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C'est la fête...
La fin des deux semaines d'absence de mon boss fut plus calme. J'eu sept visites de neuf clients. Par chance, ils n'étaient pas violents ou trop bizarres. La plupart voulaient juste me baiser car ils ne pouvaient guère faire autrement -vu leurs gueules- que de trouver une pute.
Les deux couples me soumirent à la " torture " avec menottes couvertes de pilou rose, coups de cravaches, plug et autres gods. Mais ils étaient gentils finalement et je prenais vraiment mon pied aussi à être soumis comme ça et puis à la fin j'avais droit à des câlins. J'aurais presque aimé que cela continue ainsi.
A chaque visite, on me laissait la somme convenue plus, deux fois, un petit pourboire. Pourboire... Quelle drôle d'idée... Heureusement que ma nouvelle carte bleue était arrivée et que je pus m'approvisionner et racheter quelques vêtements que je dissimulai dans le placard de l'entrée.
Mais il rentra.
Un vendredi soir il arriva dans mon appart sans prévenir. Il avait donc mes clés. J'étais en train de mater la télé. Il avait l'air détendu.
" - Salut Capote... Content de me voir ? Viens sucer. "
Je me dépêchai d'aller à ses genoux pour prendre en bouche sa bite qu'il avait déjà sortie.
Il jouit abondamment et remballa.
" - Où est mon fric ? "
Sans un mot, je pris la liasse de billets de 20€ que m'avaient laissés les différents visiteurs. 480€ quasiment. Il ne me parla pas de pourboires.
" - Cool, t'es une bonne gagneuse. Ce week-end, j'ai un super plan pour me faire un max de fric avec ton cul. " C'était la phrase la plus longue qu'il m'avait adressée depuis longtemps.
Je ne dis rien... me contentant, assis sur mon lit de fortune, de baisser la tête.
" - T'es pas curieux de savoir ? Mon pote, tu vas découvrir mon univers ! La teuf ! "
Il semblait sûr de m'impressionner ou bien même de susciter mon intérêt, mais je ne voyais pas ce qu'il voulait dire. Devant mon air indifférent, il s'expliqua.
" - Ce week-end y'a une rave dans un coin perdu en Picardie. Je sais où et quand. On va y aller avec un pote à moi. Il a une camionnette. On fera payer les mecs pour passer du temps avec toi. "
Pute à camionnette. Pourquoi pas après tout... Au moins y'aurait pas de vieux dans les clients. J'étais un peu surpris car j'étais persuadé que dans ce milieu des teuffeurs, il n'y avait pas de gays. Pas beaucoup de filles non plus, ceci dit.
" - Je te laisse, on passe demain matin vers 8h. Soit prêt. Mets ce que tu veux, de toute manière tu passeras le week-end à poil. "
Cela le fit rire et il partit. Un week-end à me faire baiser par une collection de jeunes mecs, l'idée me plaisait. Je suis une véritable pute en fait...
J'étais soulagé quoiqu'un peu anxieux.
Le lendemain matin, je me levai tôt, pris un bon petit déjeuner. Je mis le jean et le t-shirt rose. A huit heures, la porte s'ouvrit et mon boss entra en compagnie d'un autre mec. Il était habillé avec un jean très large, un sweater noir, un keffieh autour du cou et une casquette verte.
Le mec qui l'accompagnait était beau comme un dieu. Habillé quasiment pareil, il portait cependant un pantalon de treillis très large. Il avait les cheveux brun coupés courts, des yeux bleus à se damner et ne devait pas avoir beaucoup plus de 18 ans. Il regarda avec une stupeur non feinte les murs de mon salon, couverts de tags.
Lorsque je le vis, je sentis mon coeur s'emballer. Mes joues s'enflammèrent, mon ventre se noua. Je perçus (ou voulu percevoir) une légère rougeur sur le visage du jeune.
" - Salut. T'es prêt ? " Me dit mon Boss. Je remarquai qu'il n'avait pas utilisé mon surnom. J'acquiesçais d'un signe de la tête. Le jeune mec me regarda avec... curiosité et... envie peut-être. Cela n'échappa pas à l'autre.
" - Tu veux l'essayer ? " Proposa-t-il.
" - C'est clair mec. Je kiffe.
- Ben prend ton temps alors, on n'est pas super pressé. Les tekos arriveront plutôt en début d'aprem. "
Le jeune me pris par le bras et me demanda où se trouvait ma chambre. Je l'y emmenai. A sa mine déconfite, je compris qu'il ne s'attendait pas à se retrouver dans un pseudo donjon SM. Il considéra l'alaise noire sur le lit et me demanda si on pouvait l'enlever. Je présumais qu'à la demande d'un client, c'était possible.
Nous nous retrouvâmes alors sur le matelas, sans draps. Il ôta sa casquette. Il se mit à califourchon sur moi.
" - Vas-y suce moi... " Dit-il...
" - Salope... " Ajouta-t-il avec retard d'un ton pas très convaincant : il se forçait.
Je commençais à frotter mon visage contre son entre jambe. Il bandait déjà. Je lui caressais le membre d'une main et le ventre de l'autre. Il était sec et bien foutu. Je sentais une réserve dans sa façon de faire.
Je tentai le tout pour le tout : de mes deux mains, je lui agrippai le haut du sweat et attirai sa bouche contre la mienne. Il m'embrassa sans hésiter. Une chaleur depuis longtemps oubliée envahit mon ventre. J'avais un réel désir de ce mec. Lui aussi me sembla-t-il.
Nous nous déshabillâmes, son sexe se dressant sous son caleçon gris. Nous nous enlaçâmes sur le lit. Un coin de mon esprit s'inquiétait de ce que pourrait dire le " boss ", mais je m'en fichais. Je voulais faire l'amour avec ce gars.
Lorsque son caleçon rejoignit ses autres vêtements par terre, j'étais depuis un long moment occupé à sucer son sexe long et fin. Je jouais à le décalotter et le recalotter en faire faire tourner ma langue entre son prépuce et son gland. Pendant ce temps, il ne cessait de me caresser : le ventre, le dos, les fesses et la queue.
A ma grande surprise, il me gratifia lui aussi d'une fellation qui m'amena au bord de l'éjaculation : il savait utiliser son piercing à la langue pour masser mon gland. Je le prévins de ne pas me faire éjaculer... que ce n'était pas sûr et il se retira avec regret, je crois.
Je repris alors son gland dans la bouche. Il était dur et doux comme une belle prune. Je massais son frein avec délectation. Son sexe se raidit soudain et il se retira précipitamment. Il ne juta pas. Il me fit m'allonger, pris un peu de gel et prépara son sexe. Il me pénétra avec douceur, tendresse. Mes jambes écartées et relevées sur ses bras, il allait et venait en moi. Je sentais les mouvements de son sexe et j'étais au paradis.
Il m'embrassa à nouveau. Il me mordilla le bout de la langue et les lèvres. Puis il m'embrassa avec force, presque violence, et il grogna en libérant sa semence en moi. Sans bouger il continua à m'embrasser. Saisissant mon sexe, il me branla, nos deux ventres l'un contre l'autre.
Il ne me fallut pas longtemps pour jouir. C'est alors seulement qu'il se retira. Je m'approchai alors de lui pour lécher le sperme qui maculait ses abdos. Il se laissa faire mais il me repoussa lorsque que je tentai de lui nettoyer la queue.
" - C'est dégueu.
- Ton pote aime que je fasse ça.
- Ouais... Ben pas moi ! ... Dit...
- Oui ?
- C'est vraiment ton trip tout ça ?
- Heu... Comment ça...
- Ben tout ça, l'appart, faire la pute et tout... "
Je ne sus quoi lui répondre. Je me contentai d'un haussement d'épaule et d'une bise sur le téton qui le fit rougir.
Je me levai alors et passai rapidement par la salle de bain pour me laver. Je me rhabillai enfin.
Il me susurra à l'oreille :
" - Moi c'est Yannick.
- Enchanté... Moi c'est Yves. "
Arrivé au salon, le boss, qui avait allumé la télé et pris une bière au frigo, nous considéra avec un air goguenard.
" - Alors ? Comment tu le trouves ? " Demanda-t-il à l'adresse de son pote.
" - Nickel... " Répondit le jeune sans trop d'enthousiasme.
" - Je t'avais dit, c'est le bon plan. Hé, viens sucer. "
Je m'exécutai donc, m'agenouillant entre les jambes écartées de mon boss. Je sortis sa bite de son jean et obéis à son ordre. Il jouit rapidement. Lorsque je me relevai, je lus le doute sur le visage du jeune et même de la désapprobation.
Cependant, il ne dit rien. Nous descendîmes tous les trois. Devant l'immeuble était garée une vieille camionnette hors d'âge, noire avec des tags verts et roses sur les flancs. Les jantes en tôles étaient complètement rouillées. Ils m'installèrent à l'arrière. Une fois entré, mon boss me prit tous mes vêtements. Je me retrouvai nu, sur le sol un matelas en mousse recouvert d'une couverture de déménagement. Ils démarrèrent, le jeune au volant.
Dès les premières secondes, je renonçai à me tenir debout et à essayer de suivre la route. Je m'allongeai et attendis. Le peu de lumière qui entrait venait d'une sorte de tube au milieu du toit. Il y avait un bidule qui tournait et faisait ventilateur. Au bout d'une heure ou deux, ils échangèrent leurs places. Mon boss dit qu'il regrettait de n'avoir pas fait le trajet à l'arrière avec moi. Je croisai les doigts pour que le beau gars me rejoigne, mais il n'en fit rien.
Je compris que nous n'étions plus très loin lorsque le chemin se fit chaotique. J'étais trimballé en tous sens, je m'aplatis autant que possible pour ne pas me retrouver projeté contre une paroi.
Enfin cela s'immobilisa. Je pouvais entendre de la techno non loin (ou alors loin mais très fort). J'entendais d'autres véhicules se garer à côté, des voix, des rires. La porte s'entrouvrit. Mon boss me donna ses instructions :
" - Tu restes là ce week-end. Tiens, voilà de l'eau. Côté bouffe on verra. Je crois que t'aura assez de protéine. Quand un mec rentre là-dedans, tu fais ce qu'il veut ok ? T'obéis et tout ira bien. Je te filerai 5% de ce qu'on fera. Aller, à plus. "
Il referma la porte et je l'entendis fermer le verrou. A tout hasard je tentai d'ouvrir de l'intérieur, mais c'était peine perdue.
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Yopi
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