En route
De retour d'une visite familiale en Saône et Loire, je commençais à trouver le temps long entre soleil perçant et nuages sombres chargés de neige. La faible circulation de la voie express ne suffisait pas à me changer les idées, quand un 4x4 arrive dernière moi sans que je m'en aperçoive. J'observe son conducteur, seul occupant de la voiture, dans mon rétroviseur. Caché derrière de grosses lunettes, je ne perçois rien de son regard mais repère son physique sexy de quarantenaire. Il me double sans un regard, puis au lieu de s'éloigner à vive allure, reste juste devant moi. Mon imagination, fertile, commence à prendre des chemins de traverse alors que je tente de garder la route et que mon sexe se réveille. Me demandant pourquoi le 4x4 n'avait pas accéléré ce qui me confortait dans le plan que j'étais en train d'imaginer, nous suivant toujours, nous arrivons derrière une voiture d'un modèle plus familiale (quelque chose comme un scénic). Le 4x4 la double, je fais de même en jetant un oeil au conducteur, un métis, seul au volant, d'âge moyen. Et d'autres possibilités naissent dans mon esprit...
Je me décide d'agir et double le 4x4 avec un espoir naissant, j'avais connaissance d'une aire de repos à une courte de distance. Le mec dans ces lunettes ne me jette pas un regard. Tant pis, l'aire arrive, je tente ma chance et met mon clignotant. Je suis un peu naïf ! Effectivement le 4x4 continue sa route comme si de rien n'était.
Mais le scénic, lui, met son clignotant à son tour et s'arrête en début d'aire, à quelque distance. Je n'arrète plus ni mon imagination, ni mes hormones. Je le fixe dans le rétro, il est trop loin pour que je ne vois rien d'autres que le fait qu'il a l'air plus ou moins immobile.
Je prends les devants, je sors de la voiture. Sur le coté, je repère un haut talus, fixe le mec en le gravissant, en faisant attention de ne pas me tomber la gueule dans la terre rendue glissante par la neige fondue. Je passe de l'autre coté.
Je suis on ne peut plus excité malgré les deux degrés. À l'abri du talus, j'entrouvre mon pantalon, baisse mon slip et comment à me branler.
Une petite quarantaine, mince, grand, assez poilu, une bite de taille normal mais au gland assez large un bien décalotté, un jolie petit cul. J'attends.
Rien. Puis j'entends des pas sur l'herbe grasse, une présence en haut du talus. J'ai toujours le pantalon à moitié ouvert, le boxer baissé sous mes couilles et le sexe bandé que je branle doucement. Je suis de trois quart dos et tourne légèrement la tête. Je le vois, il m'observe, c'est le métis de la familiale. Un peu plus grand que moi, trapu, les tempes grisonnantes, viril, sexy. Je détourne la tête, il descend. Il s'approche de moi, se colle à moi, tout en commençant à me caresser. Je lâche mon sexe pour mettre ma main sur ses hanches. Il me caresse les fesses, le torse par-dessus mon manteau, descend à mon entre jambe, caresse mes couilles, remonte ses mains sous mon pull.
Je me retourne, il baisse mon pantalon, soulève son pull et nous frontons nos corps dans la froideur et l'humidité d'une fin d'après-midi de décembre.
Nous sommes sur l'autre versant du talus, position inconfortable mais nous ne pouvons remonter et être vue de la route ni redescendre à cause des fourrés épineux et des barbelés. Un arbre offert est là, qui aurait pu nous servir d'appui pratique pour nos ébats mais il est entouré de suspects mouchoirs en papier et de papiers toilette qui font barrage à son tronc.
Je sens son souffle dans ma nuque, mon visage caresse son cou pendant que mes mains baladeuses tentent d'en savoir plus long sur le contenu de son pantalon. A travers le tissu, je caresse une forme pleine de promesse. Il a relevé mon pull, coincé en hauteur, se frotte encore, me caresse toujours puis frôle mes tétons, mon péché mignon. Il ne manque pas ma plaisante réaction, s'attarde sur mes petits boutons, pendant que je tente de forcer le passage des boutons de son pantalon. Une fois l'épreuve surmontée, lui, baisse largement son pantalon et reconduit son jeu de frotti frotta. J'ai l'objet en main, tout à fait bien proportionné, assez large, brun, dressé dans ma main et que m'a bouche appelle. Mes doigts jouent un peu avec son gland, tout en le regardant dans les yeux. Quand, il commence à me pincer les tétons, je n'y tiens plus, je dois gouter sa saveur. Doucement je m'agenouille, mon regard planté dans le sien, tout en essayant de garder l'équilibre dans la pente du talus. Le petit gourdin est à présent juste devant mes yeux, dressé. Un petit coup de langue. Pour me faire désirer. Mais l'attrait est trop fort, j'ouvre grand la bouche, et le fait glisser jusqu'à ma gorge. Un pur moment de délice. Il caresse mes cheveux rares et ras pendant que je débute les va-et-vient sur son chibre idéal. J'accélère puis diminue le rythme, ouvre et ferme les yeux de plaisir. Ma bouche ne le quitte que pour m'attarder sur le gland, lécher la tige comme un sucre d'orge avant de l'accueillir au plus profond de ma bouche. Il a l'air d'aimer cela si j'en juge par ses soupirs. Au plus profond de ma gorge, il maintient ma tête pour que je garde la position, il n'y a plus que ma langue qui agit à la base de sa bite.
Je dois respirer tout de même, je recule, éloigne ma tête du graal, me relève, nos bouches s'approchent et nous partageons un profond baiser, une de mes mains a remplacé ma bouche, l'autre voyage sur son corps. Lui fait le tour de ma taille et se rapprochant de plus en plus de mon petit trou et passant dessus comme si de rien n'était.
J'ai encore envie de sentir sa virilité en moi, la posséder. Je redescends et reprends l'exercice de respiration et de plaisir offert. Un bruit nous surprend, enfin surtout lui, moi tout à mon occupation, je n'ai rien entendu. Il remonte rapidement son pantalon, laissant sa bite dressée sortir de sa braguette et remonte le talus. Il jette un oeil et m'annonce qu'une voiture vient de se garer sur l'aire. Il observe un instant, la bite à l'air. Puis il redescend et nous reprenons la où nous en étions resté. Son sexe est bon, rien de meilleure à dire.
Quand je me relève de cette position inconfortable pour me dégourdir les jambes, il se baisse à son tour pour me faire une pipe d'enfer, je suis au ange. Puis il me retourne, se colle sur mes fesses qu'il dit très désirables et avoir envie de gouter, lécher mon cul, me prendre. Il me désigne l'arbre, je lui fait remarquer le sol jonché de détritus pour ne pas dire pire.
Nous reprenons nos embrassades goulues, mes mains n'arrivent pas à quitter son chibre, il se fait insistant sur mon trou, il y place un doigt. Je redescends encore une fois d'un étage, bien cambré, pendant qu'il tente une percée plus profonde de mon intimité. Il insiste sur son excitation et son désir, je ne peux décemment parler la bouche pleine, me redresse. Étant donné que l'on ne peut faire mieux ici, qu'il est si insistant, lui-proposais-je l'aire qui se trouve de l'autre coté de la route, a quelques kilomètres, bordée d'un bois tranquille ?
Matime
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