Il est preneur de son sur le tournage d'une vidéo que je supervise. Comme tous les membres de l'équipe, il a dans les trente-cinq ans. Moi bientôt quarante-cinq. Parmi ces parisiens branchés, sa présence fait tâche. C'est un mec plutôt gringalet, fringué bizarre, pour ne pas dire comme l'as de pique, avec sur la tête une tignasse de cheveux très noirs et sous le nez une moustache également noire, un peu beauf. Vilain, vilain, vilain. Il porte un prénom d'une autre génération : Jean-Luc. On dirait presque une blague, un mec déguisé, mais non...
Au fil de la journée je détaille un peu le personnage. il porte à l'oreille une longue pendeloque d'argent, touche rock'n'roll à son look improbable. Il s'exprime avec un léger accent latin. Il me confirme qu'il est en fait colombien de mère française, et n'est arrivé à Paris qu'il y a quelques années. Tout s'explique mieux : le décalage des choix vestimentaires, son physique très particulier où l'on perçoit effectivement des origines indiennes. Un garçon vraiment pas beau, hormis peut être ses yeux d'un noir d'obsidienne et un sourire enfantin, très lumineux.
Au cours du tournage, je découvre peu à peu que Jean-Luc est cependant quelqu'un de vif et intelligent, cultivé, et doté d'une belle sensibilité. Il a aussi une sorte de langueur, une lenteur toute sud-américaine et je me surprends à me sentir un peu excité par lui.
Nous sommes en province, tous dans le même hôtel. La soirée est sympathique, assez arrosée. Je me sens en forme, sûr de moi. Jean-Luc semble boire mes paroles en souriant. L'alcool aide sans doute. Je le trouve décidément touchant, ce garçon. Je crois qu'il le sent. On s'attarde à discuter dans la salle de restau, et montons nous coucher les derniers. Entre le premier et le deuxième étage, sur le pallier silencieux, j'embrasse Jean-Luc sur l'oreille au pendentif d'argent. Il rougit, frémit, balbutie un truc inaudible.
Alors je le tire vers ma chambre et l'y fais entrer. Je le colle contre le mur et l'embrasse dans le cou. Il sent bon la sueur de sa journée de travail. Il gémit. Je bande déjà et le lui fais sentir. Je dégrafe son pantalon et baisse son slip. Il a des fesses très douces, rondes et fermes. De la main je flatte sa petite queue recourbée vers le haut, tendue à l'extrême. Appuyé au mur, il enfouit sa tête dans ses bras et cambre un peu les reins. Je m'agenouille et me mets à lui bouffer le cul. Une belle rondelle, ourlée de courts poils noirs. Je suce aussi sa petite bite dont le méat mouille délicieusement.
Enfin je le pousse vers le bord du lit et lui fais relever une des ses jambes en le doigtant. J'enfile vite fait une capote. Ma queue entre sans grande difficulté dans son trou serré et chaud. J'ai une queue en forme d'épieu - le gland passe passe toujours plutôt facile au début, mais la hampe va vite en s'évasant, et finit super large à la racine, procurant une sensation d'empafage maximale.
L'outil plaît bien à Jean-Luc. Autant qu'à moi son cul. C'était comme s'il m'aspirait à l'intérieur de lui. Sa drôle de moustache ne me dérange plus. Il tourne vers moi des yeux noirs implorants en susurrant - Oui Nico, incoule-moi comme ça très fort. Je l'incoule bien ferme et longtemps, Yin-Louc, et mes efforts finissent par lui arracher de grandes giclées laiteuses que je recueille dans la main et lui fais bouffer. Tandis que mes couilles déchargent tout ce qu'elles savaient dans la capote.
Nous sommes restés amants occasionnels depuis. Je passe le voir quand l'envie m'en prend, deux ou trois fois par an, quand je vais à Paris. A chaque fois je le trouve d'abord moche et je me demande ce que je peux bien lui trouver. Et puis peu à peu, remonte en moi l'envie de son petit corps soumis à mes caprices, de ses tétons sensibles à la torture, de son dos cambré, de ses fesses douces, de son trou brûlant, de son côté lope soumise.
Assez vite, il m'a demandé à ce qu'on fasse tous les deux des tests - il voulait grave mon foutre. Depuis, que je lui en farcisse le cul ou lui en tartine les moustaches, il s'en délecte et en redemande toujours plus. C'est sûr, on ne pourrait pas vivre ensemble, on est trop différents. Mais on est l'un pour l'autre l'un de nos meilleurs plans baise. Alors on profite.
Carolin
ncarolin@myyahoo.com
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