Mon pote et moi on est colocataires depuis 6 mois. Mon pote a trouvé un plan pour récupérer un canapé gratos chez un mec que connait son oncle. On se pointe chez le mec vers les 20h pour récupérer le canapé, on nous a prêté une camionnette pour le transport, on s'est sapés pour l'occasion : short et marcel, histoire d'être à l'aise pour trimballer le canapé. Le mec est plutôt sympa, pas mal, la quarantaine, le style mince et dégarni qui prend soin de lui. Pendant qu'on sort le canapé j'ai l'impression qu'il nous dévore des yeux. Faut dire qu'on est bien gaulés mon pote et moi : 22 et 23 ans, moi sportif, grand assez baraqué mais pas gonflé, je crois que j'ai plutôt une belle gueule, de beaux yeux en tout cas d'après ce qu'on me dit. Mon pote, Yannick, est petit, pas vraiment râblé mais quand même tout en muscles, cheveux châtains tirant sur le roux et très poilu.
On a du mal à descendre le canapé du 5ème, je suis en dessous, Yannick au-dessus, il guide, j'assure, ça coince dans les tournants de l'escalier, mais on se marre bien. Et puis on est pressés d'y arriver parce que ce soir, c'est match de foot à la télé et on voudrait bien avoir ce putain de canapé pour le regarder. On arrive à descendre le canapé, on le charge dans la camionnette et en route ! Yannick conduit, je suis en sueur, je me passe une main sur le front, quand je lève le bras, mon odeur de sueur remplit l'atmosphère. " Qu'est-ce que je crève de chaud ! " et je me mets torse nu. Yannick me fait : " et qu'est-ce que tu pues la transpiration... " Je relève pas. Au feu rouge suivant, Yannick vire son marcel d'un grand geste rapide. " Tu parlais d'odeur de transpiration ? " On rigole. Quand Yannick est torse nu, c'est vraiment impressionnant de voir à quel point il est poilu. Je le lui fais remarquer :
- Qu'est-ce que t'es poilu quand même.
- Ben je suis un mec quoi. Faut dire qu'à coté de ta peau de bébé...
- T'es jaloux ou quoi ?
- Non, au contraire, je trouve ça cool d'avoir du poil ; toi, tu fais franchement pré-pubère, t'as pas un poil sur le torse.
On rigole, je le charrie, je lui fais voir les quelques poils qui me poussent en dessous du nombril et au creux des pectoraux, mais c'est vrai que je me sens limite ado à côté de lui. Bref, on continue le trajet torse nu dans la camionnette, j'aime bien regarder les muscles de ses bras qui jouent sous la peau velue quand il conduit, à chaque fois qu'il donne un coup de volant, qu'il change de vitesse. Je m'étais jamais vraiment rendu compte qu'il est musclé à ce point, mais là, torse nu, on peut pas le louper.
On arrive devant notre immeuble, encore 7 étages à monter, vu la chaleur et l'effort on reste torse nu, à mesure qu'on monte dans les étages et que l'espace devient de plus en plus exigu, ça sent de plus en plus fort le mec dans cet escalier. Je suis toujours en dessous vu que je suis le plus grand, Yannick guide, je devine ses bras et ses pectoraux tendus par l'effort et ruisselants de sueur, et enfin on arrive à 7ème, la joie, on fait enter le petit bijou dans le séjour, on le place bien face à la télé, on file sous la douche chacun son tour, on se commande une pizza, on débouche une bière, on se cale dans le canapé et on est pile à l'heure pour le coup d'envoi. Je suis resté en caleçon et torse nu après la douche, Yannick a remis un t-shirt, les bières se suivent. Je lui demande : " T'as pas chaud ? " Il dit rien, continue à regarder le match. Je le regarde de temps en temps, des auréoles sombres se dessinent sur le t-shirt, sous les aisselles, au creux des pectoraux.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Arrête, tu me fais peur, on dirait le mec du canapé : t'as pas vu comme il nous matait ?
- T'es con ! Mais c'est vrai, t'as raison, j'avais l'impression qu'il nous kiffait, mais j'étais pas sûr. Faut dire que s'il était gay, on a dû pas mal l'exciter avec nos petits marcels.
- Ben ouais, deux beaux mecs comme nous en short ; on aurait carrément du se mettre torse nu...
- Surtout avec la moquette que t'as sur le torse !
Bref, on rigole bien, on boit des bières, Yannick finit par se mettre torse nu, il est trempé de sueur lui aussi. Au premier but, on se lève, on crie notre joie, on trinque. Au deuxième but, on se lève, on crie, on trinque et on se tombe dans les bras : on l'a déjà fait de se tomber dans les bras quand notre équipe marque, mais là, c'était différent, on avait parlé de ce mec, on était torse nu, ça m'a fait tout drôle. Mais c'est au troisième but, je sais pas ce qui s'est passé, mais ça a basculé très vite, on s'est tombé dans les bras et on a continué à se serrer, j'ai eu la gaule instantanément, j'ai vite senti que ça montait chez Yannick, je sentais son haleine chaude sur mon cou, la fermeté de ses muscles contre mon torse, la douceur de ses poils contre ma peau, sa main a glissé dans mon dos : caresse ? accident ? J'ai répondu par le même geste, il s'est un peu écarté, nos regards se sont croisés, j'ai pas réfléchi, je lui ai empoigné la nuque d'une main, la queue de l'autre, à travers le short, on est retombés sur le canapé, lui par-dessus, moi par-dessous, il me surplombait, tout son poids reposant sur ses bras à demi tendus, muscles des bras et du torse bandés, je me suis redressé pour lui rouler une galoche, il me repousse : " arrête tes conneries, on est pas homo ". Je lui ai de nouveau saisi le manche à travers le short tout en sortant ma queue pour me branler.
C'est là qu'il a commencé à se laisser faire. Je savais pas du tout ce que je faisais, mais j'avais une gaule d'enfer, ça faisait 2 semaines que j'avais pas baisé, 4 jours que j'avais pas joui, je repensais au mec du canapé qu'on avait excité, à notre conversation, au trajet torse nu en camionnette, à Yannick torse nu devant moi avec ses muscles couverts de poils, j'ai commencé à nous branler, Yannick a sorti sa queue du short, j'ai lâché ma bite, pris Yannick derrière la nuque, je l'ai attiré vers moi pour l'embrasser, il s'est laissé faire et a même commencé à me caresser le torse puis, les bras, les aisselles, les flancs, le cul. Je me suis mis à lui lécher le cou, à redescendre le long du cou jusque dans les poils du haut du torse, à humer l'odeur de sa sueur sur le torse, sous les bras ; je suis pas allé jusqu'à le sucer, mais il a pris sa propre queue en main et là, c'est lui qui m'a embrassé puis il s'est redressé, bras tendu au-dessus de moi, muscles du torse tendus dans l'effort, je lui ai caressé les épaules, les bras, le torse, le ventre et il m'a lâché une giclée de foutre sur les pectoraux juste avant que moi aussi je crache tout mon jus, jusque sur les coussins du canapé.
Le canapé porte encore les traces de ce moment d'emballement. On n'a plus jamais fait des cochonneries comme ça ensemble Yannick et moi. Mais on est devenus super à l'aise l'un envers l'autre, on se balade à poil sans problème dans l'appart, on reste presque tout le temps torse nu quand on est à la maison et, de temps en temps, on se regarde un film de cul et on se branle côte à côte.
Gill
gillym9@yahoo.com
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