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Chapitre 3
Quand Nicolas arrive dans son nouveau pensionnat, il est surpris à quel point le lieu est isolé. Loin du village, lui-même petit et reculé. Ici il n’y a rien. A part l’austérité des lieux.
A son arrivée, on lui coupe les cheveux au plus court, presque rasé. Il aimait tellement sa crinière blonde, surtout quand Matteo plongeait sa main dedans.
L’uniforme est de rigueur ici. Il intègre immédiatement la classe de terminale, car le bac est dans quelques semaines maintenant. Il ouvre à peine la bouche les premiers jours, toujours traumatisé par ce qui vient de lui arriver.
Au bout de quelques jours, il est convoqué chez le proviseur, le colonel Fayard. Un homme grand, sec, au visage dur. Il lui tient un discours sur l’importance de la discipline et les règles de l’établissement.
Puis à la grande surprise de Nicolas, il lui demande de se mettre en caleçon, mains sur la tête. Déjà habitué à la discipline militaire des lieux, Nicolas obéit. Le colonel tourne autour de lui comme un prédateur, le regard vicieux. Il lui explique que l’objectif de l’établissement est de faire de lui un homme, un vrai. Il s’approche de lui, l’index contre son sternum, et lui délivre tout un speech sur l’obéissance, le travail, le développement du corps. Clairement, il mate son corps de près en même temps.
Rhabillé, en sortant du bureau du proviseur, Nicolas croise d’autres élèves qui lui demandent : « alors cette première visite chez Fayard ? t’as dû te désaper aussi ? »
Visiblement le colonel est connu pour ça….
Nicolas a à peine le temps de s’habituer à l’endroit que le bac arrive déjà. Bien que bon élève, il l’obtient de justesse, tant il manque de confiance en lui et son esprit est ailleurs. Où est son esprit ? Un peu partout : dans les souvenirs de son enfance, de son innocence, de sa rencontre avec Matteo et de leur amour éphémère, dans le traumatisme du tabassage de Matteo.
L’été, l’établissement se vide et il fait partie des quelques élèves qui vont rester ici deux mois. Au programme, cours supplémentaires, activités sportives, quelques sorties culturelles. Et des camps de jeunes viennent aussi occuper les dortoirs vides…
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Quand Matteo arrive à Paris, il ressent une énorme fatigue. Il se rend directement au foyer de l’association. Il est accueilli par une assistante sociale, qui est choquée par son visage. Car les séquelles sont encore bien visibles après trois jours : cocard, lèvre coupée, ecchymoses.
Pendant l’entretien, Matteo ne peut que marmonner des réponses brèves, tout en gardant les yeux baissés, et les mains serrées entre ses jambes.
- As-tu vu un médecin Matteo
- Non
- On va t’examiner après cet entretien d’accord ?
- Oui…
- Qu’est ce qui t’es arrivé ?
- Je suis tombé
Soupir de l’assistante sociale
- Tu sais que si on t’a battu, tu as le droit de porter plainte… même si c’est un membre de ta famille ?
- Je suis tombé c’est tout… je vous dis
- Bon, nous pouvons t’héberger ici en situation d’urgence, mais nous donnons priorités aux mineurs. Comme tu es majeur, tu ne peux rester avec nous que pour une durée limitée… Après il faudra te trouver une famille d’accueil ou un emploi. Nous pouvons t’aider dans tes démarches. Y-a-t-il d’autres parents ou amis que tu peux contacter sinon ?
- Non…
Matteo est conduit dans une chambre modeste, avec deux lits superposés. La chambre est occupée par 3 autres pensionnaires, tous mineurs et en rupture avec leurs familles. Les visages sont tristes.
Matteo s’allonge sur son lit et bien qu’il ne soit que 18 heures, il s’endort immédiatement, comme assommé par la douleur et toutes les émotions des jours derniers.
Le lendemain il traine dans le foyer. Il y a une salle de télé, une table de ping-pong. Les autres garçons sont plus jeunes dans l’ensemble. Certains très renfermés, d’autres très bruyants. Il ne veut pas ou ne peut pas vraiment engager la conversation. Majeur, il a le droit de sortir et se décide d’aller visiter Paris. Il était venu une fois, en voyage scolaire pour une journée, au collège.
Il erre dans les rues pendant longtemps, regardant les bâtiments et les monuments avec curiosité. C’est la première fois depuis quelques jours que quelque chose arrive à le distraire du traumatisme. Mais les flashs reviennent vite. Son corps ressent encore les coups de poing et les coups de pieds.
Au foyer, l’ambiance est difficile. Les autres jeunes sont souvent murés dans le silence, ou bien agressifs. Certains sont tombés dans la drogue ou la prostitution. Des bagarres éclatent souvent. Matteo préfère rester à l’écart.
Il continue à passer ses journées à Paris pendant quelques semaines, et pense à Nicolas. Où est-il maintenant ?
La douleur physique disparait. Son visage reprend son aspect d’origine. Pas de dommage permanent heureusement. Mais devant lui, il ressent un grand vide… que va-t-il se passer si on lui demande de quitter le foyer ?
Il prend ses habitudes au café du coin, et sirote un chocolat pendant des heures. En regardant la foule. Comme pour tuer le temps, pour tromper l’ennui. Parmi les habitues du café, il finit par repérer un type élégant, d’environ 40 ans, plutôt sexy. Echanges de regard.
Un jour, alors que Matteo racle ses poches pour trouver de quoi payer sa consommation (l’argent commence à lui manquer), au grand agacement du garçon de café, l’inconnu règle la note pour lui dans un grand sourire.
- Merci, c’est gentil
- De rien, entre habitué des lieux. Je te vois souvent ici. Tu habites dans le quoi ?
- Oui… au foyer d’en face
- Oh… je vois. Moi j’habite dans le quartier aussi… ça va tu tiens le coup ? Je connais ce foyer… j’imagine que si tu es là, c’est que tu as connaitre quelques épreuves
- Oui… on peut dire ça comme ça en effet
- T’inquiète pas… les choses finissent toujours par s’arranger… même quand on est homo
- Ah… vous en savez quoi ?
- Je suis homo moi aussi…
- Oh… ok… je vois
- Ça te dirait une balade dans Paris. J’imagine que tu n’es pas d’ici
- Non, je suis de Province
Matteo hésite… mais le type a l’air sympa... et que faire d’autre de toutes les façons ?
Ils montent dans une belle berline allemande. Matteo est impressionné… Le luxe, le cuir, il n’est jamais monté dans une si belle voiture. Son guide se présente : « au fait, je m’appelle Steve ». Et il lui tend la main. « Matteo ». Et il se serre la main.
Steve fait un long tour en voiture. Il s’attarde devant les monuments, se montre plein d’esprit, donne des anecdotes amusantes. Il fait des pauses. Il arrive à arracher des sourires à Matteo. Celui-ci trouve Steve séduisant…
La journée passe vite…
- Ça te dirait qu’on mange un morceau ensemble ?
Steve emmène Matteo dans un restaurant. Ce dernier n’est presque jamais allé au restaurant… La nourriture est excellente, l’endroit joliment décoré. Steve est drôle, a plein de choses à raconter. Il s’intéresse à Matteo sans éviter les sujets douloureux. Matteo est envieux : ici à Paris, quand on est indépendant, c’est tellement plus facile d’être homo… Il se dit qu’une autre vie est possible. Le vin coule dans les verres. Matteo se sent bien. C’est la première fois qu’il arrive à penser à autre chose depuis longtemps. Il se sent attiré par Steve. Il est beaucoup plus âgé, mais il est plutôt sexy, et bien habillé.
C’est Steve qui est presque le plus timide des deux quand il propose de passer chez lui pour un dernier verre. Matteo est complètement sous le charme et accepte immédiatement. Personne n’a jamais été aussi gentil avec lui. Ne s’est jamais occupé de lui comme ça.
L’appartement n’est pas grand. Une seule chambre. Mais c’est très bien décoré, un peu design, dans un beau quartier. Steve explique que c’est un pied à terre. Qu’il habite dans une grande maison à 1 heure et demie de Paris.
Matteo continue à être impressionné. Et quand Steve lui dit qu’il le trouve mignon, il ne résiste pas une seconde. Les lèvres se trouvent sur le canapé. Il n’aurait jamais pensé être sensible au charme d’un mec plus âgé, mais après tout pourquoi pas ? Il est sexy, bien foutu, et sympa.
Longs baisers avec la langue dans le canape. Les mains commencent à caresser partout. C’est surtout Steve qui prend l’initiative
- On va dans ma chambre ?
Matteo suit. Il s’assied sur le lit et retire ses chaussures. Le lit est très grand, incroyablement confortable, avec une couette et des oreillers blancs tellement doux au toucher. Matteo est soudain intimidé. Sera-t-il à la hauteur, surtout avec un mec si expérimenté ?
Il bredouille : « j’ai… j’ai jamais… » « C’est ta première fois ? ». Matteo fait oui de la tête
- T’inquiète pas, on va doucement et on fait que des choses dont tu as envie
- Ok
Matteo est rassuré… Steve est vraiment super. Assis côte à côte sur le lit, ils s’embrassent. Steve aide Matteo à retirer ses vêtements. Il est nu. Steve l’embrasse et le caresse
- T’es trop mignon, c’est incroyable
Matteo rougit et ferme les yeux. Les mains de Steve le caresse. Ils s’embrassent. Matteo gémit quand Steve lui lèche les seins et le branle doucement
- Allonge-toi sur le lit
Steve se déshabille. Il est musclé, sexy. Il bande. Il vient embrasser Matteo sur le lit tout en le branlant doucement. Celui-ci gémit et ferme les yeux. La langue de Steve dans sa bouche et la branle lente de sa bite lui donnent beaucoup de plaisir. Steve caresse le corps nu et vierge de Matteo, sa peau si douce. Il caresse les testicules bien gonflés. Il embrasse ensuite son corps, qui frissonne sous les baisers. Il commence maintenant une fellation.
C’est la première fois que la bite de Matteo plonge dans une bouche. La caresse chaude de la salive et de la langue provoque aussitôt une onde de plaisir. Matteo gémit et se cambre. Steve est doué avec sa langue, il la fait tourner. Il lèche maintenant la bite. De sa main il caresse le corps, fait tourner son doigt sur ses tétons, ce qui fait couler du précum dans sa bouche. La langue de Steve s’attarde aussi sur les couilles.
Il embrasse maintenant Matteo sur les lèvres
- tu as aimé ?
- Oui !! c’était trop bon
- Tu veux essayer de me sucer, maintenant ?
- Oui
Steve s’est mis à genoux et Matteo se glisse à quatre pattes. Il glisse la belle bite tendue devant sa bouche rien qu’avec les lèvres. Steve gémit exagérément. Matteo a enfin une bite dans la bouche. Ça le fait bander de satisfaction. Les mains de Steve caressent son dos nu et ses épaules. Les gémissements lui confirment qu’il se débrouille bien pour un débutant. Matteo attrape la queue d’une main pour la branler et la lécher. Elle est bien grosse, et il aime ça. Plus grosse que la sienne. Il recommence à sucer. Steve l’encourage, et continue ses caresses. Sa main glisse jusque vers les fesses puis la raie de Matteo qui tressaille. Il n’y a pas besoin d’échanger de paroles pour comprendre ce que les deux amants attendent.
- Mets-toi sur le dos
Steve glisse un oreiller sous les fesses de Matteo. Il s’occupe d’abord de la bite et des couilles. Pas de fellation. Juste de longs baisers et des lèches. Très vite ses lèvres descendent plus bas
- Lève bien les jambes
Matteo n’en revient pas qu’on lui fasse ça pour sa première fois. Ça l’a toujours fait fantasmer… La langue commence à caresser l’anus. Il tressaille. Ça lui plait énormément. La lèche est lente, douce. Il passe un doigt mouillé à la surface de l’anus, puis continue à rimmer. Le bout de la langue se glisse dans le trou. Il alterne langue et doigt, puis commence à doigter Matteo. Ce dernier apprécie de plus en plus. Le rimming dure longtemps et le doigtage aussi. Steve en a passé deux doucement, avec du gel.
Il vient maintenant de se lubrifier la bite. Celle-ci est plutôt large. Matteo a un petit peu peur, mais Steve le rassure : « je vous tout doucement, et si t’as trop mal on arrête, ok ? je vais te prendre sans préservatifs, tu vas voir, c’est le pied ».
Steve a calé les jambes de Matteo contre ses épaules et pousse doucement en lui. C’est tellement serré. Le gland rentre. Les yeux de Matteo s’embuent de larmes, mais il est courageux. Il s’habitue à la sensation nouvelle, mais attendue, plus désirée que jamais. Le pénis glisse tout doucement et Steve lui laisse le temps de s’habituer. Il reste immobile.
- Ça brule…
- Détends-toi
Il embrasse et caresse les mollets très légèrement velus de Matteo. Puis commence à bouger tout doucement. Petits grognements du passif qui serre les dents. Mais Steve sait exactement où frotter.
- Ah, ah… qu’est-ce que c’est ? lance Matteo surpris par une sensation de plaisir inattendue
- Ta prostate…
Il écarte les jambes en prenant les chevilles dans ses mains et fait de longs et lents mouvements. La bite de Matteo complétement ramollie par la douleur se remet progressivement à gonfler. Un filet de sperme s’en écoule.
La sodomie continue dans cette position, avant que Steve ne propose de changer
Quand il se retire, une brulure intense se fait sentir pour Matteo, qui grimace. « Ça va, pas trop mal ? ». « Nan, c’est bon ». Il l’embrasse sur la bouche et lui caresse la joue. « Pour une première fois, tu te débrouilles très bien ». Matteo est flatté et rougit. « Mets-toi à quatre pattes »
Docile, Matteo obéit et Steve le pénètre par derrière. Steve caresse le dos et les épaules nues et lisses de ce corps vierge qui s’offre à lui. Il est doux et lent. Sa main touche la queue de Matteo, complétement durcie – pour une première sodo, il se régale.
Steve redresse doucement Matteo en enroulant son bras autour de son torse. Ils s’embrassent alors qu’il continue à enculer Matteo, maintenant redressé.
Il se retire ensuite et s’allonge sur le dos
- Viens t’assoir sur moi, on va faire toutes les positions – je veux que tu essaies tout !
Le sourire aux lèvres, Matteo vient chevaucher Steve qui pousse doucement sa bite dans le jeune puceau.
Jusqu’à présent Matteo s’est complétement laissé faire… pour la première fois il commence à bouger de lui-même. Il remue son bassin et s’étonne du plaisir qu’il se donne lui-même. Steve caresse ce corps jeune et superbe en permanence.
- Oh Matteo… tu es tellement sexy
Il caresse partout, le torse, les seins, les épaules, et les fesses aussi. Matteo a saisi sa queue et se branle.
- J’veux qu’on jouisse ensemble, regarde-moi
Steve harmonise ses mouvements avec ceux de Matteo. Et quand il sent l’anus se contracter il accélère davantage. Matteo pousse des cris aigus, son sperme blanc et épais vient se déverser sur le torse musclé de Steve. Au même moment ce dernier éjacule au fond de son amant.
De lui-même, Matteo se penche pour embrasser Steve, se détache de lui, et vient se lover contre lui, la tête contre son épaule :
- C’était incroyable
Steve lui caresse doucement les cheveux. « C’est toi qui es incroyable… j’arrive pas à croire que c’est ta première fois ».
Matteo se sent aimé, valorisé, flatté. Il se redresse pour aller s’habiller. Steve observe ce corps nu – le twink parfait
- Il va falloir que je rentre au foyer avant le couvre-feu…
- Tu peux rester dormir ici si tu veux
- Vraiment ?
- Oui, j’ai passé une super soirée avec toi… tu es vraiment un garçon exceptionnel. Tu es vraiment mature pour ton âge
Matteo a du mal à réaliser la chance qu’il a… c’est le destin qui lui envoie Steve.
En confiance, il vient se replonger nu dans le lit et s’endort dans les bras de Steve.
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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