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Le Cyborg et Le Milliardaire

Avertissement : Cette histoire est seulement destinée à ceux qui ne savent pas encore que l'argent ne fait pas toujours le bonheur mais qui sont prêts à admettre les invraisemblables fantasmagories d'un auteur perturbé. Que les autres aillent rejoindre la cohorte des touche-pipi jaloux et frustrés.

Ron est fort dépité. Il considère d'un œil méprisant le jeune et superbe athlète blond étendu auprès de lui. Encore de la daube, songe-t-il.

Sur le lit, vaste comme un ring, git son amant d'une nuit, les bras en croix. Pourtant, ce dernier n'a éjaculé que trois fois !? Très abondamment certes, mais jouir trois fois consécutives n'est pas un score suffisant pour satisfaire les exigences du jeune milliardaire.

Ron est un enfant gâté. Fils unique du multi millionnaire Lord Jonas Kas-Burn, récemment décédé d'une crise cardiaque entre les bras de trois ravissantes masseuses thaïlandaises… juste une heure après avoir été ennobli par sa Gracieuse Majesté Élisabeth II. Ron n'a donc aucun souci à se faire pour ses fins de mois.

Ron est un très beau jeune homme, athlétique et séduisant. D'une nature laborieuse, solitaire et presque misanthropique, il n'a pour seul divertissement que la baise forcenée. Sport viril qui consiste à défoncer un cul et à se faire pilonner le sien jusqu'à outrance… avec quelques alternatives telles que la fellation, moult perversions et autres balivernes. Seuls ces exercices physiques lui permettent d'évacuer le stress qui l'étouffe constamment. Être la troisième fortune mondiale, n'est pas une sinécure. Il faut bien avoir quelques petits dérivatifs.

La belle santé de Ron ainsi que la taille phénoménale de ses glandes séminales lui permettent d'accomplir des prouesses que même Jeannot lapin est incapable d'imaginer. Il faut dire que son père ne s'était pas gêné pour faire modifier ses spermatozoïdes par d'éminents généticiens qui exercèrent également leur talent sur l'embryon. Ron est la machine à baiser absolue, c'est là tout son drame. Ne parlons pas de sa queue, qui, quoique banale avec ses 24 cm, est capable de rester en érection des heures durant malgré de répétitives éjaculations.

Comme vous pouvez le constater, chers lecteurs, il nous faut sincèrement plaindre notre jeune héros qui porte cependant sa croix avec beaucoup de fatalisme et de dignité.

Lassé de changer sans cesse de partenaire, comme vous le faites vous-même, mais sans pour autant trouver la merveille qui puisse lui convenir, Ron a aujourd'hui décidé de s'offrir un "CiberX". Les "CiberX" sont des répliques biologiques cybernétiques d'êtres humains conçus par le professeur Fou'Ding. Éminent mécano-biologiste, ce dernier est parvenu par des processus tortueux à obtenir des résultats proches de la perfection. Entièrement constitué d'acier carbone et de tissus organiques de synthèse, son "CiberX" dispose d'une intelligence artificielle moyenne mais d'un physique hors norme. Il est programmé selon les desiderata des richissimes clients qui peuvent choisir son apparence sur catalogue. Pour parfaitement s'intégrer à la vie sociale quand elles accompagnent leurs maîtres, ces créatures synthétiques sont capables de boire et de manger. Par un complexe processus chimique, les aliments sont liquéfiés afin d'être évacués par voie urétrale et rectale comme vous et moi le faisons. Elles bénéficient également d'un sens du goût et de l'odorat très développé qui en font de véritables gastronomes amateurs de vins fins. De par son intelligence et son comportement, le CiberX est si proche de l'humain qu'on le nomme cyborg alors qu'en fait il s'agit d'un androïde.

Déterminé à acquérir le partenaire de ses rêves, Ron s'envole donc à bord de son Boeing 747 (très souvent confondu avec le récent Air Force One) pour rencontrer le Professeur Fou'Ding qui réside en Orient dans sa très secrète clinique perchée sur une brumeuse montagne.

Dans la salle de massage aménagée dans son luxueux aéroplane, le jeune homme s'abandonne pour le moment entre les énormes mains de son colossal masseur nubien qui pétrit ses muscles comme de la pâte à pain. Ronronnant d'aise comme un gros matou, Ron trique de plus en plus fort sous les vigoureuse manipulations du praticien couleur d'ébène.

C'est pourquoi il ordonne - d'un ton péremptoire - à ce dernier de lui masser énergiquement les sphincters, les couilles et la queue sans plus tarder… pour faire passer le temps ! L'obéissant colosse s'exécute docilement et se servant autant de ses mains que de son énorme monstre, il fait connaître à son athlétique patient les affres d'une volupté que vous ne connaîtrez jamais car faut être multimillionnaire pour s'offrir ce genre de fantaisie.

Ron en est à sa troisième éjaculation quand le Boeing atterrit. Après une brève toilette orchestrée par son valet de chambre, le jeune homme embarque dans une Bentley qui l'attend au pied de la passerelle. Dieu que ces voyages sont fastidieux et monotones !

Courtoisement reçu dans la somptueuse clinique du professeur Fou'Ding, le jeune milliardaire exprime ses désirs au professeur qui lui propose d'emblée le superbe modèle : "Gentil Voyou". Il s'agit d'un "athlète naturel" grand et élancé, doté d'une musculature puissante parfaitement définie avec des organes génitaux d'une taille considérable qui peuvent être encore améliorés pour correspondre aux exigences parfois ambitieuses du client. Afin de convaincre Ron de la qualité de ses créations, le professeur Fou'Ding propose au jeune homme d'essayer l'un de ses modèles de démonstration.

C'est donc dans un ravissant pavillon uniquement meublé d'un lit futon et s'ouvrant sur un jardin Zen que Ron se retrouve en présence d'un beau mec version japonaise, prénommé Mamoto. Rien ne laisse croire qu'il s'agit d'une créature synthétique comme peut le constater notre ami en l'enculant à maintes reprises. Jamais il n'a eu l'occasion de loger sa grosse queue dans un fourreau aussi ferme et moelleux. De plus, les sensuelles ondulations et les gémissements rauques du cyborg sont d'un tel réalisme qu'il croit par moments en perdre la tête.

La peau de Mamoto est d'une finesse exquise, chaude sur des muscles longs qui ondulent souplement. C'est une pure merveille. Mamoto parle 18 langues comme toutes les créations du professeur Fou'Ding, ce qui lui permet d'exprimer dans un anglais parfait toute l'admiration qu'il éprouve pour les performances du jeune multimillionnaire. Mais pour le moment, il se contente d'exprimer sa satisfaction par une multitude de « Shit ! » et de « My god ! ». Ce qui est bien suffisant pour satisfaire l'ego du jeune multimillionnaire.

Au bout de trois heures et après avoir exécuté la quasi-totalité des postures du Kama-sutra, Ron est enthousiasmé. Il doit cependant prendre une douche avant de rejoindre le professeur Fou'Ding pour passer commande. Douche qu'il ne sera pas un luxe parce qu'il est couvert de foutre de la tête aux pieds. Ron a cessé de compter les éjaculations du cyborg Mamoto à partir de la 15e…

Assis face au professeur qui prend commande, carnet à la main, le jeune milliardaire exige que le comportement de sa future créature soit obéissant, mais non soumis. Il veut un personnage légèrement rebelle et ironique avec humour. En tout état de cause, un CyberX ne peut en aucun cas attaquer ni faire de mal à son propriétaire. Ce qui est très rassurant quand on sait que cette créature est capable de soulever une voiture à bout de bras…

Options incluses, le prix d'achat atteint un sommet fabuleux, mais pour Ron, ce n'est qu'une goutte dans l'océan. Cependant, l'article ne pourra pas être livré avant un mois. Une technologie très sophistiquée nécessite ce délai. Cela contrarie un peu notre jeune ami car il a hâte de s'amuser enfin un peu.

Commande faite et au moment de partir. Le savant Fou'Ding lui pose cette question :

- Honorable Sir Ron, souhaitez-vous que votre CyberX soit introduit dans votre environnement de manière originale plutôt que d'être livré dans un banal colis postal ?

- Que voulez-vous dire ? S'étonne le jeune homme.

- Dans ce cas, vous rencontrerez la créature dans des circonstances imprévues peut-être même cocasses. Il vous suffira juste de lui dire, "je t'appellerai X" et elle sera à vous, totalement et à vie. Cela nécessitera un petit supplément de 50 000 $ mais cela n'est-il pas plus amusant qu'un simple Colissimo ?

- Certes, cela risque d'être distrayant mais comment saurais-je qu'il s'agit de mon CyberX?

- Vous le reconnaîtrez très facilement car il portera un bracelet rouge au poignet gauche.

- Parfait ! Adieu Professeur. Mes comptables vous contacteront pour les formalités pécuniaires et administratives. Lance Ron avant de tourner les talons.

Avant que le Boeing ne s'élance dans les airs, le jeune homme reçoit le commandant de bord dans son salon qui lui demande quelle destination il souhaite choisir pour le retour. C'est en effet toujours un tracas (un de plus !) que de choisir où l'on va atterrir quand on dispose d'un pied-à-terre en Angleterre, en France, au Canada, aux États-Unis, au Brésil et en Australie. Vous en conviendrez.

Un mois passe. Ron promène son ennui dans l'immense parc qui entoure l'une de ses grandioses demeures. Demeures dans lesquelles il est conseillé de se munir de son GPS pour ne pas se perdre.

Les oiseaux gazouillent, les daims galopent avec leurs faons sur un gazon qui a l'apparence d'une moquette et des écureuils lubriques forniquent dans les arbres centenaires. Un petit ruisseau glougloute parmi les roseaux avant de se jeter dans un vaste lac artificiel qui fait office de seconde piscine. La première étant une piscine olympique logée dans l'aile gauche de la résidence de notre jeune ami.

Soudain, sous un grand cèdre, il voit un homme étendu sur l'herbe. Il s'approche doucement afin de ne pas réveiller le gars qui dort profondément.

L'homme est torse nu. Sa magnifique musculature est gainée d'une fine peau bronzée luisante de sueur. Ses pectoraux sont des collines et bien que détendus, ses abdos sont saillants. Épais et lisses, ils sont quadrillés par de profonds sillons dans lesquels on pourrait mettre le doigt. Les muscles de ses longs bras sont tels des cordages. C'est Apollon endormi !

Du bout de sa chaussure, Ron tapote la jambe du gars pour le réveiller. Le jeune homme ouvre les yeux et s'étire longuement. En enflant sa poitrine, il crée involontairement un vide qui creuse son plexus et fait saillir ses muscles intercostaux. Une pure merveille !

Le mec se redresse en s'appuyant sur ses coudes, puis, d'une belle voix chaude et grave, il dit :

- Bonjour Monsieur, êtes-vous perdu ?

Il a un beau visage osseux avec des yeux verts en amande et des lèvres sensuelles. Ses cheveux bruns sont très courts. Il regarde Ron avec un grand sourire de loup un peu canaille.

- Je ne suis pas perdu puisque je suis chez moi. Je suis Sir Ron Kas-Burn. Répond Ron avec un petit sourire coincé.

Le gars se lève prestement et dit : « Excusez-moi, Sir. J'ai eu un coup de barre. Pardon, cela ne se reproduira plus. »

L'HOMME PORTE UN FIN BRACELET ROUGE AU POIGNET GAUCHE !!!

- C'est peut-être parce que tu as trop fait l'amour cette nuit. Plaisante Ron soudain émoustillé.

- Cela est certain, Sir. Je jouis beaucoup trop souvent.

Aucun doute n'est possible, Ron est enfin devant son CyberX. Sa décision est prise.

- J'ai décidé de t'appeler Alan ... Ok Alan ?

- OK Sir. Pour vous je serais Alan.

- Bien, maintenant que tu es ma chose, sais-tu Alan que tu as un corps magnifique ?

- Je le sais Sir, on me dit très souvent que je suis un super canon. De plus, je suis aussi très fort et très endurant, Sir.

- Hmm… ce n'est pas la modestie qui va t'étouffer, mon petit Alan.

- Pourquoi devrais-je être modeste, Sir, puisque c'est l'évidence même.

- Alan, le gros paquet que tu as entre les jambes me donne l'irrésistible envie de te pomper très fort. Ronronne alors Ron.

- Mon gros paquet est à votre disposition, Sir. Vous pouvez le pomper autant que vous le souhaitez. Vous me donnerez combien d'argent pour faire ça ? Répond le beau gosse en plissant les yeux.

Un peu sidéré, Ron se souvient brusquement qu'il a opté pour le modèle « gentil voyou ». Ces ingénieurs ont du génie, pense-t-il. Un cyborg domestique qui vend ses faveurs ? C'est génial ... et c'est tellement plus excitant !

- 200 dollars, cela te convient ?

- Oui, cela me convient très bien, Sir. Pour 200 $, mon sexe est à vous pour une demi-heure.

- Et pour 1000 dollars ?

- Pour 1000 dollars, vous pouvez me turlutter aussi longtemps que vous le désirez. Jusqu'à me sécher les couilles si vous le pouvez. Mais je ne pense pas que vous y parveniez, Sir.

- Comment ça ? Aboie Ron. Je suis un expert, Alan !!! Qu'est-ce qui te fait croire que je ne pourrais pas te sécher comme un stockfisch !?! Humanoïde prétentieux !!!

- Parce que j'ai beaucoup de répondant, Sir. Personne n'est jamais parvenu à me vider totalement, Sir.

Ron est au pinacle de l'excitation ! Il bout ! La vapeur doit jaillir de son nez et de ses oreilles…

- Alan ! Tu vas les avoir tes mille dollars mais je vais te mettre sur les rotules, parole de Lord Ron !!!

- Alors bonne chance, Sir. Rétorque le superbe robot humanoïde en faisant glisser son jean le long de ses jambes de sprinter.

Le jeune milliardaire est estomaqué par autant de beauté. Alan est une statue vivante. Enfin n'exagérons pas car il faut se poser la question de savoir si un cyborg est un être vivant… ? Ron se croyait blasé mais en découvrant le sexe qui s'offre à lui, il écarquille les yeux. Plaqué au ventre plat et musculeux de son grand jouet, un pénis prodigieux se dresse dans une glorieuse érection. Les ingénieurs du professeur Fou'Ding se sont surpassés !

Sans plus attendre, Ron tombe à genoux pour engloutir avidement le gland mouillé de liqueur pré-éjaculatoire. L'odeur mâle du corps de l'athlète l'enivre et sa profonde respiration ponctuée de longs soupirs est un enchantement pour ses oreilles. Il se gave.

Bientôt un gémissement étouffé lui annonce que le gaillard va jouir. Il reçoit dans le gosier une telle dose de sperme qu'il croit se noyer. Il hésite une fraction seconde à avaler cette crème doucement âcre au délicieux parfum de vanille. Brève hésitation parce que notre pompeur sait que le foutre d'un CyberX est parfaitement pasteurisé avec seulement 0,5 g de matière grasse. Quel régal !

Notre goinfre de milliardaire constate cependant que la queue de son fournisseur de protéines ne mollit aucunement. Il se remet donc à l'ouvrage en pétrissant des couilles qui sont dures comme des boules de Qi-Gong entre ses doigts pour obtenir une seconde rasade qui le rassasie pleinement. Mais son dépit est grand quand Alan incline la tête pour lui adresser un petit sourire narquois tout en faisant mine de l'aider à se relever.

- Ne pensez-vous pas que vous avez pris suffisamment de fortifiant comme cela, Sir ? Pour varier le plaisir, ne voulez-vous pas essayer mon cul pour la modique somme de 800 $ ?

Décontenancé, Ron se remet debout d'un seul bond pour s'apercevoir qu'Alan est aussi grand que lui. Il ne réagit pas quand le grand mec déboutonne sa chemise et déboucle sa ceinture pour le dévêtir avec des gestes à la fois doux et précis. Il vibre comme un diapason quand de grandes mains parcourent ses épaules, sa poitrine et son ventre à présent nus.

- Vous avez un très beau corps, Sir, et je pense que vous n'avez rien à m'envier. Complimente l'humanoïde en posant un baiser sur les lèvres du milliardaire sidéré.

Puis ayant deviné les petites intentions vengeresses de son propriétaire, Alan se retourne pour lui offrir un fessier digne d'un dieu de l'Olympe. En saisissant à pleines mains les deux globes musculeux, Ron croit rêver. Il se plaque tout entier contre le grand dos en V dont la peau est douce et la chair ferme. Il s'extasie de la finesse de la taille qui se cambre sous ses mains. Son sexe follement raidi glisse dans la rainure des fesses et trouve une minuscule rosette dans laquelle il s'enfonce sans aucun ménagement.

Catapulté au septième ciel, il ignore s'il a enculé un ange démoniaque ou un démon angélique. De puissants sphincters étranglent par moments sa queue pour lui rappeler qu'elle est à l'intérieur d'un demi-dieu. Les corps des deux hommes ondulent dans une parfaite synchronisation. Ce spectacle pourrait faire songer à l'accouplement de deux tigres en rut. C'est une extase inavouable.

Quand trop rapidement un orgasme sauvage explose dans le ventre de Ron, il ne peut se retenir de mordre à pleines dents la nuque et les trapèzes de l'athlète qui gémit sourdement en arrosant le tronc du cèdre auquel il est appuyé d'une troisième cargaison de foutre crémeux. Étreignant le torse d'Alan comme un naufragé s'agrippe à une épave, Ron tente de reprendre son souffle.

L'athlétique créature se dégage souplement de ses bras pour le contourner, se plaquer à son dos et l'étreindre à son tour. Ron sent un souffle chaud sur son cou et ne résiste pas quand Alan l'aplatit sur le tronc de l'arbre à l'écorce rugueuse. Maitrisé par une force prodigieuse, il vibre tout entier quand des dents tranchantes mordillent son oreille et qu'une voix suave lui ronronne de tendres représailles :

- Vous m'avez défoncé comme une bête, Sir. Maintenant, si vous me le permettez, je vais respectueusement vous embrocher jusqu'au gosier pour prendre ma petite revanche.

- Oh oui, prends ta revanche… mon grand fauve sauvage !!! S'entend supplier le milliardaire.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Malgré sa taille considérable, le sexe raide comme un manche de pioche pénètre le jeune homme avec une facilité déconcertante. Les sphincters totalement écarquillés, le souffle coupé, Ron perd en une seconde le contrôle de la situation. Jamais ses tripes n'ont reçu telle visite et quand commence un doux mais énergique pilonnage, il lui semble être transporté de nouveau au septième ciel… sinon au huitième…

À longs et puissants coups de reins, Alan le soulève maintenant du sol en l'étreignant dans ses bras robustes. Le richissime jeune homme n'est bientôt plus qu'une petite chose vagissante embarquée sur un tobogan de sensations de plus en plus jouissives. Il ne lui est pas nécessaire de se toucher pour que jaillisse bientôt un torrent de foutre de sa queue nouée de veines saillantes tandis que son dominateur l'emplit de jets brulants.

L'écho de ses cris d'extase font s'envoler des myriades d'oiseaux effarouchés. Mais le cyborg ne relâche pas sa prise et continue de le besogner allègrement. Ce n'est qu'après avoir obtenu une seconde éjaculation tout autant abondante que bruyante qu'Alan lui rend sa liberté.

Tandis que Ron s'écroule, liquéfié, sur un gazon parsemé de pâquerettes, sa diabolique machine lui demande :

- Pour cette petite prestation, je vous demanderais de m'accorder une autre rallonge de 800 €, Sir.

La meilleure façon de répondre à ce genre de requête n'est-elle pas de sortir son chéquier ?

Vrai, le professeur Fou'Ding est un génie ! Être le propriétaire d'une pute qui monnaye ses services est le comble de la perversité pour un homme qui ne sait que faire de son fric. Ron est aux anges. Il se relève en titubant et répond en soupirant :

- OK, OK, Alan. Mais arrête de me bassiner avec tes tarifs. Tu n'auras qu'à me présenter la facture ce soir. Veux-tu un chèque ou bien préfères-tu être payé en espèces ?

- Des espèces me conviendraient mieux, Sir.

- OK, ça marche comme ça mais de grâce cesse de me donner du Sir. Appelle-moi tout simplement Lord Ron, cela est bien plus démocratique.

- OK, Lord Ron. Répond Alan, très flatté de cette soudaine familiarité.

Sans prendre la peine de se rhabiller, les deux hommes (?) se dirigent vers le manoir qui a l'apparence de celui de la Belle au bois dormant. James, le majordome les accueille sur le vertigineux perron avec force courbettes.

- Nous nous inquiétions de l'absence prolongée de Monsieur. Susurre le larbin.

- Nulle inquiétude à avoir mon bon James, je suis de retour. Veuillez faire préparer la chambre qui jouxte la mienne et rajouter un couvert pour le dîner. Nous avons un invité ce soir et certainement les jours suivants.

Le majordome pose un regard interrogateur sur l'athlétique humanoïde en relevant légèrement le sourcil droit tout en pinçant des lèvres. Cette mimique n'échappe pas à Ron qui interroge :

- Qu'y a-t-il, James ? Quelque chose ne vous convient-il pas ?

- Absolument pas Monsieur, il sera fait comme vous le souhaitez. Obtempère obséquieusement l'homme au gilet rayé.

Ron est un hôte exquis. Après avoir offert un rafraîchissement à son invité, il le conduit dans sa chambre qui a la taille d'un terminal d'aéroport et met à sa disposition une garde-robe qui suffirait à un régiment. C'est l'occasion pour les deux hommes de faire quelques cabrioles sur le lit gigantesque.

Mais il faut être raisonnable car l'heure du dîner approche. Le smoking est de rigueur.

Dans une salle à manger dont il est inutile de décrire la somptuosité, Lady Gladys Kas-Burn, la mère de Ron, les attend, assise à une table d'acajou longue comme une piste de bowling. Lady Gladys, grâce aux miracles de la chirurgie esthétique parait 40 ans de moins que son âge et son décolleté est vertigineux. Vaille que vaille, elle se remet doucement du décès de son lord de mari grâce aux prévenances attentives de ses trois amants présentement attablés à ses côtés. Le premier est un boxeur thaï, le second est un catcheur russe et le troisième est tout simplement un bûcheron savoyard qui brise des noix entre le pouce et l'index. Lady Gladys a beaucoup de tempérament…

Ses yeux brillent de tous leurs feux quand apparaissent Ron et Alan. Le cou ruisselant de diamants mais bien raide afin d'éviter toute plissure, elle s'exclame :

- Ron chéri, quel est ce beau jeune homme qui vous accompagne ???

- Il s'agit de notre ami canadien Alan Bienvenue, mère. Il séjournera à Merry Castle quelque temps auprès de nous. Improvise le jeune homme sur-le-champ.

- Mais c'est tout à fait charmant ! Roucoule la lady en déshabillant Alan d'un regard professionnel.

Très classe, le cyborg, après un discret baisemain, qui fait papilloter la douairière, s'assied face à elle tandis que Ron prend place en bout de table comme il sied au maître de maison.

Du coin de l'œil, le multimillionnaire observe son nouveau compagnon qui maîtrise les usages de la table à la perfection, ce qui n'est pas le cas du bûcheron qui se sert de son couteau à poisson pour dégazer son champagne… et qui se cure les dents avec la fourchette à dessert.

Il apprécie aussi le coup d'œil complice que lui envoie parfois Alan tout en devisant courtoisement avec les autres convives. Il faudra qu'il complimente le professeur Fou'Ding qui est parvenu à créer un voyou capable de se comporter en gentleman. Décidément la compagnie de cette créature est très agréable.

Le dîner se déroule dans une ambiance bon enfant. On parle de sport et entre autres de rugby ce qui n'est pas pour déplaire à Lady Gladys qui aime beaucoup les gros rugbymen poilus. Puis vient le moment de rejoindre sa chambre pour une bonne nuit réparatrice. Mais il n'est pas dans les projets de Lady Gladys de dormir de sitôt. La croupe ondulante, elle ordonne, d'un geste péremptoire, à ses trois amants de la suivre en file indienne.

Ron, quant à lui, est au bord de l'implosion. Un si long temps d'abstinence est absolument insupportable et c'est au pas de charge qu'il entraîne Alan dans sa chambre. Il ne faut pas longtemps pour que ce dernier se retrouve nu et écartelé sur l'immense lit à baldaquin. Des chaînes et des bracelets de cuir surgis de nulle part ont permis de l'immobiliser de solide manière.

Sans plus attendre, le richissime s'empale sur le grand pieu ruisselant de sève pré-éjaculatoire. Commence alors une partie de rodéo qui ébranle le manoir jusqu'en ses fondations. Prenant appui sur ses épaules et ses talons, Alan se cambre tout entier pour faire sauter son cavalier presque jusqu'au ciel de lit. Jamais un bronco ne manifesta autant de farouche énergie et Ron doit se cramponner de toutes ses forces aux grosses couilles de sa monture pour ne pas être désarçonné.

La chevauchée fantastique dure une éternité et les brames des deux antagonistes font trembler les pampilles des lustres de toute la maisonnée.

Et quand arrive l'instant de la jouissance absolue, l'orgasme bestial arrache simultanément aux deux hommes (?) un rugissement qui éveille, dans la panique, toute la faune du domaine.

Ron s'écroule sur le grand torse de son amant en hoquetant d'un plaisir qui ne cesse encore de l'anéantir. Il entend les pulsations d'un cœur puissant et plonge son regard dans de grands yeux verts dont la profondeur lui semble insondable. Il frémit car soudain un étrange sentiment l'envahit.

Il tente de se ressaisir en ironisant :

- Et maintenant, ma salope, combien de dollars vas-tu encore me réclamer pour cette chevauchée ?

- Je ne vous réclamerai rien, Lord Ron. À partir de maintenant c'est gratuit. Répond Alan avec un sourire charmant.

- Comment ça gratuit ??? Serais-tu malade... ou aurais-tu grillé un fusible ??? S'inquiète Ron.

- Non, je ne suis pas malade mais je ne vous demanderai plus d'argent parce que je crois que je commence à être amoureux de vous, Lord Ron. Et vous… m'aimez-vous un peu ?

Ron croit recevoir le plafond sur la tête en entendant cela. Il faut qu'il se ressaisisse.

- Mais enfin Alan, je ne peux pas être amoureux d'un…

- D'un quoi ? Interroge l'amant fantastique en ouvrant de grands yeux innocents.

La situation est délicate et Ron sent soudainement sa gorge se nouer. Comment peut-il révéler à une machine qu'elle n'est pas humaine et qu'elle n'a pas droit au sentiment d'amour. C'est au-dessus de ses forces car lui-même éprouve à l'instant un trouble étrange. Aussi loin qu'il se souvienne, Ron n'a jamais aimé qui que ce soit. Il croit ignorer ce que c'est que d'aimer. Il balbutie pour répondre :

- Ben… d'un… d'une machine… d'une machine à baiser, pardi !

- Vous aussi, vous êtes une machine à baiser. Ce n'est pas pour autant que je ne vous aime pas. Je suis un garçon comme les autres et je ne demande pas davantage que je ne peux obtenir. Maintenant, Lord Ron, voulez-vous bien me détacher pour que je puisse retourner dans ma chambre ? Vous avez besoin de dormir et demain sera un jour nouveau. Lui rétorque Alan d'un ton tristounet.

Impressionné par le comportement poliment distant de son amant, Ron le détache puis s'enroule dans ses draps en bougonnant. Il fait semblant de dormir quand, avant de sortir, Alan dépose un léger baiser sur sa tempe.

Nous savons tous qu'un cyborg n'a pas besoin de dormir, aussi ne nous étonnons pas de voir Alan arpenter les longs couloirs du manoir à 2h30 du matin. Qu'il soit en tenue d'Adam n'est qu'un détail.

À un détour du corridor, il découvre le jeune boxeur thaï adossé au mur. Ce dernier, tout pantelant, n'est vêtu que de la minuscule serviette de bain qui lui ceint les reins. Entre deux hoquets, il explique au promeneur qu'il a dû honorer Lady Gladys à plusieurs reprises avec un gigantesque plug électrique dans le cul.

Le jeune thaïlandais prénommé Kongsampong est fort appétissant avec sa musculature bien dessinée et ce n'est pas la narration de son infortune qui peut émouvoir un cyborg. Aussi, c'est sans aucune hésitation qu'Alan s'empare du petit athlète asiatique pour l'enfiler sur son monstre en érection.

Kongsampong ne pèse guère lourd entre les grandes mains d'Alan qui peut ainsi s'adonner à une intense partie de bilboquet et ce n'est qu'après avoir mis grand désordre dans les boyaux du boxeur thaï qu'il reprend son chemin. Abandonnant derrière lui une sorte de chose molle et harassée sur le parquet du couloir.

Après avoir parcouru une centaine de mètres, Alan découvre une porte entrouverte qu'il pousse d'une main nonchalante. La salle dans laquelle il pénètre ressemble étrangement à la galerie des glaces du château de Versailles. Il est dans la chambre à coucher de Lady Gladys. Il y règne un sympathique désordre et l'auguste occupante des lieux est en pleine action.

Le bûcheron savoyard semble avoir eu son compte et ronfle, vautré dans une bergère Louis XVI, ce qui n'est pas le cas du catcheur russe encore entre les cuisses de Lady Gladys, veuve inconsolable de Lord Jonas Kas-Burn baron de Merry-Castle. À l'apparition d'Alan, la douairière s'exclame :

- Ah ! Vous tombez à pic, mon cher Alan ! De grâce, faites quelque chose pour stimuler ce bon Youri qui semble s'endormir.

- Vos désirs sont des ordres Milady. Acquiesce l'androïde en s'emparant d'une cravache qui traîne sur une commode estampillée Jacob.

Avec une grande dextérité, Alan entreprend de cingler énergiquement le postérieur poilu du russe qui emporte alors la lady dans un galop apocalyptique. Cette dernière exprime sa satisfaction par des contre-ut dignes de la regrettée cantatrice Maria Callas. Les vocalises de l'infortuné Youri sont également fort intéressantes car il a une belle voix de basse. Avec la lady, il forme un beau duo d'opéra lyrique.

Quand cesse enfin ce mélodieux tapage, Lady Gladys a la physionomie d'un clafoutis et les fesses du catcheur ont l'aspect de deux tomates trop mûres. Mais tout le monde est content et c'est bien là l'essentiel.

Alors que le cosaque se précipite dans la salle de bain pour tremper son cul dans de l'eau froide, Gladys-la-veuve, tel le sphinx renaissant de ses cendres, se redresse sur ses coussins pour braquer un regard affamé sur le prodigieux équipement du nouvel arrivant. Elle quémande :

- Alan amour, vous n'allez tout de même pas me laisser ainsi sur ma faim ? Approchez, afin que nous fassions plus ample connaissance.

Toujours prévenante, la belle créature synthétique s'exécute sans hésiter. Nous n'allons pas perdre notre temps à expliciter ce qui suit. Toutefois nous pouvons catégoriquement affirmer que la douairière fut comblée bien au-delà de ses espérances les plus folles.

C'est rasé de frais et cravaté que Ron descend prendre son petit déjeuner dans la véranda. À son entrée dans ce lieu parfumé de jasmin, il découvre Madame mère et Alan attablés devant une tasse de café et des petits croissants. Il se surprend à avoir un pincement de jalousie en constatant qu'ils se comportent comme deux tourtereaux énamourés. Lady Gladys est rayonnante et Alan irradie de beauté virile.

- Avez-vous bien dormi, mon fils aimé ? Interroge aimablement la matrone scandaleuse.

- Fort bien mère mais il me semble que ce ne fut pas votre cas. Grince le jeune homme en s'attablant.

Après avoir avalé tout rond son petit déjeuner, Ron intime à Alan l'ordre de le suivre dans le parc. Celui-ci le suit docilement non sans avoir auparavant octroyé un baisemain appuyé à son amoureuse transie.

C'est les mains profondément enfoncées dans les poches et des éclairs dans les yeux que le jeune milliardaire engueule son amant. Comment celui-ci a-t-il pu se comporter ainsi ? C'est un véritable scandale ! Ignore-t-il qu'un réseau de caméras a permis à Ron de suivre tous ses ébats nocturnes ?

Il va le suspendre par les couilles et le fouetter jusqu'au sang !!!

Tête basse comme un écolier devant le conseil de discipline, Alan encaisse sans broncher les véhéments reproches de son maître tyrannique. Mais au bout d'un moment, il se redresse fièrement et riposte :

- Seriez-vous jaloux, Sir ? Après tout, c'est vous-même, hier soir, qui m'avez traité de machine. De machine à baiser avez-vous même précisé. Je me comporte donc comme une machine à baiser, ne vous déplaise.

Estomaqué, Ron plonge son regard dans celui d'Alan qui ne se départit pas de son petit sourire un tantinet triomphant. C'est le coup de foudre !!! Partagé entre le désespoir et l'euphorie, il est pétrifié et ne résiste pas quand son bel amant le saisit par les épaules pour le plaquer au tronc d'un gigantesque magnolia. Des lèvres chaudes et douces se posent sur les siennes et réclament un baiser. Il abdique de toute résistance et laisse une langue experte pénétrer dans sa bouche. C'est un baiser merveilleux que seul un homme amoureux peut accorder. Ron tressaille et défaille.

Au loin cependant, dans son esprit, il est désespéré. Le voilà amoureux d'un androïde équipé d'une intelligence artificielle. Il n'aurait jamais dû se rendre chez le professeur Fou'Ding. Quand on dîne avec le diable, il faut se munir d'une longue fourchette. Il a joué avec le feu et il va être carbonisé.

Emporté par un désir fou, il dépoitraille Alan en déchirant sa chemise et dans un mouvement tournant brutal, l'adosse, à son tour, au tronc de l'arbre. Il déboucle la ceinture et ouvre le pantalon en grand, faisant jaillir le superbe phallus en érection. Il mord avec rage les mamelons durcis par l'excitation. Il ignore les gémissements douloureux de sa proie mais l'entend clairement lui murmurer :

- Je vous aime, Sir. Faites de moi ce que vous voulez.

En redingote et gilet rayé, James, le maître d'hôtel, traverse l'immense pelouse en portant un plateau d'argent. Sur ledit plateau, il y a un combiné de téléphone.

- Monsieur Ron ? Gazouille le larbin en se raclant légèrement la gorge.

- Quoi encore ? Grommelle le jeune maître en tombant à genoux devant l'androïde pour lui sucer la queue.

- Il s'agit d'un appel du professeur Fou'Ding. Il semblerait que cela soit urgent, Monsieur. Répond l'homme zélé.

- Mettez l'ampli, James ! Je n'ai pas de temps à perdre ! Rétorque Ron avant d'aspirer la liqueur séminale qui s'écoule abondamment du sexe turgescent d'Alan.

- Honorable Sir Kas'Burn ?... Professeur Fou'Ding à l'appareil… Sir, je vous appelle pour vous présenter toutes mes excuses. Annonce une voix téléphonique et policée de mandarin.

- Pourquoi des excuses, cher professeur ? je suis très satisfait… S'étonne le multimillionnaire tout en saisissant les grosses couilles pendantes d'Alan comme pour sonner le glas.

- Vous ne pouvez pas l'être, Sir, puisque je n'ai pas été en mesure de vous livrer votre cyborg. En effet, pour des raisons de politiques internationales nous n'avons pas pu nous procurer les piles thermonucléaires nécessaires au fonctionnement de nos androïdes. Je suis vraiment navré pour ce contretemps indépendant de notre bonne volonté. Dans un mois au plus tard, vous recevrez votre Yper-Cyber dans les mêmes conditions que nous avions convenues… vous le reconnaîtrez à son bracelet rouge. Explique la voix au téléphone.

- QUOI ??? VOUS NE M'AVEZ JAMAIS ENVOYÉ DE CYBORG ??? Rugit Ron au bord de l'apoplexie.

- JAMAIS, Sir. Votre Yper-Cyber est actuellement dans le laboratoire de gainage de peau… mais comme je vous l'ai dit, il sera bientôt prêt à être livré. Bredouille le professeur Fou'Ding.

Un terrible silence s'installe, seulement troublé par le léger pet d'un joli petit écureuil qui s'obstine à croquer des noisettes trop vertes malgré les conseils de sa maman écureuil. Ron, comme mu par un ressort, se remet debout pour coller son nez à celui de l'homme prodige adossé à l'arbre.

- MAIS ALORS, TU ES QUI, TOI ??????

- Moi, Sir ? Je suis Francisco le jardinier… enfin, l'un de vos jardinier… je travaille en saison depuis trois ans chez vous pour payer mes études. Je pensais que vous le saviez, Sir. S'étonne Alan qui n'est pas Alan.

- Cela est exact Milord, mais je rajoute que Francisco est le 3ème fils du marquis Alessandro Del Grande Catina qui fut, hélas, ruiné par la crise immobilière espagnole. Intervient le majordome.

- Et ce bracelet rouge que tu portes au poignet ??? Interroge Ron abasourdi.

- C'est ma petite nièce Paloma qui me l'a tressé. Elle dit que c'est un porte-bonheur. Mais si cela vous contrarie, je peux le retirer, Sir.

Romain

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