Comme à mon habitude, j’écume les sites de rencontres. Des photos de queues, de culs, quelques visages. Ça tombe bien, c’est tout ce que j’aime.
Un profil est atypique. Le mec se dit photographe amateur et recherche des candidats à travers la France. Il passe dans ma région en fin de semaine.
Moi, qui suis absolument persuadé d’être moche, bien que j’aie quelques arguments en dessous de la ceinture, je me dis que je n’ai aucune chance d’être accepté.
Ses photos montrent de super beaux mecs, plutôt jeunes et qui sont surement des professionnels. Des amateurs comme ça, ça n’existe pas. Toujours des plans à plusieurs. Ça tombe bien, j’adore ça…
Je lui envoie un message privé lui disant que je suis intéressé et disponible. Il me répond assez rapidement que mon profil l’intéresse. Les candidats ne se bousculent pas au portillon, malgré ses photos aguicheuses, promesses de bons moments. Les mecs du quotidien doivent être impressionnés, comme moi je l’ai été et il y a loin entre le fantasme et le passage à l’acte. Quel mec, homo ou hétéro, ne se voit pas acteur de film porno, tenant le rôle principal ? Mais ça reste souvent à l’état de rêve inassouvi… Pas moi. J’ai déjà perdu assez de temps, j’ai envie de nouvelles expériences. Mister Erox est en chasse. Plus rien d’autre n’est important. Le rendez-vous est confirmé pour samedi en fin d’après-midi et toute la soirée. Le photographe a loué une villa avec jardin, pour l’occasion.
Avant le rendez-vous, nous échangeons de nouvelles photos et il m’expose les scénarios envisagés. Avant le diner, nous serons 2 mecs d’à peu près le même âge, rentrant de la plage et nous amusant avec un tuyau d’arrosage. Très vite, ça devra dégénérer et finir à poil. Pause diner et un jeune homme très beau viendra nous rejoindre pour un nouveau round un peu plus osé. Il s’est fait mal au dos et il aura 2 masseurs qui devront lui détendre les muscles… La suite sera en fonction des envies de chacun. Tout est pour le mieux. Ça me convient très bien. J’attends avec fébrilité le jour J. Le samedi, je passe d’abord la journée à la plage, histoire de parfaire mon bronzage intégral, je rentre chez moi prendre une douche, pour enlever le sel et nettoyer d’éventuelles impuretés qui pourraient manquer de glamour.
Heure H, je sonne à la porte de la villa et mon partenaire du moment vient m’ouvrir. La bise est de rigueur. Les présentations sont faites. Tu veux boire quelque chose ? Un verre d’eau, merci. Pas besoin d’alcool pour avoir l’ivresse, mon mode chasseur est activé depuis un moment.
— Tu as amené un maillot de bain ?
— Euh… je me baigne à poil, mais j’en ai toujours un dans mon sac au cas où. C’est un slip noir.
— Non, ça ne donnera rien sur les photos, je vais t’en passer un de couleur vive.
— Au fait, tu as déjà fait des photos entièrement nu ?
— Non jamais. D’ailleurs, je n’ai jamais fait de photos du tout, à part les selfies que j’ai mis sur le site.
— Ah, ça risque d’être compliqué. Tu arriveras à te déshabiller ?
Nous entrons dans la maison et je retire mes fringues entièrement, pour lui montrer que je n’ai pas de fausse pudeur, que je n’ai pas menti sur mes photos et… pour enfiler le maillot de bain qu’il voudra bien me prêter. Mon coéquipier a déjà son maillot de bain. Lui est barbu et poilu de la tête aux pieds… Un rêve sur pattes. Le photographe est rassuré.
J’enfile le slip de bain, un peu juste au niveau de mes couilles, mais je ne vais pas le garder longtemps de toute façon. Nous échangeons 2-3 blagues pour détendre l’atmosphère.
Nous ressortons dans le jardin et j’attends ses instructions. Nous sommes les 2 modèles à sa disposition. Il commence à faire des photos, adapte la lumière du soleil, joue avec les différents filtres. Rien ne me pose problème, si ce n’est que j’espérais passer aux choses sérieuses plus vite. Je me plie à ses exigences, me cambre, me redresse, joue avec les accessoires qu’il me propose, un tuyau d’arrosage, un arrosoir, une bouteille d’eau. Nous jouons plus que nous posons. Il y a une vraie bonne humeur.
Mon partenaire est très mat de peau avec une pilosité très noire. Ma peau est cuivrée avec des poils un peu plus clairs. Le photographe est un rouquin à la peau très blanche. Une idée me traverse l’esprit.
— On dirait une pub pour Benetton. Après nous avoir photographiés, tu viens faire une photo avec nous ?
— D’accord, mais on profite du soleil rasant pour faire de nouveaux clichés.
— Tes désirs sont des ordres. Désirs photographiques et plus si affinités…
— Euh… on va attendre le 3e pour passer à plus chaud, c’est convenu comme ça.
— C’est une blague, reste cool. On aime tous la bite, mais je ne vais pas me jeter sur toi si tu n’as pas envie.
— Ben, si j’ai envie, mais j’ai aussi envie de faire mes photos.
Nous reprenons la pose. Nous nous sommes bien aspergés d’eau et nous devons enlever notre maillot. Pas de souci pour moi. Je le baisse dès que le photographe me le demande.
— Ouh là, pas trop vite, remonte-le. Cache ta bite, juste les poils pubiens.
— Euh, comment dire ? Quels poils pubiens ? Je suis rasé…
— Oui, enfin, cette zone quoi… Et tu descends ton slip progressivement, à chaque fois que tu entends clic.
Assez rapidement, mon maillot est au sol. Mon partenaire aussi est à poil. Le photographe, par contre, est toujours en short, en chemisette et avec un grand chapeau de paille. Le soleil est encore fort et sa peau est très fragile.
Il me propose de faire des photos de moi seul, à poil, mon visage sera caché ou flouté. Pas d’objection, je suis là pour ça. Aucune pudeur de mon côté et très envie de montrer mon corps.
— T’es sûr que tu n’as jamais fait de photos à poil, toi ?
— Certain. T’as vu comment je suis foutu ?
— Mais tu as une sacrée sensualité qui se dégage. On ne dirait pas en te voyant habillé.
— C’est bien de moi que tu parles ? Si tu continues comme ça, je vais avoir un développement de la personnalité que je ne pourrai pas contrôler.
— Avec plaisir. Si c’est trop osé, je ne les publierai pas. Ne t’inquiète pas.
Franchement, je ne suis pas inquiet et j’ai envie de lui montrer en vrai, ce qu’il a pu voir sur le site sur lequel je l’ai contacté.
Il me fait prendre la pose, me rectifie l’orientation d’un bras, d’une jambe, de la queue.
— Si tu me touches la bite, je ne réponds de plus rien.
— Juste à peine, pour le reflet du soleil.
— Ben voyons.
Après environ ½ h, le soleil commence à baisser. La terrasse est à l’ombre. Bien sûr, il faut encore très chaud, mais il n’y a plus de risque de coup de soleil. C’est le moment de relancer le sujet.
— Au fait, on peut faire les photos Benetton ?
— Ben vous n’avez plus vos maillots.
— Justement, les 3 à poil, c’est plus sympa.
Le photographe se déshabille entièrement. Pas un gramme de graisse. Des petits poils roux recouvrent ses couilles et la base de sa bite. Nous nous plaçons les uns collés aux autres. L’appareil de photo est réglé sur minuteur. Nous faisons quelques clichés nus, mais sages. Il ne faut pas gâcher le moment avec le playboy, qui doit bientôt arriver.
Le diner est prêt, nous passons à table. Je n’ai aucune envie de me rhabiller, je reste donc à poil ; mon partenaire porte juste un paréo autour de la taille, qui ne cache pas grand-chose, c’est encore plus excitant. Le rouquin a remis son short, il préfère une tenue correcte pour manger…
— Au fait, il doit venir à quelle heure, le beau mec ?
— Théoriquement, à 21 h, je lui envoie un message pour confirmer. Aucune réponse. Il doit faire la sieste encore. Il a l’habitude de se coucher tard, il est un peu décalé dans ses horaires. Avec le corps qu’il a, les nuits doivent être agitées, il a besoin de récupérer…
Le diner se poursuit gaiment, détendu. On parle de tout et de rien. Des plans photos, des plans après les poses. Bref, nous faisons connaissance, comme n’importe quels adultes civilisés.
Le temps passe, il n’est pas loin de 21 h. Le jeune homme ne devrait plus tarder.
— Tu as eu confirmation de sa venue ou il dort toujours ?
— Aucune nouvelle, messages non lus, sur aucun site. Ça sent le coup foireux. C’était trop beau pour être vrai.
— Ça arrive souvent, ce genre de lapin ?
— De temps en temps, mais généralement, les mecs ont au moins la délicatesse de prévenir. Tiens, il m’a bloqué sur tous les sites de rencontres… OK, c’est mort, il ne viendra plus…
— Bon, on fait quoi ? Les photos de tout à l’heure m’ont laissé un gout de revenez-y…
— Ben, si ça vous dit, on va illustrer le scénario prévu, mais un de vous sera le patient et je seconderai l’autre pour faire les massages. Par contre, j’ai assez de photos avec vous deux, ce n’est pas la peine de refaire des photos.
— Moi, ça me va. Et si tu n’es pas occupé à prendre des photos, tes mains pourront être utiles ailleurs…
Nous débarrassons la table, faisons la vaisselle et entrons dans la chambre, qui servira de décor à notre scénario. La lumière est tamisée. Suffisante pour se voir, se détendre et se faire du bien, sans nous aveugler.
Nous nous mettons tous en tenue. Mon partenaire de l’après-midi se propose pour faire le patient.
— Euh, je n’ai jamais joué au masseur, va falloir me montrer…
— Ne t’inquiète pas, je te montre, tu fais comme moi et après, tu fais comme tu le sens…
Le beau poilu s’allonge sur le ventre, les bras le long du corps, la tête sur une joue, les jambes légèrement écartées.
Le photographe prépare le gel de massage et s’en verse sur les mains. Je reproduis le plus fidèlement possible ses gestes. Nous nous plaçons de part et d’autre du corps offert. Il commence par le mollet gauche, je commence par le mollet droit. Il remonte à la cuisse gauche, je poursuis par la cuisse droite. Pour la première fois de ma vie, je touche un corps de mec poilu… qui n’est pas le mien. Je trouve cette pratique très agréable. Surtout que tout est possible, il ne s’agit ni d’un massage thérapeutique ni du passage de crème solaire sur une plage bondée, où rien d’érotique n’est envisageable. Aucune parcelle de ce corps n’est taboue. Tout centimètre carré peut être recouvert de gel, touché et massé en fonction de mon bon vouloir. Le patient écarte un peu plus ses jambes. Nous pouvons admirer ses couilles velues. Il est vraiment détendu et semble apprécier nos 4 mains. Nous remontons sur le dos, les épaules et les bras. Je n’ose pas encore toucher ses fesses, mais ça ne saurait tarder. Il se détend complètement et soupire d’aise. Son cul ondule, sa queue semble avoir pris du volume. Il la saisit pour lui permettre d’avoir plus d’espace, elle est magnifique. Pour moi, c’est un signe. Il vient, malgré lui, de me donner un signal. S’il bande, c’est qu’il apprécie. Mes mains se posent sur ses fesses. L’autre masseur est toujours concentré sur le dos et les épaules. Je m’empare des deux fesses que je commence à pétrir avec volupté. Je les écarte, je les rapproche. Je descends jusqu’à ses couilles.
— Hummmm, c’est bon ces mains sur moi. Mais qui est responsable de mon état ?
À ces mots, mes mains se font caresse. Mes doigts ont leur propre vie, je ne contrôle plus rien. Elles deviennent de vraies armes de séduction massive. Nous ne sommes plus dans le scénario du masseur et de son patient, nous sommes passés au massage érotique. Moi, qui n’ai jamais caressé un homme, je ne me gêne pas pour explorer toutes ses zones intimes. En douceur, mais fermement, je veux ce mec, je veux lui procurer du plaisir. Mon professeur de massage se sent presque timide devant ma transformation. Il est comme exclu de l’histoire. Ma queue prend, elle aussi, du volume. La sienne commence à se tendre.
La rosette du patient est offerte. Elle m’invite à poursuivre. Comment résister ? Pourquoi résister ? Une de mes mains effleure cette rose virile, l’autre enveloppe ses bourses, que je devine pleines. Il soulève son bassin, pour lui laisser le loisir de remonter jusqu’à sa bite. Je suis à genoux sur le lit, mes mains sont chaudes et s’enivrent de ce corps.
— Ne t’arrête pas, c’est trop bon. T’as fait ça toute ta vie, ce n’est pas possible.
— Promis, t’es le premier mec que je masse comme ça.
— Alors, continue, fais ce que tu veux de moi. J’adore…
— Tout ce que je veux ?
— Oui, est bien plus encore.
— Attention, j’ai très envie d’aller plus loin avec toi.
— N’hésite pas, j’ai vu ta queue et j’ai très envie de la sentir en moi. Sur ces mots, il prend ma queue dans sa main et commence à me branler.
Je me plie en deux, lui écarte les fesses et commence à lui lécher la raie et la rondelle. Il réagit instantanément à cette léchouille. La pointe de ma langue s’insinue le plus loin possible. Une de mes mains caresse le bas de son dos et l’autre s’accroche à la bite de mon professeur. Si j’aime lécher une rondelle, j’aime aussi toucher et sucer une bite, surtout si elle est offerte… Est-il encore mon professeur ? Ai-je encore besoin de ses leçons de massage ? Je ne pense pas, mais j’ai vraiment besoin de sa queue… La mienne est déjà prise en main.
Je remplace ma langue par mes mains, qui profitent de leurs 10 doigts pour explorer l’arrière du patient. Fesses, anus, scrotum, tout est couvert, tout est touché, tout est palpé. Ma bouche se penche vers cette bite offerte et l’engloutit. Que rêver de mieux ? Un cul qui s’ouvre sous mes caresses digitales et buccales et une bite qui se développe sous mes coups de langue.
J’ajoute du gel de massage et commence à entrer un doigt dans cet antre qui m’appelle. Un deuxième le rejoint rapidement, pour le plus grand plaisir du propriétaire. Je me délecte de cette bite qui coulisse entre mes lèvres. Et je profite du massage au niveau de mon sexe tendu.
— Prends-moi, je n’en peux plus d’attendre. Je veux ta queue en moi. Vite !
Mon ancien professeur fait le tour du patient pour s’approcher de moi, se penche sur moi et engloutit ma queue, qui lui faisait de l’œil. Au passage, il avait récupéré une capote qu’il déroule et place sur ma queue, qu’il vient de lubrifier avec sa salive. Je me place entre les cuisses du patient, qui les écarte rapidement. Mes doigts tiennent ce trou qui m’appelle et je glisse mon gland en lui. Il n’est pas à sa première sodomie, son œillet s’ouvre avec une facilité déconcertante. J’en profite pour faire entrer complètement ma bite et faire taper mes couilles sur ses fesses. Je commence mes vas-et-viens. La queue du photographe est toujours à l’horizontale. Je la reprends en bouche pendant que je ramone mon patient. C’est acrobatique, mais délicieux.
— J’aime ta queue dans ma bouche, mais j’aimerais la sentir en moi aussi. Mais d’où me vient cette idée ? C’est moi qui ai dit ça ? Je rêve…
À ces mots, il se recule pour sortir de ma bouche et enfile un préservatif.
Il se colle derrière moi et commence à lorgner vers mon fion. Je m’immobilise au fond du trou et j’écarte mes fesses pour lui faciliter le passage. Sa queue n’est pas très large ni très longue, elle entre donc facilement en moi.
Une fois que je sens ces couilles collées à mes fesses, je reprends mon mouvement d’avant en arrière. Mes 2 partenaires sont maintenant synchronisés sur moi. À chaque fois que je recule, je sens la queue de l’un toucher ma prostate. À chaque fois que j’avance, je vais toucher du bout du gland la prostate de l’autre.
Mes mains ne restent pas inertes. Depuis qu’elles ont compris le plaisir qu’elles pouvaient donner, elles goutent leur nouvelle liberté. Elles se promènent sur le dos de mon passif puis reculent pour saisir les fesses de mon actif. Ce trio, dont les membres ne se connaissaient pas il y a encore quelques heures, fonctionne comme si chacun connaissait ce que les autres attendent. Je tourne la tête vers mon enculeur pour l’embrasser. Il détourne sa bouche.
— Je n’embrasse pas.
— Tu peux me sucer la queue, mais tu ne peux pas sucer ma langue ? Je pense que nous sommes assez intimes maintenant pour me permettre de te gouter jusqu’au bout…
Plus rien ne m’arrête. De mauvaise grâce, il me permet de lui rouler une pelle. Mais je sens bien que ça ne lui plait pas, je n’insiste pas. Je me penche donc en avant pour embrasser mon enculé, qui se jette sur ma langue comme un affamé. Au moins un sur deux. Le score n’est pas si mauvais.
Mon déhanché me fait monter la sauce. Je préviens que je ne suis plus loin de la jouissance. J’explose dans ma capote, ce qui déclenche l’éjaculation derrière moi. Ma queue ramollit et sort de son étui. Le passif soulève un peu son bassin, saisit sa queue, fait quelques allers et retours et jouit à son tour.
Nous nous écroulons les uns sur les autres, pour reprendre nos esprits. Comment est-ce possible d’avoir pris autant de plaisir ? C’est complètement nouveau pour moi, mais particulièrement intense.
Quelques serviettes en papier nous servent à nous nettoyer. Chacun son tour passe à la douche. Je dois me rhabiller.
— Je t’enverrai les épreuves des photos pour que tu choisisses celles que je pourrai publier.
— Quand tu veux. Et même si tu ne les publies jamais, ça n’a aucune importance. J’ai pris un pied d’enfer. Et je suis bien content que le beau gosse n’ait pas donné signe de vie…
— T’as raison, on s’en est pas trop mal tiré, même si je n’ai pas toutes les photos que je voulais…
— Une prochaine fois, dans un autre lieu, peut-être.
Je reprends mon sac à dos, fais la bise à mes amis furtifs et retourne à ma voiture. Je rentre à la maison. Il est tard. Je file me coucher. Dès demain, je reprends ma vie officielle.
Erox
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