Antoine et Patrice

Chapitre-6

Oui, je suis maintenant un exhibitionniste. Et Patrice l’a bien compris. Il multiplie les photos et les sex tapes. On les ajoute à nos profils Recon. Le mien porte maintenant la mention suivante : « Hanko, 26 ans, 100% soumis, passif et exhibitionniste. Propriété intégrale et permanente de Thor. »

Quand nous ne baisons dans notre nouvelle maison, Patrice m’emmène au Kleber ou d’autres établissement SM. Lors de notre seconde visite au Kleber, il me baise devant tout le monde sur le sling. Ma première fois. La position est incroyable. Attaché, jambes écartées, cul exposé, je me sens plus soumis que jamais. Ce jour-là, Didier me remplace sur le sling et Karim le fiste devant tout le monde. Je suis sous le choc. Je regarde avec fascination. Thor me murmure « patience, ton tour viendra »

Après quelques semaines, je me rends compte que ma vie a maintenant pris un tour différent. Ma sexualité en tout cas… mais contrairement à ce que ce récit laisse à penser, il n’y a pas que le sexe. Je passe de bons moments avec Patrice a emménagé notre nouvelle maison, a visité des expositions ensemble, à cultiver nos gouts communs. Le SM n’est que l’expression de notre vie sexuelle – un part très importante de notre vie sexuelle, mais une partie seulement. Mais je dois quand même dire que le sexe est essentiel. Car oui on aime le sexe tous les deux, et nos besoins sont élevés… Pourquoi le cacher ?

Ce qui est intéressant, ce que cette maturation ou transformation sexuelle a aussi impacté mon comportement au travail : je suis plus confiant, plus à l’aise. Je suis plus performant. Je m’investis plus aussi. Comme si l’intensité que j’ai trouvé dans ma vie sexuelle devais aussi s’applique dans ma vie professionnelle. L’envie de tout vivre plus fort. Ma carrière et mon salaire progressent donc plus vite.

Cela me permet d’ailleurs de faire quelques investissements : on construit patiemment un beau donjon à la cave, avec sling, banc, croix, poulies, et pleins d’autres jouets. Surtout, un coin carrelé, douche ouverte pour l’uro… Ça prend forme mais ça demande pas mal de temps.

En attendant, Patrice a fait une nouvelle série photos de moi : nus normaux, et SM. Solo et aussi en pleine action avec lui. Objectif : créer un profil sur Grindr. Apres Recon, il a désiré d’étendre le champ des possibles pour nos jeux à plusieurs. J’ai hâte d’essayer… pour l’instant j’ai juste été baisé en public au Kleber, mais jamais Thor n’a autorisé a d’autres à participer. Je sens que c’est pour bientôt. Quand il aura décidé, comme pour tout.

Il me montre le profil une fois terminé. « Couple, Patrice (39, 100% actif, dominateur) et Antoine (26, 100% soumis, passif), cherche mecs, couples ou groupes pour plan cul SM ou vanilla, avec mise à disposition d’Antoine. Nous jouons toujours en couple jamais séparément. Oral, rimming, anal, bondage, cuir, sex-toys, torture, uro. On reçoit et se déplace. Sex tapes et photos. Plans bareback uniquement – clean et sous PrEP. Pas de drogue et respect des limites de chacun. »

Je frissonne rien qu’à lire les lignes. Les photos après ça sont très appétissantes. Avec mon accord, Patrice partagera des nus et photos sexes avec mon visage à ceux qui le souhaiteront. Ça m’excite encore plus. Patrice seul a accès au compte, et c’est lui qui répondra aux messages.

Un samedi, alors que nous n’avons rien de prévu, mais que Patrice m’a demandé de rester à la maison avec lui. Soudain, alors qu’il consulte sa montre, il me retire cage et collier, et me fait enfiler un simple jean et t-shirt, et d’attendre dans le canapé.

Cinq minutes après, on sonne à la porte. Un type baraqué, chauve, et avec un bouc se présente. Avec Patrice, ils se font la bise. Son nom est Frank. C’est un pote apparemment. Patrice lui demande comment il va, ça fait un bail… Puis Frank me regarde enfin

- Alors le voilà ton nouveau soumis… Ouah impressionnant ! Dis-moi t’as gagné le gros lot

- Attends un peu la suite… Vas-y approche Antoine. Viens dire bonjour a Frank

Celui-ci m’embrasse aussitôt sur la bouche. Je devine ce qui m’attend. Je suis excité car ça fait une semaine que je n’ai pas joui avec la cage

- Normalement il est en permanence à poil, mais j’ai pensé que t’aimerais le déballer un peu

Frank ricane

- Bon il est à toi pour commencer

Frank me papouille partout, sur les fesses, sous mon t-shirt. Il glisse ses gros doigts dans ma bouche

- Mmmh c’est du bon minet ça… tu fais beaucoup plus jeune que ton âge en plus… vas y a poil maintenant. Montre-moi tout

Je défais le t-shirt et fais tomber le jean, dévoilant mon sex bandé. Je réalise que je vais réaliser un vieux fantasme digne d’un film porno. Le jeune minet va se faire baiser par un daddy dans le salon, sous les yeux d’un autre. Combien de fois en ai-je rêvé, combien de fois ai-je regardé ce genre de scène sur internet ? Maintenant, c’est une réalité.

- Commando… petite salope… et déjà prêt en plus

Il a défait son t-shirt lui aussi, dévoilant un torse très musclé couvert de tatouages avec un piercing sur le téton. Il m’attrape et me serre fort contre lui.

- Tu aimes les mecs alpha dominant hein ? J’vais bien m’occuper de toi

Il me plaque la tête contre son aisselle… son parfum mâle m’intoxique déjà. Puis il me fait lécher son piercing sur le téton pour s’exciter. Puis il me roule une énorme pelle pendant longtemps. Sa langue viole ma bouche. Il recule puis crache dans ma bouche.

Sa main vient écraser ma tête pour me faire tomber à genoux, et il plaque ma joue contre son sexe, que je devine énorme sous son jean serré

- Sors-la et suce-la

Je déploie le monstre et le suce aussitôt. Je le prends à fond. Mon front vient buter contre sa ceinture. Il se déssape complètement et je recommence à sucer. Je déploie tous mes talents. Je suce avec appétit

- Tu aimes les grosses bites, hein ? Vas y continue. Do your job

Il sort sa bite et joue avec moi, me frappe avec. Soudain il me tire par les cheveux et dépose un nouveau crachat sur mon visage. Puis continue à me tirer les cheveux quand je reprends la fellation. Après un long moment on change de position, et c’est lui qui me suce. Avec domination, il écrase mes couilles d’une main, me mord carrément la queue. Il vient écraser mes seins entre ses doigts.

Puis il me redresse et me retourne. Il tape sur mes fesses

- C’est surtout ton p’tit cul qui m’intéresse. Regarde-moi ces p’tites fesses. Un régal. Fous toi sur le canapé, coudes sur le dossier, fesses face à moi

J’obéis docilement. Ses grosses mains se plaquent sur mes fesses. Il commence à les lécher puis à les mordre. Puis sa bouche plonge dans ma raie et il me bouffe littéralement le cul. J’aperçois Patrice qui s’est déshabillé, assis sur le fauteuil d’en face et se branle en nous matant.

Je le regarde en gémissant de plaisir. Je me donne en spectacle.

Après une bonne séance de rimming, Patrice a passé du gel à Frank, dont la queue est impressionnante. Il glisse doucement en moi. C’est large, ça tire, mais ça rentre.

- Fuck yeah !

Frank me tape les fesses.

- Hé Pat, attrape mon smartphone dans mon jean et filme. J’veux un souvenir

Patrice obéit. Frank prend la pause, fier. Pendant ce temps-là je bande dur, plaisir de sa grosse queue sur ma prostate, mais plus encore, plaisir d’être maté et filmé. Il accélère et me baise bien, par derrière en puissance.

Il me retourne ensuite pour me baiser en missionnaire, mon corps écrasé entre le canapé et lui. Ensuite, la baisse continue, lui assis dans le canapé, et moi qui chevauche sa bite, face à lui. Il m’embrasse a pleine bouche et me mord les seins. Patrice s’est approché, derrière Frank. Il m’embrasse, il est fier. Il passe sa queue par-dessus l’épaule de Frank pour que je le suce. Ça y est ! J’en ai une dans le cul et une dans la bouche. J’en rêvais. Pénétré. Partout. Par devant, par derrière.

- Tu veux le baiser, pendant qu’il me suce ?

Je me retire. Frank reste assis, je me mets à 4 pattes de côté et commence à la sucer, tout en présentant mes fesses à Patrice. Une grosse queue bien chaude m’envahit la bouche, tandis qu’une autre force le passage de mon cul. Ça y est. De nouveau pris par devant et par derrière. Soumis par tous les trous. Je suis au paradis. Un fantasme de plus qui devient réalité. Je bande, je mouille.

- Viens t’assoir sur ma queue

Patrice s’assied sur le canapé et je m’empale sur lui, de dos, faisant face à Frank. Je monte et descend sur la queue. Patrice me presse les épaules. Frank m’embrasse, déverse sa salive dans ma bouche. Puis il descend pour me sucer. Je ressens un plaisir fou.

Je ne tarde pas à jouir. Mon sperme coule dans la bouche de Frank, qui le garde en bouche pour venir le cracher dans ma bouche. Patrice me dégage de lui, et se branle. Aussitôt, j’attends la bouche grande ouverte pour le laisser jouir sur ma langue, pour mieux sucer et avaler, sous les yeux de Frank, qui ne perd pas une miette. Je suce Patrice jusqu’à ce qu’il débande.

- Apporte nous deux bières

J’aime obéir à ce genre de requête domestique. Quand je reviens avec les bières, les deux mâles sont affalés côte à côte dans le canapé.

- Mets-toi à côté de Frank

Je me blottis contre lui. Il m’embrasse et me caresse les cheveux.

- T’es chaud comme minet, j’ai bien pris mon pied. On va recommencer assez vite. Suce-nous pour nous chauffer un peu

Pendant que les deux mâles trinquent, je les suce tour à tour, les branle, me mets au service de leurs queues.

- Allonge-toi sur le dos, j’ai envie de t’éclater le cul

Je me mets sur le dos, jambes écartées. Frank me pénètre aussitôt, les mains agrippées à mes chevilles. Patrice m’offre sa queue à sucer. C’est reparti pour un tour ! Par devant et par derrière. J’adore être pénétré. Le rêve continue.

- A mon tour

Patrice m’encule dans la même position. Frank attend son tour à côté, et les deux se relaient en permanence, brusquement pour m’élargir le plus possible.

Frank s’allonge ensuite sur le dos, sur le canapé et je viens m’empaler sur lui. Je me déhanche aussitôt. Spectacle préféré de mes hôtes, qui aiment me voir me donner, prendre mon pied sur leurs gros pieux. Patrice m’attrape par la nuque et m’embrasse. Frank me pince les seins. Soudain, je sens un doigt de Patrice forcer le mince espace entre mon anus et la grosse queue de Frank. Il rentre. Patrice sourit. Il revient avec des poppers. Frank m’attrape par les épaules pour me pencher vers lui. Je sais ce qui m’attend. Petit moment de panique, mais je n’ai pas le temps d’avoir peur, encore moins de réfléchir. Je sens les poppers sous mon nez. Bouffée de chaleur immédiate, et le gland de Patrice qui presse contre mon anus. Je sers les dents et il glisse en moi. J’ai mal, mais j’en ai envie. Patrice rentre complètement en moi. Je jure, je gémis. Un gémissement de soumis. Un gémissement qui dit « oui continue, j’aime ça ».

Patrice bouge maintenant en moi. Les deux mâles poussent des jurons de plaisir. La double pénétration commence. Deux bites dans mon cul…Je suis heureux, fier de ce qui m’arrive. Patrice bouge bien. Les mains me caressent les seins et le corps. Ce dernier est brûlant de plaisir. Les doigts se glissent dans ma bouche. La pression de plaisir sur ma prostate n’a jamais été aussi forte. Le précum commence à couler. Patrice accélère. Je sais qu’il veut me faire jouir.

J’éjacule en gueulant et je sens les deux bites se contracter et éjaculent ensemble en moi. Les doigts de Patrice et de Frank ramassent mon sperme et me le mettent dans la bouche. Je mange tout tandis qu’ils se dégonflent lentement en moi. Je descends pour embrasser Frank, tandis que Patrice souffle dans mon cou et m’embrasse sur les épaules.

Frank nous quitte en nous remerciant bien… J’ai passé un après-midi mémorable… Ce que beaucoup ne font que rêver, moi je l’ai vécu. Patrice m’aide à réaliser tous mes fantasmes. Je suis heureux de lui avoir donné ma liberté…

Dans les jours qui suivent, Patrice met la dernière main au donjon et mon excitation de l’essayer grandit. Je n’ai pas attendre bien longtemps car le samedi après-midi qui suit, j’y suis conduit, en collier et cage de chasteté.

Je pénètre dans la pièce, où la lumière n’est que légèrement tamisée. C’est la première fois que je vois le donjon complètement terminé. Nous y avons mis tous nos fantasmes et toute notre imagination pour y faire un lieu de soumission totale pour moi, et de possession totale pour Patrice. Mon collier est détaché et Thor me fait mettre à genoux dans la douche ouverte. Le jet chaud éclabousse mon torse puis remonte vers mon visage. J’ouvre la bouche et Thor vise bien, je recrache. J’aimerais bander tant j’adore ça, mais ma bite est toujours prisonnière de la cage. Après la golden shower, je me rince et sèche. Le collier est remis. Et je suis aussitôt plugué, avec un plug de taille moyenne.

Le premier instrument de torture inaugure est la croix de Saint Andre. J’y suis attaché les bras en croix, de face. Thor retire la cage de chasteté et me met un gag ball dans la bouche. Mon corps va être livré à sa merci. Pinces croco sur les seins, puis des pinces à linge un peu partout, installées patiemment avant d’être retirées à la chaine d’un coup sec. Thor observe avec satisfaction ma bite bander sous l’effet de la douleur. Les pinces sont ensuite attachées de manière permanente un peu partout, notamment sur ma bite et mes couilles. Le corps pincé de partout, le cul rempli, les sensations sont fortes mais pas suffisantes aux yeux de Thor. Les gouttes de cire brulantes commencent à tomber partout sur mon torse, mes jambes, mais aussi ma bite et mes couilles. Mon corps devient écarlate sous l’effet des pincements et aussi de la chaleur.

Je suis ensuite détaché et place sur le banc et attaché aux chevilles et aux poignets. Je sens de la cire brûlante tomber sur mon dos. Mon corps se secoue à chaque brûlure, mais je suis bien en place sur le banc. Puis soudain, sans que j’aie pu voir cela venir, je ressens une violente brûlure sur les fesses : un coup de fouet. La flagellation commence. Mon corps brûle maintenant de partout : sur mon torse après la première torture à la cire, sur le dos, et maintenant les fesses. Je me fais fouetter pendant un moment. Dans ma tête, j’imagine mes fesses rouges. Ma bite est dure et se tend, coincée entre mon corps et le banc. Thor m’écarte ensuite les fesses et je sens deux doigts rentrer en moi, juste pour me lubrifier un peu. Aussitôt après, son gland écarte mon sphincter et il m’encule sans me laisser le temps de penser à quoi que ce soit. Tant mieux, car je ne suis pas là pour penser. Uniquement me donner, me livrer. Et il me donne tellement de plaisir avec sa bite. Il m’encule. Vite, brutalement et profondément. Je serra le gagball et grogne de plaisir. Mes fesses continuent à brûler surtout quand les hanches de Thor viennent claquer contre elles.

Mon maitre abandonne mon cul, détache le gag ball et plonge sa bite dans ma bouche. Il me la baise maintenant au même rythme. Vivement, profondément, jusque dans la gorge. Mes trous lui appartiennent. Je suis ensuite détaché et conduit vers le sling. Je suis prêt à offrir mon cul. Je prends différents godes de tailles croissantes. Depuis des mois, le plaisir que je prends à offrir mon cul n’a fait qu’augmenter. Et j’aime me faire ouvrir. Je crie de plus en plus. J’en veux plus. Et là encore, sans que je réfléchisse, je crie : « fiste moi, fiste moi, je t’en prie… ». C’est presqu’un cri de lamentation. Une supplication. Thor ne bronche pas, ne tourne même pas la tête. Et continue à s’occuper de mon cul. Après les godes, il passe aux boules chinoises, extra larges. Chaque entrée ou sortie de boules me fait crier de plaisir.

Après les boules, Thor enfile un gode ceinture, auquel il attache un énorme gode. Je suis excité de le voir comme ça, s’approcher de moi, en cuir, avec ce sexe noir et monstrueux relié à son corps. Il me démolit ensuite le cul avec. Je me retiens jusqu’à ce qu’il me donne l’ordre de jouir. Mon cerveau donne alors l’ordre à ma prostate de se libérer et j’éjacule sur mon ventre.

Je suis détaché du sling. Le corps brûlant de partout. Ma peau, mes lèvres, mon anus. A genoux, uniquement vêtu de mon collier, je suce Thor avec passion, enivre par sa puissance, par l’odeur de sa peau, par celle du cuir, par le plaisir inouï qu’il m’a donné. Ma récompense est rapide. Son sperme coule dans ma bouche et je l’avale comme si c’était la chose la plus délicieuse du monde.