Premier épisode
Tout en lui montrait le mâle dominant, fier de sa virilité qui transparaissait par tous les pores de sa peau, d’homme inassouvi depuis longtemps et qui voulait retrouver son rôle, celui de prendre et de posséder.
En même temps, une douceur émanait de lui, une sorte de respect pour celui dont il allait faire sien, comme si, pour lui, le désir devait être partagé... En prendre, certes, il en avait trop besoin, mais en donner aussi.
Je l’ai suivi jusqu’à sa chambre où j’ai pu enfin le déshabiller complètement… L’homme… Le Vrai… !!!
Tout était naturel chez lui… Un corps façonné par le travail de la ferme, trapu et ferme, loin des clichés « bodybuildés », et des poils… Partout… Laissés au naturel, sur le torse, les épaules, le ventre, les jambes, avec une énorme touffe au centre de son corps, que j’avais déjà découverte, mais qui là, me fascinait...
Depuis le Maroc, j’avais été sage, mais là, une formidable envie de sexe m’est revenue… Besoin de me retrouver avec un homme, un vrai… Besoin d’un accouplement fort, puissant, de sentir ce merveilleux organe me fouiller jusqu’au plus profond de moi, même si sa largeur me faisait peur…
Il m’a allongé sur son lit, m’a déshabillé complètement et s’est entièrement mis à nu aussi. Le corps d’un vrai mec sur moi... Je n’avais plus connu ça depuis si longtemps… Dieu que c’est bon… !!!
Sur le dos, lui sur moi, ses poils sur mon torse, je me sentais soumis à lui. Il a attrapé un tube de gel dans sa table de nuit, et m’écartant les cuisses avec ses jambes musclées, il a commencé à enduire mon puits d’amour, le caressant, l’ouvrant, le rendant prêt à recevoir son pieu au plus profond de moi… Il bandait comme un cerf et je sentais son énorme gland caresser mon orifice.
« Tu sais Marc, je suis sain, si éloigné de tout... Tu me fais confiance ? »
« Je le suis aussi… J’ai fait de nombreux contrôles à mon retour du Maroc, j’ai même le dernier sur moi, si tu veux. »
J’ai senti une énorme poussée sur ma corole, qui s’est ouverte, offerte à son plaisir.
Sans sexe depuis mon retour en France, j’avais l’impression que son membre, d’une largeur impensable, me dévastait. Mais son odeur de mâle, ses poils, sa puissance ont brisé toutes mes barrières et il a pu s’introduire en moi, en totalité, ses grosses couilles pendantes et velues tapaient sur mes fesses dans ses mouvements amples et puissants de pénétration. Il me baisait comme un fou, mais en même temps, il me faisait l’amour… Je ne sais pas trop comment expliquer ça. Puissance et sensualité du mâle qui possède sa femelle, qui cherche son plaisir et qui veut le donner aussi, le partager, rendant l’accouplement naturel, accompli avec force et tendresse à la fois.
Mon corps a accompagné les mouvements du sien, cherchant une fusion totale malgré la douleur que je ressentais du fait de son épaisseur et de la puissance de ses assauts.
Il était vraiment en manque, mon Laurent, et après des coups encore plus forts, je l’ai vu se contracter, appuyant encore davantage sur mes hanches pour se vider dans moi. J’avais senti sa jouissance arriver, sa liqueur remonter de ses bourses et le long de sa colonne de chair, jusqu’à fuser, se répandre à grands jets dans moi. Ça n’en finissait pas, et sans que je me touche, mon éjaculation est arrivée en même temps… Un vrai orgasme anal, fort, démentiel, que je n’avais connu qu’avec Khaled.
Nous sommes restés un petit moment comme ça, lui sur moi, son sexe encore volumineux dans moi, à savourer cette magie du plaisir partagé. Mes mains caressaient ce corps velu de l’homme repu, parcourant son torse, ses fesses, ses jambes couverts de ses poils drus et noirs comme j’aimais tant.
Il s’est quand même relevé et s’est allongé à côté de moi.
« Pardonne-moi Marc d’avoir été un peu brutal… Mais j’en avais trop envie, trop besoin après une si longue abstinence que je n’ai pas pu m’empêcher de te posséder avec fougue. »
« J’ai adoré Laurent… J’ai eu envie de toi dès que je t’ai vu ».
« Je ne t’ai pas fait mal ? »
« Oui, un peu quand même... Tu es si large ».
« Je sais, c’est souvent un problème pour moi, peu arrivent à me supporter… Mais toi… toi… je me sentais comme dans un écrin, ta peau épousant la mienne. »
« Tu m’as donné un plaisir inouï Laurent, douleur au début, certes, mais après… que du bonheur… »
« Tu en veux encore ? » avec un regard salace dans ses yeux… !!!
« Oui… !!! »
Et il m’a encore repris, dans toutes les positions possibles, je l’ai senti se déverser dans moi encore à quatre reprises tellement son besoin était fort, inassouvi depuis si longtemps.
Je ne travaillais pas le lendemain et Laurent m’a demandé si je voulais bien rester avec lui. C’est avec plaisir que j’ai acquiescé et nous sommes descendus à la cuisine pour reprendre des forces.
Il m’a préparé une excellente piperade basque, avec des filets de poulets grillés et ce merveilleux fromage de brebis dont je ne peux citer le nom si célèbre. Tout ce que j’adorais manger. Il m’a même fait connaitre des Yaourts au lait de brebis, ce dont je ne peux plus me passer dorénavant.
Au moment de prendre le café, vautrés sur le canapé en pleines caresses, presque nus, avec juste un boxer qu’il déformait d’une manière indécente, j’ai vu un homme s’approcher de nous, en silence, qui nous contemplait.
« Et bien, on ne s’ennuie pas à ce que je vois… !!!! »
« Marc, je te présente Pierre, mon frère »
Si j’avais pu trouver un trou de souris, je crois que je m’y serais caché tellement j’étais gêné et mal à l’aise. Pierre ne pouvait pas ignorer ce que nous faisions tellement nos sexes étaient tendus et nos corps lovés l’un contre l’autre…
« Sympa tout ça… !!!! »
CalinChaud
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