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14 | Trio infernal
- …
- Tu veux participer?
Mustapha ouvre de grands yeux. Il est un peu perdu, mais je sais qu'il n'a pas compris la question. Il est en France depuis trois mois et ne maîtrise pas la langue. La mairie l'a embauché pour nettoyer les locaux et j'avais complètement oublié qu'il prenait son service après la fermeture de l'établissement.
J'avoue que je ne suis pas tendre avec lui. Je lui crie souvent dessus tant son travail est bâclé. Au fil des mois, il a appris à me craindre et je l'engueule pour un oui ou pour un non. Je sais qu'il vit dans la rue, qu'il ne se lave pas souvent, d'ailleurs je lui en fait souvent la remarque. Il pue la transpiration et l'alcool. Il pourrait utiliser les douches communes mais j'ai comme l'impression qu'il se complaît à rester dans sa crasse.
Il nous surplombe, a quelques centimètres de l'échelle. Il fait signe qu'il ne comprend pas. Mon quadra m'oblige alors à le regarder, m'appuie chaque joue avec le pouce et l'index et me force à ouvrir la bouche. Il lui montre son sexe et mime une fellation.
Mustapha semble soudain prendre conscience de son offre. Il me fixe de ses yeux sombres. Une lueur mauvaise illumine ses paupières . Il tient enfin sa revanche. Je le vois s'avancer un peu. J'ai le bas de son jeans à quelques centimètres de moi. Il est sale, maculé de taches en tout genre. Il doit le porter depuis son arrivée en France. Une franche odeur d'œuf pourri me saisit les narines.
Il fait un pas supplémentaire. J'ai sa braguette pratiquement sous le nez. Je devine la forme allongée de son sexe qui pointe contre la fine toile élimée. Je la voit prendre du volume. Bon sang, il va pas me dégainer un 22cm, lui aussi.
- Alors, qu'est-ce que t'attends. Baisse-lui son fute.
J'entreprends de déboutonner un par un chaque bouton. Ça commence à chlinguer sévère la dedans et lorsque je lui abaisse le jeans jusqu'aux chevilles, l'odeur devient insupportable. Mon quadra me saisit la nuque et me colle le nez sur le devant de son slip. De blanc à l'origine, la couleur a viré au jaune sombre. Je peux même détecter quelques tâches plus douteuses...
C'est lui qui baisse son sous-vêtement. Une bite de 15cm me saute au visage. Je pousse soupir de soulagement. Lui, au moins, ne peut rivaliser avec mes 19cm. Ma fierté masculine reprend le dessus.
Mais ce répit est de courte durée car mon dominant qui se tient à côté de moi, m'ordonne d'ouvrir la bouche. Je résiste, il est hors de question que je gobe cette queue qui pue le poisson pourri. Devant mon refus, il se saisit de mes couilles qu'il tire violemment vers le bas. Cette manœuvre m'arrache un cri de douleur qui résonne dans cette piscine déserte. Profitant de mon désarroi, mon tortionnaire en profite pour me fourrer la queue de Mustapha dans la bouche. C'est horrible cette odeur pestilentielle qui envahit mon palais, provoquant un haut-le-cœur.
- C'est ça, prends-le bien en entier. Fais tourner ta langue autour. Les boules aussi. Lèche-les bien... Parfait! Aspire-les. Elles sont bonnes, hein?! Elles ont bon goût...
C'est vrai que, petit à petit, je m'habitue à ce fumet particulier. Surtout que mon quadra a entrepris de me doigter à nouveau. Je sens quatre doigts inquisiteurs fourrager l'intérieur de mes fesses.
- Ouais, continue mon beau! Tu le tètes comme un pro. T'arrête pas, jusqu'à ce que je te le dise...
Mustapha ne reste pas inactif. Il imprime lui-même des mouvements amples du bassin, me pilonnant avec sa petite tige. Tout en me baisant la bouche je l'entends ruminer des mots incompréhensibles dans sa langue natale.
Je m'applique du mieux que je peux, conscient que cette situation ne peut s'éterniser. À un moment donné, ma main droite entre accidentellement en contact avec la queue de mon quadra. Elle repose sous l'eau dans son maillot de bain. J'aurais du retirer mes doigts, au lieu de ça, je me suis mis à palper franchement son barreau de chair tout en pipant Mustapha. Je voulais m'imprégner du manche qui venait de me remplir quelques minutes plus tôt.
- Mais c'est qu'elle y retourne, la gourmande. T'es une vraie salope, toi. Elle te manque tant que ça?
- Huummm!!!
- C'est ça, fais-toi plaisir. Excite la bête...
Soudain, je sens Mustapha s'activer dans ma bouche. Je réalise qu'il ne va pas tarder à jouir. Je veux me retirer mais deux paires de mains me tiennent fermement la nuque.
- Tss tss, pas question, t'avale tout. Nous devons montrer notre sens de l'hospitalité.
Je n'ai d'autre choix que d'accéder à sa requête. Petit à petit, je sens une texture particulièrement épaisse, un peu salé, avec un arrière goût de pisse. Je passe ma langue sur le gland. Le liquide gluant colle sur toute ma langue puis envahit mon palais. Ce salaud jouit sans même me prévenir. Il m'oblige à tout avaler. Et ce sont des litres de sperme qui se déversent dans mon gosier. Ce porc n'a pas dû juter depuis plusieurs jours. Il n'en finit pas de m'abreuver. Pendant ce temps, je branle furieusement le gourdin de mon quadra à travers le maillot de bain. Aux tressautements de son gland je devine la fin proche. Et, en effet, de longues coulées de sperme remontent à la surface et dérivent près de l'échelle.
Je ne sais pas dans quel état sera l'eau de la piscine lorsque nous effectuerons les prélèvements demain matin.
Je crois mon supplice terminé, mais Mustapha se redresse et me toise du regard, sa bite à demi molle dans une main. Il me domine de toute sa hauteur, moi toujours accroché à mon échelle.
Soudain, un jet continue jaune et chaud mouille mes cheveux, mon front, ma barbe … Je réalise qu'il est en train de me pisser dessus. (Mon devoir professionnel m'oblige à rappeler qu'il est FORMELLEMENT interdit d'uriner depuis le bord d'une piscine municipale).
Je détourne la tête, pris de dégoût, mais mon colosse m'oblige à revenir sous le jet.
- Ouvre la bouche.
Pour une fois, je ne lui obéis pas.
- OUVRE LA BOUCHE, JE TE DIS!
Je refuse, cherchant à me soustraire de son emprise. Son visage vire au rouge. Il devient incontrôlable. Il me saisit par les oreilles et m'enfonce la tête sous l'eau. Je me débats, lui agrippant le bras. Mais sa force semble décuplée par la colère. Il me maintient immergé dans l'eau.
Je panique,... je manque d'air,... je sens mes poumons se remplir d'eau. Un drap gris puis noir me brouille la vue, voile mon corps. Je me sens glisser vers le fond. Je cesse de me débattre... Un brouillard moite m'enveloppe...
Les épisodes des deniers jours défilent devant mes yeux vitreux. Je revois le jeune lycéen... ''La Poutre'' ainsi que ce vieux pervers qui me fistait avant la fermeture... Je repense à Mohamed et son neveux,... la tournante dans la cave.
Et surtout, à mon beau CRS....
Je revis tous ces instants à la vitesse de l'éclair pendant qu'un détraqué cherche à me noyer.
Dans un ultime adieu, je m'emplis de ces visages fantasmés...
… Avant de sombrer.
Ceven X
hellocevenx@gmail.com
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