Charles et Karim

Charles était un père de famille, honnête, droit, haute bourgeoisie. Il aurait été une putain de bombe, si son air guindé ne lui faisait pas une tronche de béni de la crèche. Brun, les yeux bleus, 35 ans ,sportif ( squatch dans un club de bourge, et footings réguliers) poilu ( certains diraient trop) et barbe entretenue, élégamment habillé ( il était directeur d’agence d’une banque, merci papa !) . Bref il était beau, mais trop « propre » . Sa famille flirtait régulièrement avec les consanguins de la manif pour tous , même si lui même ne s’en approchait que rarement. Il avait fait un mariage dit de raison, avec une lointaine cousine choisie par ses parents, s’était marié puceau, à l’église, et avait découvert le sexe avec elle, qui n’était pas franchement passionnée par la chose. D’ailleurs, après la naissance de leurs jumeaux ( troisième et quatrième enfants) elle lui avait bien fait comprendre qu’il lui faudrait maintenant se passer de ses services. Charles et son épouse, Elise , s’entendaient bien. Et vu que la passion n’avait jamais été la base de leur relation, l’arrêt de l’intimité dans leur couple n’avait rien changé à leur entente. Élise était une bonne partenaire, ils partageaient les mêmes valeurs, un peu vieillotes, pas toujours très ouvertes, les mêmes intérêts, et étaient bien assortis aux yeux de la société dans laquelle ils évoluaient. Il faut dire qu’Elise était aussi un assez beau spécimen, et qu’elle et Charles avaient produit, pour la plus grande fierté de la famille, de parfaits petits spécimens blancs, catholiques, et blonds. Bref, une véritable affiche de la famille traditionnelle, friquée, bien sous tout rapport.

Bien sûr, il y avait une autre raison pour laquelle Charles ne se plaignait pas de l’arrêt du sexe. Il avait trouvé à se soulager ailleurs. Depuis quelques années, il sautait régulièrement son….. curé ! Le père Henry était produit dans le même moule que Charles, à la différence prêt qu’il était blond. Il était devenu son partenaire de squatch, après que Charles et Élise l’aient plusieurs fois convié pour diner ou déjeuner dans leur superbe demeure secondaire à la campagne. Le prêtre était particulièrement tactile avec Charles, ne perdant jamais une occasion de poser ses mains sur lui, ce qui l’avait troublé pendant quelques temps, car Charles savait que s’il avait grandi dans un autre milieu, il aurait probablement aimé la bite….

Depuis toujours, il s’était interdit ce fantasme. Et voilà qu’un curé le faisait bander. Qu’il se retrouvait à se branler sous la douche en pensant au duvet blond qui recouvrait le cul du prêtre, cul qu’il matait discrètement dans les douches après leurs parties de squatch. Jamais il n’aurait osé faire le premier pas. Il n’en eut pas besoin. Ce fût le père H qui prît un jour les devants et le rejoignit sous la douche après le sport, s’excusant de son excitation, lui jurant qu’il n’avait jamais agi de la sorte, mais qu’il n’y tenait plus. Ils s’étaient maladroitement embrassés, puis Henry s’était mis à genoux pour lui déguster la queue. Il n’avait pas pu se retenir, et avait largué son jus sur la figure du curé en quelques secondes.

Après ça, tous deux avaient été très gênés. Charles n’avait même pas fait jouir le prêtre. Ils n’avaient pas parlé pendant quelques semaines, Charles évitant le plus possible l’église, prétextant du travail, jusqu’à ce qu’Elise ne revienne un dimanche avec un invité surprise : le père Henry. Après un repas extrêmement gênant pour Charles, Élise et les enfants s’étaient éclipsés pour aller rendre visite aux grands-parents, et Charles avait été chargé de ramener le prêtre à la paroisse. À peine avaient ils été seuls qu’ils se retrouvèrent à poil sur le sol, se dévorant la bouche, Henry avait tenu à sucer le trou du cul de Charles, une caresse qu’il ne connaissait pas jusque là, et qui avait failli le faire gicler instantanément. Puis Charles avait pénétré le prêtre, maladroitement encore. Il ne cessait de se dire que c’était mal, mais ce cul d’homme l’attirait irrésistiblement. C’était plus fort que lui, comme un instinct. Il lui fallait posséder cet homme, le remplir, d’abord de sa bite, puis le marquer de sa semence. Charles avait tenu plus longtemps cette fois ci, probablement parce qu’il s’était branlé le matin même en repensant justement à la pipe que lui avait offerte son amant quelques semaines plus tôt ( toutes ses masturbations avaient eu cette aventure pour objet depuis) . Il s’était lui même étonné en parlant pendant le sexe. Rien de bien méchant, quelques « prends ma queue » « t’aimes ça la bite » «je t’encule, je t’encule, je t’encule » , comme s’il avait du mal à y croire. Pour Charles, c’était beaucoup, lui qui avait toujours pratiqué le sexe dans un total silence, sa femme gémissant à peine et lui respirant tout juste un peu plus fort au moment d’éjaculer. C’était aussi la première fois qu’il baisait en levrette, (la première fois qu’il baisait d’ailleurs, puisqu’il avait toujours pratiqué le devoir conjugal, sans réelle envie) . Il avait honte de lui même, mais bizarrement, cela rajoutait encore à son excitation. Voir ce dos musclé, offert, son membre qui pénétrait cette intimité si indéniablement masculine, les rales de bonheur de son amant, si différents des petits gémissements timides de son épouse, l’interdit de la situation, mêlé au sentiment qu’il faisait quelque chose dont il avait toujours secrètement rêvé, l’excitaient au plus haut point, et après une vingtaine de minutes de ce traitement, son chibre avait fini par rendre grâce, et largué tout son jus au fond du cul poilu. Il s’était écroulé en hurlant sur le dos d’Henry, pendant qu’il le remplissait.

Ils avaient été moins gênés cette fois ci, avaient même un peu discuté sur le chemin du retour, et le prêtre lui avait avoué que ça n’était pas sa première fois , qu’il avait eu quelques amants avant lui.

C’était donc devenu une habitude. Régulièrement, Charles et son curé se retrouvaient pour baiser, sous prétexte de parties de squatch, la plupart du temps. Charles ne trouvait pas Henry particulièrement passionnant, si ce n’était pour le sexe. Il l’agaçait un peu, mais se rattrapait toujours par sa manière de s’offrir à lui, de plus en plus soumise. Charles devenait donc de plus en plus dominant avec son passif, le baisant toujours en levrette, ignorant complètement le plaisir de son partenaire. Il l’emmenait dans des bois et le sautait contre des arbres, le faisait sucer sa queue pendant qu’il conduisait , se mettait à lui parler de plus en plus crûment pendant la baise, le traitant de salope, de pédé, de garage à bites. Se faire bouffer le trou était devenu une vraie passion pour lui, et Henry n’était que trop heureux de se soumettre, de s’allonger, langue tendue comme un chien affamé, attendant que son actif s’asseye sur sa bouche et l’écrase en lui ordonnant de le lécher. Charles aimait recouvrir sa petite chienne de son foutre épais. Et Henry devenait de plus en plus accro à la bite et au sperme.

Mais depuis quelques temps, Charles commençait à en avoir un peu marre. Peut-être s’était il tout simplement lassé, peut-être que le père Henry était vraiment devenu trop collant, à le bombarder de textos pour réclamer sa queue et sa semence. Il le baisait toujours, régulièrement, mais sans passion, juste par besoin. Il commençait à fantasmer sur d’autres hommes. Le petit stagiaire à la banque, un peu efféminé, qu’il avait envie de soumettre aussi, le boulanger viril qui sentait toujours la sueur fraîche, et qui avait l’air d’avoir une énorme queue, aux vues du paquet dans son survêtement de foot un peu douteux, et puis surtout Karim…