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Chapitre-3
C’est à l’occasion d’un banquet que Messire Arnaud donnait pour enterrer sa vie de damoiseau que je lui fus introduit.
Il avait été convenu que Jacques et moi présenterions une saynète polissonne aux convives .
Un peu intimidé, mais quelque peu rassuré par le fait que l’assemblée, exclusivement masculine, ne dissimulait pas sa concupiscence, je commençais à lentement me dévêtir.
Un ménestrel accompagnait nos gestes que nous fîmes de plus en plus lascifs.
Lorsque ma queue bandée fut enfin offerte à la vue de tous il commença une complainte :
Quelles belles roupettes
Ta splendide quéquette
Il faut qu’on me la mette
Ou bien que je la tète
Belle quéquette
Toujours nous met en fête
Incite à la sucette
Et à bonne branlette
Les spectateurs s’ébaudirent.
Jacques se positionna de telle sorte que je puisse le pénétrer. Cela inspira le ménestrel qui entonna :
Quand il l’encule
C’est joie des testicules
Et le jus de sa pine
Est mieux que vaseline
Et dans l’accueillant fion
La ferme introduction
Suivi de l’injection
Vaut bien masturbation
Les applaudissements à tout rompre furent brisés par un « et ça, j’achète » dont l’accent québécois était d’autant plus surprenant que l’Amérique ne serait découverte que dans plusieurs siècles.
— Coitus innteruptus ! J’invoque mon légitime droit de cuissage. Ne gâche pas ta sauce. Je la réserve pour cette nuit. Par contre, si tu as envie de sucer quelques bites, ne t’en prive pas : les candidats ne manquent pas !
Forts de l’autorisation seigneuriale, roupettes à l’air, les commensaux affluèrent. Bien entendu, je mis un point d’honneur à vider celles-ci au fur et à mesure que leur propriétaire les confiait à mes soins. L’affluence était telle que je me vis contraint, à plusieurs reprises, de prendre en bouche deux bites simultanément. Malheureusement, certains convives, trop impatients, n’attendaient pas qu’une place entre mes lèvres se libère. Plus d’un poignet me dispensa d’intervenir et je reçus sur le visage et le corps des offrandes que je n’eus pas le plaisir de goûter.
Nul ne s’avisa de toucher à ma queue de peur qu’une malencontreuse éjaculation ne vienne contrarier les désirs de messire Arnaud. Je fis moi-même de gros efforts pour ne pas me laisser aller à vider mes couilles spontanément, tant le plaisir que les glands juteux me procuraient était grand.
Plus d’un doigt tenta de titiller ma prostate, mais je refusais ces gentilles attentions, certain qu’une éjaculation serait inévitable !
Lorsqu’il s’avéra que plus aucune larme de sperme n’était à portée de langue, je m’inclinais vers messire Arnaud lui confirmant que j’étais tout enclin à satisfaire ses caprices.
En un tournemain, il déboutonna son haut-de-chausses et offrit à ma vue le sceptre seigneurial.
— Cela te sied-il, mon ami ? Sa taille te convie-t-elle ?
— Messire à une bite aux parfaites proportions. Je suis persuadé qu’avec un tel matériel l’inauguration de mon trou restera dans les annales. Je craignais qu’elle ne fût trop petite, et qu’à vaincre sans péril, je triomphe sans gloire. Mais sa taille est suffisante pour que je puisse la bien sentir !
— Tu es très correctement monté, toi aussi et j’ai hâte comparer ton labourage avec celui de ton frère. Peut-être un jour, d’ailleurs, tenterai-je un double labourage avec vous deux !
— Nos quatre roubignoles seront toujours à votre service et nous nous engageons à ne jamais laisser votre trou en jachère. De surcroît, je suis bien certain que les deux couilles de mon ami Jacques seront aussi toujours disposées à vous fournir leur jus.
— Pour cette nuit, je me contenterai des tiennes que je veux tout à moi ! je vais te faire conduire dans mes appartements où tu pourras prendre quelque repos en attendant mon braquemart.
Quelques heures plus tard, étendu sur l’imposant lit à baldaquin, j’avais fini par m’endormir…
Ayant pris la précaution de me dévêtir complètement, je me retrouvais offert dans mon simple appareil. C’est justement cet appareil dont mon Amphitryon se saisit pour me rappeler aux réalités, dures réalités, de ce monde. En un clin d’œil ce dernier se retrouva comme au jour de sa naissance, à un détail près, et ce détail mesurait plus de 10 pouces. Il s’allongea sur moi. Nos bites firent connaissance et visiblement sympathisèrent si l’on en juge par l’augmentation de tension que chacune exprima. J’eus le sentiment que ces vigoureux 10 pouces allaient me permettre de prendre mon pied !
Avec surprise, je notais la présence d’un troubadour dont à l’évidence le rôle était d’encourager musicalement nos ébats. Son costume passait d’autant plus inaperçu qu’il n’en portait aucun.
Messire Arnaud, après une acrobatique reptation pris goulûment mon membre en bouche. Une main caressante s’empara de mes boules, puis les abandonnant, offrit son index à mon trou impatient. Le doigt laissa bientôt la place à une langue habile qui réussit sans coup férir à pénétrer dans mon arrière-boutique.
Le troubadour, dont la mission était plus large que celle que j’avais imaginée, s’empara d’un pot d’onguent et en enduisit copieusement le braquemart de notre maître. Puis il posa une fiole sous une de mes narines et obtura l’autre, ce qui me contraignit à inhaler une étrange fragrance. J’eus l’impression que mon gland allait exploser et que mon anus implorant une pénétration plus profonde ne pouvait plus se contenter d’un doigt ou d’une langue.
Messire Arnaud, comprenant mon impatience, positionna enfin sa bite et pressa gentiment pour accéder à ma prostate. Dire que le passage s’effectua sans la moindre douleur serait exagéré. Néanmoins, le plaisir qui me submergea dans les secondes qui suivirent occulta totalement les légers désagréments rencontrés en tout début d’inauguration.
Je ne pus contenir de bruyants gémissements auxquels il ne fut mis fin que lorsque le troubadour jugea sage, pour étouffer mes cris, d’enfoncer sa queue aux tréfonds de ma gorge. J’avais précédemment bien été abreuvé, mais néanmoins cette nouvelle pine était la bienvenue et j’étais impatient d’en extraire une ration de sperme frais.
Impatience n’impliquant cependant pas précipitation, je laissais durer le plaisir. Lorsque messire Arnaud augmenta la cadence, je sus qu’il allait décharger à très court terme. Ma bouche s’activa alors sur le membre qui la visitait dans le but de lui faire cracher sa sauce à l’unisson. C’est effectivement ce qui se produisit : cavité anale et cavité buccales furent remplies simultanément. Messire Arnaud à qui il restait quelque soubresaut éjaculatoire remplaça le trouvère et acheva dans ma bouche ce qu’il avait initié dans mon cul. Sa langue se substitua ensuite à son gland. Il récupéra une partie du cocktail séminal au cours d’une fougueuse pelle qu’il accompagna d’une branlette dont quelques allers-retours suffirent à me faire cracher ma mâle crème. Épuisé, nous tombâmes tous les deux dans les bras l’un de l’autre tandis que le ménestrel reprenait son rôle premier.
Divin nectar de couilles
Qui vaut qu’on s’agenouille
Suave lait de garçons
Tu es vraiment trop bon !
Ami de la prostate
Et non pas de la chatte
Si un cul t’y invite
Bien profond mets ta bite !
Car l’amour entre mâles
Ne fait jamais bien mal
Quéquette dans le cul
Est toujours bienvenue !
L’anus qui fort estime
L’abondant jus de pine
Point ne se lassera
De tes éjaculats !
— Alors mon ami ? Satisfait de ma prestation ?
— J’ai été comblé. Au sens propre et au figuré !
— Il te reste encore à me rendre la pareille. La réponse du berger au berger, en quelque sorte ! J’espère, si tu baises aussi bien que son frère, que tu te montreras à la hauteur du trou de ton seigneur.
— Vous enculer Messire, sera un grand honneur. Et ma bite, et mes couilles s’attelleront avec joie à satisfaire vos moindres désirs.
— Nous allons accorder à tes roustons tout le temps nécessaire pour qu’ils reconstituent leurs stocks et que je puisse vérifier l'efficacité de ta gente queue.
Ghell2000
ghell2000@yahoo.fr
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