Vingt-deuxième jour de guerre, les intenses bombardements se sont poursuivis toute la journée, la Ville est défigurée. Une bonne partie de la population est en exil à l'Ouest, ceux qui sont restés vivent dans l'angoisse, se terrant dans des abris de fortune.
Je m'appelle Denys, 20 ans, mobilisé depuis le début du conflit, je suis chargé d'assurer la sécurité de mon quartier. Pour ce faire, je dispose d'une mitraillette et d'un gilet par balle. Il n'y a pas vraiment grand chose à faire, quelques rondes en journée et surtout vérifier si le couvre feu est respecté à la tombée de la nuit.
Les journées passent et se ressemblent la plupart du temps. J'écoute les informations faisant état de l'avancement des forces ennemies. Je vis toujours dans mon appartement au premier étage d'un grand immeuble, ce n'est pas prudent mais je n'ai pas envie de passer mes journées dans une cave ou dans le métro. Plusieurs fois par semaine, l'armée passe chez moi et me demande de relayer les problèmes rencontrés par les habitants du quartier. La situation est tendue depuis que la Ville est totalement encerclée. Nous manquons de vivres et de médicaments, nous ne tiendrons pas longtemps le siège, malgré nos efforts ces dernières semaines pour reculer l'inévitable.
Abattu par la fatigue de ces derniers jours, mes yeux se ferment. Je jette un dernier regard par la fenêtre et me dirige vers mon lit me préparant à passer une nouvelle nuit en partie blanche. Étonnement, les bombardements se sont calmés au milieu de la nuit, mon cerveau a interprété cela comme une opportunité de basculer en sommeil profond, mal lui en a pris.
Au matin, la Ville était envahie. J'ai été réveillé par un terrible bruit. Le temps de retrouver mes esprits, des soldats avaient déjà défoncés la porte d'entrée de mon appartement. Je me suis relevé la peur au ventre. J'ai saisi ma mitraillette dans la précipitation. Quelques secondes plus tard, deux soldats complètement équipés ont fait irruption dans ma chambre et m'ont mis en joue. Le face à face aurait pu être comique dans d'autres circonstances. D'un côté, deux militaires de formation parfaitement entraînés, musclés, cagoulés, portant un casque, des blousons et des pantallons de combat. De l'autre, un jeune de 20 ans en caleçon à la sortie du lit, tenant une mitraillette en tremblant à l'idée de s'en servir pour la première fois. Cela résumait parfaitement l'inégalité du rapport de force dans ce conflit.
Le militaire s'est approché de moi en me disant dans ma langue de ne pas avoir peur. Il a saisi fermement mon arme et l'a tendue à son collègue. Tout s'est passé si vite que je n'ai pu réagir. Je n'arrivais plus à réfléchir. Le deuxième soldat a vidé les munitions de mon arme, déposé l'arme près du lit et s'est mis à fouiller tout l'appartement, probablement à la recherche d'autres armes ou de munitions. Le premier soldat lui s'est approché de moi pour me menotter. Je pouvais voir un sourire sur son visage, probablement la satisfaction de ne pas avoir provoqué un bain de sang ou le contentement de s'être montré si supérieur. Apres quelques minutes de fouille, le second soldat est arrivé devant ma table de chevet et a trouvé le tiroir des préservatifs et du lubrifiant. Au fond de ce dernier, il a découvert un vieux dvd porno gay dont la pochette était explicite. Il a dit quelque chose à son collègue dans leur langue puis lui a jeté le DVD sur le lit. Je n'ai pas vu la giffle arriver ni compris les insultes qui devaient suivre de la part du soldat chargé de la fouille. Une discussion s'est engagée entre les deux soldats puis le second a repris sa fouille alors que l'autre continuait de me surveiller. Une dizaine de minutes plus tard, je n'avais toujours pas relevé les yeux pour ne pas les provoquer. La fouille s'est terminée et le second soldat a quitté l'appartement pour fouiller d'autres appartement dans les étages supérieurs.
Je pensais que le premier soldat allait m'emmener dans une sorte de prison mais non. Il est allé fermer la porte de la chambre. Il m'a fait comprendre de déverrouiller mon smartphone et s'est mis à tapoter l'écran, toujours avec son petit sourire. Au bout de quelques minutes, il s'est approché de moi, m'a retiré les menottes et m'a dit une nouvelle fois de ne pas avoir peur. J'ai compris que c'était une des seules phrases qu'il savait dire dans ma langue. Il m'a ramené mon gilet par balle puis la mitraillette qui n'était plus armée. Il m'a fait enfiler le gilet par balle sur mon torse nu. Je ne savais pas du tout où il voulait en venir. Puis, il a glissé le bout de la mitraillette sur ma joue, je ne pouvais détacher mon regard du sien. Que pouvais-je bien lire dans ses yeux bleus ? Le jeu pouvait être dangereux et ma vie en était l'enjeu. Il a glissé le bout de la mitraillette sur me lèvres puis a appuyé sur ma lèvre inférieure pour la retrousser. Mon cerveau ne savait plus quoi penser mais la situation commençait à m'exciter ; dans mon caleçon large ma queue pointait ostensiblement.
D'un geste, il a déposé la mitraillette à ses pieds et m'a fait m'agenouiller. Il a retiré son casque et sa cagoule qu'il a posés sur le lit. J'ai relevé les yeux vers lui et découvert son visage ; une trentaine d'années, rasé de près, la mâchoire carrée, le prototype du militaire dur et rigoureux. Il a récupéré mon téléphone et s'est mis à me filmer. J'ai enfin compris son petit manège. Voilà pourquoi il m'a fait mettre mon gilet par balle ; il voulait me filmer à ses pieds comme preuve de sa victoire de guerre.
D'une voix grave, il a répété sa fameuse phrase
- N'aie pas peur!
Puis il a déboutonné son pantalon, baissé son boxer, m'a attrapé par la tête et m'a mis sa grosse queue en bouche. Ce qui m'a le plus surpris fut son sexe rasé. Je ne savais pas qu'en période de guerre, les soldats avaient le temps de se raser les parties intimes. Mais ce détail était anecdotique par rapport à la situation. J'avais en réalité très peur pour ma vie. Ce soldat est peut-être un hétéro père de famille que les semaines de guerres ont rendu en manque et qui a trouvé dans un petit minet une occasion de se vider les couilles avant de le liquider.
Si les jeux étaient déjà faits, autant prendre plaisir une dernière fois. Sous l'objectif de mon smartphone, j'ai commencé à lécher la grosse queue de mon soldat. Comme d'habitude, j'alterne de petits coups de langue à gauche à droite pour qu'elle se mette au garde-à-vous, pour une fois pas à l'entente de l'hymne nationale. La peau de ce gros sexe est tellement douce, ce soldat est plein de surprise. Il continue d'ailleurs à me filmer son petit sourire aux lèvres mais dissimulant toujours ses émotions. Son sexe prend des proportions étonnantes, je comprends qu'il soit fier de se filmer. Mes lèvres atteignent son gland, je le vois frissonner. Je profite de ce point faible pour lui sortir tout mon savoir-faire. Son gland est traité comme une boule de flipper. Je lui inflige les plus délicieux sévices buccaux. Je ne sais pas s'il s'attendait à tant gémir en filmant ce moment. Je lui engouffre ensuite la bite longue et large au fond de la gorge et me déchaîne, je sens la transpiration de ses couilles sur mon menton, la vidéo doit être démente.
D'un coup, il m'attrappe par la gorge et me jette sur le lit. Il continue à me filmer avec un air profondément dominateur, il arrache mon caleçon, je me retrouve nu devant lui. Il me fait écarter les jambes sur le dos. Il attrape la mitraillette, me la glisse dans le mains puis enduit sa grosse queue de lubrifiant. J'espère qu'il en mettra assez car son gland est très gros. Je ne sais pas si dans ces circonstances, on peut envisager des capotes. Dans le doute, je me suis exceptionnellement abstenu. Par contre, ce que je n'ai pas pu retenir ce sont mes gémissements lorsqu'il est entré dans mon territoire. Cette grosse invasion bien dure était anticipée mais cela fait quand même un choc. Je ne sais pas si c'est l'abstinence de plusieurs semaines de ce militaire qui l'a rendu si chaud mais j'ai rarement ressenti autant de force et d'endurance. Toute résistance aurait été vaine tant les tsunamis de plaisir se déchaînaient en moi. Dans un dernier sursaut patriotique, je me suis mis à penser à mon Président. Il vaut mieux après tout que mon imagination prenne mon chef d'état comme la source de mon orgasme plutôt que cet envahisseur.
Envahisseur ? Président? Envahisseur ? Président? Le combat de mon esprit se poursuivait alors que je sentais les pulsations de la grosse bite se renforcer. Enfin, un signe ! Alors que l'orgasme monte en moi , l'image de mon Président est apparue plus nettement dans mon esprit, c'est lui et non l'envahisseur qui me fournit un tel bonheur avec son corps. Les yeux fermés, je le sens, jets après jets, me donner toute sa force. Alors qu'il se retire de moi, je ne veux pas ouvrir les yeux. L' espoir est encore là.
Camozzzor
camozzzor@gmail.com
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