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Les correspondances de Marc & Cyril
26 juin 2019, Paris
Marc,
À peine rentré qu'un coursier me livre ta déclaration d'amour.
C'eut été parfait s'il avait été beau, mais il était d'une laideur fascinante et je ne l'ai pas baisé malgré ses sourires écoeurants que j'ai supposés vouloir être séducteurs.
Tu es sorti de ton coma, ressuscité... Que dis-je ? Réincarné !
L'âme du puissant taureau mal élevé dans sa manade du Var, par des générations de femmes qu'il haït plus que le rouge, s'est réincarné en Léopard.
Je t'accorde la solitude de ce félin. Bien que l'animal n'ait aucun besoin de mener à l'esclavage ses compatriotes à quatre pattes, je dois bien admettre que tu dois souffrir de solitude malgré tout.
Tu te bagarres bien mon chat !
Je te lis menaçant, outré, amoureux même, cependant je n'entends pas tes soi-disant rires.
Ces éclats de rire qui jaillissent quand ton égo est menacé, et ton coeur transpercé.
J'entends pleurer.
Comme cette première nuit-là, celle de ton exploit, alors que j'allais me rafraichir et me laver de ta suée, j'ai entendu des plaintes dans le jardin. Un enfant suffoquant par le poids des larmes et ma curiosité me fit me rapprocher de ce chant malheureux.
Quelle ne fut pas ma surprise de te voir pleurer.
J'ai senti de la compassion et j'ai compris combien tu étais mal aimé.
J'ai eu envie de te donner de l'amour.
Non pas que je fusse tombé amoureux de toi dès l'instant où tu m'as explosé les entrailles - je ne suis pas tes putains - mais simplement te donner de l'amour universel.
Envie de te nourrir de regards de tendresse, d'une écoute bienveillante, de ma joyeuse énergie.
Ce que je fis dès le lendemain.
Comme j'ai regretté. Tu as tout vomi !
Une caresse pour une claque, mon encouragement pour ton humiliation, fierté contre pitié.
J'ai subi tous les rejets et quand je cédais et t'abandonnais enfin, tu venais plein d'offrandes me ramener à toi... pour mieux m'achever plus tard.
Souviens-toi quand je m'étais enfermé dans ma chambre, que tu es venu te coucher contre moi, me demandant pardon. J'ai fini par me retourner et tu m'as embrassé tendrement.
Le désir m'a envahi, je touchais ta joue, ton menton, ton cou, ton torse puissant...
Tu m'as dit :
" Tu veux pas me sucer plutôt, j'ai rencard ce soir et le mec est tellement magnifique que j'ai peur de cracher trop tôt "
Je me suis changé en démon...
Je t'ai dit oui... j'ai pompé ton chibre.
Tu as cru que j'avais tout avalé.
Mais comme ton foutre de ma bouche, j'ai craché dans l'évier toute ma bienveillance, ma dignité et lorsque je me suis regardé dans la glace j'ai bien vu un démon.
J'ai dit je t'aime en revenant dans la chambre. Tu es parti sans rien dire.
Mais quel beau dimanche que celui-là !
Tu recevais ton frère ainé, sa femme et leur fils de 18 ans.
Ton splendide neveu que tu admires tant.
Un petit toi, en mieux.
Il avait ta beauté et sa jeunesse, le même charme éclatant, mais lui sa pureté.
Pureté fantasmée par ta nécessité de créer l'être parfait, dénué de tous tes vices, de tous tes échecs, en lui.
En l'observant de ma chaise et j'ai compris qu'il te ressemblait vraiment beaucoup...
" Ton vénéré neveu est une fiotte " me suis-je dit rempli d'excitation.
J'ai senti ma vengeance et j'ai joui intérieurement.
J'allais détruire tes projections, ton toi idéal.
Tu me l'as présenté. J'ai tout de suite vu qu'il me regardait étrangement.
Il a fini par me demander si on se connaissait, que mon visage lui disait quelque chose.
Questionnant, nos vies étant si opposées, j'ai deviné qu'il me connaissait sur internet, Cyrillo...
J'avais confirmation de son gout pour la bite ! Ce serait plus facile.
Dans l'après-midi, alors que vous digériez et cuviez - encore - le trop-plein de tapenade et votre ignoble vin rosé régional sous la climatisation du patio (climatiser l'extérieur... faut-il n'avoir aucun respect pour la nature aussi), j'ai proposé à ton neveu prodige un tour à vélo.
En bel ami, tous deux pédalant vers un lieu bien choisi et tenu secret, je l'ai rassuré.
" Je ne dirais pas à tonton que tu vas mater ma bite et lire des histoires salasses sur le site du client de la chambre 3. "
Il m'a avoué qu'il aimait beaucoup mes histoires, qu'il aimerait bien avoir des histoires comme ça un jour.
J'étais adorable, un grand frère, je lui disais l'importance de se respecter quand même qu'il valait mieux explorer la sexualité avec des partenaires qui lui inspireraient confiance.
Comme dans les contes, j'étais le serpent hypnotique.
Nous sommes arrivés à la rivière pour nous baigner.
Je me suis éloigné pour pisser et j'ai commencé à me malaxer la queue pour lui donner plus d'allure...
Ainsi, le sexe gonflé, j'ai viré mon short, j'ai surgi sous ses yeux surpris pour me jeter à l'eau. Il s'est timidement déshabillé pour me rejoindre, tout nu.
À chaque pas son sexe se dressait.
Il s'est approché. Je lui ai juste dit qu'il était si beau, que je n'oserai pas... quand il m'a embrassé.
Nous nous sommes longuement caressés dans l'eau fraiche, sa fine peau avait la chair de poule, ses adorables tétons roses piquaient les miens et nos sexes se battaient, un duel à l'épée subaquatique !
Sur le rivage, en plein soleil j'ai pris le cul de ton petit prince rose pâle.
Comme toi, je suis allé chercher sa salive pour me lubrifier le gland et j'ai commencé à élargir son trou du cul si serré. Il gémissait comme une apprentie pute, ton petit protégé.
Je suis allé chercher profond dans son cul tous les endroits vierges de son corps offert.
Je lui ai fait dire des insanités à ton angelot.
Essaie d'imaginer comment il me suppliait de bien lui remplir le cul ?
Entends-tu sa voix changer et m'avouer à quel point il avait rêvé d'être ma petite lope en lisant mes histoires ?
Mes couilles tapaient fort, je regardais avec délectation ma grosse queue s'engouffrer dans ce si petit cul.
Il fallait qu'il prenne cher et j'ai accompagné ma bite de deux doigts !
Mon fameux chibre ne suffisait pas et je l'ai fouillé profond, index et majeur écarté.
Les deux doigts que je t'ai fait sentir en rentrant deux heures plus tard.
Tu te souviens de ce parfum de jeune éphèbe défloré qui t'a rendu fou de rage...
Mais laisse-moi t'écrire que je lui ai ordonné de se mettre à genoux et d'attendre mon jus.
J'ai pris mon temps, je dégustais de voir son regard subjugué à ma merci.
Imagine... son splendide visage de jeune homme si pur, que tu devais avoir à son âge, attendant une douche de foutre.
Il a bien ouvert la bouche comme je lui ai demandé, puis tiré la langue, il attendait comme une petite chienne.
J'ai collé ma bite sur sa langue et j'ai craché au fond de sa gorge mon sperme épais, abondant.
Je pinçais mon gland pour le laisser avaler et recrachais de plus belle au fond de sa bouche. Cela 5 fois !
Il a bien eu son gouter ton fils spirituel.
Comme tu es un maitre en matière de déni, tu m'aurais accusé d'inventer cette histoire pour te faire chier, une fois encore.
J'avais donc demandé, avant de partir en balade, à un coup de la veille de me rejoindre à la rivière.
Cette tapette pipelette du village sera mieux qu'un témoin, il raillera en ville, comme pour se sentir moins seul au monde des vides couilles, que le neveu de la Bastide est une sacrée salope !
Et puis tu as reniflé mes doigts, tu ne peux ignorer ma vengeance, ma trahison.
Tu peux décrocher son portrait de la salle à manger, les notables risquant de mal digérer le souper...
Et pourtant tu m'aimes, regarde comme tu me supplies, déguisé de sarcasme, de revenir illuminer ta vie.
Tu verras que j'ai encaissé ton chèque.
Je t'imagine jubiler, fier de ton pouvoir, m'achetant tout entier pour me trainer jusqu'à toi tous les samedis.
Je ferais un don à une association de féministe communiste du même montant.
J'ai bien pensé à le faire pour une association de chiens alcooliques, mais le tien est unique et tu ne laisseras jamais ton seul ami cesser de boire avec toi.
Et pourtant je t'aime.
Je serais samedi aux Adrets-de-L'Estèrel. Tu viendras me chercher en personne.
Cyril
Cyrillo
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