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Chapitre-4
Je me souviens de tout maintenant. L’ignominie avec laquelle nous avons été traités sur ce yacht de milliardaire. Des larmes salvatrices s’écoulent le long de mes joues et semblent réparer ce mal être.
Ma vue s’éclaircit, et je cherche en vain la présence de Radù autour de moi.
Je suis là, nu, comme échoué sur une plage après une tempête qui aurait renversé mon embarcation.
Cette ombre qui marche sur l’eau, s’éclaircie, et je peux enfin fixer cette silhouette, qui est celle d’un jeune pécheur qui regarde le large.
Ses gestes sont fins, précis et élégants. Il jette sa ligne avec une grande attention, contrôle ou elle retombe et tient le fil bien tiré pour sentir les pites.
Au moment ou j’en viens à me poser la question sur mon état de nudité en pleine journée, le petit pêcheur se retourne.
Une lueur de joie m’envahit en entier. Le petit pêcheur n’est autre que Juan, celui qui m’a si bien aimé hier, pendant tout un après midi.
La surprise et l’étonnement se voient aussi sur son visage. Il écarquille ses yeux pour être certain que c’est moi, le mec nu et inerte sur une plage de la ville en pleine journée.
Juan, retire sa ligne de l’eau et accoure vers moi. Il s’arrête à 1 mètre, me contemple des pieds à la tête, en passant par mon sexe qui se relève, et part dans un grand éclat de rire. J’avais besoin de ce rire, il me déclenche le même en retour.
Il s’agenouille alors contre mon corps, et pose la paume de sa main sur mon visage :
« Marco, que fais tu là, nu comme un vers ? », Il pouffe encore de rire et me dit avec son accent : « les mamans et les enfants vont arriver, ça va leur faire drôle ». Tout en souriant de son air pur et merveilleux, il enlève son teeshirt et le pose sur mon sexe en érection totale.
Je le remercie de cette attention, il est d’une grande prévenance. Je prends discrètement sa main et lui pose un bisous dessus. Il s’assied juste à côté de moi. Nous avons face à nous le spectacle de la mer, qui n’en finit pas de ses clapotis lumineux.
Je reprends des forces contre lui. Mon corps se remplit de son énergie. Sa peau contre la mienne me fait du bien.
« Tu fais quoi Marco sur cette plage ? Tu es vraiment tout palot, tu as fait quoi de ta nuit bébé ? ».
Je le regarde droit dans les yeux, et je m’effondre en pleurs. Il me tient fort contre lui et tente de me calmer.
Je lui raconte alors cette fameuse soirée. Tout a commencé quand j’ai quitté Karim et ses potes. Je lui parle de l’invitation du capitaine et de mon envie de découvrir les fastes d’un yacht.
L’accueil des deux vieux pervers, la présence de Radù, comme moi invité de dernière minute. Je lui décris la soirée et le flot abondant de Cristal Roederer. Un Cristal trafiqué qui nous a plongé dans un état second, désinhibant toute notre volonté.
Les larmes me reviennent quand je lui raconte le sors que nous ont réservé les deux salopards, en nous attachant avec des menottes, en nous violant et en nous humiliant, faisant participer le reste des invités.
Je suis blotti dans le creux de l’épaule de Juan, qui tente de m’apaiser avec quelques paroles réconfortantes. C’est sur je m’en sors bien, et mon plaisir caché pour une certaine domination, n’a aucun point commun avec la perversion que j’ai subi contre ma volonté. Mais je pense surtout au pauvre Radù, un hétéro aux belles fesses qui a du endurer toute cette barbarie.
Je me sens humilié, sale, certainement le ressenti de tous ceux dont on abuse.
Juan est réactif. Lui qui se faisait une belle partie de pêche, à l’aube, en sortant de son boulot, remballe tout son matériel et me dit qu’il faut dans un premier temps, faire un peu de ménage à mon corps et trouver une tenue descente.
Le teeshirt de Juan est assez ample et couvre en partie mes fesses. Juan improvise, il enlève son short, puis son caleçon qu’il me tend. Il remet son short, moi son caleçon qui sent l’homme, et torse nu, il m’entraine sur le chemin qui va au centre-ville.
Il me conduit chez lui, dans une petite maison de village. C’est sa mère qui nous accueille :
« Oh les pitchouns ! » s’écrie t’elle, « vous arrivez déjà de la plage ? Mais qui est ce beau jeune homme, tu me le présente ?».
Juan prend bizarrement un air embarrassé. Son regard se fronce, il semble cogiter sa réponse.
Là, il se tourne vers sa mère, me tire vers elle par la main, et semblant avoir retrouvé ses esprits il lui dit :
« Maman, je te présente Marco. Marco, c’est mon copain et je crois que je l’aime ».
Un gros blanc chez la mère qui semble mouliner fort du cerveau. Mais son visage s’éclaire à nouveau et elle reprend :
« Mon fils, je ne te cache pas ma surprise, d’autant que ta copine est encore passée ce matin. Mais pour moi le plus important c’est ce que tu ressens. Jamais je ne me mettrais en travers de ton bonheur. Si Marco prend soin de toi, et il semble adorable, c’est à toi d’écrire ton avenir ».
Elle le prend dans ses bras, et me fait signe de venir aussi. Ça fait tellement du bien une maman.
Elle nous propose d’aller dans la chambre de Juan et de nous rafraichir. Elle nous prépare un petit déjeuner, pour quand nous redescendrons. La mère est aussi adorable que ce fils courageux et audacieux.
Sa volonté de ne rien cacher me fait du bien. J’espère moi aussi pouvoir le présenter rapidement à ma petite famille.
Nous montons dans sa chambre sous les toits. Un grand espace pour lui tout seul avec une salle de bain ouverte sur la pièce.
Juan, referme la porte et vient me dévêtir entièrement. Il se déshabille lui aussi entièrement et me couvre de bisous tout en reniflant mon odeur de pisse et de sperme. Il en rit encore, rien ne l’effraye, il semble pouvoir tout accepter venant de moi.
Je lui rends ses bisous et le remercie d’être là.
Il me tire par la main vers la spacieuse douche italienne, ou nous nous glissons sous un ciel de pluie juste tiède.
Nos corps se blottissent l’un contre l’autre. Son corps est un aphrodisiaque et un excellent remède à de nouveaux contacts de ma chair. Je passe mes mains dans son dos et descend caresser son noble fessier. Nos bouches se rejoignent, nos langues s’affrontent et se battent. Elles finissent par se nouer dans un baiser interminable et savoureux.
Nos sexes se sont déployés. Ils sont serrés entre nos deux bassins. Nos couilles se battent, s’écrasent et nous créent un plaisir naissant.
En une journée, nous sommes passés d’un acte purement sexuel à ce qui ressemble à un amour profond, sincère et partagé. Coup de foudre à St Tropez, un beau roman en perspective pour l’homme de lettre que je suis.
Nous nous savonnons mutuellement. Juan, prend soin de mon petit anus, il le plaint et le frictionne d’une huile douce pour finir.
Il me sèche avec une grande attention, le terme bébé reviens souvent dans sa bouche et j’aime bien.
Il m’entraine alors sur son grand lit, me fait basculer et vient se rouler sur moi. Nos corps sont bien ensembles. Nos peaux semblent s’apprécier. L’étirement de nos sexes le prouve. Mais ce ne sont que quelques caresses et bisous que nous échangeons. Juan se ressaisit et me rappelle que sa mère nous attend pour le petit déjeuner.
Nous redescendons, vêtus d’un simple short et d’un teeshirt.
Juan a un grand sourire en s’installant à table. Sa mère lui caresse affectueusement la tête et pose un bisous sur sa joue. Autant d’amour est impressionnant.
Le petit déjeuner est frugal. Nous reprenons des forces.
La maman me pose beaucoup de questions, sur mon job, la famille, mes habitudes. Elle semble rassurer du tableau que je lui décris. Plus encore quand je lui précise que nous serons presque voisins avec Juan à Paris.
Elle me regarde et me dit : « Je sais que Juan prendra grand soin de toi, et je ne doute pas que tu feras de même. Le savoir avec toi à Paris me rassure. Soyez toujours de bonnes personnes et vous serez heureux ».
Une nouvelle fois c’est une accolade à trois qui nous réunit. L’effusion terminée, Juan me propose de remonter dans sa chambre pour me trouver des vêtements, il veut que je dépose une plainte et viendra avec moi l’après midi au commissariat. Je lui dis que nous devons retrouver Radù, afin qu’il soit lui aussi des nôtres. Nous ferons un tour plus tard pour le retrouver, il m’a vaguement parlé de son lieu de séjour.
En attendant, toujours aux petits soins pour moi, mon amant, me fait à nouveau tomber mon peu de vêtements, et je fais de même.
Nous nous embrassons à nouveau et c’est moi qui maintenant le fais basculer sur son lit.
Je me colle à lui, me frotte le sexe contre son fessier, lui caresse le torse, les tétons. J’ai envie de lui, j’ai envie de lui rendre tout le bien qu’il me fait depuis hier.
Je l’immobilise sur le dos, ma main bloque sa poitrine. Je le regarde droit dans les yeux et lui dis : « je te veux à moi Juan, je veux te faire sentir comme tu me donnes envie de toi ».
Il a compris mes intentions et il me dit : « Je veux tout de toi bébé, je veux te sentir en moi, même si j’ai peur, je veux que notre amour soit scellé par ta jouissance en moi, comme tu m’as accepté hier ». Puis il rit et rajoute : « En plus, je ne crois pas que tu sois ouvert à donner à nouveau ton joli petit cul aujourd’hui ».
Je me penche sur lui, caresses ses tétons que je prends un à un du bout de mes incisives. Il aime se faire triturer ses petites pointes. Je me redresse, et lui relève ses jambes vers le haut. Je me glisse entre ses cuisses et entame un léchage en règle de son anus qui se détend.
Je prends de temps en temps son sexe en bouche et descend aussi avaler ses deux jolies boules, recouvertes d’un blond duvet.
Ma langue qui voyage le fait tressauter d’un plaisir évident. Je gobe son gland et me régale de son prépuce bien charnu. Mon homme laisse couler un précum abondant. Je m’en délecte comme un gourmand amoureux.
Je me relève enfin, et viens placer mon gland à hauteur de son petit trou qui se contracte. Faute de gel intime, je mouille mon gland de toute ma salive et approche l’orifice.
Juan est inquiet et je le rassure de tout mon amour et de toute l’envie qu’il me déclenche. Il se relâche enfin et j’en profite pour appuyer mon sexe sur les sphincters qui finissent par s’ouvrir.
Mon gland est passé, le reste suit doucement au rythme de ses grimaces. Son visage semble s’éclairer quand mes couilles viennent se poser sur ses fesses.
Je prends doucement ma place dans son boyau. Ses yeux me disent de poursuivre.
J’entame alors un lent va et vient pour ce dépucelage de mon amoureux. Je le sens prendre le relais du mouvement. Il est volontaire et semble apprécier la manœuvre.
Son sexe est tendu vers le plafond et coule toujours autant. Je le masturbe quelques secondes et amplifie mon mouvement en lui. J’accélère la cadence et l’entend commencer à prendre son pied. Juan est très réceptif pour cette première sodomie.
Mon gland frôle et bute sur sa prostate. Il commence à en ressentir les effets et soudainement découvre les bienfaits de ce massage. Son sexe se met à cracher un geyser de foutre sans qu’il se touche. Les jets s’abattent sur son torse et son visage.
Je mange et lèche tout ce jus chaud, dès sa sortie. Juan respire fort, et me demande de continuer, il veut mon jus pour sa première fois. Alors je m’enfonce toujours plus fort. Juan bande toujours à l’extrême et semble repartir pour une nouvelle éjaculation.
Nous y sommes, son anus se contracte fort sur ma bite, il jouit à nouveau une énorme quantité d’un sperme bien laiteux. Sa contraction et la vue de son sperme, m’entraine moi aussi dans une profonde jouissance.
N’ayant pas joui la nuit de mon agression, mes couilles son pleines et se déversent dans ses entrailles. Il hurle de bonheur en sentant mon jus chaud tapisser son intérieur. Ma jouissance est longue, je ne lâche plus sa bouche et lui non plus. Mes mains caresses sont corps chaud pendant que je récupère un peu de ma respiration.
Nous nous roulons l’un sur l’autre, je vais lécher mon jus qui s’échappe d’entre les cuisses de Juan, qui frémit à chaque passage.
Il me prend dans ses bras, me couvre de bisous et me dit qu’il m’aime.
Fabiodimelano
fabiodimelano@gmail.com
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