Ville spatiale

5 | TOUT DROIT VERS LES ETOILES

Chapitre-9

C’est une très grosse journée de travail qui nous attend au lendemain de ce bouleversement structurel.

Nous avons sans soucis été acceptés et légitimés à nos postes de commandants. L’ensemble du personnel de bord, semble apprécier cette idée d’un commandement bicéphale.

Notre première réunion consiste à regonfler le moral des troupes et fixer nos prochains objectifs afin d’affiner nos recherches d’une planète de remplacement pour notre colonie.

Bruce se partage avec moi le bureau du commandant. L’avantage est que nous sommes rarement éloignés à notre plus grand plaisir. Nos bouches se croisent maintenant en permanence, et les caresses sont à profusion tout au long de la journée.

Nous donnons systématiquement suite à nos érections, en nous gorgeant à la demande du sexe de l’autre. Malgré la quantité de travail à fournir, notre disponibilité sexuelle est prioritaire.

Boris et Moussa ont réussi à réunifier tous les soldats des différentes nations. Notre volonté est que notre colonie ne fasse plus qu’un, derrière le projet d’une nouvelle planète que nous partagerons tous ensemble en un seul pays, « United New World ».

Plus de violence, plus de discriminations, en terminant avec la haine des autres. Un monde aux couleurs d’un nouvel espoir pour l’humanité qui nous accompagne. La fin du pouvoir des richesses et de l’argent.

Un juste programme idéaliste que nous comptons bien finaliser.

Nous avons décidé de nommer Pierre et Sam comme nos aides de camps et secrétaires particuliers. Je laisse Pierre à Bruce, pour m’éviter certainement une trop grosse pression affective et choisi Sam pour m’assister.

C’est lui d’ailleurs qui est avec moi en cette fin de soirée, veille de la petite fête d’anniversaire de notre boblack de capitaine.

Sam, est un charmeur affectif. Grand avec des yeux bleus intenses, il semble aussi bien membré d’après la forme présente entre ses cuisses et ce que l’on peut deviner dans cette combinaison serrée.

Toujours le sourire, et d’un humour renversant. Sam ne s’embarrasse pas des barrières hiérarchiques et se colle à moi en permanence quelle que soit la situation. Pierre m’a touché un mot de sa sexualité ouverte et sans tabous, me laissant entendre que ce qui était à lui était à moi.

Ce soir, je suis seul avec lui. Bruce a décidé de passer un peu de temps avec les enfants. Il est beaucoup plus paternel que moi. En quittant le bureau, il m’a fait un grand signe de langue en louchant vers Sam, puis un clin d’œil qui semble me donner carte blanche.

Et tout ça tombe très bien, car mes nouveaux pouvoir de commandant, semblent donner de la force à mon sexe. Mon érection est permanente depuis une heure que j’observe Sam, sa grâce dans ses geste et surtout son fessier généreux, bombé à souhait.

Chaque lobe est tellement arrondi que la combinaison laisse entrevoir la raie qui partage ces deux monticules.

A cet instant, Sam est légèrement courbé au-dessus du bureau, tout contre moi. Assis, je craque et ne peux m’empêcher de poser mes mains sur ce cul quémandeur, tout en poursuivant ma conversation avec lui.

Il me sourit, me montre le bout de sa langue et se plie un peu plus en deux, afin de montrer sa docilité et son désir que mes mains continuent à se promener sur son corps.

Je lui demande alors s’il veut partager un petit apéro avec moi Ses yeux gourmands acquiescent et la bouteille de « Noésky » est directement sortie du tiroir de notre superbe nouveau bureau.

Nous nous installons sur le canapé vers l’entrée, et commençons à échanger sur une multitude de sujets qui nous ramènent toujours vers le point central du personnage, son magnifique derrière dont il est très fier.

La discussion s’embrase et lui avec. Le jeune Sam qui va sur ses 19ans, se lève et dandine du derrière devant mes yeux subjugués. Il attaque direct un striptease façon gogo-dancer, et laisse tomber sa combinaison qui glisse lentement jusqu’à ses pieds. Pas de sous-vêtements pour cet adonis. Son sexe, ses fesses sont directement mis en lumière.

Je plaque mes mains sur ces lobes généreux et je caresse avidement cette peau soyeuse et imberbe. Il poursuit ses mouvements de contorsion, mes doigts glissent dans sa fente profonde et vont toucher le petit trou convoité.

L’endroit est chaud bouillant, et mon index s’y glisse sans entrave. Sam a partagé de toute évidence, les rituels du commandant dans cette fameuse chambre sadomaso.

Le deuxième doigt accompagne le premier jusqu’à rencontrer sa petite prostate déjà bien gonflée. Il parvient à me faire face, tout en conservant mes doigts dans son boyau. Il se baisse alors et vient plaquer sa bouche sur la mienne.

Rien de sensuel, une bouche humide et demandeuse, qui s’ouvre sur sa langue musclée qui s’agite dans le fond de ma gorge. Ses mouvements sont virils et directs. Sam, ne veut pas flirter. Il cherche le plaisir absolu et direct. Ma bouche s’empare de son sexe de 19cm sur 4, et aspire la totalité du morceau. Je suis accroché à son joli pieu, comme un enfant au sein de sa mère.

Ma langue roule sur son gland et joue avec son prépuce. Des saveurs sauvages se révèlent à chaque passage et m’emportent dans une rêverie exaltante. J’ai l’idée d’une aspiration puissante et appuie par la même occasion sur sa vessie. L’instant me donne l’envie de boire ce bel éphèbe.

Il le comprend et me lâche quelques jets d’une urine chaude, qui décuplent mon érection toujours enfermée. Je me redresse, et partage dans sa bouche, les quelques traces de son liquide.

Je retire ma combinaison et me retrouve à mon tour, nu, collé contre son dos, mon sexe se coinçant entre ses cuisses. Il s’agite ainsi à me chauffer, mais mon assistant en herbe en veut plus.

Il se retourne, embouche mon sexe et le branle tout en absorbant le précum de mon gland. Sam est un gourmand délicat, qui prend soin de bien mouiller la totalité de mon pénis.

Il se retourne encore, se baisse légèrement, prend mon sexe à pleine main et viens l’enfoncer direct au plus profond de son conduit. Il couine en petite chienne à mes premiers mouvement et réclame toujours plus.

Je l’attrape par les deux fesses et entame un mouvement profond et de plus en plus rapide. Mes testicules, frappent les siennes à chaque passage. Mon sexe glisse dans ce boyau qui épouse et avale mon gland.

Sam gémit fort, d’un plaisir non dissimulé. La sève commence à s’agiter en moi. Comme aspirée par une force magnétique, mes couilles bouillonnent et décident de tout laisser partir. Mon jus chaud gonfle le canal de ma tige, je suffoque et expulse une dose complète au plus profond de ses entrailles.

Les jets n’en finissent pas et s’abattent bien forts contre les parois. Sam glousse de bonheur. Il se dégage d’un coup violent, se tourne son sexe à la main, crie fort, et vient me percuter le visage en facial de tout son jeune jus bien blanc et épais.

Mes yeux, mes joues, mes lèvres que je lèche, sont chargés du fruit de son orgasme. Une multitude de micros-gouttes spermatiques suspendues, voyagent allégrement entre nos corps. Le gout de son précieux liquide est agréable et nous le partageons quand il vient me lécher de ses souillures.

Il me regarde alors et me fait un check de la main sourire aux lèvres, en s’écriant : « on l’a fait commandant, c’était génial ! ». Un gros bisous sur la bouche et nous rhabillons tous les deux pour revenir à nos affaires.

Tout reprend naturellement, Sam me confie être fou de sexe comme son nouvel amant Pierre.

Deux jeunes que nous ne tarderons pas à revoir puisqu’ils sont eux aussi invités à l’anniversaire de Moussa.

Je rentre chez nous l’esprit léger. Bruce est là, allongé sur le dos, dans la pièce aménagée pour les enfants qui s’amusent, à sauter sur son pauvre corps. Son regard est lointain, comme s’il redoutait mon retour et l’idée de mon débauchage avec Sam. Il me regarde alors et me dit :

« _Ne m’en veux pas David, mais j’ai du mal à accepter ce partage de toi.

Lorsque nous sommes ensembles, je sais que ce n’est que le jeu qui prend le dessus. Une façon pour nous de rompre l’habitude. Mais te savoir seul avec un autre, me donne l’impression que tu t’éloignes. Mais ne t’inquiète pas, ça passera, juste un petit coup de vague à l’âme ».

Bruce voulait semble-t-il me tester. Mon avidité de sexe, elle, m’a fait oublier l’essentiel. Je me sens pris en faute comme un gosse qui n’aurait pas réfléchi avant de faire sa bêtise.

Je m’allonge à côté de lui. Léonard, mon fils, épuisé d’une journée de complicité avec son cousin Tristan, vient s’allonger sur moi et se lover contre mon cou. Un doux câlin, immédiatement imité par son cousin, qui s’allonge et fait de même sur Bruce son papa.

Ma main s’étend naturellement vers celle de mon géant triste. Il est ailleurs, les yeux humides. C’est Tristan qui lui dit : « _regarde papa, il y a tonton David qui te donne la main ».

Les enfants, partagent notre amour et notre fonctionnement depuis le tout début. Ils vivent tés simplement ce cumul des sentiments entre les papas, les mamans et eux. Nous avons toujours pris soin de ne pas jouer autre chose.

Bruce fini par venir poser sa main sur la mienne. Je la prends et la serre. Notre chaleur intérieure se propage et se diffuse, au travers simple de ce toucher. Je veux gommer cet épisode et lui dit :

« _ Mon cœur, je suis désolé de m’être ainsi laisser franchir cette barrière. J’aurais dû mieux respecter ta sensibilité. Je reconnais que ce moment est égoïste, face à la considération que tu me témoignes chaque jour.

Je te demande de me pardonner, d’autant que la vérité, est, que toi seul m’intéresse. Toi seul anime mes jours et mes rêves la nuit. À l'avenir, je ne commettrais plus cette erreur. Mon seul plaisir ne vaut rien sans toi ».

Bruce se retourne lentement vers moi. Caressant la petite tête de Tristan en même temps il me répond calmement :

« _ Je sais David ce que tu vaux, et je ne me fais pas de soucis sur ta sincérité. C’est une première fois pour moi de te voir seul avec un autre. Je ne veux pas que notre complicité se perde. Je m’en veux aussi, de sembler voir en toi une propriété. Ma force efface souvent ma fragilité ».

Il s’arrête et je caresse son bras nu de tout son long. Nos lèvres viennent se serrer sur un long baiser.

Les enfants se sont endormis. Nous nous relevons et allons les coucher dans cette petite chambre qu’ils partagent.

Au retour dans le salon, nous nous asseyons tous les deux l’un contre l’autre et je glisse à son oreille : « _ Je me suis laissé aller à mon propre piège. Mon amour, je m’engage à ce que désormais, ces jeux ne se fassent qu’ensemble ».

Bruce me caresse la tête son regard profond dans le mien. Il me prend par la main direction le lit que nous partagerons ce soir.