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Les correspondances de Marc & Cyril
Le 06 juillet, Paris
Marc,
J'étais prêt à te suivre dorénavant dans ta féérie, tes épopées romanesques et héroïques odyssées.
Je regrette de t'avoir invité à me rejoindre sur terre, en ce beau mois de juillet de 2019.
Il m'est impossible de te suivre dorénavant dans cette triviale médiocrité.
Tout ce factuel dépossédé de sentiments est très contrariant. Comment aimer ?
Je suis las de tes pirouettes, qui me cachent qui tu es. Que je regrette tes arabesques !
Donc, du même acabit que toi :
Je garde Tango encore quelque temps. C'est un véritable piège à salope ce bestiau-là !
Il suffit de l'agiter au bout d'un lien, une jolie laisse en tissage rose cloutée de strass achetée au BHV Marais, pour sentir ma bite forcer dans les parois chaudes et humides d'une pompe à foutre.
Alors oui je le congratule de Chivas, il est passé au 21 ans d'âge, l'âge approximatif des proies qu'il me rapporte.
Fais-toi livrer des paons d'Asie (Pintade en plus chic), un dromadaire retraité du pays du vent bleu pour te tenir compagnie. Quand je serai las de ces chasses et que le bénéfice sexuel obtenu ne me fera plus oublier les abasourdissants dégazages nocturnes de ton clébard, tu pourras demander à Coblan d'aller le libérer, retenu à un banc du bois de Vincennes.
Il est justement l'heure d'y aller pour vider sa vessie et mes couilles, à nouveau et joyeusement en exercice après cette période de sècheresse Varoise.
Ah si ... qui est-ce qui baise et engrosse une momie que la putréfaction rafraichirait ?
Alors non ! Ton cadavre ne me fait pas bander, point d'oraison funèbre.
Ciao mon chat, Tango & moi te léchons comme une bonne soupe au lait.
Cyril
Cyrillo
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