Fin septembre, j'ai eu l'occasion de faire un "plan punition" et je ne m'en suis pas privé, car c'est le genre de jeu de rôle que j'aime particulièrement et que je n'ai pas souvent l'occasion de pratiquer faute de partenaires.
Je suis bien inscrit sur différents sites SM, mais les contacts sérieux sont peu nombreux pourtant, quelques jours avant, j'ai un échange un peu curieux :
"Salut. Tu cherches quoi ?"
"Un plan SM."
"Un scénario punition ça te tente ?"
"Quel genre."
"Genre tu es désobéissant et libertin et tu dois être puni. Martinet, cane, humiliation."
Généralement, je préfère des plans plus poussés comme j'en faisais avec Olivier dont je vous ai déjà parlé lorsqu'il était à Lyon. Pourtant, j'accepte. Je découvre à ma grande stupéfaction que le type habite à deux rues de chez moi. Il n'y a pas de photo de lui sur le site, mais finalement je me fous de son physique pour ce genre de plan. Nous fixons donc rendez-vous pour le vendredi matin suivant à neuf heures, car nous ne travaillons ni l'un ni l'autre.
Vers sept heures, mon portable sonne alors que je sors d'une douche qui m'a bien réveillé. Je découvre sa voix pour la première fois. Il commence à me donner des ordres sans aucun préambule.
"Allo. Peux-tu être chez moi pour 8 h 30 ?"
"Oui sans problème."
"Il y a un dresscode. Tu porteras un jean serré, des baskets faciles à enlever, et, très important un slip ou un boxer blanc. Je préfèrerai un slip."
"Ok."
Je commence à m'habiller. Je ne porte pas beaucoup de slips, mais j'ai un Calvin Klein blanc qui me sert à faire des plans sexe club donc aucun problème. Je m'habille, bois un café et me mets en route pour me retrouver devant la porte de son immeuble pile à 8 h 30. Je lui envoie un SMS. La porte s'ouvre et il me répond "3ème étage". L'immeuble est relativement moderne et luxueux. Je commence à avoir un peu d'appréhension. Je ne sais même pas ni quel âge il a, ni quel est son physique et je cours le risque que ça ne le fasse pas. L'ascenseur est lent, mais j'arrive au troisième étage. Le palier est plongé dans l'obscurité et je vois l'une des deux portes s'entrouvrir.
"Entre."
Je pénètre dans un grand hall d'entrée. L'appartement me semble immense. Le gars qui se tient devant moi est très différent de l'idée que je m'en étais fait. Il est grand, assez athlétique et il semble avoir entre 45 et 50 ans. Rasé de près, il porte un pantalon noir et une chemise blanche, ses cheveux grisonnants sont coupés très court et son visage, pas très beau, est anguleux et taillé à coups de serpe. Il m'impressionne.
"Suis-moi."
Nous entrons dans une chambre légèrement plus éclairée (le volet est entrouvert) et je peux le voir. Il est parfaitement dans son rôle, le visage fermé, il m'observe. Sur le lit, trônent un martinet au manche en bois et aux lanières en cuir et une cane anglaise.
"Fous-toi en slip."
Ses mots claquent dans le silence et j'obéis. Je me déshabille rapidement en posant mon tee-shirt et mon jean sur une chaise. Je mets mes chaussettes dans mes baskets et je me tiens droit devant lui en slibard.
"Mains sur la tête !"
J'obéis. Il tourne lentement autour de moi, me regarde.
"Tu te fais travailler les tétons ?"
"Oui Monsieur."
"Une vraie petite pute. Tu sais que tu es là pour être puni."
"Oui Monsieur."
"Allez mon garçon, tu vas retirer ton slip."
J'obéis. Je trouve la situation et son attitude très humiliantes. Je suis nu comme un ver devant lui et il continue de me regarder sans me toucher.
"Penche-toi sur le lit, jambes écartées et mains sur la nuque."
J'obéis. Il commence à écarter mes fesses. Il a des grandes mains très puissantes. Il commence à insérer un de ses doigts dans mon trou.
"Ça s'ouvre facilement. Tu dois te faire défoncer souvent."
Je ne réponds pas. Je me cambre pour qu'il puisse entrer plus facilement.
"Bon, la sentence est la suivante : vingt coups de martinets et vingt coups de cannes. Ensuite, tu me videras les couilles."
"Oui Monsieur."
Il ressort son doigt.
"Cambre-toi. Tu dois accepter les coups de martinet sans bouger sinon je recommence de zéro."
Il retire sa chemise et se saisit du martinet.
"Tu es prêt ?"
"Oui Monsieur."
Il commence doucement à me frapper. Un coup, deux coups, trois coups... petit à petit, il tape de plus en plus fort. Je me tortille un peu et gémis à chaque coup. Il en est à peu près à la moitié et je bataille pour ne pas mettre ma main sur mes fesses. D'un côté, je bande et je mouille, car je suis très excité et de l'autre, il me fait vraiment mal alors que je sais que je n'en suis qu'au début de la punition.
Il attaque la seconde dizaine de coups et je serre les dents. Je suis venu pour ça et je suis très excité, pourtant, j'ai vraiment mal et je pousse un soupir de soulagement lorsque tombe le vingtième coup, car je les ai comptés dans ma tête.
"C'est bien. Tu encaisses bien. Tu as droit à une récompense."
Il débouche un flacon de poppers qui semble neuf et me fait sniffer. Tout de suite, je me sens encore plus excité et je me détends. Je respire encore plus profondément et je ressens une excitante sensation de chaleur dans le corps et dans la tête.
"Tu es prêt pour la seconde partie de la punition ?"
"Oui Monsieur." Dis-je dans un souffle.
"Tu as le droit de retirer tes mains de ta nuque et de tendre tes bras comme tu veux, car ça va être plus dur. On va passer aux choses sérieuses."
Je me décontracte et me remets en position, les bras le long du corps.
Je le devine derrière moi et j'entends siffler la cane dans l'air.
"Prêt ?"
"Oui Monsieur."
"Tu vas compter les coups à haute voix."
"Oui Monsieur."
"Écarte les jambes et reste cambré."
J'obéis. La cane siffle à nouveau dans l'air. Une seconde plus tard, le premier coup tombe.
"Un, deux, trois, quatre, cinq... six."
Je reprends mon souffle et serre la couette dans mes mains. Je ne gémis pas. Il faut que je tienne le coup.
"Sept, huit, neuf, dix."
Je m'effondre un peu sur le lit en gémissant. Il me fait respirer un peu de poppers.
"Allez, en position, on reprend."
"Onze, douze, treize, quatorze." Je gémis... "Quinze, seize, dix-sept, dix-huit.
Il tape fort maintenant et le rythme est plus soutenu. Je sens mes fesses endolories. J'ai l'impression qu'à chaque coup, ma peau va craquer.
"Dix-neuf. Ahhh..."
"Allez le dernier. Serre les dents, ça va être dur."
"Vingt !" et je m'effondre sur le lit. Mes jambes ont du mal à me porter. Je sens sa main sur mes fesses.
"C'est bien tu m'as bien fait bander maintenant, viens sucer."
Je me retourne. Il baisse son pantalon et son slip. Sa queue est assez grosse et je sens qu'il a un peu transpiré. Je mets son gland dans ma bouche. Mes fesses sont si endolories que la position assise sur le lit m'est à la fois pénible et excitante. Je bande toujours autant. Il me pince les tétons pendant que je le pompe.
"Bouffe mes couilles !"
J'obéis. Il a de grosses bourses poilues et je le trouve finalement très excitant. J'ai soudain très envie de lui et je pense que c'est réciproque.
"À quatre pattes !"
Il est très grand et je monte sur le lit à quatre pattes, le cul tuméfié et cambré. Il a été convenu que s'il y avait sodo, il fallait qu'il mette une capote ce qu'il fait scrupuleusement. Je sens ses jambes contre les miennes et réalise qu'il a enlevé son pantalon et son slip. Sans me préparer il entre doucement en moi après avoir simplement humecté mon cul. J'ai envie de lui. Je n'ai pas mal. La seule chose qui est un peu difficile est de sentir son bassin taper contre mes fesses très endolories. Je n'ai pas fait de plan comme ça depuis un certain temps et j'ai un peu de mal à supporter.
Je le sens se contacter et éjaculer dans la capote en crispant ses mains sur mes hanches et en poussant un râle. Il se retire rapidement et je le vois retirer le préservatif plein d'un liquide blanchâtre à l'odeur un peu javellisée. Il me retourne et m'ordonne :
"Branle-toi !"
Il me fait sniffer à nouveau et me pince cruellement les tétons. Je ne suis pas long à éjaculer dans mes mains.
"Bien. Pour la douche, c'est la deuxième porte à gauche. Tu prends la serviette bleue."
Je ne demande pas mon reste. Je vais me doucher lentement. L'eau chaude me fait du bien et glisse sur ma peau. Mes fesses me font vraiment mal. Je m'essuie scrupuleusement pour ne pas mettre de l'eau partout et je ressors de la salle de bain.
"Je suis là !"
Je suis le couloir pour entrer dans un salon à la déco ultra moderne dans les tons de rouge Hermès.
"J'ai pensé que tu voulais un café. Court ? Sucre ?"
"Court et sans sucre merci."
"Je m'appelle Philippe."
Je m'assois sur un fauteuil et je peux enfin le voir vraiment. Il a une gueule, c'est le moins que l'on puisse dire. Il est grand, puissant, musclé et pratiquement imberbe. Il doit avoir la petite cinquantaine. Il n'est pas beau à proprement parlé, mais il y a quelque chose de très sexe en lui.
"Je te connais de vue. Tu habites le quartier."
"Oui."
"Ça t'a plu ?"
"Oui."
"Si tu veux on peut se revoir. J'ai adoré. Par contre, je ne suis pas célibataire donc je ne suis pas libre souvent et il faudra être discret."
"Pas de problème."
J'avale mon café et je retourne dans la chambre pour me rhabiller. La sensation du tissu sur mon cul est assez désagréable et, lorsque je reprends l'ascenseur et que je ressors dans la rue, je me sens tuméfié et endolori. Plus tard, chez moi, j'ai examiné mes fesses. J'ai deux marques qui saignent un peu et le reste est très rouge et bleuira dans les jours qui suivirent.
Depuis, nous avons échangé quelques SMS, mais ne nous sommes revus qu'une fois, car il n'est pas très libre.
Chopassif
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