Ce jour-là, la pluie martelait les trottoirs bruxellois, et j'errais dans les limbes virtuels de Grindr, à la recherche d'un peu d'excitation chez moi. Mon doigt effleurait les photos, les profils s'enchaînant les uns derrière les autres dans une procession de beautés interchangeables. Puis, soudain, un visage me fit tout à coup stopper. Maxime. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Le temps s'arrêta, et les gouttes d'eau sur les vitres devinrent les notes d'une symphonie inaudible.
Un frisson d'excitation me parcourait déjà. Qu'est-ce qui me prenait ? Je n'avais pas vu Maxime depuis deux ans, pas depuis qu'il avait quitté mes amphithéâtres. Et pourtant, le souvenir de son sourire en coin et de son regard à la fois innocent et audacieux me hantait encore. Ce visage d'ange et ce regard si espiègle, me fixant d'un œil à la dérobée, qui feignait de ne pas comprendre les formules de Newton. Je suis Bastien, j’enseigne la physique à l'université, et j'ai un penchant inavouable pour les minets à la peau lisse et aux esprits avides.
Mon smartphone vibra, me sortant de mes souvenirs et attirant à nouveau mon attention sur Grindr. Jetant un coup d’oeil à la notification, mon cœur se mit à battre plus vite en voyant que le message provenait du profil que je venais tout juste de visiter. "Salut, professeur", disait-il, suivi d'un émoji clin d'œil. J'hésitai avant de taper ma réponse. ""Hey Maxime, je suis ravi que tu m'aies reconnu. Tu as beaucoup changé, tu es encore plus séduisant." Je tentais de sonder les eaux sans paraître trop avide, tout en espérant qu'il comprenait le sous-entendu. Sa prochaine phrase me fit tout à la fois rougir et trembler d'excitation. "Professeur, j'ai toujours rêvé de te remercier pour tout ce que tu m'as appris." Je ne pus m'empêcher de sourire, les mains tremblantes d'anticipation. Maxime, mon ancien étudiant, me draguait. Ma respiration devint saccadée. "Et à quoi penses-tu exactement, Maxime ?» demandai-je, tout en sachant pertinemment que j'avais déjà franch
i les limites de la bienséance.
Lukas, mon cher mari, m'observait de loin, plongé dans les colonnes de son journal financier. Je me levai, prétendant aller à la cuisine pour me rafraîchir. L'idée de partager mon secret me titillait. J'avais besoin de son consentement, de son encouragement, pour que ce fantasme puisse devenir une réalité. Je me sentais tout à la fois anxieux et excité à l'idée de le lui avouer.
"Lukas, chéri, il y a un truc que je dois te dire..."
Son regard se leva vers le mien, les sourcils froncés dans une expression qui me disait qu'il s'attendait à tout sauf à ça.
"Maxime, un de mes anciens étudiants... il est sur Grindr."
Lukas referma son journal d'un coup sec, les veines de son cou se gonflant à la mention du nom.
"Et il me veut, je suis sûr de ça."
Lukas me regarda, les pupilles dilatées. Il s'approcha lentement, son souffle chaud dans mon oreille.
"Et si je te disais que j'ai déjà entendu parler de ton penchant pour les plus jeunes ? Et si je te disais que je suis d'accord ? A une condition..."
J'avalai ma salive, le cœur battant à tout rompre.
"Laquelle ?"
Son rire grave me fit frissonner.
"Laquelle ? Que tu me racontes tout."
Mes doigts tremblants tapotèrent la notification sur l'application, mon cœur battant à tout rompre. Maxime avait répondu. Il m'appelait "M. Bastien", un surnom affectueux que j'avais à peine remarqué à l'époque. Je le lus à haute voix pour que Lukas l'entende, les mots s'envolant dans la pièce, emplis de sous-entendus et de promesses brûlantes.
"Ça me rendrait fou de te retrouver, professeur. Je suis tellement plus grand et plus mature maintenant."
Lukas me regarda, les sourcils relevés, un sourire en coin.
"Et tu es sûr que tu veux que je te bassine les oreilles avec ça ? Tu veux que je te dise à quel point il est bandant, à ce que je suis prêt à faire avec lui ?"
Son regard me fixa, un mélange de jalousie, de curiosité et d'excitation.
"Oui, Bastien, je veux tout savoir."
Le ton de sa voix me fit fondre. Il m'aimait, et il aimait le son de ma soumission. Je savais que c'était la clé pour qu'il me laisse explorer ce fantasme.
"C'est juste... je suis son professeur, et..."
Lukas me coupa.
"Et c'est justement ça qui est excitant, non ? Le professeur et l'élève, le maître et l'apprenti. C'est une histoire d'initiation, de savoir et de... de choses interdites."
J'avalai ma salive, sentant mon sexe durcir dans mon pantalon à la pensée de ce qui pourrait se passer.
"Alors, vas-y. Profite de ton joli minet. Je veux tout savoir, les détails les plus crus, les moments les plus intimes."
J'explorai les profondeurs de son regard, à la recherche d'un indice de son consentement. Il me l'accorda, d'un simple battement de cils.
Sur Grindr, je commençai à répondre, les doigts moites d'excitation, les mots me venant à la bouche en une cascade torrentielle.
"Maxime, mon cher, je serais très heureux de te revoir aussi. Tu es p-e plus mature mais tu n'as pas perdu de ton charme "
J'envoyai le message, le cœur battant, les lèvres sèches. Attendant sa prochaine déclaration, je me demandais si j'allais vraiment oser passer à l'acte, si les mots que je m'apprêtais à partager seraient suffisants pour changer notre relation à tout jamais.
Sa photo de profil ne mentait pas. Son visage s'affirmait dans les traits d'un jeune adulte, une légère pilosité soulignant le contour de ses lèvres pleines, les joues creusées par les amours nocturnes.
"Merci, professeur. Je suis sûr que toi non plus, tu n'as pas perdu de ton charme."
Un frisson me parcourait, à la pensée de mon âge (la trentaine) face à son innocence de 19 ans. Je me sentais à la fois vieux et rajeuni.
"J'ai hâte de te montrer à quel point je suis mature à présent, M. Bastien. Tu veux que je te dise à combien j'ai grandi ?"
Son message me laissait sans voix. Je le sentais, il jouait de son charme, de son audace, et je me laissais emporter par les flots de son désir.
"Ah ah, je suis sûr que tu es très impressionnant, Maxime. Et toi, comment as-tu aimé mes cours ?"
Le silence qui s'ensuivit n'eut pas le temps de devenir gênant.
"J'ai adoré tes cours, professeur. Tu m'as appris beaucoup de choses... Surtout sur les forces et les attractions."
Un clin d'œil à peine voilé à notre attirance mutuelle. Je sentis mes joues s'empourprer, mon cœur battre à tout rompre.
"C'est gentil de ta part, Maxime. Dis-moi, est-ce que les maths t'ont manqué autant que la physique ?"
Il m'envoya un émoji coquin, une langue qui sortait en signe d'acquiescement.
"Oh, les maths, ça peut attendre. Je suis beaucoup plus concentré sur les leçons de... physique appliquée."
Son audace me surprit et m'excita encore plus. Je ne savais toujours pas si j'oserais franchir le pas.
"Et à quoi penses-tu, en ce moment, Maxime ?"
Ses mots me laissèrent pantelant d'envie, les doigts crispés sur l'écran, à l'affût de sa prochaine provocation. Je sentais mon cœur s'emballer dans ma poitrine, les battements s'accélérant à une vitesse folle. Je me surpris à sourire, à me laisser entraîner dans ce jeu de séduction qui me mettait dans tous mes états.
"Je suis en train de m'imaginer tout ce que je pourrais t'apprendre, professeur."
Mon regard se porta sur Lukas, qui m'observait de loin, une expression à la fois inquiète et excitée. Je savais qu'il m'encourageait, qu'il attendait que je prenne les devants, que je rentre dans ce jeu de soumission dont j'avais si longtemps rêvé. Je me penchai en avant, mes doigts pianotèrent sur mon clavier.
"C'est une proposition très alléchante, Maxime. Je suis curieux de savoir dans quels domaines tu as le plus progressé."
Sa réponse ne se fit pas attendre.
"J'ai une bite de 22 cm, et j'adore les jeux de domination. Tu veux que je te montre de quoi je suis capable ?"
Le choc fut presque physique. 22 cm ? Mon dieu. Je n'avais jamais rencontré un partenaire si... bien membré. Et les jeux de domination ? Mon corps tout entier s'enflamma à l'idée d'y goûter.
"Lukas..." murmurai-je à mi-voix.
Il leva les yeux vers moi, attentif à ma respiration saccadée, à la façon dont je mordillais mes lèvres.
"C'est bon, Bastien. Tu peux le laisser t'utiliser, profiter de toi. Je veux que tu sois heureux."
Ce fut tout ce qu'il fallait pour que je m'abandonne à la situation. Je me sentis à la fois vulnérable et puissant, conscient que j'avais le contrôle, que j'étais le maître de mon destin dans les limites de notre relation à trois.
"Alors, Maxime, je suis tout à toi. Que veux-tu que je fasse pour toi ?"
Sur Grindr, les mots me venaient enfin, tout naturellement. Je me sentais libéré d'un poids, d'un tabou que je portais en moi depuis si longtemps. L'idée de me soumettre à ce minet, de laisser sa jeunesse et sa vitalité me dominer, m'excitait au plus haut point.
"Hum... Je suis à toi, professeur. Tu peux tout me demander. Tu veux que je te montre ma bite ?"
Je tressaillis à l'idée, ma respiration se fit plus courte. Mon doigt glissa machinalement dans mon pantalon, caressant ma verge qui se dressait fièrement à la perspective de notre future étreinte.
"Pas encore, Maxime. Laisse-moi un peu d'imagination. On se verra bientôt ?"
"Oh oui, professeur. Je suis libre lundi à 10h. Tu seras chez toi ?"
Mon regard balaya la pièce, atterrit sur l'agenda posé sur le buffet. Effectivement, ce jour-là, Lukas devait aller à une réunion à 9h et ne rentrerait qu'en fin d'après-midi. L'idée d'un rendez-vous clandestin à la maison me fit frémir.
"C'est parfait, Maxime. Viens me rejoindre lundi à 10h, quand mon mari sera au travail. On pourra discuter de tes... progrès en physique."
Il me fit un clin d'œil par message, et je sentis une onde de chaleur m'envahir. Je m'imaginais déjà à genoux, sa bite de 22 cm dans la bouche, les jambes tremblantes sous les assauts de son corps musclé.
Bastien
citedor@hotmail.com
Autres histoires de l'auteur :