Premier épisode
Le récit de Julien, agriculteur
Chapitre-2 | Christophe Colomb
Mais, de son côté, le coquin n'est pas resté inerte, ses mains courent sur moi, palpent, évaluent puis reviennent s'attaquer à la boucle de ma ceinture. L'ardillon tinte mais il faut encore déboutonner laborieusement ma braguette pour que mon bermuda s'effondre. Il glisse ses mains sous mon polo, revient mouler mon braquemart tendu. Est-il satisfait de son rapide aperçu ?
De ma main droite en pince, je saisis sa gorge, immobilisant son menton relevé pour déguster sa bouche à mon gré, souples noeuds de langues et flux salivaires. Les poils de sa barbe sont ondulés, étonnament fins, souples et doux. Elle est précisément taillée en pointe, elle ne laisse de sa moustache qu'un étroit filet de poils qui sont, eux, plus courts et rudes. Ils soulignent sa lèvre supérieure, brossent et picotent les miennes lors de nos jeux malicieux de lècheries et autres échanges de salive.
Sa pupille scintille d'une lueur espiègle et joyeuse qui me laisse à penser que j'ai trouvé en lui un partenaire joueur avec du répondant et je me réjouis des perspectives offertes.
Lui découvre les avantages du slip à ouverture horizontale et lustre patiemment du gras de ses doigts l'extrémité de mon gland avec la goutte de fluide qui suinte de mon méat. Je lui relève le menton, l'observant quelques secondes avant d'ouvrir la machoire de mes doigts.
Aussitôt il s'effondre, tirant vers le bas le tissu élastique de mon slip pour en faire jaillir mon mat turgescent qu'il engloutit sans plus de manières, non plus que de difficultés semble-t-il, dans le fourreau soyeux d'une bouche gourmande et ajustée. Cette plongée soudaine dans la félicité me soulève sur les orteils comme un coq se dresse sur ses ergots. Je tatonne à l'aveugle derrière moi pour retrouver l'appui du tronc de pin tandis que mes jambes flageolent sous la pipe d'expert qu'il m'administre hardiment. Sa main a enserré mon manche et m'astique vigoureusement en accompagnement des oscillations de sa tête dont il change l'inclinaison avant chaque descente, écartant largement les lèvres pour avaler mon chibre en le pressant de sa langue contre son palais, les refermant étroitement autour de ma tige comme pour en exprimer les sucs en remontant, puis venant suçoter mon gland tel un caramel fondant dont il ne veut perdre la moindre goutte.
Mes doigts divaguent dans ses cheveux, sa barbe, s'égarent sur la peau glabre de ses pommettes, celle absolument lisse et étonnament douce de son front. Les siens, luisants de salive, mignotent mon gland tandis qu'il lèche, brosse, mordille, suçote, lèche à nouveau ma hampe. Mais le tissu le limite et l'encombre. Se haussant quelque peu, il dégage avec dextérité mon barreau et les deux orphelines du slip puis s'accroupit de nouveau entraînant le tissu jusqu'à libérer mes chevilles de toute entrave. Il relève des yeux de biche timide vers moi qui le contemple en surplomb et de ses phalanges ornées de toupets de fins poils sombres, il cueille mes couilles avec précaution et rabat ma tige à l'horizontale pour la lécher délicatement, dessus, dessous d'une large langue.
Il me faut l'autoriser d'un sec coup de menton pour qu'il se décide à l'emboucher, l'aspirant dans une bouche ajustée, peuplée de mille ondulations mouvantes. Le vertige où il me précipite me tire un gémissement.
Alors le balèze dynamisé redouble d'efforts, sa bouche devient une pompe redoutable tandis que, de ses deux mains, paumes à plat, il me caresse depuis l'intérieur des cuisses, remontant sous mon polo pour pétrir mes pectoraux puis il cascade à mes chevilles et, doigts en griffes, ratèle mes mollets et l'arrière de mes cuisses où il fait naître des vagues de frissons qui irradient mes reins avant de masser mes couilles comme le veau qui, en même temps qu'il téte sa mère, masse son pis à coups de museau pour stimuler la lactation.
Mes reins ondulent et balancent mon bassin, j'aime me faire sucer, surtout de cette façon gourmande et sensuelle. Nul nécessité de contraindre le barbu, je laisse libre cours à son imagination et il s'en donne à coeur joie, pensant peut-être venir à bout de ma résistance. Quelle erreur ! C'est alors que je remarque deux filets de poils longs et fins qui s'affrontent, ils dessinent une crète en épi qui court sur ses épaules, jusqu'au galbe de son deltoïde où ils foisonnent en fouillis vaporeux sur ses muscles durs qui roulent sous mes pognes quand elles les enveloppent. Je les rebrousse d'un index joueur comme on fauche une souple herbe folle, par jeu.
Il délaisse ma tige pour gober mes couilles bourrues, l'une puis l'autre, tout en m'astiquant le vit d'une main énergique. C'est bon pour faire retomber la tension mais ce que j'aime, moi, c'est la pipe ! Aussi je le redirige fermement pour quelques aller-retour appliqués où il dévore toute l'envergure de ma queue jusqu'à enfouir son petit nez pointu dans le taillis de mon pubis, pressant à l'écraser mon gland turgescent entre sa langue et son palais.
Non mais quel gourmand, ce poilu, et quelle bouche merveilleuse ...
Mais j'ai moi aussi des appétits d'ogre.
Alors je l'empoigne pour le redresser, mes mains s'appliquent au hasard de ses rondeurs, de ses toisons, de ses moiteurs ; impatientes, elles claquent sur sa peau, pressent, soulèvent, palpent, rattrapent, dans un élan désordonné autant que pour un relevé brouillon de ses appétissants avantages ; il s'amuse d'être ainsi chahuté en tous sens, se raccroche à moi pour, semble-t-il, préserver son équilibre, profitant lui aussi de la bousculade pour m'enlacer, me peloter, se montrer indiscret ; on respire fort, on grogne, on souffle, le calme revenant peu à peu quand nos bouches se rabibochent après un dernier simulacre de postillons, de moues dubitatives, de lècheries, de pincements, d'esquives malicieuses, de diversions avant que nos langues n'engagent une vraie négociation, toute d'attentions flexibles et baveuses débouchant sur un accord équilibré par des concessions réciproques : ses mains retroussent mon polo et explorent mon torse, les miennes dans ses reins abaissent lentement son short sur la naissance de ses fesses rebondies et en lustrent le poil.
Magnanime, je lui accorde le bénéfice de la première manche et j'écarte les bras en signe de reddition. Il remonte lentement mon polo sur mon torse et, à deux mains, ses doigts viennent épousseter chacun des fragments de peau ainsi découverts, rebrousser puis brosser leurs poils et ses yeux réjouis rejoignent brièvement les miens, leur lueur espiègle m'assurant combien que ce dévoilement le ravit. Il me ponctue ensuite de brefs coups de langue humide, avant de téter alternativement chacun de mes mamelons toujours en jeune veau assoiffé. Mon maillot enfin expédié par dessus ma tête, je le guide pour que, d'une aisselle à l'autre, aucune parcelle n'échappe à la toilette que me prodigue sa large langue empressée dont je me délecte avidement avant de la renvoyer à ses explorations.
Quand il se casse à l'équerre pour avaler à nouveau ma queue suintante, je pars à la conquête de son dos, massant ses muscles, ébouriffant ses prairies, effleurant les parties glabres où la peau est plus fine. C'est un vrai ours et je me régale de cette conquête qui, de plus, se révèle savoureuse et prometteuse. Mais ma main s'égare et glisse sous la ceinture élastique qui retient son short pour partir à la découverte de ses rondeurs puis revient se refermer fermement sur l'une d'elles.
Le moment est venu pour moi de reprendre l'initiative.
D'un rapide renversement de position, je le place face au tronc de pin secourable, sans lâcher le quartier charnu que j'ai bien en main. Il y prend appui de ses avant-bras croisés tandis que, derrière lui, je redessine son dos de mes deux mains, les bloquant à ses hanches pour l'attirer à moi. Ses globes viennent encadrer mon mat dressé à la verticale qui vient coulisser dans son sillon, moulé par la maille souple de son short. Mes pognes se font légères autant que déterminées, elles écartent la ceinture et abaissent d'un seul coup les seuls vestiges de véture qui fassent encore barrage à nos égarements.
Putain que cette blanche lune nouvelle est rebondie ! Les vents de l'érosion semblent en avoir balayé les rondeurs, rabattant et peignant un poil ras, le plaquant, fin et raccourci, sur les éminences, le chassant à l'abri de la crevasse qui les partage. Il s'y réfugie et y propère en noires mèches qui s'épanouissent en frisotant. Elles effacent le relief de leur abondance bourrue. En dévôt du cul poilu, je mets genou à terre pour achever de retirer le vêtement, les yeux braqués sur les diverses contractions de cette croupe charnue qu'induisent les mouvements contingents de ses solides jambes qui se libèrent du tissu et, aussitôt qu'elles sont libres, mes mains s'y appliquent religieusement.
Mes paumes pressent cette belle viande tonique, mes doigts jouent de ces toisons et entrebaillent la grenade pour que, découvrant peu à peu ses trésors, j'en salive et m'en étourdisse : divine odeur de cul à la fois douceâtre et musquée, couleur basanée de la crevasse qui s'évase, variété de la pilosité tantôt plus raide puis soudain enroulée en de souples bouclettes enchevêtrées, mystère intrigant de ce bourgeon rose encore serré ...
Je suis Christophe Colomb découvrant les rivages de l'Amérique, piaffant d'impatience avant de se lancer à sa conquête.
« Toutes ces bourgeoises qui s’épilent / Ça m’rase, ça m’barbe, ça m’horripile / je suis l’ennemi public / c’ui qu’on torture au rasoir bic » Une chanson qui se revendique réaliste et engagée : Le poil !
Amical72
amical072@gmail.com
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