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Chapitre 9 | Le Faust (1)
« … Je me souviens m'être retrouvé dans une cave, prisonnier à l'intérieur d'une cage en verre. On aurait dit un aquarium. Mes pieds s'enfonçaient dans le sable pendant que j'essayais de me relever.
J'avais du mal à tenir l'équilibre, je me sentais si faible...
Soudain, un homme cagoulé est apparu. Il a ouvert une trappe située sur le côté et m'a forcé à sortir. Il était de même corpulence que moi, sans doute moins entraîné, mais je ne pouvais lutter, trop diminué physiquement. Il a prononcé ces simples mots:
- Bienvenue en Enfer.
Il m'a traîné dans une autre pièce. Un deuxième cellier, moins sombre, avec un grand lit à baldaquin. J'ai dû m'évanouir car lorsque j'ai repris connaissance, on m'avait complètement déshabillé, les mains et les pieds liés par de grosses cordes. J'ai cherché à me libérer de mes liens. Mes bras étaient tellement lourds et je me sentais si lent...
Mon cerveau tournait au ralenti.
Je suis un agent secret, sans doute le plus efficace du pays et je savais que j'avais été drogué.
L'homme à la cagoule me faisait face. Il ne disait rien, seul un rictus au niveau des lèvres laissait supposer qu'il était satisfait de la situation dans laquelle je me trouvais.
Je tournai la tête et je vis un jeune éphèbe, autour de la vingtaine, s'approcher et emboucher mon manche. Ses lèvres étaient chaudes. Humides. Il n'en était pas à sa première pipe car ses va-et-vient eurent raison de ma résistance. Je me mis à bander sans même le vouloir.
J'ai réussis à lever la tête. Mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Seule une ampoule fixée au plafond diffusait une douce lumière.
Je commençais à baver. Sa bouche était divine, un vrai fourreau pour ma queue gorgée de sang. Mon Dieu, qu'est-ce que ça faisait du bien. Je me surpris à penser que même sans attaches, je ne l'aurais pas arrêté. Des images de backroom défilèrent dans ma tête. La simple évocation de ces mains sur moi, de ces queues impatientes de me prendre me fit bander plus fort.
Après quelques secondes, je sentis ma bite palpiter et un déluge de sperme inonda la bouche suceuse.
Ensuite, je crois m'être évanoui...
Lorsque je suis revenu à moi, j'étais toujours allongé sur le dos, pieds et poings liés. Par contre, mes jambes avaient été relevées et une chose humide chatouillait mon anus. Je vis des cheveux frisés s'activer au niveau de mon entrejambe. Ce n'était plus le même garçon. Sans doute un latino, mais qu'est-ce qu'il faisait ça bien! Il me bouffait le cul avec voracité, mordillait ma pastille qui s'ouvrait toujours un peu plus à chaque coup de langue. J'étais dans du coton, je n'arrivais plus à me concentrer.
Seule ma queue avait repris un peu de vigueur et bavait à nouveau.
C'était trop bien, je ne voulais pas que ça s'arrête. Aussi, je poussai mon bassin le plus en avant possible. Mon jeune mâle répondait par un léchage accru.
Je me suis dit, entre deux gémissements: ''c'est donc cela, un anulingus!'' Je comprenais à présent pourquoi mes conquêtes féminines raffolaient de mes léchouilles.
Mon trou était humide de sa salive et j'avais l'impression que sa langue poussait en moi. Puis, j'ai senti autre chose me pénétrer. Plus dur, plus fin...
Je compris trop tard qu'un doigt venait d'investir mon fondement. Je ne me crispai pas. Je commençais à avoir une solide expérience de ce côté-là avec les godes que Malthius m'avait fait connaître dans le tunnel [voir chap 2] ou le fistage chez l'ancien ambassadeur [voir chap 3].
Mon esprit essayait de se concentrer sur ce qui m'arrivait mais ma tête était complètement à l'écoute de mon cul. Et ce dernier semblait prendre une fois de plus le dessus...
Je commençai à sombrer dans ces rêves lointains. La dose venait d'être augmentée et mes bras devenaient de plus en plus pesants. J'aurais dû avoir peur pour ma vie, au lieu de ça, mes fesses ondulaient au rythme du doigtage de mon jeune expert.
J'avais l'impression que mon trou était en feu. Je sentais la chaleur moite de mon cul, ce doigt délicat qui se déplaçait plus profondément au delà des plis sombres de mon œillet jusqu'à frôler ma prostate.
J'ai commencé à gémir plus fort lorsqu'il a introduit son majeur. Avec son index toujours fiché en moi, il s'est mis à les faire vriller de telle sorte que chaque passage sur mon point G déclenchait un déluge de plaisir qui électrisait ma bite raide comme un I.
Les sensations étaient telles que je me sentais pareil à un cheval sauvage, cabrant ma croupe de haut en bas à la recherche du plaisir. Celui qui me fouillait connaissait son affaire. Il savait comment donner du plaisir à un homme. Sa langue et ses doigts étaient capables de détourner n'importe quel hétéro du droit chemin.
Pour moi, il y a longtemps que j'avais franchi le Rubicon et mon sexe luisant de mouille actait ma reddition.
J'ai su que je ne pourrais tenir plus longtemps lorsqu'un troisième doigt se présenta à l'entrée de ma rondelle. Un autre orgasme commença à monter en moi. C'était fantastique toutes ces vagues de chaleur qui déferlaient en moi. Je voulais venir encore. Putain!!! J'en avais besoin. J'ai hurlé de bonheur lorsqu'une main a saisi la base de ma bite, la serrant fort avant de la branler énergiquement.
Trois doigts d'un côté, une pogne de l'autre eurent raison de mes dernières résistances. Une gerbe de foutre jaillit tel un geyser de ma queue et vint crémer les poils noirs de mes pectoraux. Mon bel Adonis en récupéra quelques gouttes qu'il porta à sa bouche.
Épuisé par tant d'efforts, je sombrai dans un profond sommeil.
… À mon réveil, plus de jeunes libertins pour s'occuper de moi mais la masse compacte de l'homme cagoulé qui me dévisageait. J'ai senti soudain quelque chose effleurer mon trou alors que mes genoux se levaient plus haut et pliaient contre mes larges épaules. Une chose dure, épaisse, arrondie... C'était plus gros que des phalanges et j'avais comme une impression d'humidité.
Mes yeux se sont ouverts, réalisant ce qui m'arrivait. J'allais me faire baiser comme à Las Vegas, comme au Babylone, mais cette fois, contre mon gré.
J'ai haleté, cherché de l'air. Je voulais protester. Aucun son ne sortit de ma gorge. Mes bras se sont agités, cherchant à se libérer de leurs liens. En vain!
L'homme, en face de moi, venait de se rapprocher. Je compris que c'est lui qui cherchait à me pénétrer. Il était toujours masqué mais je pouvais lire son envie féroce de me posséder à travers la lueur vive de ses prunelles. Cette flamme dure et cruelle qui brûlait dans l'iris sombre de ses yeux.
Il s'est positionné sur moi, m'a saisi les hanches et d'une poussée franche, à forcé mon entrée. Le sentiment quand il m'a pénétré a été intense. Je n'avais jamais été baisé dans cette position. Se retrouver courbé en deux s'avérait à la longue inconfortable mais la pénétration n'en était que plus intense. Je sentais son gland pulser au plus profond de moi, fouiller mes entailles comme une tête chercheuse.
Le produit commençait à s'estomper. En agent spécial surentraîné, j'aurais dû réagir sans attendre. Au lieu de ça, je me surprenais à ronronner comme un chaton. Cette pression exquise de sa bite épaisse m'emplissant les boyaux, me faisait perdre la tête.
Il s'arrêta pour prendre un flacon posé sur une table près du lit.
- Tiens, respire. C'est du poppers.
C'était la première fois que j'entendais le son de sa voix. Une voix grave, posée, sûre d'elle. Une voix qui n'acceptait aucune contestation.
Il m'agrippa les cheveux et, de son autre main, tint la fiole contre ma narine gauche. Je gémis avant d'inhaler son contenu.
- Respire profondément, ordonna-t-il.
J'obtempérais comme un petit garçon. Ensuite, il me somma d'expirer. Il y eut comme une explosion de lumière derrière mes prunelles. Un feu d'artifice multicolore. Je me mis à baver dans pouvoir me contrôler.
- Tu es fin prêt pour la suite.
Il reprit sa chevauchée fantastique. Je planais de plus belle. J'accompagnais ses coups de reins, m'empalais de moi-même sur ce membre turgescent.
- Oui, c'est bien, donne-moi ce cul. Il m'appartient, désormais.
Je ne l'écoutais plus, tout à mon envie de baise. Ma bite était si dure que je pouvais sentir des coulées de pré-cum suinter de mon gland chaque fois que sa matraque broyait ma prostate. Il a continué à me pilonner avec de grands coups autoritaires.
Mes cris se sont transformés en longs gémissements plaintifs.
Je ne sais combien de temps cela a duré. Il me maintenait les hanches avec force, me besognait comme un forcené. Au rictus que formaient ses lèvres, je savais le dénouement proche. Effectivement, je le vis se raidir avant de déverser sa semence en moi comme si j'étais un vulgaire préservatif.
Il me plia encore plus. Mes genoux touchaient le matelas, au dessus de ma tête. J'étais courbé en deux, j'avais mal. Il pressait sur mon dos de toutes ses forces. Soudain, il saisit ma queue et la branla sans ménagement. Il broyait mes couilles d'une main pendant que l'autre s'activait à faire rouler mon dard sur sa paume calleuse.
Ce double traitement me fit cracher pour la troisième fois. Une traînée blanche, épaisse, visqueuse, qui vint coller à ma barbe et à mes lèvres. Sans trop réaliser ce qui m'arrivait, j'ouvris la bouche pour en recueillir les dernières gouttes. Je me passais ensuite une langue gourmande sur le pourtour de mes lèvres humides.
- C'est bien. Je vois que tu ne manques pas de pratique.
Il enleva sa cagoule.
« La beauté du Diable!!! ». Je ne pus m'empêcher d'esquisser un geste de défense. Je tirai sur mes liens pour me protéger.
- Tout doux. Il ne t'arrivera rien. Du moins, tant que tu obéiras à ton nouveau Maître.
******
… La suite fut plus embrouillée. Des images confuses se télescopaient dans mon cerveau embrumé. On me traîna dans une autre cave, aux murs blancs et voûtés. Je fus enfermé dans une petite cage pour chien. Je ne pouvais me tenir debout. Cette position était des plus humiliantes.
Au dessus de moi, une dizaine d'autres cages étaient surélevées à cinq mètres au dessus du sol. Chacune d'elle renfermait un garçon ou une fille totalement nus.
- Voilà mon cheptel. C'est sans doute ça que tu cherchais en me pistant. Et oui, je vais faire mon ''marché'' au Madison et au Babylone.
Il me fixa un collier en fer autour du cou et me fit sortir de la cage, à quatre pattes. Il me promena comme un bon toutou dans toute la pièce, m'humiliant aux yeux des autres occupants qui ne pipaient mot.
- Tu vas bientôt travailler pour moi. Tu es un peu vieux pour ça mais ta réputation n'est plus à faire et j'ai une bonne clientèle prête à débourser une fortune pour s'attacher tes services.
Il me ramena dans mon cachot avant de s'adresser à l'ensemble des prisonniers.
- Regardez vous autres, ce que mon nouveau soumis est capable de faire.
Il s'approcha des barreaux, dégrafa son pantalon et abaissa son boxer. Il me tira par une chaîne accrochée à mon collier. Je me retrouvai le visage à quelques centimètres de sa queue encore molle.
- Fais-moi gonfler tout ça. Montre-leur tes talents de suceuse.
Ceven X
hellocevenx@gmail.com
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