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Chapitre 11
Nicolas passe quelques jours en convalescence chez Dominique. Beaucoup de sommeil. Dominique a rhabillé aussi Nicolas, histoire qu’il soit un peu plus présentable.
Dominique est aussi de plus en plus attendri par Nicolas. Il le sent fragile, vulnérable… il n’a nulle part où aller en fait. Il propose alors à Nicolas de rester aussi longtemps qu’il le souhaite… à condition qu’il occupe intelligemment ses journées, soit en reprenant des études, soit en cherchant un boulot. Peu importe. Dominique est clair : il faut que Nicolas s’occupe l’esprit pour se reconstruire, et reprenne un semblant de vie normale.
Après quelques jours de méfiance, Nicolas réalise la chance qu’il a, et la confiance qu’il peut placer en Dominique. Mais il se comporte encore comme un petit animal effrayé. Il met rarement le nez dehors. Il se décide à prendre des cours à distance. Du droit et de la gestion. Comme il ne sait pas vraiment quoi faire, il se dit que ça peut toujours être utile. En tout cas, ça occupe ses journées, pendant que Dominique est à son cabinet. Nicolas se rend aussi utile, en aidant dans les tâches domestiques.
Petit à petit, la glace se rompt entre les deux. Nicolas commence à se confier. Il raconte son histoire… son amour pour Matteo, le pensionnat, le parking, Radu… Il fait ça par petites touches…. Se dévoilant petit à petit seulement. Car il a honte, et se sent sale. Dominique écoute, il ne juge pas. Cela ne fait que grandir son désir de protéger et de « réparer » Nicolas.
Une routine s’installe progressivement entre les deux. Sans se projeter. Nicolas ne fait pas de plans. Il se sent en sûreté maintenant et aimerait au moins passer un cycle dans ses études. Ça ne dérange pas Dominique qui se plait dans son rôle de grand frère.
Nicolas se libère progressivement. Il se sent plus en confiance. Sa libido complétement effacée par des mois à se vendre auprès d’autres hommes, refait progressivement surface.
Un soir, après avoir siroté quelques bières ensemble, les langues se délient. Nicolas est en fait de plus en plus attiré par Dominique, il est vrai très séduisant. Elégant, athlétique, posé, la peau superbe, il est très attirant.
Décomplexé, et un peu grisé par l’alcool, Nicolas finit par poser sa main sur la cuisse de Dominique et lâche :
- Tu me plais beaucoup… et je dis pas ça parce que tu es incroyablement généreux avec moi, et m’a tiré de la rue
Dominique sourit, prend la main de Nicolas, et la repose sur le canapé. Nicolas est déçu.
- Tu ne me trouves pas mignon ?
- Si… mais ça ne veut pas dire que je suis attiré par toi. Tu es trop jeune. Je pourrais être ton père… Je préfère les mecs plus proches en âge. Et quand bien même je serais attiré par toi, ça ne serait pas une bonne chose que je couche avec toi, car tu es en situation de dépendance vis-à-vis de moi…
Nicolas est interloqué… Il se rend compte à quel point ses repères affectifs sont troublés. Dominique lui glisse :
- Tu as encore pas mal de choses à apprendre sur le sexe, les relations et l’amour… Tout le monde ne veut pas coucher avec tout le monde… le sexe, c’est bien, mais ça doit toujours rester entre gens consentants et qui font des choses qui leur donnent du plaisir mutuellement… et le mieux, c’est encore de faire ça avec quelqu’un dont tu es vraiment amoureux…
Nicolas pense à Matteo… les yeux dans le vide. Dominique passe affectueusement la main dans les cheveux de Nicolas et lui glisse : « en tout cas, je veux bien être ton grand frère »
Les jours qui viennent Nicolas pose pas mal de questions à Dominique sur les relations, le sexe, l’amour. Nicolas essaie de comprendre ce qu’aimer normalement veut dire, sans peur, sans préjudice, sans violence, sans payer…
Dominique présente Nicolas à quelques amis… petit à petit, il se reconstruit une vie normale, saine.
Un samedi matin, Dominique annonce une petite surprise à Nicolas : cet après-midi, c’est la Pride de Toulouse et il y va avec des amis… et bien sur Nicolas.
Ce dernier ressent un mélange d’excitation et de peur. Sa première Pride. Certes, il se sent mieux dans ses baskets. Mais son homosexualité n’a jamais été vécue en public, et il ne s’est jamais affirmé publiquement. Dominique se fait sexy, et Nicolas aussi. Jean et t-shirt légèrement moulant pour les deux. Petits drapeaux arc en ciel dans les mains, mais aussi dessinés sur les joues.
Nicolas est un peu intimidé par l’ambiance. Beaucoup de monde. Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des couples avec enfant. Un joyeux mélange. L’ambiance est festive. Avec Dominique et ses amis il se sent en confiance.
Au fur et à mesure, il réalise la force du mouvement. Il n’est pas seul. Il y a beaucoup de gens comme lui… des gens bien… qui s’aiment et veulent s’aimer… et qui ne sont pas là pour abuser les uns des autres. Progressivement, il se sent… fier.
Il faut dire qu’il y aussi beaucoup de mecs sexy ou mignons. Nicolas a un peu la tête qui tourne quand il défile dans le cortège. D’autres jeunes marchent à ses côtés. Les regards se croisent.
Alors que le cortège a pris forme, les gens finissent par marcher aux cotés des mêmes personnes. Les yeux de Nicolas se sont posés depuis un moment sur un garçon qui doit avoir son âge. Châtain. Petit de taille, comme Nicolas. Il est venu en groupe avec des copines. Seul garçon du groupe. Ils rient. Les regards avec l’inconnu se multiplient, puis les sourires. Ils agitent leurs drapeaux ensemble, chantent et rient. Tout vient naturellement. Il s’appelle Loïc.
Dominique est content de voir Nicolas à l’aise, et s’amuser. Il a sorti son smartphone et pris quelques photos. Il prend un cliché de Nicolas et de Loïc. Ce dernier passe son bras autour de l’épaule de Nicolas. Sourires… Puis taquin, Dominique lâche : « un bisou les garçons ». C’est la Pride, tout le monde s’embrasse dans la rue.
Nicolas tourne légèrement la tête et s’attend à un baiser sur la joue, mais Loïc lui tourne le menton et l’embrasse sur la bouche. Dominique capture l’instant avec son smartphone. Rires des deux garçons. Nicolas se fait maintenant carrément draguer. Loïc a pris Nicolas par la main. Au bout de quelques minutes, les garçons s’embrassent de nouveau. Il fait beau. Nicolas se sent bien.
Les copines de Loïc les taquinent. Dominique est plus discret mais il lance des sourires complices à Nicolas.
En fin de journée, quand le cortège se dissout et la foule se rend dans différents bars ou restaurants, c’est Nicolas qui glisse à Loïc : « ça te dirait de venir chez moi ? ». Ce dernier accepte avec plaisir.
Dominique part dans un bar avec des amis et d’autres personnes rencontrées aujourd’hui. Il fait un clin d’œil complice à Nicolas quand ils se séparent. Les copines de Loïc sont plus taquines. Elles rient. « Amusez-vous bien les garçons »
En chemin, les deux garçons se tiennent par la main et s’embrassent régulièrement. C’est la première fois que Nicolas fait ça en public. Il se sent libéré. Libre d’aimer au grand jour. Son sexe est bandé sous son jean un peu serré.
Arrivés chez Dominique, les deux se rendent directement dans la chambre de Nicolas. Loïc est très chaud. Il serre Nicolas contre lui et sa langue rentre dans la bouche accueillante. Les mains caressent le jean de Nicolas au niveau des fesses et du paquet. Il presse bien. Les bouches sont maintenant collées en permanence. La salive est abondante et échangée. C’est Loïc qui s’attaque à la braguette de Nicolas et lui sort la queue. Il se met aussitôt à genoux pour sucer. Le gland de Nicolas est déjà couvert de précum. Le plaisir est immédiat pour Nicolas quand son sexe pénètre la bouche chaude et humide de Loïc, qui suce aussitôt avec énergie.
Nicolas gémit. Loïc sourit, il est content de son effet. Il lèche la bite avec sa langue. La passe sous les petites couilles bien gonflées. Nicolas finit par s’asseoir sur le lit. C’est Loïc qui défait le jean, le boxer, les chaussures et les chaussettes lui-même. Nicolas retire son t-shirt tout seul. Il veut être entièrement nu, sexe dressé, pour se faire sucer. Toujours habillé, Loïc continue à sucer, à donner tout le plaisir qu’il peut à Nicolas avec sa bouche, avec sa langue. Nicolas gémit, il ne pense à rien, il est complétement dans le moment, inondé de plaisir et par l’attention que Loïc lui porte.
C’est Nicolas qui finit par lui dire : « déshabille-toi ». Loïc retire son t-shirt, laissant apparaitre un torse mince et imberbe. Le jean, boxer, les Converse et les chaussettes disparaissent vite. La bite à quarante-cinq degrés, Loïc rejoint vite Nicolas sur le lit. Ils se caressent, s’embrassent.
- On va faire un 69, allonge-toi, lance Loïc, décidément le plus entreprenant des deux
Loïc va se placer au-dessus de Nicolas et les bites rentrent dans les bouches aussitôt. C’est la première fois que Nicolas suce en se faisant sucer. Sa peau frisonne. Son corps réagit. Il avait besoin de plaisir depuis si longtemps. Il a retiré sa bouche de la bite de Loïc pour lui lécher les couilles, puis il fait venir le cul vers sa bouche et commence à lécher. Loïc arrête aussitôt sa fellation et gémit : « mmh, je savais que tu serais chaud… c’est trop bon… continue ». Il se cambre pour bien se faire rimmer. Puis il reprend la fellation tout en se faisant bouffer le cul. Nicolas fait son premier rimming. Il aime donner du plaisir avec sa langue, se sentir intime avec l’autre. Le désir d’être dans Loïc monte et c’est ce dernier qui de lui-même dit :
- Tu me baises ? Sans capote ? Je suis sous PrEP
Tout en se couvrant la bite de gel, Nicolas admire Loïc qui l’attend docile à quatre pattes, la tête tournée, souriant. C’est la première fois que quelqu’un s’offre à lui ainsi.
La queue glisse en Loïc facilement. Le plaisir est immédiat des deux côtes. Ils font l’amour doucement, avec des petits gémissements. Les mains de Nicolas caresse Loïc. Sa peau et ses cheveux. Puis les deux garçons changent de position : Nicolas allongé et c’est Loïc qui se met de lui-même la queue de Nicolas entre les fesses. Nicolas n’a plus qu’à regarder celui-ci se déhancher, se toucher, masser sa bite avec son anus. Nicolas se sent bien. Il regarde son amour d’un soir prendre du plaisir. En douceur, sans violence, avec respect. Loïc se penche et interrompt la rêverie de Nicolas par un baiser. La tension érotique monte, et Nicolas finit par éjaculer au fond du rectum de Loïc. Ce dernier, sentant le sperme couler en lui, se branle vite, et quelques saccades éjacule sur le torse imberbe de Nicolas. Loïc se penche et embrasse son amant :
- Mmmhh. C’était bon, merci
- De rien…
Les deux garçons se nettoient un peu dans la salle de bains. Quand ils retournent vers le lit, Nicolas bande de nouveau. La baise précédente a réveillé sa libido enfouie depuis des semaines. Ça excite Loïc, qui se remet à bander aussi
- Décidément, t’es très chaud toi, sous tes airs innocents
- Mmhh… j’ai... j’ai envie que tu me prennes
C’est la première fois que Nicolas s’exprime comme ça. Il met pour la première fois des mots sur ses fantasmes. Loïc attrape un oreiller et le glisse sous les fesses de Nicolas. Ses mains prennent les petites fesses doucement de part et d’autre et son visage se plonge contre la rosette bien exposée entre les jambes écartées du petit blond, dont les fesses sont bien relevées par l’oreiller. Nicolas gémit aussitôt sous les coups de langue. Cette dernière rentre carrément dans le trou et mouille en abondance. Nicolas caresse ses petits seins de lui-même pour multiplier son plaisir. Il échange des regards avec le lécheur dont les yeux dépassent entre les jambes, par-delà les couilles.
Loïc se redresse et presse son gland contre l’anus qui s’ouvre. Nicolas a mal. Ça fait longtemps, Mais Loïc est doux et patient. Il le baise doucement, une jambe calée contre son épaule pour bien ouvrir Nicolas. Ce dernier serre les draps dans les mains, laisse son corps remuer légèrement sous les coups doux mais vifs. Sa queue se met à durcir de nouveau et à mouiller. Loïc se penche maintenant. Allongé sur le corps de Nicolas il continue à l’enculer. Les deux amants s’embrassent. Les mains de Nicolas caressent les cheveux, le dos et les fesses de Loïc. Les lèvres de ce dernier parcourent le visage et le cou du passif.
Loïc se redresse, prend les chevilles dans ses mains, écarte bien et baise maintenant Nicolas en profondeur. Des coups longs et profonds. Nicolas se branle. Il finit par jouir. Le foutre s’éparpille sur son ventre. Loïc jouit en Nicolas, se détache et se met à côté de lui. Gourmand et joueur, il lèche le sperme avec la langue et l’avale en souriant. Nicolas le caresse, amusé.
- Tu veux passer la nuit ici ?
- Ça te dérange pas ?
- Non pas du tout
C’est la première fois que Nicolas va partager son lit avec quelqu’un. Les deux garçons se couchent nus sous la couette. Loïc s’endort vite. Nicolas ne trouve pas le sommeil, encore excité et surpris par cette expérience nouvelle. La première fois qu’il a vraiment fait l’amour pleinement, avec un autre, sans douleur, avec tendresse, respect. Avec Ali, c’était un essai, une expérimentation. Là c’est réel. Est-ce que le sexe peut être aussi beau et simple que ça ? Si c’est vrai, alors, c’est vraiment génial… Ou bien était ce juste de la chance… il est tombé sur un oiseau rare avec Loïc… d’ailleurs, il se rend compte qu’il ne sait rien de celui-ci…. Est-il amoureux de lui ? Non, il ne le connait pas… mais il a l’air sympa… et au lit, il est super… Ça serait bien de le revoir. Nicolas n’arrive pas dormir… il essaie de comprendre… qu’est-ce que l’attirance, le sexe, l’amitié, l’amour ? Comment toutes ces choses se combinent elles ? Il ne sait pas…
Il regarde Loïc. Il s’est endormi au-dessus de la couette à cause de la chaleur de juin. Son corps nu de la tête aux pieds. Nicolas se dit « ça serait super de partager mon lit, tout nu, avec un homme comme ça tous les jours… » Et le visage de Matteo lui revient. Oui avec Matteo… ça serait le paradis. Faire l’amour avec lui comme il l’a fait avec Loïc… et s’endormir nu dans ses bras tous les soirs.
Adouci par cette pensée, Nicolas finit par s’endormir. Plus tard, quand le soleil s’est levé, il est réveillé par de légers bruits dans la chambre. Quand il ouvre les yeux, Loïc est presqu’entièrement rhabillé
- Excuse-moi je voulais pas te réveiller… il faut que je prenne le train pour rentrer chez moi
- Oh, tu n’habites pas à Toulouse ?
- Non j’étais venu avec des amis juste pour la journée… et la nuit aussi, j’espérais
Il sourit
- On se reverra ?
- J’aimerais bien
- Moi aussi
Ils échangent leurs numéros. Nicolas se rendort. Quand il se réveille, il entend des voix. Dominique est en train de petit déjeuner avec un blond un peu plus jeune que lui. Il se présente. Il s’appelle Julien. Nicolas comprend qu’il n’est pas le seul à avoir fait une rencontre et à l’avoir ramenée ici ! Julien est mignon. Il est policier.
Avec de partir, il laisse son numéro à Dominique
- Tu vas le revoir ?
- Je pense… il a l’air sympa… mais bon c’était un plan d’un soir, donc je ne me fais pas trop d’illusion
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Matteo a réussi à quitter la Normandie rapidement en montant dans le premier train vers Paris. Il regarde son smartphone nerveusement. Quelque part, il est soulagé d’être parti, d’avoir échappé à l’emprise de Steve. Mais il a aussi peur de représailles. De l’argent volé (certes pas grand-chose), de la voiture foutue en l’air… tant pis. Pas de nouvelle de Steve. Tant mieux.
Contrairement à la dernière fois, il décide de ne pas rester à Paris. Trop de mauvais souvenirs. Trop grand. Trop cher. Il s’y sent perdu. Il n’a qu’une idée en tête maintenant. Travailler, oublier. Pour se laver. Se purifier le corps. Quelque chose de brut, de physique. Il ne veut plus entendre parler de sexe. Il a honte. Soudain, il n’assume plus son homosexualité. Trop associée à la pornographie. Trop crue. Il veut changer de vie. Dans les jours qui suivent son départ, il fait d’ailleurs de nombreux cauchemars. Il est nu, en collier, promené en laisse comme un chien. Steve lui rentre le poing dans le cul, et tous les acteurs du studio font la queue pour le fister. A quatre pattes, il est attaché et immobile. Devant lui, il aperçoit Nicolas, nu, enlacé avec Adrien. Puis Nicolas se penche sur le capot de la voiture de Steve et Adrien l’encule par derrière. Ce dernier rit et lance à Steve : « je le prépare, bientôt il sera prêt comme Matteo ». Tout le monde éclate de rire. Matteo se réveille en sueur…
En chemin lui est revenue en tête quelque chose : quelqu’un du lycée qui était parti travailler comme ouvrier agricole dans une grande exploitation de la Beauce. Un travail harassant, mal payé, mais où l’on est nourri et logé. Il se souvient du nom. Il décide de s’y rendre.
Et pour la première fois depuis des mois, la chance lui sourit. Le propriétaire le dévisage un moment : Matteo n’a pas le profil idéal. Gringalet, petit, jeune. Mais les épreuves ont déjà apporté de la dureté à son visage, et il a l’air décidé. Le propriétaire finit par hausser les épaules et accepter. De toutes les façons, si ça ne marche pas, il le virera sans problème.
Commencent alors pour Matteo des semaines de labeur. Levé à l’aube, il ramasse des fruits, travaille dans les champs. Les activités sont basiques et épuisantes. Le soleil lui durcit la peau. Dans son groupe de saisonniers, la totalité des autres sont étrangers : bulgares, marocains, polonais, etc. Certains ne bredouillent que quelques mots en français. Et donc ils parlent peu entre eux. Le soir, il partage sa chambre dans un dortoir sommaire au sein de l’exploitation elle-même.
Sauvage, tel un animal à peine sorti de la cage qui le tenait prisonnier, Matteo ne cherche pas à nouer des contacts. Il cherche juste à s’abrutir de travail. Travailler pour ne pas penser. Travailler de sorte que, épuisé, il n’ait pas autre chose à faire que dormir, une fois le soir venu.
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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