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L’aire d’autoroute A8

Je m’avance à petits pas vers la cinquantaine et je suis plutôt du genre beau mec, grand, mince et baraqué. Je vis tranquillou dans mon grand mas perché sur les hauteurs de Grimaud. Ma sœur Hélène, qui m’a élevé, a accaparé le rez-de-chaussée de la bâtisse pour en faire des chambres d’hôtes. Non pas que cela soit nécessaire pour que nous vivions confortablement mais parce qu’elle veut occuper utilement sa vie de vieille fille.

Personnellement, je m’en fous parce que je dispose de tout l’étage avec une grande terrasse recouverte de glycines. De plus, j’ai vue plongeante sur la piscine… ce qui me permet éventuellement de mater certains jeunes clients d’Hélène. C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable.

Cela fait presque un an que je corresponds avec Cédric. Cela a commencé le jour où il m’a envoyé un message pour me complimenter sur l’une de mes histoires que j’édites sur le site de Cyrillo. Il avait si bien su caresser mon petit ego d’auteur prétentieux dans le sens du poil que je frétillais comme un vicelard de teckel en ouvrant les messages qui suivirent. Peu à peu une complicité s’installa suivie d’une flagrante familiarité…

Nos échanges épistolaires devinrent croustillants pour le moins… Nous nous menacions réciproquement des pires turpitudes que l’on puisse faire subir à un homme en l’utilisant sans vergogne par le cul, la queue et les couilles… comme des gamins, nous nous sommes pris au jeu et aujourd’hui cela perdure. C’est à celui qui fera triquer l’autre le plus dur. À ce jeu, Cédric est très fort et je dois admettre qu’une fois sur cinq je suis obligé de me branler pour soulager la tension de mes couilles.

Bien sûr nous ne parlons pas toujours que de cul. Nous échangeons aussi nos impressions, nos réactions et nos sentiments dans le contexte de notre société et des événements. Nous ne sommes pas des bêtes tout de même !!! Encore que… D’un commun accord, nous n’avons échangé ni photos, ni numéros de téléphone, ni adresse, ni renseignement qui permettraient de nous rapprocher physiquement. Par recoupements cependant je sais que Cédric est francilien, marié et qu’il a un fils de 20 ans qui fait des études de médecine. De son côté, il sait que je suis célibataire sans enfant et que je vis dans le golfe de Saint-Tropez. C’est vague, mais c’est déjà ça. Cela nous permet de nous situer par rapport au climat… c’est un peu comme un début.

Un beau jour du mois d’avril, après avoir échangé moultes douceurs du genre :

Tu vas gueuler quand je vais te bouffer les couilles en te pilonnant la prostate avec ma matraque. Ou bien : J’ai les sphincters tellement costauds que je te décapiterais la queue si tu oses m’enculer. Ou encore : Je vais t’enfoncer tellement profond qu’il n’y aura plus assez de place pour ta langue.

Nous avons abordé le sujet des vacances de Pâques… Cédric a le projet d’emmener son épouse et son fils à Saint-Tropez. Je vibre comme un diapason en lisant cela. Il sera bientôt si près de moi…

Vous êtes tous témoins que c’est lui qui me propose une rencontre. J’écarquille les yeux en lisant son message :

- Ce serait sympa que nous puissions nous rencontrer. Qu’en penses-tu ?

À vrai dire, je ne sais trop que penser. Bien sûr que j’ai envie de connaître physiquement Cédric mais n'allons-nous pas tuer cette petite magie virtuelle qui jusqu’alors m’enchantait ?

Une sorte d’angoisse me vrille lorsque je lui réponds que j’accepte de le rencontrer. Après quelques tâtonnements nous convenons de nous rencontrer sur une aire d’autoroute. Comme il devra sortir par la porte du Muy pour se diriger vers Saint-Tropez, le mieux est que je l’attende sur l’aire de Vidauban située un peu avant. Nous devrons être discrets à cause de son épouse et de son fils. Comme signal de ralliement, il portera un pull rouge et moi une casquette de la même couleur. Sa voiture est un SUV BMW X5 blanc et la mienne un vieux pick-up Ford Ranger bleu. Cédric m’enverra un sms lorsqu’il sera au péage d’Aix-en-Provence. Cela me laissera le temps de venir garer ma voiture près des toilettes publiques de l’aire de Vidauban. Le plan me semble un peu tarabiscoté mais après tout, c’est lui qui décide. Serait-il un peu dirigiste le Cédric ?

Le jour venu me voilà coiffé d’une casquette rouge attendant dans mon pick-up bleu garé près des toilettes publiques de l’aire de Vidauban. Il n’y a pas grand monde malgré les vacances de Pâques. Le temps est maussade et il souffle un petit vent frisquet. Je suis angoissé et me pose mille questions. Ai-je eu raison d’accepter cette rencontre ?

J’en suis là de mes profondes réflexions quand surgit un rutilant BMW X5 blanc. La bagnole se gare pratiquement face à la mienne. À ma surprise, j’ai le cœur qui bat plus fort quand la portière s’ouvre… mais ce même cœur s’accorde un spasme quand je vois sortir un petit bonhomme rondouillard boudiné dans un pull rouge. C’est un majestueux Monsieur Bidochon.

Je suis anéanti. Ce n’est pas possible !!!

Pour parachever le désastre, une Madame Bidochon descend à son tour du véhicule. Je me tasse sur mon siège pour dissimuler ma casquette et c’est dans le rétroviseur que je vois s’éloigner les deux gros culs vers les toilettes… suivi d’un troisième, tout aussi énorme, qui doit être celui du fiston. J’ai un goût de fer dans la bouche et des étoiles valsantes devant les yeux. Quel con je suis !!!

Noyé dans mon ahurissement, je ne vois pas une autre BMW se garer un peu plus loin dans une autre travée. Elle est blanche elle aussi et ce n’est que lorsque je vois en descendre un grand gaillard en pull rouge que je comprends mon erreur. Je me redresse pour mieux mater et du coup je me retrouve ému comme une jeune mariée. Longues jambes et larges épaules, le mec est découplé comme un décathlonien. Il se dirige d’une démarche sportive vers le bâtiment des toilettes.

En passant le long de ma voiture il me lance un regard oblique qui me fait comprendre qu’il a repéré ma casquette rouge. Je ne dois pas avoir l’air très malin planqué dans ma bagnole. Alors je sors et je le suis d’un pas que je voudrais assuré. Il ne se retourne pas et se dirige vers les vespasiennes.

Quand je me pointe, il est déjà campé face à un urinoir. Il a le dos en V est un petit cul bien rond.

Il semble avoir attendu que je me place à côté de lui pour lâcher un puissant jet d’urine sur la faïence blanche. Tandis que je bataille avec ma braguette, j’observe son profil. Il a un nez de boxeur, des cils très longs et un début de calvitie estompée par des cheveux ras. Une barbe légère ombre sa mâchoire énergique. Comme moi, il ne doit pas encore avoir 50 ans. La tête bien droite, nous coulissons en douce nos regards vers le voisin. Comme j’ai bu deux bières auparavant, j’estime que mon jet de pisse égale bien le sien. Match nul.

De nouveau côte à côte aux lavabos nous continuons à faire semblant de ne pas nous regarder. Je craque le premier en questionnant :

- Cédric ?

- Et si je te répondais que ce n’est pas moi ? Me lance l’homme au pull rouge.

Du coup j’éclate de rire en me tournant vers lui. Il a un sourire flashant qui a dû casser bien des cœurs. Il me tend une grande main chaude que je saisis dans la mienne. Cédric n’est plus virtuel.

Mon plaisir de découvrir un homme de chair est cependant nuancé de la nostalgie de perdre un correspondant anonyme, si proche de ma pensée. Oserons-nous nous dire et nous faire réciproquement subir ce que nous nous écrivions maintenant que nous sommes devenus des corps ? Face-à-face, nous nous jaugeons. Je suis un peu plus grand que lui mais il n’a rien à m’envier sur le plan physique. Je pense même qu’il est plus musclé que moi. Ma beauté est plus classique que la sienne mais il est furieusement sexy. J’ai envie de le toucher, de tâter la dureté de ses épaules.

Il fait un pas vers moi mais se fige à l’apparition d’un jeune beau gosse qui l’interpelle :

- P’pa ! Maman et moi nous allons faire du ravitaillement à la boutique de la station. Je te prends une bière comme d’hab mais qu’est-ce que tu veux comme sandwich ?

- Prends-moi un sandwich jambon, s’il te plaît. On se rejoint à la voiture. Répond le père.

Pendant que le fils fait sa pissette, Cédric me regarde en haussant légèrement les épaules avant de tourner les talons pour sortir du bâtiment. Moi, je me relave les mains pour donner le change. Je suis terriblement frustré quand je sors à mon tour. Le pull rouge s’éloigne vers la voiture blanche.

Il ne me reste plus qu’à remonter dans mon vieux pick-up pour ruminer ma déception. Qu’est-ce que je fous ici ? Je m’attendais à quoi ?

Au bout d’un moment je vois une femme de belle allure accompagnée du jeune homme de tout à l’heure rejoindre la BMW de Cédric. Ils montent à bord mais le véhicule ne bouge pas. Avec un gros soupir, je lance mon moteur et manœuvre pour partir. Je n’aurais jamais dû venir. À l’instant où je passe derrière la BMW blanche, j’entends un grand choc. Je n’en crois pas mes yeux et mes oreilles. Cédric en reculant a embouti brutalement l’arrière de ma voiture.

Était-ce volontaire ?

Il est déjà debout auprès de la portière alors que je me demande encore ce qui m’arrive.

- Désolé, me dit-il, je ne vous avais pas vu. Tous les torts sont pour moi. Vous n’avez rien ? Me demande-t-il avec un aplomb déroutant.

- Je… non, je n’ai rien. Que je bafouille en le regardant avec des yeux ronds.

- Nous allons faire un constat ! Décide-t-il d’un ton péremptoire.

Sa femme et son fils nous ont rejoint et nous encadrent tandis que nous déplions les constats sur le capot de ma voiture. La femme est belle et garde le sourire ainsi que le fiston qui chahute son père :

- Tu aurais dû me passer le volant, P’pa. Avec l’âge, on perd ses réflexes…

- Toi, Philippe, va voir ailleurs si j’y suis. Grommelle le jeune père.

Sur sa carte d’identité, j’apprends que Cédric est officier de gendarmerie. C’est peut-être con mais ça me fait un effet bizarre. Je ne m’étonne plus de l’aplomb de ce mec qui commence d’ailleurs à m’impressionner. La chance se met tout à coup de mon côté en provoquant une soudaine giboulée qui nous transperce les épaules. Je propose à la petite famille de se réfugier dans ma voiture pour éviter d’être saucée. L’épouse et le fils de Cédric préfèrent remonter dans leur voiture tandis que lui et moi nous nous installons dans mon 4X4 pour finir de remplir les papiers. Je crois rêver. La pluie a exacerbé son odeur poivrée de mâle. J’en prends plein les narines et je crois bien que je commence à bander.

- Donne-moi une carte de ta sœur. Me dit-il à brûle pourpoint.

- Une carte de ma sœur ? Pourquoi faire ? Que je bredouille.

- Ta sœur loue bien des chambres d’hôtes, non ?

- Oui mais je ne vois pas le rapport…

- Donne, je t’expliquerai plus tard. M’interrompt-il en me tendant la main.

Sans discuter davantage, j’ouvre la boîte à gants pour lui remettre un prospectus de ma frangine. Je ne parviens plus à me concentrer sur l’écriture. D’une main experte il remplit les dernières lignes pour moi. Tout en écrivant, il me dit :

- Si tu as envie de me toucher, c’est le moment ou jamais, je suis torse nu sous mon pull.

Il ne faut pas me le dire deux fois. Je glisse ma main sous le pull pour palper des abdos durs comme du bois. L’homme clôt un instant les yeux quand je lui saisis un téton pour le pincer sans ménagement.

- J’ai envie de te baiser et de te faire tout ce que je t’ai écrit. Que je gronde en tournicotant le mamelon dur.

- Rêve toujours… ce sera pour plus tard… si tu arrives à me coincer. Glousse-il en se cambrant pour mieux s’offrir encore à mes doigts impitoyables.

À peine avons-nous signé les constats, qu’il jaillit de la voiture en brandissant le prospectus de ma sœur. La pluie a cessé et l’épouse de Cédric a ouvert sa portière.

- Regarde Catherine, tu n’as plus de souci à te faire. La sœur de Monsieur loue des chambres d’hôtes. Tu vois bien que ce n’était pas nécessaire de faire des réservations. En plus, c’est à Grimaud, tout près de Saint-Tropez. Propose mon beau gendarme en civil de sa voix charmeuse.

- Fais voir, répond sa femme en saisissant le prospectus qu’elle étudie avec attention.

La chance continue de me favoriser quand Catherine me demande de téléphoner à ma sœur pour savoir si elle aurait deux chambres de libre pour la semaine. Miracle ! Deux clients se sont désistés à cause de la météo ! Il y a donc deux chambres de libre, les plus belles de surcroît. Je n’ose y croire. C’est trop beau pour être vrai. Le petit sourire en coin de Cédric m’agace un peu.

Depuis que j’ai rencontré cet homme, j’ai l’impression de ne plus contrôler la situation. Cela me déroute mais d’un autre côté j’ai envie de me laisser embarquer dans l’aventure. Son aventure.

J’ai peur aussi parce que j’estime avoir passé l’âge d’avoir le coup de foudre.

Puisqu’un accord semble avoir été trouvé, le plus simple est que je guide les clients de ma frangine jusqu’au mas. Ils vont me suivre et acceptent avec enthousiasme que je leur fasse connaître le circuit touristique. Deux heures après, nous arrivons chez moi.

Hélène nous attend sur le perron. Elle me gronde tout d’abord d’arriver si tard et installe ensuite nos hôtes dans leurs chambres. Ils sont ravis en découvrant l’espace et l’élégance des lieux. Le dîner sera servi à 20 heures sur la grande table commune.

Sans plus attendre, le fiston enfile son maillot pour piquer une tête dans la piscine qui clapote paisiblement sous les pins ombreux. Son crawl est impressionnant de puissance et de fluidité.

- Là, me dit son père, il est parti pour 150 longueurs. On ne le reverra plus avant longtemps.

Si l’adage « tel père tel fils » est exact, je me fais maintenant beaucoup de souci pour ma tension artérielle parce que le corps, presque nu, que j’ai vu passer devant moi était davantage que superbe. C’est un peu flageolant, que j’invite le couple à venir prendre l’apéritif sur ma terrasse. De là-haut, ils pourront assister aux ébats nautiques de leur triton de fils. Je leur accorde une demi-heure pour faire un brin de toilette. Quant à moi, il faut que je me pomponne. Il faut que je sois beau.

Quand Madame et Monsieur débarquent, il n’y a plus de pull rouge mais un T-shirt moulant qui révèle des pecs et des abdos impressionnants. Un short court dénude des jambes longues et musclées que j’ai une furieuse envie d’écarter pour m’enfoncer dans un petit cul très provocant.

Sans conteste, Cédric est un canon. Madame de son côté, ignore ce qu’est la cellulite et affiche une plastique impeccable. Ils forment un couple remarquable.

Nous nous installons sur la terrasse et applaudissons un petit instant le jeune athlète qui fend inlassablement l’eau de la piscine comme une torpille en s’accordant de temps à autre une petite pause pour pousser un cri de joie. L’air est doux et les merles s’égosillent.

- Oh, des tropéziennes !! S’exclame la femme de Cédric en découvrant mes sandales.

- Ouais, c’est un peu vintage mais c’est confortable. Vous aimez ? Que je rétorque.

- Moi j’adore, mais mon mari déteste les spartiates. Pourtant il a de beaux pieds comme vous. Dit Catherine en riant.

- Dans ce cas, il ne faut pas le contrarier. Que je réponds en balançant mes tropéziennes dans un coin de la terrasse.

Mon geste est comme un message que j’adresse à Cédric qui regarde maintenant mes pieds nus avec une expression indéfinissable. Regarde bien mes jolis pieds mon coco… tu n’as pas encore vu le reste.

Ce n’est pas pour rien que j’ai enfilé cette ample chemise de lin qui suggère mais ne révèle rien à part l’ampleur de mes épaules. Faudra attendre mon coco… plus c’est long, plus c’est bon… crois-moi !

Comme s’il avait deviné mes pensées, l’homme détourne la tête en souriant imperceptiblement pour porter son regard sur l’horizon. La parade des deux coqs continue…

Je sens qu’on va bien s’amuser tous les deux. Mais il faudra que je fasse gaffe parce que Cédric m’a l’air d’être un sacré finaud. Je retrouve l’émotion de nos joutes épistolaires avec en rajout ce taraudant désir de cet autre qui peut tout autant s’offrir que se dérober.

J’observe son profil énergique et l’imagine avec son képi de gendarme galonné. Merde ! Voilà que je bande ! Je dois garder le contrôle, ne croyez-vous pas ? Ma sœur Hélène nous rejoint un court instant pour que je lui offre un whisky baby. Elle nous annonce que nous ne serons que cinq à dîner ce soir car ses autres clients ne reviendront que tard dans la nuit.

Nous dînons dans la grande salle à manger ouverte sur le parc, les nuages se sont enfuis et l’air est doux. La conversation de nos hôtes est très agréable et Philippe nous amuse avec de croustillantes histoires de carabins. Puis vient le moment où chacun se retire chez soi. À 23 heures, avant de me coucher, je décide de faire quelques pas dans le jardin pour me détendre. Cela me fera le plus grand bien après cette journée un peu… acrobatique. Les projecteurs de la piscine sont éteints mais un petit réverbère diffuse encore une discrète lumière à proximité du pool house. Cédric, en maillot de bain, est assis sur la margelle, les chevilles dans l’eau.

Il relève la tête à mon approche et me sourit.

- Après la fatigue de la route je pensais que tu dormais à poings fermés. Lui dis-je.

- Il en faut plus que ça pour me fatiguer. Me répond-il en faisant clapoter l’eau entre ses pieds.

Je m’assieds sur un transat situé à plusieurs mètres de lui. Un angle de la piscine nous sépare ce qui me permet de le voir de trois quarts. Les reflets mouvants de la Lune sur l’onde l’éclairent par en dessous et sculptent sensuellement son torse. Je le trouve beau et très masculin.

- Catherine dort ? Que je m’informe.

- Catherine a la sale habitude de prendre des somnifères et comme ce soir elle était fatiguée et qu’elle veut être en forme pour demain, elle a doublé la dose. Un canon ne la réveillerait pas. Pourquoi me demandes-tu cela ?

Je ne réponds pas. Sous mes pieds nus le dallage est tiède.

- Pourquoi restes-tu si loin ? Viens t’asseoir à côté de moi. Me demande-t-il.

J’abandonne mon transat et je viens m’asseoir en tailleur auprès de lui. La tête inclinée, je regarde la surface miroitante de l’eau et je bronche légèrement quand il pose sa main sur ma nuque. Je ne dis pas un mot et il respecte mon silence un long moment.

- Pendant notre correspondance, je te croyais arrogant et je découvre aujourd’hui un homme presque timide. Dit-il d’une voix caressante.

- Désolé de te décevoir mais c’est vrai que mon avatar est bien plus crâneur que moi. En écrivant je me valorise un peu trop. Désolé. Que je m’excuse à mi-voix.

- Pourquoi désolé ? Je te préfère de loin à ton avatar. Répond-il en glissant sa main sous mon col de chemise.

Je pose ma main sur sa cuisse mouillée. Sous ma paume, les muscles sont fermes et chauds. L’œil en coin, je constate une impressionnante érection qui déforme la toile de son maillot. Je devrais me jeter sur cet homme magnifique mais quelque chose me turlupine.

- Au fait, maintenant que nous sommes seuls, dis-moi, comment savais-tu que ma sœur loue des chambres d’hôtes ? Que je questionne soudain.

- Être gendarme comporte quelques avantages. Il y a belle lurette que je sais qui tu es et où tu habites. J’ai même obtenu plusieurs photos de toi. Nous sommes très bien informés… surtout depuis la lutte contre le terrorisme.

Cette brutale révélation me glace le cœur. Ainsi dès le début de notre correspondance, il savait qui j’étais alors que je pensais n’être que virtuel !!! J’ai le sentiment humiliant d’avoir été floué et manipulé. Je me donne l’impression d’être le roi des cons.

- C’est déloyal ! Que je rouscaille en détournant la tête.

- Aller, ne fais pas la tête. Prends ça comme un jeu. Me câline-t-il.

- Va te faire foutre, pour moi ce n’était pas un jeu ! Toi, tu as machiné ton petit plan pour me coincer comme un bleu. Bravo mec, tu as bien réussi ton coup. Que je rage en me levant.

Cédric ne répond pas. La tête inclinée, il reste assis sur la margelle. Vexé et déçu, je ne me résous pourtant pas à partir et je reste planté debout près de lui. Mon cœur fait un bond quand son bras s’enroule autour de mes jambes.

Je ne bouge pas quand il se redresse pour me planter son regard d’ambre dans les yeux. Des gouttelettes d’eau s’éparpillent sur ses épaules et il sent bon l’homme. Il déboutonne ma chemise qu’il fait glisser le long de mes bras ballants. À moins d’être très difficile, je sais qu’il ne peut pas être déçu à la vue de mon torse. Sa bouche glisse sur mes pectoraux et suce mes mamelons. Je l’entends murmurer que je suis très beau mais ce soir je n’ai pas envie d’être orgueilleux.

Je le laisse déboucler ma ceinture et ouvrir mon pantalon. Je ne bande pas. Je ne m’explique pas la tristesse qui m’enveloppe. Peut-être suis-je lassé des aventures sans lendemain ? Je n’ai pas encore fait l’amour avec cet homme mais je sais déjà que quand il partira je serais encore plus seul qu’avant.

J’ai la gorge nouée quand il prend mon visage entre ses mains pour m’embrasser. Ses lèvres sont pourtant douces, ses dents sont très lisses et sa langue est forte. Je ne suis pas passif, je suis inerte, comme paralysé. Il me pousse doucement vers un transat sur lequel je tombe assis, les chevilles entravées par mon pantalon. Il me dénude alors totalement sans prendre davantage de précautions puis il arrache son slip de bain pour laisser jaillir son sexe en érection. Il membré comme un cerf et ses couilles sont lourdes et pendantes. Il enfourche mes cuisses et se saisit de mon sexe mou. Je lui adresse un petit sourire las en haussant les épaules d’un air fataliste.

Il me balance alors une paire de gifles qui me fait sonner les oreilles. Stupéfait mais aussitôt furieux je veux me redresser pour lui apprendre de quel bois je me chauffe mais il me repousse rudement en arrière tout en pesant sur mes hanches.

- ÇA VA PAS LA TÊTE ?!?!? Que je m’insurge en assourdissant ma voix pour ne pas alerter le voisinage.

Le visage fermé, Cédric écarte mes bras que je tends vers lui pour m’administrer une nouvelle paire de gifles retentissantes. Il parachève son agression en me plantant un coup de poing dans le plexus. Le souffle coupé, je parviens quand même à crocheter mes doigts au siens. Nous confrontons nos forces dans un main à main interminable. Il a l’avantage d’être au-dessus de moi et de pouvoir peser de tout son poids. Je résiste longtemps en déployant toute la force dont je suis capable mais il me terrasse en plaquant mes mains sur le matelas. Nos respirations font des bruits de forge et nos peaux brillent de sueur sous le regard de la Lune.

Je ne résiste plus mais je le dévisage avec fureur. Toujours en maintenant fermement mes mains, Cédric se penche sur moi pour poser ses lèvres sur les miennes. Je ne réponds pas au baiser et me dérobe en pivotant la tête.

- Fâché ? Ose-t-il me demander.

- Va te faire foutre ! Que je gronde manière tigre pas content.

- Ça fait deux fois ce soir que tu me dis d’aller me faire foutre. Tu radotes mon grand. Ronchonne mon vainqueur.

- Pourquoi m’as-tu frappé ? Que je questionne en essayant de me maîtriser.

- Parce que tu es en train de sombrer dans le sentimentalisme et que nous n’avons pas de temps à perdre avec tes caprices. Je me suis donné du mal pour venir jusqu’à toi. Je suis ici pour toi, Guillaume, tu devrais le savoir.

Je le regarde dans les yeux et ne bouge pas quand il libère mes mains en se redressant au-dessus de moi. Son visage, à présent, exprime une sorte de tendresse et je ne peux m’empêcher de rire quand il me dit :

- Si tu as envie de te venger, vas-y. Gifles-moi.

- Non, je ne suis pas un sauvage comme toi. Je vais me venger autrement. Que je réponds en levant les mains vers son torse si attirant.

Il me libère de son poids pour me permettre de me redresser et de l’étreindre à pleins bras. Nous nous enveloppons mutuellement et notre baiser est ardent. Je bande maintenant comme un taureau. Le regard appréciateur que Cédric porte sur mon gros gourdin me fait rechuter dans mon orgueil. Je veux posséder ce mâle qui accepte bravement ma domination en se laissant docilement plier par mes bras.

Je place ses longues jambes sur mes épaules et je m’enfonce en lui avec brutalité. Mon gland mouillé trouve son chemin dans ses entrailles et rabote sa prostate durcie. Follement excités nous avons sauté l’étape du préservatif. C’est pourquoi il y a peut-être de la peur dans ses yeux agrandis. Cette confiance mutuelle est déraisonnable mais il est trop tard car nous nous aimons déjà.

Son idiote fierté de mâle alpha interdit à Cédric de gémir et pourtant je sais que je l’anéantis de plaisir. Ses lèvres articulent des mots silencieux et je me noie dans le miel ambré de ses prunelles. Ma grosse queue coulisse voluptueusement dans ses sphincters écartelés. Il tente d’étouffer un long râle quand il remplit les sillons de ses abdos d’un sperme épais. Il décharge en jets puissants sous mes coups de boutoir. Simultanément, un orgasme quasi bestial me noud le ventre. Je me vide dans ses boyaux en spasmes convulsifs.

Je m’affaisse sur lui et me laisse soulever au rythme de sa poitrine haletante. Son anneau palpite autour de mon sexe toujours dur.

- Tu as le cœur tendre mais la queue très dure. Murmure-t-il à mon oreille.

Je le fais taire en posant mes lèvres sur sa bouche. La manière dont cet athlète m’a abandonné son corps me trouble profondément. Sans perdre une once de sa virilité il m’a donné plus de plaisir qu’aucun homme ne m’a jamais donné.

Sans nous préoccuper du pH de la piscine, nous nous glissons dans l’eau pour laver notre sueur et notre sperme. La lune fait miroiter l’onde autour des épaules de Cédric. J’admire sa mâle beauté.

- S’il vous plaît Messieurs, écartez-vous un peu. Dit une jeune voix d’homme.

Debout sur la margelle, Philippe nous regarde. Sa svelte silhouette évoque celle d’un kouros. Avisant nos vêtements épars sur le dallage, il fait glisser son maillot le long de ses jambes pour se mettre nu. Il a hérité des attributs de son père.

- Vous avez raison, dit-il, pour le bain de minuit il faut être à poil.

Sur ce il nous gratifie d’un plongeon impeccable qui ne fait rejaillir que quelques gouttes d’eau. Quand il ressurgit, il a un sourire jusqu’aux oreilles. Cédric me fait alors une nouvelle démonstration de son sang-froid :

- Il va te pousser des écailles à force de nager. Dit-il très sérieusement à son rejeton.

- Ne t’inquiète pas, P’pa, je ne fais que suivre ton exemple. Rétorque l’éphèbe indiscret avant de disparaître sous l’eau.

Je sens soudainement un grand poisson glisser le long de mes cuisses et je tressaille quand une main caresse furtivement mes couilles. J’ai à peine le temps d’écarquiller les yeux que déjà le jeune triton émerge à l’autre extrémité de la piscine.

Le paternel fronce les sourcils et décide de sortir de l’eau. Je n’aime pas trop son air courroucé mais je m’ébaubi a la vision de son magnifique corps ruisselant. Tel un jeune Jupiter pas content du tout, il ceint sa taille d’une serviette de bain et se retire en me laissant seul avec son fils indigne.

Une fois de plus, j’ai perdu le contrôle de la situation. Cela devient une habitude…

Un petit gloussement coquin m’annonce que je suis désormais dans le collimateur de Philippe qui replonge pour resurgir face à moi. Il est l’image de son père dans la gloire de la jeunesse. Je suis perdu.

- Tu veux bien t’occuper de moi, maintenant ? Me propose-t-il avec un sourire câlin de léopard.

- Mais... que... ? Je… ? Que je bafouille avec beaucoup d’à-propos.

- Il ne faut pas te formaliser Guillaume, mon paternel ne s’est pas gêné pour baiser mon petit copain l’année dernière. Il y a un petit contentieux entre nous deux. Tu me plais, alors vas-y, tu vas voir, j’ai du potentiel. M’ensorcelle le jeune diable.

Me ceinturant la taille de ses bras vigoureux, il m’entraîne vers le bord de la piscine puis d’un puissant coup de rein jaillit hors de l’eau pour s’asseoir sur la margelle. Devant mon nez, se dresse alors un chibre plein d’allégresse. Vous, mes lecteurs blasés, dites-moi vite ce qu’il faut que je fasse ? Voilà pas que le fils me demande de lui purger les couilles alors que je viens à peine de vider les miennes dans le cul de son père !!! Nous vivons une époque de grande consommation !!!

Ma bouche engloutit le gros gland du jeune étalon et mes mains saisissent ses boules offertes.

- Vas-y me dit-il, je suis solide et j’aime les caresses viriles. Mes copines sont trop douces avec moi.

Je le prends au mot et je vrille son sac pour bien coincer les testicules que j’écrase d’une poigne de fer. Mon autre main étrangle la racine de son sexe et je le pompe comme un vampire.

Le garçon bascule sur le dos et s’offre à ma voracité en victime expiatoire. Les bras en croix, il étouffe dans sa gorge ses cris de plaisir douloureux. Il se meurt de jouissance. Je bois avidement son foutre chaud qui ne cesse de jaillir et je me gave du spectacle de ses muscles tendus comme des cordages par son orgasme. Les papilles toutes saturées du jeune breuvage, je me crois triomphant mais Philippe redresse la tête pour me dire :

- Continue ! Je peux cracher deux fois de suite…

Je me remets donc à l’ouvrage, bien déterminé à vider athlétique jeune homme de tout son jus viril et ce n’est que lorsque la lune se cache derrière les pins que j’achève mon festin. Je l’ai séché.

Le surlendemain après-midi, je retrouve mon petit coquin au volant de la BMW de son paternel. Il est resplendissant avec toutefois les yeux un peu cernés. Il me dit :

- J’emmène M’man à Saint-Tropez. Elle veut s’acheter des tropéziennes. P’pa préfère faire son jogging. Notre parcours d’hier lui a suffi… Saint-Tropez, ça le gave ! A plus… j’espère. Rajoute-t-il avec un clin d'œil avant de lancer le gros véhicule sur le chemin.

Sa mère, assise à côté de lui, m’a fait un ravissant sourire.

Comme je ne vois aucun p’pa Cédric à l’horizon, je pense qu’il est déjà parti courir sur les chemins ensoleillés de notre belle Provence. Un peu déçu (beaucoup) je remonte dans mon appartement. Alors que je me sers un scotch sous le regard désapprobateur de Coussin, mon chat de gouttière obèse, j’entends frapper à la porte. J’ouvre et je découvre un Cédric en jean et T-shirt. Ce n’est pas une tenue de jogger… me semble-t-il… ?

Le visage neutre, sans un mot, il me prend par les épaules pour me faire pivoter. D’une main experte, il me retourne le bras droit dans le dos et me pousse vers ma chambre après avoir claqué la porte d’entrée d’un coup de talon. Il me jette sur le lit et se déshabille. Je crois me crois obligé d’en faire autant. Je n’augure rien de bon dans son regard.

Nu sur le lit, j’attends son premier assaut. Face à un judoka certainement confirmé, je n’ai aucune chance et cela s’avère exact quand je me retrouve enculé cinq minutes après.

Couchés sur le flanc et emboîtés, nous reprenons notre souffle. Cédric a le petit avantage de m’avoir empalé et ceinturé la taille pour se saisir de ma queue et de mes couilles. Son gros pénis m’écarquille la rosette et j’ai comme l’impression que son gland dur va bientôt me boxer l’estomac de l’intérieur…

Une poigne me branle tandis qu’une autre fait rouler mes testicules. Je m’entends gémir et râler.

- Laisse-toi aller… c’est une valse. Ricane mon violeur.

- Une valse à trois temps ??? Que j’ai l’esprit de rétorquer avant de mordre le drap.

Il me fusille, me perfore, me transperce le cul de telle manière que je ne distingue bientôt plus ma droite de ma gauche. Mais après tout, n’ai-je pas mérité cette allègre petite punition ?

- Alors comme ça, non seulement il faut que tu te tapes le père, mais aussi le fils… et pourquoi pas le Saint Esprit, pendant que tu y es… ??? Espèce de salope !!! Me grince-t-il dans l’oreille tout en me faisant jouir autant par derrière que par devant.

La prostate explosée et la queue aussi fusante qu’une mitrailleuse, je meurs d’une jouissance infernale. Je n’ai même plus la force de hisser le drapeau de reddition et Cédric abuse de moi encore longtemps avant de me remplir les tripes de son foutre bouillant. Vaincu, terrassé, je ne suis guère davantage qu’une crêpe lorsqu’il me retourne pour m’infliger un gros câlin réparateur ponctué de doux baisers. Fracassés, nous nous endormons enlacés tandis que les rideaux dansent, soulevés par le vent.

Je ne suis pas d’une nature rancunière mais le soir, au dîner, quand nous sommes tous attablés dans la salle à manger de ma sœur, je m’efforce d’avoir une moue boudeuse. Il faut bien marquer le coup. Le léger sourire moqueur de Cédric m’excite et me fait enrager.

Nous sommes aujourd’hui mercredi, Catherine prend un bain de soleil sur la terrasse de la piscine. Ses longues jambes galbées se parent d’un bronzage doré très appétissant. Je sors de la piscine, face à elle, avec certainement la grandiose apparence d’un Neptune surgissant des flots.

- Vous voilà seulette et abandonnée, Catherine ? Que je m’enquiers avec civilité.

- Oui, mes hommes sont partis faire du Jet Ski tout l’après-midi. Je préfère relire « Autant en emporte le vent » que de me faire secouer comme un prunier sur l’un ces engins qui vous crèvent les tympans. Me confie-t-elle en enlevant négligemment son haut de maillot pour mieux parfaire son bronzage.

Elle a une très belle poitrine haut placée. Elle braque sur moi des lunettes de soleil rétro qui la font ressembler à Grace Kelly. Lequel de nos grands-pères n’a-t-il pas été subjugué par cette chaude star métamorphosée en une vertueuse princesse ? Moi en tout cas, elle m’aurait fait bander… La vigoureuse manifestation physique qui fait instantanément craquer les coutures de mon maillot ne semble pas échapper à la belle dame qui m’invite gentiment à m’asseoir auprès d’elle. Il est inutile de vous raconter la suite parce que nous n’avons pas de temps à perdre. Ce que je peux vous dire c’est que trois cocktails plus tard, nous étions tous deux étendus sur le grand lit de la chambre numéro deux... avec la ferme intention de confectionner de grandes cornes à mon copain Cédric.

J’avoue humblement que je n’ai pas hésité à faire appel à Sainte Viagra pour pouvoir baiser convenablement l’épouse de mon violeur. Après tout, je n’ai plus 20 ans et ce fils de pute m’a mis sur les rotules. Après de multiples mignardises, Madame et moi sommes chauds bouillants.

Feulante comme une panthère sournoise qui réclame son mâle, Catherine s’ouvre et m’appelle. À plat ventre entre ses jambes superbes, je broute voracement sa foufoune. Je fais des prodiges avec ma bouche en espérant toutefois que ma bigote de frangine n’entende pas trop les échos de mes exploits linguaux… Elle me gronderait une fois encore.

J’ai déjà obtenu un orgasme de Madame et suis très occupé à lui agacer le clitoris lorsque je sens une grosse queue coulisser entre mes fesses.

- Tu es déjà revenu mon chéri ? Je ne t’attendais pas avant ce soir. Tu as passé une bonne journée ? Gazouille l’épouse modèle

- Ouais ma lapounette, c’était super génial ! Philip et moi nous nous sommes éclatés. Le Jet Ski, c’est le pied ! Répond l’époux de retour en m’enculant jusqu’à la garde.

Le coup d’estoc du Cédric me cloue au matelas. C’est du lourd, on ne plaisante plus et il est inutile que je crie maman. Je dois me résigner et croyez-moi ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire quand le monstre d’un cocu revanchard vous rabote la prostate… Mais c’est sous-estimer ma combativité guerrière que de me traiter de la sorte. Malgré le poids de mon agresseur que je porte sur le dos, je me redresse sur les bras tendus et entreprend de faire des pompes. Impressionné par cette démonstration de force, Catherine s’empresse de se glisser sous moi pour que je la pénètre en redescendant.

Galant homme, je maintiens mon effort pour ne pas l’écraser sous le double poids de ses partenaires. Au comble de l’extase, elle enroule ses jambes autour des hanches des deux mâles étroitement soudés au-dessus d’elle. Elle griffe mes épaules et mes bras qui se plient et qui se tendent en un rythme lent. Mon long pénis coulisse dans le vagin anthropophage de la dame comme un piston bien huilé. Elle crie quand je descends et vagit quand je remonte. Je bouffe ses seins comme je croque les pommes. Cédric quant à lui, confortablement installé sur mon dos, continue de me pilonner le cul… Le troisième orgasme de Catherine m’aspire le gland avec une telle force que je dois lutter pour ne pas jouir. Je me réserve pour qui de droit…

Être pris en sandwich dans l’intimité d’un couple moderne demande beaucoup d’endurance. Mais comme je crois tenir la forme, je vais leur en donner pour leur argent.

Sans brutalité mais avec détermination, je bascule sur le flanc et me libère de mes deux partenaires. Cela a assez duré, c’est à mon tour à présent de prendre des initiatives. Ça ne va pas rigoler.

Comblée et toute ébouriffée, Dame Catherine se réfugie contre la tête de lit tandis que j’engage un rapport de force avec son beau mari. Nos lentes étreintes amoureuses doivent faire songer à l’affrontement de deux anacondas cherchant mutuellement à s’étouffer. C’est bien davantage le trouble désir de Cédric de se faire sodomiser que ma puissance qui le terrasse. Chevauchant sa cuisse droite pour la bloquer, j’enfile l’athlète en l’ouvrant. Je maintiens fermement la jambe gauche contre mon torse en prenant soin qu’elle soit droite et tendue pour mieux encore écarteler mon adversaire qui s’abandonne maintenant à son sort. Couché sur le flanc. Enculé jusqu’à la glotte, les jambes écartées à outrance, Cédric ne peut que s’agripper aux draps. Nous allons régler nos petits comptes. Bien qu’en très mauvaise posture mon partenaire s’offre le luxe d’étouffer un petit rire :

- Tu es rancunier Guillaume. Je n’ai pas été aussi méchant avec toi…

- J’vais te trouer… J’vais te défoncer…!!! Que je rugis en guise de réponse.

- Oh ouiiii !!! Approuve sa tendre épouse.

Alors, tel un lourd bélier éclatant la porte ferrée d’une forteresse moyenâgeuse, je me déchaîne dans le trou de Cédric. La mante religieuse veut sa part du festin. En rampant, elle vient avaler le grand sexe turgescent et bringuebalant de son bel époux pour le pomper goulûment. Les deux prédateurs savourent et prennent leur temps. La sueur lubrifie leurs élans.

Pour une fois depuis longtemps, je contrôle la situation et je veux que cela se sache. Pesant toujours plus sur sa jambe tendue pour toujours plus l’écarteler, je m’enfonce toujours plus loin dans les entrailles de ma proie. Les bras tendus pour se cramponner à la tête de lit, Cédric redresse la tête pour me dévisager. Le visage défait, il articule quelques mots qu’il me destine :

- Je vais… regarde… toi!

Je comprends que c’est à moi qu’il destine son foutre bien que je sache que c’est une femme possessive qui va le lui prendre. Le ventre de l’athlète se convulse, c’est l’hallali.

Cédric se vide dans la bouche de son vampire tandis que je l’emplis de mon jus viril.

Très tard le soir, je suis étalé sur un transat au bord de la piscine. Après ma prestation, il est probable que Catherine et Cédric font un câlin dans les bras de Morphée. Moi, il faut que je récupère…

Un petit gloussement satanique que je reconnais, m’annonce que la journée n’est pas finie…

Seulement vêtu d’un rayon de lune, Philippe le triton me regarde, accoté au mur du pool house. Bras et chevilles croisés, il est beau comme Lucifer. Son hanché fait sensuellement sinuer sa silhouette.

- Tu veux bien me faire un petit massage thaï ? Ronronne-t-il.

- Non Philippe pas ce soir, je suis crevé.

Allêêêr… fais un petit effort… tiens, je vais me mettre au-dessus de toi. Tu n’auras même pas besoin de te lever. Rétorque mon harceleur en s’avançant vers moi.

Le grand gaillard enjambe mon transat pour placer son trois-pièces au-dessus de moi. C’est ce qu’on appelle une livraison à domicile…

Je m’empare de ses roustons et de sa grosse teub et je questionne :

- Tu veux que je te torde les couilles comme la dernière fois ?

- Ah ouais ! C’était génial ! Tu peux les bouffer aussi… j’adore. S’enthousiasme le kouros.

Comme Philippe semble en vouloir, je mets le paquet. Ses abdos ondulent prodigieusement tandis que je le malaxe, que je le branle et que je le pompe. Il gronde comme un lion en rut tandis que je me régale de lui.

Pour le finir je tire sur ses boules pour les engloutir dans ma bouche et les mastiquer. Je le branle simultanément. Doigts croisés derrière la nuque et jambes semi-fléchies, il se laisse vidanger de rude manière. Il vibre au-dessus de moi et m’asperge les cheveux d’une quantité phénoménale de sperme. Quel dommage de gaspiller toutes ces jeunes protéines qui auraient pu me ragaillardir !

D’une voix rauque, l’athlétique éphèbe me supplie aussitôt de remettre le couvert.

De retour dans mes appartements, je n’ai pas besoin de me faire infuser une tisane de tilleul parce que je sombre direct dans un sommeil sans rêves. C’est à neuf heures du matin que je me réveille sous le regard offusqué de Coussin qui attend ses croquettes bio depuis plus d’une heure.

Quand je descends boire mon café, je ne suis guère surpris de me faire remonter les bretelles par ma frangine Hélène qui m’explique calmement que je ne dois pas transformer sa pension de famille en bordel. Elle me parle comme à un enfant pas sage et j’aime bien ça…

Cédric n’est pas encore parti qu’il me manque déjà. La nuit précédant son départ, je laisse ma porte ouverte et une veilleuse allumée puis cherche le sommeil sans illusion. C’est le grondement d’un orage qui me réveille. Cédric est debout au pied de mon lit, il me regarde dans la pénombre. Le flash des éclairs sculpte par intermittences son corps nu. J’ouvre le drap pour l’accueillir. Avec profond soupir il se couche le long de moi. Je voudrais ainsi le garder toujours dans mes bras. C’est la nuit de nos adieux. Notre histoire est finie à peine commencée. Il me donne son corps, je lui donne le mien. Ma peau glisse sur la sienne, son odeur se mêle à la mienne, nos souffles se confondent. Nous ne voulons pas jouir tout de suite. Nous voulons sans cesse retarder l’explosion du plaisir afin de le savourer encore et encore. Nous découvrons la tendresse.

Quand j’ai demandé à Cédric : « tu reviendras ? », il ne m’a pas répondu. Cela fait une semaine que je n’ai pas consulté ma messagerie. J’ai peur. J’ai peur de ne pas y trouver le message que j’attends.

Romain

alain.romain@orange.fr

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