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Ce fameux gars, Patrick (je me rends compte que je n’avais pas dit son prénom ^^), m’envoie un SMS quelques jours plus tard :
Salut, tu vas bien ?
Je sais qu’on est en semaine, mais j’ai trop envie de te voir. Tu es libre demain soir ?
Depuis le temps que je rêvais de ça ^^oui bien sûr. rdv est pris.
Le lendemain, à la débauche, je passe par un sexshop (j’avais la chance d’en avoir un sur la route).
J’achète un jockstrap, des capotes au cas où, un petit gode étanche.
Même si j’ai la faculté de mouiller du cul (mais vraiment ^^), je me souviens de notre première rencontre et je pense à prendre du lubrifiant.
J’arrive chez moi et fonce sous la douche avec 2 de mes achats.
Après 5 minutes à me prélasser sous l’eau chaude, j’enduis on nouveau jouet avec le lubrifiant et commence à me masser l’anus tout en le nettoyant bien à fond.
Une fois la douche finie (j’ai dû lutter pour m’arrêter ^^) j’enfile mon jock et un t-shirt un peu grand, rien de plus. J’annonce clairement la couleur de ce que je veux.
Patrick arrive, à 20 h. Chemise, jean, il est habillé simplement. J’en profite pour noter qu’il est plus petit que moi, je n’avais pas remarqué lors de notre première soirée (je n’attache pas une grande importance à la taille, mais j’avoue que j’aime bien avoir un mec au moins aussi grand succès moi.
Je le taquine en refermant la porte :
« tu n’as pas trop cherché cette fois-ci ? »
Lui : « pas alors que ton petit cul m’attend »
Et succès ces mots il me plaque contre lui, m’embrassant, ses mains passant sous mon t-shirt pour venir malaxer mes fesses.
Un petit « oh » quand il découvre le jock, puis sans un mot il me cale un doigt. Je ne peux empêcher un gémissement.
Lui « je vois que tu m’attendais »
Il malaxe encore un peu mes fesses puis, d’une main, libère sa verge de sa prison textile.
Il est déjà tendu à fond le con.
« vas-y, suce-moi »
Et ses mains viennent doucement appuyer sur ma tête pour m’accompagner.
Bon, le mec a oublié toute délicatesse… Je n’ai pas l’intention de le ménager.
Je commence par lécher toute sa hampe pour l’humidifier puis je la prends en bouche, allant et venant, n’hésitant pas à l’engloutir dans son ensemble. Je lui sors tout ce que je sais faire avec la langue [et je sais en faire, des choses]… Gagné. À peine 3 minutes et il me repousse.
« wouah, tu suces trop bien. Mais vas-y doucement, on a toute la soirée ! »
Moi :" ben quoi, ces gens pas ce que tu voulais du pur sexe ? Avec une pointe de reproche.
Message compris. Il me prend par la main et m’emmène jusqu’à mon lit [j’habitais un studio à l’époque].
Il s’assoit et me fait assoir sur lui.
Il enlève mon t-shirt et commence à me caresser tout en m’embrassant sur la bouche et dans le cou [yes ^^].
De temps à autre l’un de ses doigts venait appuyer sur ma fleur. Voyant qu’il le faisait de plus en plus souvent, je finis par attraper le lubrifiant sur la commode, et le lui donne avant d’aller lui caresser sa verge tendue.
Il commença par rentrer un doigt, puis 2 très rapidement. Il me massa longuement, un vrai plaisir, pendant que je le branlais avec douceur.
Au bout d’un certain temps, il m’allongea et décida de me pénétrer doucement, après avoir enfilé une capote.
Ça reste, encore à ce jour, l’un des meilleurs missionnaires de ma vie.
Le problème c’est qu’il m’a mis tellement dans la lune [notez le double sens ^^] que ça va être difficile à raconter.
D’abord très lent, il a ensuite commencé à accélérer. De temps à autre il changeait de rythme, redevenant plus doux.
Et il faisait vraiment attention à moi :
P : « Ça va mon bébé ? »
Moi : « oui, continue ! »
P : « je t’aime »
Moi : « moi aussi, ah ! Siteplaît… Ah ! Ah ! Continue »
Il a continué ^^
Puis il s’est enfin immobilisé, essoufflé et en sueur, entièrement en moi.
Bon c’était très bien hein, comme je l’ai dit, l’un des meilleurs missionnaires… Mais juste une position…
Bon c’était bien quand même, je me dis que c’est parce que mon cul est encore nouveau pour lui, et j’avoue, il m’a fait jouir du cul comme jamais. Je profite qu’il est coincé dans les bras pour lui dire d’une petite voix « reste… »
Je ne le savais pas encore, mais c’était la plus grosse erreur de la soirée.
La nuit se termine par un long câlin très agréable, et je m’endors dans ses bras, en petite cuillère.
Je suis réveillé quelques heures plus tard, par une douleur.
Je tente de réveiller mes sens. Je suis dans les bras de Patrick. Plus précisément l’un de ses bras passe sous mon torse et me tient au niveau de la gorge pendant que l’autre me tient les fesses, il était en train de me baiser dans mon sommeil.
« arrête !!! »
Le mec continue « désolé, je dois aller bosser, ton cul me donnait trop envie… »
Moi :" arrête je te dis ! »
P :" j’ai bientôt fini »
J’arrive enfin à me libérer, je le tourne et le repousse avant de me lever
« t’es complètement taré ! Dégage avant que j’appelle les flics ! »
P :" mais qu’est-ce que tu racontes ? On est ensemble maintenant. Tu as bien dit que tu m’aimais non ? »
J’aurais pu lui sortir tout un tas d’arguments, à commencer par le fait qu’on ne se connaissait que depuis moins d’une semaine et que ça ne lui donnait pas tous les droits sur mon corps, mais à cec moment là, le seul mot qui est sorti c’est » dégage ».
Je ne l’ai plus jamais revu, et pourtant même un an après il continuait à m’envoyer des messages, persuadé que j’étais à lui.
Cali
li.cali@yahoo.com
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