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Le lendemain matin, mon portable sonne. Ce sont des amis altermondialistes de Paris qui me contactent. Il y a 2 jeunes migrants africains qu'ils n'arrivent pas à héberger. C'est pour quelques jours, genre une semaine. Peux-tu les prendre chez toi ? Ils ont à peu près ton âge ?
Romain : mais je ne suis pas chez, moi, je suis en stage dans une ferme...
L'autre : ce sont des ruraux, tu pourrais demander à la personne chez qui tu fais ton stage ?
Romain : oui, mais pas facile. Il est sympa, mais tu sais je crois qu'il n'y a jamais eu aucun noir chez lui depuis que sa vieille maison est construite... Je te rappelle !
Plus tard, Romain : incroyable, il est OK ! Je ne sais pas pourquoi, car il reçoit peu ! Je lui ai dit que c'était des ruraux, besoin d'un coup de main quelques jours. Il a dit OK !
L'autre : bon, je les conduis au train, ils arrivent près de chez vous ce soir. Ça va ?
Romain : OK, j'irais les chercher.
A la gare je vois deux jeunes noirs, je vais les voir, ce sont bien eux.
Moussa viens de Guinée et Amidou du Sénégal. En route ils me disent qu'ils ne se connaissent pas. Ils étaient dans des centres d'hébergement et que d'autres ont été hébergés autre part, par groupes de connaissances. Eux étaient seuls, ils ont été séparés des autres, ils ne savent pas pourquoi, ils se retrouvent là temporairement.
Arrivé à la ferme, Pascal est bien perturbé : deux noirs chez lui, c'est bien la première fois... On discute, ils sont jeunes, ils parlent français, ils sont contents d'être ici, le courant passe bien. Rapidement on est juste quatre jeunes ensemble, nos différences sont juste un atout supplémentaire, une richesse. Ils aiment bien cuisiner et nous promettent de nous faire des plats de chez eux. Ils souhaitent aussi nous aider. Comme je commence à connaitre la ferme, Pascal travaillera avec Moussa de Guinée et moi avec Amidou du Sénégal. Moussa est plus rural comme Pascal et Amidou après une enfance dans un village vivait en ville au Sénégal, comme moi en France.
Après le diner, on parle plus librement et on leur demande pourquoi ils ont quitté leur pays.
Gros blanc, ils se regardent très gênés.... Exprimez-vous librement, il n'y a pas de tabou, à moins que vous préfériez le garder pour vous, ce que nous respectons !
Amidou, le citadin, se prépare timidement à parler : en fait, c'est que je suis homosexuel et que ça ne va pas du tout dans mon pays, je ne me sens pas vraiment en danger grave, mais pas du tout à l'aise... Voilà, j'espère que cela ne vous choque pas, je ne suis pas habitué à parler de ça ! J'ai même subit des rapports sexuels forcés du fait de mon orientation...
Moussa qui était resté muet prends ensuite la parole : moi c'est pareil, mais à la campagne, je n'en pouvais plus de ces hypocrites. Je me suis fait aussi forcer à des rapports et on critique mon orientation !
Romain : mais alors, peut-être avez-vous le SIDA ? Il faut vous faire dépister. Il y a combien de temps que vous avez eu des rapports pour la dernière fois ?
Moussa et Amidou : il y a un certain maintenant, avec notre préparation au départ, notre fuite, le voyage et les centres d'hébergement, je dirais 3 à 4 mois.
Romain regarde son tel puis prend la parole : En ville il y a un centre de dépistage gratuit et anonyme, c'est ouvert demain soir, on y va. Comme ça on sera fixé et si vous êtes positifs on vous soignera. Tu es OK Pascal ?
Pascal, me prend par la main, me regarde tendrement et me dit OK on y va demain et il me fait un bisou.
Moussa et Amidou nous regardent stupéfaits puis comprennent ! Ils se regardent, interrogateurs, se tournent vers nous avec un grand sourire : OK on y va demain !
On va tous se coucher, car on bosse demain. Dans mon ancienne chambre, on met un matelas par terre pour nos migrants. Puis tout le monde s'endort.
Le lendemain chaque blanc aidé de son noir lui montre le travail à faire en entraide. C'est incroyable pour Pascal. Il y a quelques semaines il était seul et maintenant on est 4 à bosser chez lui, en toute amitié... Il a un énorme sourire et se dit que pour lui maintenant la vie commence vraiment !
Dès que la traite est finie, nous partons au centre de dépistage. Le centre est modeste, quelques punk en couple avec leur chien y passent un moment, car le lieu essaye d'être accueillant : café, banquettes... Quelques personnes isolées attendent aussi.
Romain : on se fait dépister tous les quatre ?
Pascal : bien sûr !
On explique à Moussa et Amidou que c'est totalement anonyme, confidentiel et gratuit. Qu'il faut dire la vérité, sans aucune crainte. OK ils ont bien capté.
Une dame adorable d'une soixantaine d'années nous reçoit. Une bénévole d'un bon milieu social, une altermondialiste comme on en rencontre dans les luttes sociales ou environnementales.
Chacun de nous est questionné puis piqué. Nous attendons maintenant les résultats, les rythmes cardiaques sont élevés...
Amidou entre puis ressort avec un grand sourire. Pareil pour Moussa, Romain et Pascal ! Après un instant d'hésitation, on se serre dans nos bras, des larmes de joie perlent à nos yeux !
Romain : pour fêter ça, je vous offre un verre dans un bar de mon choix !
Romain emmène tout le monde dans un bar gay-friendly pour essayer de détendre nos deux amis et leur montrer autre chose que ce qu'ils ont vécu chez eux ! Un bar gay serait probablement trop choquant pour eux.
Arrivé dans le bar Romain s'assoit à côté d'Amidou et Pascal de Moussa. Cocktail de fruits frais pour tout le monde ! Il y a du monde, hétéro, gay, lesbien, de l'ambiance, du bruit. Il faut se rapprocher pour parler. Amidou et moussa sont collés à Romain et Pascal pour discuter deux à deux. C'est vraiment sympa, un beau rapprochement s'installe. Les Africains sont très tactiles, nous suivons, on se tient la main, nos genoux se touchent, c'est cool ! Ensuite on continue sur la piste de danse, là évidemment les blancs ne sont pas au niveau de nos amis noirs... il faut dire que nous n'avons pas le même entrainement qu'eux ! Ensuite viens l'heure des slows, je regarde Pascal, lui fait un clin d'oeil, il me dit OK et chacun nous dirigeons vers notre copain noir à qui nous montrons comment danser un slow... ils sont très gênés, les autres clients nous regardent d'un oeil amusé et complice. Belle ouverture contre toutes les discriminations !
Après le choc du début, nos partenaires s'habituent et, comme ils voient les autres faire pareil (entre hétéro, gay et lesbiennes), ils se détendent, sourient et entrent dans le jeu. On se serre un peu, la tête penchée dans le cou de l'autre, Amidou est super content, il me serre, me caresse un peu, je réponds à ses sollicitations, je sens une bosse sur mon corps, oui il a une érection. Je souris et comme moi aussi, je commence à bander je lui réponds en frottant ma bosse sur la sienne ! Il me regarde, malicieux, et continue... cela devient torride, un vrai slow, voir plus ! Pascal et Moussa nous regardent en souriant, bien serrés aussi ! La musique s'arrête et nous regagnons nos places. Pascal, tout excité (par quoi, qui ???) commande de façon hyper énergique la même chose à, boire... moi qui avais peur qu'il veuille rentrer tôt à cause de la traite demain matin !
On boit nos verres, piste de danse alternée avec discussions autour de la table, danse, d'autres, jeunes viennent parler avec nous, puis s'asseyent à notre table, c'est super cool ! Un couple de garçons particulièrement bons danseurs et super sympa prennent nos contacts, on veut se revoir, particulièrement Pascal qui découvre la vie, la fête ! Ces deux jeunes africains éveillent la curiosité et la sympathie, quel fossé entre ici et les horribles situations qu'ils ont vécues chez eux ! On va rentrer, on se quitte en se faisant la bise, nos amis noirs ne sont pas habitués, ça les choque et les amuse aussi. Pour eux, que de découvertes, d'émotions, ils sont morts de fatigue tant physique que morale, mais dans un bonheur absolument total... Nous aussi !
Nous rentrons tous les quatre dans notre campagne. Chacun se couche. Dans le lit, Pascal et moi parlons. Tous deux nous sommes bien excités par nos amis africains et aimerions bien aller plus loin. Ils arrivent après de terribles épreuves et on doit faire bien attention à eux ! Ne pas les brusquer ni les choquer ! Sinon Pascal et moi sommes OK pour faire des choses avec eux s'ils sont d'accord, nous n'en serons pas jaloux ! On se serre dans les bras l'un l'autre, puis Pascal qui est excité me dit : maintenant qu'on a fait le test SIDA on peut baiser sans préservatif ! Moi : mais oui, fais voir... et là pascal entreprend de me féconder avec amour. Une fois fini, ce sera à mon tour de m'unir à lui. Comme il est très tard une fois éjaculé, je m'endors en lui. Le matin je suis réveillé par un sexe bien tendu qui est déjà bien entré mon anus... quel bonheur !
On se lève, nos hôtes sont déjà debout. Amidou voudrait se doucher, je lui montre la salle de bain. Cinq minutes après il revient me voir à poil, car il n'a pas de serviette... Le plus souvent les Africains ne sont pas très pudiques, ce qui explique sa tenue.
Il n'est pas très grand, disons 1,75 m cheveux avec courtes dreades, une petite barbe, plutôt rasta discret. Il est mignon même s'il a les oreilles un peu décollées, un beau visage, des lèvres bien dessinées, de taille moyenne. De belles épaules, un ventre un peu mou, mais une belle paire de fesses noires foncées, une bite pas énorme, mais pas mal ! Comme il n'est pas en érection, je ne peux supposer sa taille maximale, mais bien belle, deux couilles plus discrètes serrées dans leur enveloppe noire plissée. Humm je suis troublé, lui ici, on est tranquille, juste 4 jeunes mecs ! Maintenant c'est Moussa qui veut aussi se laver... il se déshabille et se met aussi à poil. Il est différent, de taille semblable mais plus musclé des épaules au ventre, fesses, jambes, super, tout en restant mince. Plus classique il est rasé cheveux courts, sauf sa bite qui est longue, même au repos ! Wh .... Je suis déstabilisé, je viens juste de me lever et je n'ai qu'une serviette autour de la taille. J'en peux plus, je la vire et, à poil comme eux, je vais chercher ce dont ils ont besoin pour se laver. Je bande de plus en plus, je m'en fous, je suis dans un état second, dans un autre monde, avec d'autres gens, j'agis selon l'instant, en toute amitié, sans me censurer, sans me retenir, instinctivement. Pascal ne passe pas loin, il vient voir ce qui se passe dans la salle de bain et tombe sur 3 mecs à poil. Il est aussi avec une serviette autour de la taille, je lui vire et dis (je ne sais pas pourquoi) on se lavera tous ce soir dans la laiterie, en attendant on déjeune !
La journée, ensoleillée et chaude, se passe bien, nos amis prennent de l'aisance et oublient peu à peu les durs moments de leur vie. La traite du soir arrive, on vite fait, évidemment à 4 au lieu d'une seule personne... Puis vient le moment tant attendu pour nous deux : la douche dans la laiterie !
On est tous dans la pièce, Pascal explique que 4 douches, c'est de trop pour son installation (humm, pas vrais...) et que ça ira plus vite ici où il y a de l'eau chaude à discrétion pour le lavage ! Il commence à se déshabiller, moi aussi, les Africains nous regardent d'un air interrogateur, je les incite à faire pareil d'un geste de la tête et des mains. Hier on a tous fait un dépistage VIH, on ne peut mettre personne en péril, soyons ouverts à tout... (LOL) !
Pascal premier à poil, puis moi, Moussa et Amidou. Pendant ce temps-là Pascal a ouvert le robinet et attend que l'eau chaude arrive. Il pince le tuyau et commence à m'asperger. Personne ne bande, nos 4 sexes mous sont tournés vers le sol. Sous les vigoureuses caresses du jet (et à la vue du garçon qui le manie...) je commence à bander, Pascal aussi en me regardant. Je lui dis : n'oublie pas nos amis, et il commence à les arroser en alternance, ce qui le fait durcir. Je me mets à côté des amis et c'est donc un rang de 3 personnes qu'il asperge, dont un qui bande. Les deux autres me regardent et Amidou a maintenant la bite horizontale, suivi de Moussa. Pascal s'asperge un peu lui-même puis revient vers nous. Moi en érection totale... verticale ! Amidou est de plus en plus en forme, horizontale, puis érection totale aussi. On peut dire 19-20cm. Moussa est le dernier, mais déjà il est à cette taille et finit vers 20-21cm. Ce n'est pas un concours entre nos bites, mais les bites noires sont tout de même un peu plus longues que les blanches, relativement fines en proportion de leur taille. Ils sont tous deux circoncis et regardent nos prépuces avec curiosité !
Je prends le tuyau et relaie Pascal à l'arrosage, quel plaisir... tournez-vous (j'arrose les fesses, blanches ou noires !), devant, j'en profite un peu, mais pas trop, vu ce qu'ils ont vécu et subit en Afrique, je ne veux pas être invasif, rappeler de terribles souvenirs.... Je passe le jet à Amidou. Il ne semble pas timide et assez excité, il nous arrose, ça le fait marrer, ça l'excite, il se paluche un peu... Puis Moussa le remplace, il est plus réservé, mais carrément excité, ça se voit à sa bite, il nous mate la teube, se caresse et commence à ploter Amidou qui se prête à ces caresses.
Du coup je m'approche de Pascal par derrière, mets ma teube sur son cul et commence des mouvements copulatoires. Ils s'approchent, Amidou me tient maintenant la bite et Moussa caresse le prépuce de Pascal. Je ressors, mets du gel et recommence. Amidou guide ma bite dans l'anus de Pascal, je m'enfonce doucement, mais à fond. Pascal grimace, il n'est pas encore tout à fait habitué, je l'encule doucement pendant quelques minutes. Puis on inverse, Pascal me met du lubrifiant puis m'encule. Les deux copains sont très intéressés et excités, ils sont juste à côté de nous, nous frôlant, nous touchant... mais on ne veut surtout pas les stresser et on ne tente rien sur eux, on les laisse venir de leur plein gré, c'est important vu leur vécu !
Sans éjaculer non plus, Pascal ressort et maintenant on se tourne mine de rien pour mettre nos fesses devant leurs bites. Pascal vers Moussa, Romain sur Amidou, oui il y a déjà un feeling entre deux paires. Amidou s'avance un peu et colle son sexe sur mes fesses, caresse ma bite, je me retourne et lui fais un grand sourire, lui aussi. Il prend sa bite dans sa main et la dirige vers mon anus. Pascal me file le gel, je m'en mets ainsi que sur sa bite. Il commence à enfoncer rudement. Je le retiens et lui dit ; doucement, on a le temps... Il reprend tendrement, très doucement, visiblement hyper excité. Voyant ça Moussa prend le gel en enduis tranquillement le cul de Pascal puis sa bite, pose le flacon au sol, et commence sa pénétration.
Maintenant on voit deux jeunes noirs enculant deux jeunes blancs, mais qu'importe la couleur, quatre personnes célèbrent l'union entre garçons dans le calme, l'amour, la passion et le désir ! Les deux culs blancs sentent leurs bites passer... peu habitués aux rapports sodomites ils ont en plus affaire à de belles bites hyper excitées... ça fait mal, mais c'est tellement bon ! Ils en profitent, première fois de leur vie dans de si belles conditions, à l'abri de tous dangers ! Amidou éjacule avec très grande force et de merveilleux mouvements souples du bassin comme une danse érotique puissante, à fond, mais assez silencieux. Moussa stimulé par cet orgasme remplit le cul de Pascal, plus sèchement, mais toujours assez silencieux, serrant fortement la taille de Pascal de ses bras comme pour s'unir complètement à lui, à fond. Ils ressortent leurs sexes de nos anus, Amidou me présente maintenant son cul, avec je pense, une légère tension due à son passé. Je lui mets du gel et entre doucement dans ce magnifique cul noir bien vigoureux et musclé. Il semble ne rien sentir. Habitude, violences subies, son cul ne souffre pas de ma pénétration. Je continue toujours très doucement, m'arrête au fond, je suis en extase de vivre une si merveilleuse situation : on est quatre, des bogosses, dans un bâtiment ouvert sur la campagne, libre dans nos corps nus exposés aux regards des copains, en totale paix et harmonie, dehors il fait un temps magnifique... Pascal a aussi pénétré Moussa, le bonheur se lit sur leurs visages. Ses magnifiques fesses musclées s'ouvrent pour cette belle bite rose. On profite tous de ces rapprochements on se caresse, se mate, se plote, se serre avec nos bras, puis après avoir joui, nous ressortons de nos partenaires. Maintenant du sperme coule de nos 4 anus, par jeu, je mélange les paires et vais récupérer dans le cul de Moussa le sperme de Pascal, donc Pascal mon sperme chez Amidou, puis Amidou dans Pascal la semence de Moussa, Moussa dans le mien celui d'Amidou...
On se relave, on arrête le robinet, on se met en cercle : un noir, un blanc puis on serre fort avec les bras dans un énorme câlin collectif. Des larmes de tous les pays coulent, coulent, des rires fusent, des étreintes n'en finissent pas.... On a vaincu des peurs, on a franchi d'injustes tabous, on a transgressé nos habitudes...
Amidou dit : c'est drôle vos bouts de bite (prépuces, eux sont circoncis), Moussa ajoute : vous n'avez pas de poils ?
Pascal : oui on en avait de magnifiques, plein, mais on est trop cons, on s'est amusé à se les tondre réciproquement ! Vous verrez d'ici quelques semaines cela aura repoussé.
Moussa et Amidou : (cling, ça veut dire qu'on se reverra...) !
Stéphane