Être gay quand on travaille dans le bâtiment, c'est pas toujours facile. Alex s'en était tout de suite rendu compte quand il avait commencé son apprentissage à 15 ans. Et aujourd'hui, à 25 ans, il n'a vraiment plus aucun doute. L'ambiance macho des chantiers fait souvent fleurir les blagues et les remarques homophobes. Pourtant, Alex aime bien cette ambiance de mecs qui travaillent ensemble. Le travail physique, la proximité des corps, la sueur et les muscles, ça n'a rien pour lui déplaire. D'ailleurs, il a parfois eu de la chance en tombant sur un collègue qui ne rechignait pas à recevoir une pipe ou partager une branlette. Les camions de chantier et les algeco y sont tout à fait propices.
Mais pour couper court à tout problème, Alex a très vite décidé, dès ses 18 ans, d'annoncer la couleur. Où qu'il travaille, ses collègues sont vite au courant qu'il est gay, ça ne lui a jamais posé de problème, bien au contraire, ça a plutôt coupé court aux suppositions, aux remarque et autres propos déplacés. Cela dit, justement, s'il ne le disait pas, les collègues ne s'en douteraient pas forcément. Et a priori, vu sa carrure, sa dégaine et son style, il n'a rien pour faire l'objet de remarques sur les tafioles. Alex c'est un grand gars musclé d’1,80 m, 85 kg, avec une gueule très virile, au point qu'il a parfois du mal à faire comprendre aux mecs qui l'intéressent qu'il en est ! Mais en général, quand il le leur fait comprendre, il a plutôt du succès.
Sur les chantiers, un des trucs qu'il aime bien, Alex, c'est travailler torse nu avec les collègues. Il a toujours kiffé ça, se mettre torse nu avec les autres mecs. À l'école et au collège, dans les cours de sport, c’était rare qu'on autorise les élèves à pratiquer torse nu, mais quand c'était possible, rarement imposé, il ne se faisait pas prier. À l'aise dans son corps, il aime se sentir libre de ses mouvements, et ça ne le dérange pas le moins du monde qu’on l'observe quand il est torse nu, bien au contraire. Qu'il vienne d'un homme ou d'une femme, un regard flatteur est un regard flatteur, et Alex n'a jamais rien contre.
Mais dans la boîte où il travaille depuis plusieurs mois, pas question de se mettre torse nu, la tenue est imposée : pantalon de chantier et t-shirt portant le nom de l'entreprise. Le port du t-shirt est donc obligatoire pour des raisons de sécurité et pour des raisons publicitaires. Ça l'ennuie bien Alex, d'autant que c'est une entreprise de nettoyage des toits, chéneaux et combles. Quand il est perché tout en haut dans la nacelle, personne ne peut lire le nom de l'entreprise, qui est par ailleurs écrit bien gros sur le camion et sur la grue. Il a bien fait mine de virer son t-shirt une ou deux fois, de convaincre son contremaître ou son collègue qu'ils pourraient bien travailler torse nu, mais rien à faire. Alors il s'est résigné et, quand il fait bien chaud et bien soleil, il retrousse les manches du t-shirt jusqu'aux épaules, ça fait ressortir ses biceps bien saillants, il bronze un peu des bras, c'est déjà ça.
Ce jour de juin, il intervient avec Patrick sur un immeuble entouré de pins, dont le toit est bien encrassé de mousse et de lichen, les chéneaux bien remplis d'aiguilles de conifères, et les combles de résidus végétaux divers. Soleil radieux, petit air rafraîchissant, température idéale, les deux collègues s'affairent à grand coup de balai brosse sur les ardoises du toit. Alex aime sentir l’effort de ses muscles et la chaleur de son corps qui transpire. Puis vient le moment de pénétrer dans les combles. On démonte le regard qui se trouve dans la toiture et hop, on se glisse à l'intérieur. C'est Alex qui entre, Patrick reste dans la nacelle pour lui passer les outils et récupérer une partie du merdier qu’Alex extrait des combles.
Il fait une chaleur étouffante à l'intérieur, sitôt entré, Alex retire son t-shirt et se met au travail torse nu. Le collègue a un peu plus d'ancienneté, il fonce un peu les sourcils, mais Alex lui fait comprendre que là, franchement, strictement personne ne pourrait lire le nom de l'entreprise s'il portait le t-shirt réglementaire. Le collègue n'insiste pas, le travail continue, il fait chaud, Alex transpire, il se donne à fond. Vient le moment où le collègue doit également pénétrer pour lui prêter main forte. Ils sont tous deux dans un espace exigu où il fait plus de 30 degrés.
– Qu'est-ce qu'on crève, fait Patrick.
– T’as qu'à faire comme moi, rétorque Alex.
– Ouais, t’as raison, ça fera de mal à personne si je me mets torse nu moi aussi.
Joignant le geste à la parole, il retire d'un coup son t-shirt et exhibe un torse bien musclé et passablement velu.
– Eh ben voilà, on est mieux comme ça, non ? lance Alex.
Les deux hommes reprennent leur travail, la situation ne déplaît pas à Alex. Il avait déjà vu Patrick torse nu au vestiaire et il avait bien aimé voir ce trentenaire assez baraqué torse poil ! La situation plaît même beaucoup à Alex, au point qu'il commence à bander sous son caleçon. Comme le pantalon de chantier est assez près du corps et que son caleçon est carrément moulant et fin, ça commence même à se voir de l'extérieur. Et au moment où ils font une pause pour souffler, ça ne manque pas, Patrick s'en aperçoit et lance en rigolant :
– Eh ben dis donc, t’as l'air en forme aujourd'hui !
– Écoute oui, je sais pas, répond Alex, ça fait quelques jours que j'ai pas baisé et je dois dire que l'odeur de ta transpiration…
– Arrête un peu tes conneries, fait Patrick.
– Écoute non, je déconne pas, c'est vrai, j'aime bien les mecs poilus qui sentent la sueur.
– Arrête tes conneries, répète Patrick.
– Je déconne pas, je te jure, si tu veux je te le prouve.
Et Alex ouvre son pantalon pour montrer son sexe bandé à fond à travers le caleçon.
– En effet, rigole Patrick, je vois ça, je vois aussi que tu m'as l'air sacrément bien monté ! Ils doivent pas s'emmerder les mecs que tu baises.
– En général ils sont assez satisfaits, je dois dire, répond Alex en se malaxant le zob l'air de rien à travers le tissu, tout en se passant une main sur la poitrine. Et toi ? Fais voir, lance-t-il à Patrick en jouant le tout pour le tout.
– T’es pas bien, toi, je vais pas te montrer ma queue.
– Écoute, ça va, on est entre mecs, tu sais, j'en ai vu d'autres des queues ! Je vais finir par croire que t’en as une petite et c'est pour ça que tu veux pas me la montrer…
Comme Patrick esquisse un sourire, Alex tend la main pour la lui palper dans le pantalon. « T’es con », murmure Patrick sans grande conviction. Sa respiration se fait un peu plus lourde. L'odeur de sa transpiration aussi. Des gouttes perlaient déjà sur son visage et ses épaules, elles ruissellent à présent le long de ses flancs. « Elle a l'air grosse, fait Alex, vas-y, montre ». Patrick soupire puis défait lentement la braguette de son pantalon, qui s’ouvre sur un slip moulant garni d'un beau paquet avec une bite déjà à demi-molle. « Je vois qu'on en est presque au même point tous les deux », fait Alex. En disant cela, il baisse son caleçon, déballe son propre matériel et empoigne son dard pour le montrer à Patrick. Celui-ci ne peut réprimer une petite exclamation. Tout en s'astiquant doucement, Alex se rapproche de Patrick, qui se laisse faire, il lui caresse à présent la queue sans vergogne à travers le slip. Celle-ci prend vite des proportions conséquentes.
« Vas-y, déballe », ordonne Alex en lui passant doucement la main dans les poils du ventre. Il n'ose pas encore s'attaquer à la poitrine, mais il la contemple avec gourmandise. Patrick a des pectoraux bien dessinés, des gros tétons charnus et une moquette phénoménale. Alex dilate ses narines pour ne rien perdre de la bonne odeur de mec qui se dégage du torse poilu et des aisselles de Patrick. Quand celui-ci découvre son membre, Alex n'est pas déçu. Patrick a une belle queue bien sombre, bien raide, bien veinée, bien galbée, le prépuce a déjà commencé à se dégager du gland, celui-ci est dilaté, il luit, et une goutte perle au bout du méat.
– Bel outillage, fait Alex. Tu peux me croire, je m'y connais ! Tu veux que je te suce ou que je te branle ?
– Branle-moi, lance Patrick.
Alors Alex le branle, tout en se branlant lui-même, il approche le visage de ce torse velu qui le fascine. Il pose le front contre l'épaule de Patrick et laisse son nez, sa bouche et son menton se faire chatouiller par les poils du haut du torse. « Suce-moi », murmure Patrick. Alex se baisse doucement, il descend lentement le nez et les lèvres tout le long du torse de Patrick, hume et goûte sa sueur au passage, avant de lui engouffrer le manche. « Putain, tu suces bien », susurre Patrick. Alex savoure cette bonne queue bien raide, le goût du sexe lui emplit la bouche.
Il ne sait pas s'il a plus envie d’avaler le foutre de Patrick ou bien de le faire jouir avec la main en contemplant son torse poilu. « Branle-moi, demande à nouveau Patrick, et fais-moi voir comment tu te branles ». Alex se redresse, prend une queue dans chaque main et se met à astiquer lentement, consciencieusement. De temps en temps il fourre le nez dans la toison pectorale de Patrick. Il ose même un moment lui lécher le téton, c'est doux et souple, Patrick grogne un peu, Alex en conclut qu'il aime, alors il recommence de temps en temps.
« Putain, tu branles bien », dit Patrick. Il s'est adossé contre la charpente et s'abandonne entièrement à la main experte d'Alex. Le mec est tout à son plaisir, toutes ses pensées convergent vers son sexe, Alex adore voir ça dans le regard d'un homme. Alors Patrick commence à gémir un peu, Alex sait que ça ne va pas tarder, lui-même n'est pas loin. Sans accélérer la cadence, il continue à caresser doucement mais fermement sa queue et celle de Patrick. Au bout de quelques instants, celle-ci lui gicle une bonne dose de foutre dans la main, sur le ventre et sur le haut du pantalon. Il faudra nettoyer tout ça, mais dans l'immédiat Alex se lèche goulûment la main. Au moment où il goûte le bon jus, il crache le sien, qui gicle sur un bon mètre sur le sol des combles.
Gill
gillym9@yahoo.com
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