle vous aura soutirés quelques gémissements comme ce fut mon cas ! Je me devais de la mettre par écrit !

A très bientôt, bisous.