Chapitre-1 | Le fils Cazal
Pour la première quinzaine de juillet, je pars me reposer chez ma grand-mère. Elle habite un beau village touristique animé dans le midi. J'ai là un petit cercle de copains et copines d’enfance, comme moi liés familialement au village mais n'y revenant qu'aux vacances.
On traîne ensemble dans les rues le soir. C'est la période de la fête du village. Il y a une fête foraine, un bal annoncé pour le samedi soir, plein de monde aux terrasses. Le temps est splendide. Les nuits chaudes. Parmi la bande des jeunes du coin, qu'on reconnaît à leur ac-cent chantant et dont certains nous regardent avec un peu d'hostilité, un garçon se distingue par sa beauté. Il va toujours vêtu d'une salopette-short en denim rouge léger et on dirait bien qu'il ne porte rien en dessous. Elle laisse deviner à l'avant ses tétons bruns et ses pecs tendrement dessinés, A l'arrière, les bretelles soulignent la belle carrure de ses épaules. Elle révèle ses mollets, souligne idéalement la grâce de ses cuisses et celle de son petit cul. Enfin elle s'échancre sur les côtés, à la naissance des hanches, et je ne peux empêcher mon regard de se couler dans l'ombre veloutée qui règne au-dessous. A plusieurs reprises je le croise d'assez près au bistrot. Il me re
garde crânement et je n'ose pas lui adresser la parole. J'ai peur de son côté petit coq. Ils sont vindicatifs dans le pays et je n'ai pas très envie de me faire péter la gueule.
Une de mes copines flaire le coup. Elle me dit que c'est le plus jeune des fils Cazal, une mauvaise graine comme ses frangins, du genre dont il vaut mieux se méfier. Mais elle ajoute aussitôt que bordel, il est terriblement beau.
Un après midi, alors qu'on se baigne à la rivière, il déboule sur la plage avec sa 125. Arrache ses fringues et se jette à l'eau. Je suis là avec Sandrine. On le regarde, médusés, sortir de l'eau ruisselant et venir vers nous d'un pas nonchalant et calculé. Il a l'air de qui sait très bien l'effet qu'il produit. Il se pavane et nous attise. Il nous demande une clope. Je lui en tends une trop précipitamment. Il rigole doucement. Il sait qu'il me tient. Comme Sandrine lui tend son briquet, il attrape sa main et force son pouce à actionner la molette. En allumant la clope il me jette de travers un regard noir et langoureux. Un allumage en règle.
Le soir du bal, ce petit fumier est plus beau que jamais. Il invite Sandrine à danser un slow. Je les regarde depuis le bord de la piste en fumant et en buvant nerveusement mon demi. Quand elle me fait face Sandrine fait des mines pour me faire comprendre que son cavalier est en train de sérieusement la chauffer. Quand c'est Lucien qui me fait face il plonge droit dans mes yeux son regard de velours noir tout en se collant plus fort à Sandrine. Quand il l'emballe à la quatrième danse je décide que j'en ai assez. Je me casse. Je remonte rageusement les rues en pente vers la maison de ma grand-mère. Il doit être une heure et demi du matin. Hormis la rumeur lointaine de la fête, le village est parfaitement calme. A cent mètres de ma destination, j'entends soudain la pétarade d'un moteur derrière moi. C'est Lucien sur sa 125. "Eh mec ! T'es fâché ? Ta cops' m'a demandé de venir te chercher !" Je me contente de hausser les épaules. Il argumente. "Allez quoi, fais pas la gu
eule ! Dans le fond la Sandrine c'est toi qu'elle kiffe. Elle m'a laissé l'embrasser juste pour te rendre jaloux." Je lui dis de me foutre la paix et entreprends d'ouvrir la porte du jardin. Il a mis sa moto sur la béquille. Il m'empêche de refermer la porte en y glissant le pied. Je m'écarte, il me suit dans le jardin. Je lui souffle à voix basse de se casser. Et c'est là qu'il me repousse par les épaules contre la muraille et vient se plaquer contre moi, son visage à quelques centimètres du mien. La nuit est noire. Elle embaume un lourd parfum de fleurs. Lui sent la sueur. Il me dit : "Ou alors c'est ça que tu veux ?" et me glisse sa langue douce et fraîche dans la bouche. Je suis au bord de l'extase. Mes mains courent sur sa peau veloutée, caressent son flanc et ma main descend dans l'échancrure de sa salopette. Aucun tissu sur sa hanche. Lucien n'a effectivement pas de slip. A mon tour je le plaque contre le mur et défais une de ses bretelles. Son torse parfait app
araît. Je lui fais lever le bras et plonge mon nez dans la toison de son aisselle, dont je lèche le divin arôme. Il soupire. Alors je descends vers ses tétons que je mordille, son ventre, puis vers son sexe encore caché. Je suis à genoux face à lui. Il laisse glisser son léger vêtement et sa queue apparaît. Elle n'est pas énorme mais avec une très belle forme retroussée vers le haut. Je me régale de ses cuisses imberbes et musclées, j’embrasse timidement ses deux merveilleuses petites couilles dures comme des cailloux, puis remonte la hampe jusqu'au bout du gland où mes lèvres cueillent une goutte de mouille. Il est arc bouté contre le mur du jardin et je le suce lèche et branle jusqu'à sentir son plaisir monter. Il se termine à la main et fait en sorte de bien m'asperger le visage de son sperme. Je le regarde droit dans les yeux en recevant son jus. J'en porte une partie à ma bouche, toujours en le regardant. Il pince le bout de son gland pour en extraire un
dernier grumeau et me le fourre dans la bouche en riant. "Ben toi t'es une sacrée chaudasse. Jamais aucune meuf ne m'a sucé aussi bien'" J'écoute sa moto s'éloigner dans la nuit. Je m'essuie le visage dans mon tee shirt pour garder l'odeur de son foutre. Je me branle plusieurs fois cette nuit-là.
Le lendemain Sandrine fait la gueule et se cache derrière ses lunettes de soleil. Elle me dit que Lucien Cazal est un vrai connard et un gros goujat qui l'a prise pour un coup d'un soir. Qu'elle n'est pas ce genre de fille et qu'elle ne s'est pas laissée faire. Qu'elle est désolée de l'avoir embrassé, qu'elle était un peu saoule. Qu'elle ne veut pas que cela compromette notre amitié... Lucien avait raison. Sandrine me kiffe alors que moi, naïf, je m'imaginais qu'on était juste potes.
J'essaie de le lui exprimer le plus délicatement possible. Mais quand elle comprend, elle fond en larmes et s'enfuit en courant, bousculant Lucien qui arrive au même moment sur la place.
Il vient s'asseoir à ma table, souriant. Eh ben dis donc elle n'a pas l'air contente ! Et toi, t'as bien dormi ? A propos d'hier soir j'ai un truc à te dire : si tu dis quoi que ce soit à propos de ce qui s'est passé je te casse la tronche. Par contre si tu veux bien qu'on la joue discrétos, je suis open.
Sandrine me fait la gueule jusqu'à la fin du séjour. Je passe le plus clair de mes journées à lire au bord de la piscine en attendant la nuit. Tard le soir, Lucien se pointe à la porte du jardin et me fait cadeau de sa peau splendide, de sa parfaite petite pine et de son jus odorant. J’en crève d’envie mais ne parviens pas à obtenir mieux de lui. Je me doigte en attendant.
Carolin
ncarolin@myyahoo.com
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