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3 | Sexophone
Dimanche matin. J’ai passé une nuit agitée remplie d’images de Steven : je me suis réveillé à deux reprises avec ma bite dure comme une barre de métal, ne me laissant pas d’autre choix que de me branler jusqu’à l’éjaculation pour me soulager. Je m’en suis mis partout, mais au moins j’ai pu me rendormir malgré des draps humides.
Réveillé par une troisième trique d’enfer, et apercevant le jour à travers les volets, je comprends que ce n’est plus le moment de s’astiquer, mais d’aller se vider la vessie. Même s’il faut bien dire que ma queue est toujours très impressionnante et éclatante d’insolence au réveil avec ses 18 centimètres et sa circonférence d’une quinzaine de centimètres. Et ça donne forcément très envie de s’en occuper en me regardant dans le miroir sur lequel dégoulinera le liquide chaud expulsé de mes couilles qui sont un réservoir sans fond, pour ma plus grande joie.
Je prends ensuite une bonne douche très chaude qui fait disparaître les traces de cette nuit bien arrosée. Je dois lutter pour ne pas me toucher une nouvelle fois alors qu’à la simple pensée de Steven, c’est reparti pour un tout droit. Je prends mon petit déjeuner, tout en ayant une seule pensée en tête : me saisir du papier sur lequel Steven a inscrit son numéro de téléphone et le composer de suite. Mais c’est alors que le doute m’assaille : vu la manière dont il m’a laissé tomber comme une vieille chaussette la veille, il s’est peut-être bien foutu de moi en voulant juste s’amuser un peu. Si tel est le cas, on peut parier qu’il m’a donné un faux numéro. Pour m’en assurer, il ne me reste plus qu’à saisir mon téléphone et de l’appeler. Ça sonne. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois et, enfin, on décroche :
- « Allô ?
- Euh, Steven ?
- Oui, qui est-ce ?
- C’est Pascal, le mec à qui t’as offert un verre hier soir et que tu as planté après l’avoir bien chauffé.
- Ah, Pascal, j’espérais que tu allais me rappeler ! J’ai dû partir précipitamment à cause de ma copine qui s’est sentie mal. Et comme je n’avais pas ton numéro, je n’ai pas pu te prévenir. Excuse-moi. Je vais me rattraper. »
Steven n’est donc pas un mirage ! Et en plus d’être beau comme un dieu, il a une voix grave et chaude qui me met les poils. J’ai la gorge sèche, je transpire, je frissonne, mais je ne veux surtout pas qu’il s’en aperçoive, question de fierté. Je reprends la conversation en essayant de lui parler avec le plus d’assurance possible :
- « Et comment comptes-tu te rattraper ?
- T’as quelques minutes devant toi pour que je te l’explique dans le détail ?
- Oui, je t’écoute avec attention.
- C’est parfait. Pour commencer, tu vas me dire dans quelle tenue tu es.
- Je porte un t-shirt crème moulant qui dessine à la perfection mes pectoraux, sculptés par de nombreuses heures de musculation. Il met également bien en valeur mes tétons saillants. J’ai enfilé après la douche un boxer blanc légèrement transparent, tout aussi moulant, et qui met mon joli paquet avec son nœud bien en évidence, ainsi que mon petit cul bien musclé. Toutes les autres parties de mon corps sont dénudées.
- Joli tableau, bien excitant ! A partir de maintenant, es-tu prêt à faire tout ce que je vais te demander ?
- Bien sûr, par téléphone, je ne crois pas que je risque grand-chose !
- On verra. Première chose, tu vas mettre ton téléphone sur haut-parleur et le poser à côté de toi pour avoir les deux mains libres. Et tu devras absolument respecter la règle suivante : interdiction absolue de saisir ton pénis avec les mains pendant nos échanges. Je te fais confiance.
- Ok. Je suis tout à toi.
- Pour commencer, tu vas te caresser de la tête aux pieds, sans oublier une seule partie de ton corps. N’hésite pas à t’arrêter plus longuement sur les parties qui te procurent le plus de plaisir. Vas-y, prends ton temps, je ne suis pas pressé. »
Je commence par me masser légèrement la tête de l’avant vers l’arrière en écartant les doigts. Ils caressent ma chevelure épaisse, puis glissent jusqu’à ma nuque que je masse. Massage qui se prolonge jusqu’à mes épaules. Je ne peux bien évidemment pas m’empêcher d’imaginer que ce sont les douces mains de Steven qui sont au travail. Je me demande bien d’ailleurs s’il s’adonne au même exercice à l’autre bout du fil. Rien que d’y penser, mon boxer prend du volume. Je passe alors mes mains sur mon torse en m’arrêtant longuement sur mes tétons que je pince d’abord délicatement, puis de plus en plus fort jusqu’à me procurer des décharges électriques. Comme j’aurais envie d’enlever le t-shirt pour augmenter encore un peu plus cette sensation ! Mais comme je n’ai pas reçu de consigne de Steven à ce sujet, je m’abstiens sagement de le faire.
Mes deux mains filent alors vers mes fesses. Je les empoigne, les écarte et passe à quelques reprises un doigt sur la raie des fesses en me penchant en avant. Et quand bien même le tissu est fort agréable à toucher, ce serait mieux si j’étais cul nu et que je recevais des petites fessées de Steven. Et je ne parle pas de l’autre côté du boxer qui continue d’enfler. J’évite d’ailleurs de trop m’y attarder, l’endroit étant très sensible aux caresses. Je continue donc ma descente vers le plaisir en effleurant de mes dix doigts l’intérieur de mes cuisses qui est une zone très érogène chez moi. Je pousse des soupirs de plaisir que Steven doit entendre à l’autre bout du fil. Je mouille avec comme conséquence que mon gland, qui aimerait tant être libéré, se dessine sous le tissu. Je poursuis mon exploration en malaxant mes mollets que j’ai très volumineux et poilus, alors que j’ai peu de poils sur le reste du corps. Et je termine en me massant fortement la plante des pieds, entre douleur et plaisir. Je bande comme un fou, je tremble, je suis à deux doigts de saisir ma bite et de la branler vigoureusement. Steven a dû le sentir, car c’est à ce moment-là qu’il me demande où j’en suis.
- « J’ai fini, j’ai trop envie de me foutre complètement à poil, et de me caresser encore un peu.
- Vas-y, fais surtout comme chez toi » me répond-il en éclatant de rire.
Je m’exécute sans attendre une seconde de plus en libérant tout d’abord ma queue et mes couilles, bien trop à l’étroit. Et je poursuis en enlevant le t-shirt. Me voilà nu comme un ver, à la merci d’un mec à l’autre bout du fil ! Mes mains passent avec empressement et avidité sur mon torse, mes tétons, mes fesses, la raie de mes fesses, mon entrejambe et mes couilles. Je mets un doigt sur mon gland, qui est à présent bien humidifié, et le masse délicatement. Quel pied ! Je m’apprête à empoigner ma hampe quand j’entends soudain :
- « Je te rappelle que tu n’as pas le droit de te masturber ! »
Ce n’’est pas possible ! Comment ce mec peut-il savoir ce que je fais ? Peut-être, parce que nous sommes sur la même longueur d’ondes et qu’il a les mêmes envies que moi au même moment ? Quoiqu’il en soit, je lui réponds :
- « Tu parles pour toi ? T’essaies de te convaincre de ne pas te branler en fantasmant un max sur ce que tu imagines que je suis en train de faire ? Désolé, mais là j’en peux plus ! »
Sans relever mes propos, il m’intime, avec sa voix chaude, grave et un brin autoritaire, l’ordre de me calmer.
- « Installe-toi confortablement et fais ce que je te dis. Tu reprends tes caresses là où elles te font le plus de bien. Tu fermes les yeux. Tu t’imagines que je suis en face de toi, à genoux. Je me saisis de ta queue avec mes mains toutes douces. Je la porte à ma bouche. Je te lèche le gland à grands coups de langue. J’en fais de même avec tes couilles que j’enfourne une à une pour les déguster. Je les délaisse pour enfoncer de plus en plus profondément dans ma bouche l’objet chaud et bien dur de mon désir. Je pratique des va-et-vient qui font monter la pression dans tes couilles que j’empoigne avec vigueur. Elles sont impatientes de libérer leur jus. Je te mets un doigt dans le trou en faisant des allées et venues pour qu’au moment de l’explosion le plaisir soit maximal. Tout ton corps est maintenant tendu comme un arc, prêt pour le feu d’artifices. Je suis prêt à avaler ton liquide salé. Vas-y, crache ! »
Et c’est alors que sans m’être touché la bite, celle-ci se met à gicler tant et plus. J’en ai, une fois de plus, partout. Je me tortille sur ma chaise, je suis en sueur, je suis électrisé et pris de vertiges tant la décharge est forte. Je gémis de plaisir. Je suis sur un petit nuage. Et c’est à ce moment-là que j’entends un « Bordel, que c’est bon ! » qui ne laisse planer aucun doute sur ce qui se passe à l’autre bout du fil. Mon excitation redouble d’intensité. J’essuie le sperme qui est sur mon torse et le porte à ma bouche, comme si c’était celle de Steven. Mais alors que je nous imagine en train de nous échanger un baiser bien baveux et salé, j’entends que Steven raccroche. Quel sadique ! J’en suis à présent persuadé : il joue avec moi depuis le début de notre rencontre. Et je me réjouis déjà de nos prochaines joutes, car on ne va pas en rester là…
Bugs
bugscarotte64@gmail.com
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