Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre 9
Après cette première double pénétration, les tournages s’enchainent presque tous les jours pour Matteo pendant quelques semaines. Il est maintenant exclusivement passif. Des scènes à deux, à trois, à quatre… et même quelques partouzes. On lui fait des doubles pénétrations régulièrement.
Le corps engourdi, fatigué, il s’endort tous les soirs l’esprit vide. Les week-ends, quand il ne tourne pas, sont solitaires. On ne le paie presque plus. Il n’a pas de distraction, s’ennuie… mais surtout il a honte de lui. Comment se faire des amis, faire autre chose ? Il n’est bon qu’a une chose : le sexe…
Il se couche parfois sans dormir. Il est rarement invité dans le lit de Steve, occupé par Nathan ou d’autres. Mais il a peur de la réaction de Steve s’il se plaint.
Une nuit, incapable de dormir, il passe son temps sur internet. Il google le nom du studio pour lequel il tourne. Il se rend compte qu’il ne l’a jamais visité. Il regarde sa fiche d’acteur : « Matteo, ce magnifique minet brun au corps parfait nous a rejoints à 18 ans à peine, juste après avoir perdu sa virginité avec un homme de l’âge de son père. Il nous a aussitôt supplié d’enchainer les tournages… ce qu’on a fait avec plaisir. Très à l’aise avec sa sexualité, Matteo ose les choses les plus chaudes, et il adore sentir le sperme chaud couler sur son visage avant de l’avaler… ou le sentir dans son petit cul. Car ne vous fiez pas à certaines de ses premières scènes où on le voit parfois en actif, c’est en fait un vrai passif accompli, qui arrive à en prendre deux à la fois »
Est-ce de lui dont il s’agit ? Il ne se reconnait pas dans ce texte. Il se sent comme un morceau de viande. Il regarde la liste de toutes les scènes qu’il a tournées… des dizaines et des dizaines. Il se dégoute, il ne s’aime plus. Est-ce tout ce qu’il a achevé dans la vie ? Pas d’étude, pas d’amis, pas d’amoureux… Il n’a rien. Il n’est rien. Des larmes épaisses glissent doucement sur ses joues.
==
Nicolas, lui aussi est devenu une sorte de zombie. Il s’efforce de survire. Protégé par Radu, sourd à cette voix intérieure qui lui dit que vendre son corps n’est pas la solution, il continue mécaniquement à se prostituer.
Un soir, un homme d’une trentaine d’années s’arrête en voiture et Nicolas monte avec lui. La voiture s’arrête au bout du parking. L’homme tremble, il est peu sûr de lui… Il se penche pour embrasser Nicolas sur la bouche. Doucement. Il aime ce qu’il ressent. Il continue et rentre sa langue dans la bouche de Nicolas. Celui-ci fait pareil. Quand la main caresse sa joue, Nicolas remarque une alliance à son doigt.
L’homme fait tomber son pantalon, laissant apparaitre son sexe bandé. Sans attendre d’instruction, Nicolas se penche et le prend en bouche. L’homme gémit aussitôt, mais demande à Nicolas d’y aller doucement, sinon il va jouir. On sent qu’il se retient, qu’il est toujours à la limite. Après quelques minutes de fellation, le client demande à passer derrière. Il remonte son pantalon et descend. Nicolas fait pareil de son côté. Après avoir ouvert la portière arrière, l’homme défait un siège enfant et le met dans le coffre pour faire toute la place sur la banquette arrière.
Nicolas est troublé. Ce mec est marié avec enfant… et il vient ici se satisfaire. Pourquoi vivre dans le mensonge ? Pas beaucoup le temps de réfléchir… L’homme l’embrasse déjà sur la banquette arrière. Il se déshabille et demande à Nicolas de faire pareil.
- Enlève tout, même tes chaussettes, j’veux te voir tout nu
Il commence à caresser le corps jeune et imberbe de Nicolas en tremblant. Il gémit, souffle, comme si tout cela était trop beau pour lui.
- Embrasse-moi
Il embrasse Nicolas et le branle. Puis il sort un préservatif, mais il tremble et n’arrive pas à ouvrir l’emballage. C’est Nicolas qui s’en charge et qui enfile la capote sur la bite. Il met le gel lui-même.
- Viens
Nicolas vient s’empaler, face à l’homme. Celui-ci le serre aussitôt dans les bras, il souffle, gémit. Puis plante sa langue dans la bouche de Nicolas. Celui-ci commence à se déhancher. L’homme gémit encore plus. Ses mains agrippent les fesses. Puis caressent les cotes de Nicolas qui a enroulé les bras autour du cou de l’homme qui le baise. Les lèvres se trouvent. Les vitres de la voiture sont maintenant couvertes de buée. Des gouttes de condensation se forment
Soudain un râle s’échappe. L’homme souffle. Nicolas se détache. Le préservatif plein de foutre est jeté par la fenêtre. L’homme se rhabille en silence tout comme Nicolas, qui n’a pas joui. Le client tend quelques billets.
Nicolas est vraiment interpellé. Il commence à réaliser à quel point ce métier est plein de tristesse et de frustration. Aussi pour les clients...
Quelques jours après, deux types d’une vingtaine d’années, genre petits délinquants demandent à Nicolas de les suivre dans les toilettes. Ils sont venus à pied de la cité voisine. Arrivés dans le petit bâtiment sinistre, près des lavabos, le plus bavard des deux, un brun, lance :
- On veut que tu nous suces mon pote et moi… et après on aimerait t’enculer
- Ok…
L’autre a déjà sorti sa queue, à moitié en érection.
- Vas-y, suce-moi
A genoux, Nicolas commence à sucer. Le type fait carrément tomber son jean et son boxer à ses chevilles. Nicolas suce bien, comme un pro. Le type jure.
- T’aimes la bite, hein ?
Son comparse attend, le pantalon et le caleçon complétement baissés, la bite déjà bandée. Il se touche
- A mon tour, viens par ici
Celui-là est plus agressif, il sert Nicolas par la tête et les cheveux pour lui baiser la bouche. Ça a l’air de plaire. Il jure comme un fou lui aussi, et gémit.
- T’es une vraie petite salope, hein ? Allez relève toi, et baisse ton jean. J’vais t’enculer
Nicolas sort du gel et des capotes de sa poche avant de faire tomber son pantalon et son caleçon et de se pencher contre le lavabo. Le brun se lubrifie la queue directement
- On va faire sa capote. Histoire de jouir dans ta p’tite chatte de pédé. Vas-y penche toi.
Les fesses à l’air, le pantalon baissé, mais toujours avec son sweater, Nicolas se fait baiser par derrière. Le mec est agressif. Il baise brutalement. Nicolas gémit
- Oh comme il aime ça, t’entend ?
- Vas-y, enlève tout
Le blond tire sur le sweater pour mettre Nicolas torse nu. Celui-ci se débarrasse aussi de tout le reste.
- T’es tout mimi comme ça
Il se repenche contre le lavabo et la sodomie reprend. Le blond s’est approché pour se faire sucer. Nicolas est maintenant pris par devant et par derrière. Les deux comparses le tiennent solidement par les hanches et les épaules pour le maintenir immobile tandis que les coups de boutoir dans son cul et dans sa bouche continuent.
Le blond aimerait baiser, et il remplace le brun qui se branle en matant. Encore plus agressif, le blond accélère. Il déplace Nicolas contre le mur, qui se tient debout, cambré, les mains à plat contre le mur.
- J’en reviens pas comme il est serré. Un vrai puceau…
Les hanches viennent claquer contre les fesses de Nicolas. Le blond de se met à gueuler et jouit dans les entrailles de Nicolas. Le brun le remplace dans la même position et se décharge vite dans Nicolas.
Les deux remontent leur pantalon rapidement et se marrent. Ils jettent quelques billets par terre avant de partir en lançant d’autres horreurs. Nu, désarmé, Nicolas ramasse les billets.
Il est encore tout nu quand Radu pénètre dans les toilettes
- Pas d’embrouille ?
- Nan… juste deux connards
Nicolas enfile son caleçon. Il se sent humilié… comme une marchandise. On le traite comme un moins que rien. Il observe Radu qui prépare sa pipe pour fumer ses cristaux de meth. La fumée blanche se dégage. Il sent du sperme couler entre ses jambes.
Nicolas a besoin de s’évader. D’oublier ce qui vient de se passer. Il tend ce qu’il a gagné dans la journée à Radu. En échange celui-ci lui tend la pipe.
Et l’évasion commence. Un territoire nouveau. Loin de ce lieu sordide. Un sentiment d’euphorie, de toute puissance. Un incroyable optimisme. Oui c’est sûr, il va s’en sortir des choses incroyables vont se passer. Il utilise la pipe à plusieurs reprises. Et vole, vole…
Après c’est le trou noir.
Il se réveille au petit matin sur un banc public. Moite, et poisseux. Il a un mal de crane épouvantable. Mais surtout il a soif. Tellement soif. Que s’est-il passé ? Des flashs lui reviennent. Il se voit en train de sucer Radu. Vraiment ? Rêve ou réalité ?
Il réalise qu’il est sur un banc public, en bas de la cité. La cité qui est séparée du parking par la rocade. Il se revoit marcher sur le bord de la passerelle en équilibre. Puis le long de la rocade… la nuit… il entend les voitures klaxonner… et des phares aveugler son visage. Tout cela s’est-il passé comme ça ? A-t-il fait tout ça, au risque de mourir ? Ou bien est-ce un rêve ?
Impossible de faire la différence. Soudain il a froid… Il tousse. Il a des courbatures partout à cause du banc. Il se sent mal. Son nez coule. Il s’essuie avec la manche de son sweater. Il tousse encore plus fort. Il met les mains dans ses poches. Il a toujours son portefeuille et un peu de liquide. Il n’a pas tout dépensé hier soir heureusement.
Instinctivement, il retourne vers le parking. Et il attend. Radu n’est pas là. A part un ou deux autres de ses congénères, il n’y a personne. Il est trop tôt… Nicolas s’ennuie. Il a froid. Il tousse et renifle.
Pas de client pendant des heures. Certains passent doucement en voiture. Certains s’arrêtent, mais personne ne lui propose de monter. Est-ce son allure, aujourd’hui ? A-t-il l’air malade ?
En fin de journée, il fait quelques pipes, mais moins que d’habitude. La nuit commence à tomber. Il décide de rester, histoire de se faire un peu plus d’argent. Il est maintenant seul sur le parking. Soudain, il remarque Radu qui se rapproche de lui en marchant vite. Il a l’air nerveux. Différent de d’habitude. Il tremble, il jure. Ses yeux sont injectés de sang. Il respire vite. Le souffle est court. Il a l’air en manque
- Donne-moi du fric, j’en ai besoin
Nicolas lui tend un billet, l’équivalent de sa commission
- C’est tout ? Il me faut plus… j’ai besoin de m’acheter du meth. Je suis à sec.
- Désolé, mais je peux pas t’avancer
- Putain allez, déconne pas
Il tremble de plus en plus. Il attrape Nicolas par le col
- Putain, ton fric, j’ai dit
- Nan, laisse-moi
Il est de plus en plus agressif. Soudain il sort un couteau à cran d’arrêt et le pointe directement sur le cou de Nicolas
- Ton fric bordel !
La main tremble. Un faux mouvement et Nicolas sera égorgé. Celui-ci tire maladroitement ce qui lui reste d’argent dans les poches et le donne à Radu
- C’est tout, bordel, c’est tout ?
Nicolas fait oui de la tête. Radu le relâche et lui lâche des gifles partout sur la tête. Nicolas se couvre la tête avec les mains et s’éloigne. Radu est trop instable pour vraiment le poursuivre. Nicolas jette un dernier regard vers Radu, qui est haletant et qui chiffonne les billets dans une main.
Nicolas court… encore… vite… sans se retourner… c’est la troisième fois…il ne pleure plus cette fois. La fuite est devenue une seconde nature. C’est un cycle qui recommence.
Il est maintenant loin du parking. Il tousse de plus en plus, a le nez qui coule. Il fait nuit maintenant mais les magasins sont encore ouverts. Il n’a plus d’argent. Il ne peut plus retourner au parking à cause de Radu. Sa langue est pâteuse. Il a soif. Il subit encore les effets secondaires du meth d’hier. Mais il est aussi malade. Il a froid. Il tousse encore et toujours.
Il décide de faire la manche. Il aborde des passants, qui accélèrent le pas quand il s’approche. Il fait peine à voir. Sale, malade, personne ne le laisse s’approcher.
Il finit par s’assoir, la capuche de son sweater sur sa tête, et la tête dans les genoux. Il attend. Personne de dépose d’argent à ses pieds. Il a mal au dos. Les courbatures de la veille. Sa gorge commence à bruler, il se sent faible.
Il finit par trouver une pharmacie ouverte tard. Il mendie auprès de la pharmacienne quelque chose pour la gorge. Polie mais ferme celle-ci lui demande poliment de quitter les lieux. Elle lui conseille d’aller passer chez le médecin de garde, car il a l’air souffrant. Docteur Dominique T. C’est à 15 minutes à pied. Il vous recevra peut-être, lance la pharmacienne, soulagée de se débarrasser d’un SDF.
N’en pouvant plus de douleur, la gorge comme coupée par des lames de rasoir, Nicolas décide de se rendre chez le docteur de garde. Il commence à pleuvoir. Un peu mouillé par la pluie, il arrive juste 15 minutes avant la fin de la période de garde.
Le médecin est seul. Un homme élégant, la trentaine, noir, antillais, athlétique, souriant.
- Asseyez-vous… qu’est-ce qui vous amène ?
Entre deux quintes de toux, Nicolas décrit ses symptômes. Le docteur le dévisage. Sale, un peu mouillé par la pluie, tremblant, Nicolas fait peine à voir. Surtout, il a l’air très jeune
- Vous êtes majeur ? Ou bien vos parents vous envoient ?
- J’suis majeur. Mes parents habitent pas ici
Le docteur a l’air sceptique. Mais devant l’état de Nicolas, il décide de l’ausculter.
- Ouvrez la bouche et faites « ah »
Il lui presse les ganglions autour du cou, prend sa température.
- Bon, vous avez une angine. Vous avez attrapé froid… vous avez dormi dehors ?
Gêné, Nicolas fait non de la tête. Le docteur fait la moue. Nicolas sent bien qu’il ne le croit pas… mais il s’en moque. Un silence s’installe
- As-tu de l’argent sur toi ?
Nicolas baisse les yeux et fait non de la tête. Le docteur soupire.
- Ça sert donc pas à grand-chose que je te donne une prescription…
Il se lève vers son armoire à pharmacie et sort 2 boites de médicament et les tend à Nicolas. Tiens, prends 2 cachets de chaque maintenant, puis la même chose pendant 3 jours. Si ça ne passe pas, tu peux venir me voir, ok ?
- Merci, dit Nicolas, avant de prendre les cachets, et de glisser les boites dans ses poches
Il se lève. Le docteur l’interrompt.
- Tu as quelque part où aller ? Je peux appeler un foyer si tu veux
Nicolas fait non de la tête
- J’ai quelque part où aller…. Je dors chez des amis
Le docteur n’est pas dupe. Il fait la moue
- Fais attention à toi, ok ?
- Ok
Quand Nicolas quitte le cabinet, il tombe des cordes. Il remonte la capuche de son sweater et traverse la rue en courant. Il pleut trop pour marcher. Il a froid. Il décide de s’abriter sous un arbre, juste en face. Ça protège… juste un peu. De la pluie tombe entre les branches. Il décide d’attendre que la pluie cesse. Il est frigorifié… Il tremble, et tousse.
Pendant ce temps, le docteur ferme son cabinet, range ses dossiers, consulte quelques emails. Il enfile son imper, ouvre son parapluie et ferme son cabinet. En face, de l’autre côté de la rue, il repère une silhouette, il reconnait le jeune patient qui est passé 10 minutes plus tôt. Il soupire et traverse la rue.
- Tu peux pas rester comme ça tu sais ?
Nicolas ne répond pas. Bon samaritain, le docteur prend pitié.
- J’habite à côté. Viens avec moi. C’est trop mauvais pour toi de passer la nuit dehors… surtout que c’est pas la première fois, j’imagine
Dominique, le docteur le prend par le bras, le protège avec le parapluie et le conduit chez lui. Sans aucune force, ni volonté, Nicolas se laisse guider.
Dominique habite une belle maison à côté de son cabinet. Pas très grande, mais très soignée. Nicolas est conduit dans la salle de bains. Il est trempé et dégouline de partout. Il serre ses bras autour de son torse, tremble et claque des dents.
Dominique réalise que Nicolas ne va pas arriver à faire quoi que ce soit seul. Frigorifié, sans aucune énergie, il reste sur place. Le docteur commence à lui retirer ses vêtements et à faire couler l’eau de la douche. Il réalise à quel point Nicolas est sale. Trempés, ses vêtements sont aussi usés, et pas lavés depuis longtemps. Quant à Nicolas, ses ongles sont sales. Celui-ci est maintenant entièrement nu, mais il est toujours dans la même position, tremblant, immobile, grelotant.
Dominique le fait entrer sous la douche, et l’eau éclabousse en partie ses vêtements. Le corps sous le jet chaud, la tête penchée, Nicolas tousse. Il bouge à peine.
- Bon, et puis merde, se dit Dominique. On va jamais y arriver comme ça…
Il se déshabille entièrement, dévoilant son corps superbe, athlétique. Nicolas n’a pas bougé, ni levé les yeux. Dominique l’a rejoint sous la douche et commencé à le savonner partout. Il lui décroise les bras et glisse la main sous les aisselles puis partout ailleurs, méthodique, tel un aide-soignant. La main glisse même entre les fesses, frotte bien les organes génitaux, décalotte le sexe, puis continue sur le reste du corps. Nicolas se laisse faire. Puis Dominique lui lave les cheveux. Une fois rincé, il le fait sortir de la douche et le sèche.
- Il y a un rasoir jetable et une brosse à dents neuves dans le tiroir. Rase-toi et brosse toi les dents. Je vais te chercher des vêtements
Nicolas a retrouvé une légère mobilité. Il obéit doucement. Quand Dominique revient avec quelques vêtements, Nicolas, rasé, tout nu devant le miroir, achève de se brosser les dents. Dominique lui tend un caleçon et un t-shirt.
- Désolé, ça va être trop grand pour toi, mais c’est tout ce que j’ai
Il conduit Nicolas dans la chambre d’amis
- Prend ces deux cachets, ça fait couper la toux pour la nuit, mais ça va te faire dormir comme un loir pendant longtemps. Je pense que tu en as besoin… On verra bien ce qu’on fera demain
Nicolas se glisse sous la couette et se roule en position fœtale.
Dominique éteint la lumière et jette un dernier regard avant de fermer la porte : une boule s’est formée sous la couette, secouée par une succession de toussements.
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
Autres histoires de l'auteur :