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Le Journal d'un Maton

Jour 4

Le message de Yassine, je ne l’ai pas cherché. Je n’ai même pas voulu introduire la puce dans mon téléphone. Qui sait ce que j’aurais pu y trouver ? Qui me dit qu’il ne s’y trouve pas un virus pour infecter mon appareil, ou installer un petit logiciel espion ? Malgré la tentation, je n’ai pas cédé. Mes réflexes professionnels ont repris le dessus.

Et puis, quelque chose d’autre m’a travaillé l’esprit. Quelque chose qui m’inquiète. Hier soir, quand je suis sorti, un des « livreurs » a commencé à me suivre. Ce n’est pas la première fois que je vois ce gamin. Il vient régulièrement parachuter divers colis par-dessus l’enceinte de la prison. Ils sont tout un groupe, ados pour la plupart. Malgré les différentes décisions de l’administration pénitentiaire, le phénomène peine à être enrayé. Ni les filets tendus au-dessus de la cour de promenade, ni les équipements anti-intrusion ne semblent les décourager. Ils font preuve d’une ingéniosité et d’une détermination assez rares. Ils esquivent les patrouilles de police, dans une sorte de jeu du chat et de la souris permanent. Véritable ballet chorégraphique, tous les moyens sont bons pour tenter de faire parvenir le colis à son destinataire. Savonnettes de cannabis, câbles USB, téléphones, cartes SIM, tout est emballé dans des petits paquets étanches, qu’ils catapultent. Ces jeunes sont prêts à tout pour réussir leurs lancers. Quitte à prendre des risques inconsidérés. Ils vont parfois jusqu’à être agressifs avec les patrouilles et les riverains. La fin justifie clairement tous les moyens. Bonne rémunération sans aucun doute, mais aussi pressions dans leur entourage. Certains détenus ont le bras long au quartier, et conservent une emprise certaine. Et les conséquences de l’échec d’une livraison catastrophiques pour eux. Ils agissent comme si leurs vies en dépendaient.

Ce grand ado, qu’on devine assez maigre, flotte toujours dans son survêtement trop grand, casquette vissée sur la tête et capuche relevée pour dissimuler son visage au maximum. Au point qu’on distingue avec peine ses traits. L’obscurité de la rue faisant le reste. Sans être paranoïaque, je peux dire qu’il m’attendait. Il était seul, assis face à la sortie. A cette heure, tous les livreurs sont rentrés chez eux. En m’apercevant, il s’est immédiatement levé. Comme par hasard, il a pris la même direction que moi, en me suivant à une petite distance. Pour en avoir le cœur net, j’ai ralenti. Il a également ralenti. J’ai pressé le pas, il a pressé le pas. Le doute n’étant plus permis, il me fallait le semer d’une manière ou d’une autre. Le plus probable est qu’il avait pour mission de me suivre jusque chez moi, afin de connaître mon adresse. Les surveillants dont le lieu de résidence est connu peuvent être sujets à des menaces par courrier, tags sur leurs portes, pressions physiques sur eux ou leurs familles. Mais alors que je me demandais encore comment m’en débarrasser, je m’aperçus qu’il avait disparu. Il n’était plus à ma suite. Et je ne le revis plus. Si au départ il n’avait pas cherché à faire preuve de discrétion, il s’était volatilisé sans prévenir.

Fort à parier que l’objet de ce petit manège est de m’avertir que je suis surveillé, de me faire peur. Un détenu rumine-t-il un projet contre moi ? Ce ne serait pas la première fois qu’un prisonnier, vexé par une de mes décisions à son encontre, cherche une manière de me le faire payer. Mais aucun n’est encore jamais passé à l’acte. Des types qui m’en veulent, il y en a plein. A commencer par ceux que j’ai dû envoyer au mitard, Impossible de deviner lequel, les possibilités sont trop nombreuses. Mais c’en est forcément un qui possède un réseau à l’extérieur de la prison, pour pouvoir s’allouer les services d’un livreur.

J’ai passé une partie de la soirée à essayer de trouver qui pourrait m’en vouloir au point de fomenter une action quelconque contre moi. Plusieurs noms me sont revenus. Je me suis aussi rassuré en me rappelant combien de fois j’avais été menacé, sans que ces menaces ne se traduisent en actes. Ayoub par exemple. Il avait décroché son séjour au quartier disciplinaire parce qu’il s’était « amusé » à écrire un rap contre moi. Des collègues l’ont entendu le chanter dans la cour. Les paroles étaient explicites, entre insultes directes à mon encontre et promettant mon égorgement prochain. Comme représentant de l’institution carcérale, je concentrais toute sa haine du système. En commission disciplinaire, il n’avait pas cherché à nier, et par bravache un peu stupide a même commencé à chanter son rap devant nous. Trente jours de mitard après, et sous la menace d’y retourner, Ayoub s’est tenu sage jusqu’à sa sortie il y a presqu’un mois à présent.

Aujourd’hui, les collègues ont procédé à la fouille du quartier de Yassine. De ce que j’ai appris, la pêche aux objets interdits fut plus que fructueuse. Il faut s’attendre à ce que tous les détenus de cette zone soient remontés comme des coucous. Le fait d’être sortis du lit à la première heure les braque. Voir toutes leurs affaires retournées, mises sens dessus dessous, manipulées sans ménagement les énerve. Et si parmi ces affaires, un article contraire au règlement est trouvé, cela signifie confiscation immédiate, et sanction à venir. Plaintes, hurlements, vociférations s’élèvent de toutes parts. Tout ce qui est saisi est placé dans des pochettes transparentes, répertorié et soigneusement consigné. Par curiosité, j’irai voir le butin du jour en fin de journée.

Cet après-midi, j’étais aux unités de vie familiale. C’est un endroit très particulier au sein de l’établissement. Ces petits appartements meublés à l’écart de la détention sont la bouffée d’air frais des détenus. Ils peuvent y recevoir leurs familles dans l’intimité la plus totale. Parfois ils y retrouvent compagnes et enfants. Mais bien souvent, la dite compagne vient seule- quand ce n’est pas une prostituée engagée pour l’occasion. L’unité de vie familiale se transforme alors en baisodrome. Ce dont témoignent l’état du lit à la fin et les odeurs de sexe qui planent dans la pièce. Aujourd’hui, comme c’était la première fois qu’ils bénéficiaient de ce dispositif, les heureux élus avaient droit à 6 heures à l’UVF. Des durées plus longues pour les fois suivantes, de 24 heures et pouvant au fil du temps atteindre 72 heures en cas de bon comportement peuvent leur être octroyées. Des trois bénéficiaires du jour, je n’ai eu que d’yeux pour un. Un de ceux dont on pourrait être jaloux alors qu’il pénètre dans le petit appartement aménagé. Les deux autres étaient insignifiants. Du genre qu’on accompagne en ayant pitié d’eux. L’unité de vie familiale est comme une aumône qu’on leur fait, histoire de leur accorder un semblant de vie affective. On les imagine au mieux tirer leur coup laborieusement, et être pris d’assoupissement une fois l’acte accompli.

Aucun d’entre nous ne l’admettra. Je ne le confie qu’à ces pages, car je me garderais bien de l’avouer oralement à qui que ce soit. Oui, j’ai été jaloux. Jaloux de ce beau Black. Coach sportif dans la vie à l’extérieur, il frise le mètre quatre-vingt dix, les épaules larges, le corps sculpté par les exercices quotidiens. Pas un gramme de graisse ne vient troubler l’harmonie des muscles de cet homme de bientôt trente ans. Il a un visage volontaire que souligne sa barbe de trois jours. Il est chez lui dans la salle de musculation du centre, où il exhibe son torse en trapèze, ses cuisses puissantes, ses biceps plus gros que mes jambes. On pourrait se consoler en se disant qu’il a un corps parfait mais qu’il n’est qu’un gros bourrin sans cerveau. Sauf qu’il fait par ailleurs preuve d’un esprit aiguisé, d’une grande curiosité intellectuelle, d’une vaste culture. A tel point que n’importe qui finirait par avoir des complexes à côté de lui. Il parle d’une voix naturellement grave, qui semble venir des entrailles les plus profondes. Jamais je ne l’ai surpris hausser le ton. Il s’exprime posément, mais d’un ton qui ne souffre aucune contradiction.

Quand on amène un détenu à l’UVF pour la première fois, on se demande toujours qui vient le retrouver. On se plait à imaginer les partenaires possibles qui pourraient accompagner l’intimité de tel ou tel type. Il y a parfois de véritables surprises. Il est resté silencieux alors que nous l’escortions jusqu’au bâtiment de vie familiale. Il semblait dans ses pensées. Ce qui m’amena à croire qu’il allait y retrouver une femme venue sans d’éventuels enfants. Les 6 heures de retrouvailles seraient mises à profit. Comme tout ce qu’il porte, son bas de survêtement gonflait sous l’effet de ses muscles. A l’avant, le long de sa cuisse droite, on voyait en outre très clairement l’empreinte de sa queue. A n’en pas douter, le sang commençait à y affluer, provoquant un début d’érection. Le gland même se dessinait. Ses couilles qui déformaient par leur poids le tissu de son jogging se balançaient au rythme de ses pas. J’ai soudain eu l’impression d’accompagner un conquérant vers sa prochaine victoire. Et de fait, c’était une femme magnifique qui attendait son magnifique athlète. Les cheveux longs et blonds, tombant sur les épaules. Talons aiguilles hauts, jambes fines dont la ligne se terminait dans une jupe courte. Une simple chemisier légèrement ouvert qui dévoilait une poitrine généreuse et ferme. Les seins tombaient très légèrement, révélant l’absence de soutien-gorge. Ses tétons dardaient, signe d’un désir sexuel exacerbé. Après avoir refermé la porte, les ayant laissés seul à seul, toute l’équipe des surveillants resta muette un moment, impressionnée sans vouloir le dire par ce qu’elle venait de voir. Brisant le silence gêné, un collègue dit, dans un rire forcé comme pour s’excuser : « Il s’emmerde pas Boubacar ! ». On est tous allé dans ce sens, sans avouer directement qu’on l’enviait. En moi-même, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’elle aussi avait de la chance.

Leur temps était certes compté, la porte verrouillée de l’extérieur. Nous étions ceux qui maitrisaient l’entrée et la sortie, car en possession de la clef de l’endroit. Mais alors que ces deux êtres se trouvaient réunis et s’accouplaient, jamais je n’avais ressenti ma fonction comme aussi absurde. Je n’étais qu’un simple gardien de porte. Durant ces 6 heures, ce minuscule appartement était le sanctuaire accueillant les ébats d’un mâle d’exception. Cette porte ne devait être ouverte sous aucun prétexte. Nous n’étions plus, moi et toute l’équipe, que les gardiens d’une intimité sacrée. Durant ces 6 heures, nous étions en faction, au service d’un couple s’offrant l’un à l’autre. Lui l’honorant en la satisfaisant de toute son énergie virile ; elle l’obligeant à se dépasser avec tous ses charmes et la promesse de l’extase. Le chant de leur jouissance, les mélodies de leurs orgasmes traversèrent même par moment l’insonorisation de leur chambre. Nous n’étions guère plus que des gardiens de harem. Des eunuques qui devinent par bribes les ébats du grand maître.

Une fois le temps écoulé, quand on a ouvert la porte, ils étaient rhabillés mais toujours dans les bras l’un de l’autre. Je me suis presque excusé d’interrompre leurs derniers baisers. Avec la forte impression d’être un intrus, de fouler le sol d’un lieu sacré et interdit.

La fouille obligatoire avant son retour en cellule n’a fait que confirmer mes impressions. Et j’ai bavé sur ce corps qu’une autre avait pu longuement caresser, embrasser, exciter et faire jouir.

J’ai voulu me branler tout à l’heure pour faire redescendre l’excitation accumulée cet après-midi. Mais en voyant ma bite qui, bien qu’au garde-à-vous, m’a semblé à peine plus grosse que celle au repos de Boubacar lors de la fouille, je suis resté bloqué. Comme si, mentalement, lui et ses exploits m’avaient castré. Ou plutôt, avaient fait exploser à ma figure une réalité que j’avais toujours refusé de voir : jamais je n’ai été, ne suis et ne serai jamais un mâle accompli comme lui. Finalement, pire qu’un eunuque. J’ai les attributs du sexe masculin, mais je suis loin d’en avoir les capacités. Je ne suis qu’un être défaillant.

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