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HISTOIRE

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Varius, le fils du loup

Avertissement : Cette histoire est exclusivement réservée aux fanas d’Astérix le gaulois.

Ce qui sauva Domptrix fut sa grande beauté. Ensanglanté et ligoté, le jeune chef éduen attendait sa mise à mort dans l’enclos des prisonniers. La Gaule de son époque était une mosaïque de peuples belliqueux qui se faisaient sans cesse la guerre. Jaloux de la prospérité des Éduens, leurs voisins, les Séquanes et les Arvernes s’allièrent aux Suèves pour envahir leur territoire. Peuple germain, les Suèves avaient pour roi Arioviste.

Sous le nombre, les Éduens furent vaincus et Domptrix capturé. Il se preparait à mourir le plus dignement possible quand de solides guerriers s’emparèrent de lui pour le traîner devant Arioviste qui siégeait sur un trône recouvert de fourrure d’ours.

- Ainsi, voici donc le célèbre Domptrix dit le Loup. Tu as occis grand nombre de mes hommes et je devrais te faire trancher le col séance tenante. As-tu conscience de cela, éduen ? Gronde le chef germain.

- Ouais, germain de mes deux ! Fais-toi plaisir et fais-moi décapiter, cela m’épargnera de voir davantage ta gueule de con ! Ricane le prisonnier entravé.

- J’ai de la considération pour ton courage, jeune guerrier, bien que tu m’irrites. Mais c’est aujourd’hui ton jour de chance car ma fille cadette Vanessa t’a choisi pour époux. Susurre le vainqueur.

- Allons donc ! Crois-tu, Arioviste, que je suis prêt à plonger mon chibre dans la foufoune d’une ribaude germaine ! Pour qui me prends-tu ? S’indigne Domptrix en se cabrant dans ses liens.

Cependant qu’il dit cela, le celte relève plus haut la tête pour découvrir trois jeunes femmes debout derrière le trône. La plus belle d’entre elles le dévore des yeux. Il frémit sous ce regard provoquant. Il se souvient alors que la veille, une altière cavalière avait arrêté sa monture pour le contempler un instant. Saucissonné et gisant dans la boue, il n’était pas à son avantage mais cela ne l’avait pas empêché d’adresser un grand sourire de loup à la femme princièrement parée.

Comme tout le monde le sait, les gaulois n’avaient peur que d’une seule chose : que le ciel leur tombe sur la tête… or, c’est exactement ce qui arrive à Domptrix quand il contemple la princesse Vanessa. Si belle et désirable avec sa fine taille souple et ses petits seins arrogants.

Le puissant chef Arioviste se marre en voyant la tronche du jeune gaulois rougissant.

- Refoule ton ressentiment, Domptrix et sois mon gendre. Rome, soi-disant alliée de votre peuple, n’est pas venue à votre secours. Te voici donc seul, vaincu, sans hommes et sans terres. À toi de choisir entre la mort et le bonheur. Roucoule le chef germain à présent très sûr de lui.

- Je… Parvient tout de même à articuler le jeune guerrier sans parvenir à quitter des yeux la belle Vanessa qui l’hypnotise férocement.

L’érection qui déforme ses braies moulantes fait l’admiration de toute la noble assistance…

Pour le chef suprême des Suèves, l’affaire est entendue. Il ordonne donc :

- Gardes, soignez et pansez les blessures de cet homme. Lavez-le et vêtez-le comme doit l’être un prince. Les noces auront lieu ce soir.

Avec empressement, l’œil concupiscent, les robustes guerriers germains s’emparent du jeune gaulois et l’embarquent vers des lieux éloignés afin de s’occuper de sa belle personne.

Domptrix est conduit dans un vaste domaine dont les Suèves ont fait l’un de leurs cantonnements. Alentours, les vainqueurs pillent les fermes et égorgent le bétail pour faire ripaille. Le cœur serré, le jeune homme contemple le carnage. Il connaissait bien le maître des lieux. Obrunus était un grand noble, bon et généreux avec ses gens. Qu’est-il advenu de lui et de sa famille ?

Au centre de la grande salle de la villa, un feu flambe. La fumée s’échappe par une ouverture dans la toiture de chaume. Haute silhouette blanche, un druide se tient près de l’âtre. D’une voix gutturale il ordonne aux hommes de libérer Domptrix et de le dévêtir.

Des poignards effilés tranchent les cordes et les vêtements boueux empourprés de sang. Les guerriers celtes prennent grand soin de leur corps et celui de Domptrix ne peut que susciter l’admiration. Mince et musclé, il luit dans le reflet des flammes qui le sculptent sensuellement.

Cerclée d’un torque finement ciselé, son encolure droite semble jaillir d’un torse aux larges épaules. S’ébrouant à la manière d’un étalon sauvage, l’athlétique gaulois regonfle sa crinière aux boucles d’or. Altier dans sa nudité, il ignore le regard admiratif de ses gardiens quand, dans un grand chaudron de bronze posé sur le sol, il se lave avec soin. S’écoulant de ses blessures profondes, le sang rougit l’eau.

Sur la poitrine de l’homme, à l’emplacement du cœur, il y a un fin tatouage celtique. Ce tatouage représente un loup fièrement cabré et hurlant. Propre comme un sou neuf mais sanglant, Domptrix s’abandonne aux soins du druide qui s’avance vers lui, encadré de deux jeunes novices.

- Fier gaulois, je vais devoir recoudre tes blessures avant de les oindre et de les panser. Tu vas souffrir mais ces jeunes garçons font t’aider à supporter la douleur. Susurre le médecin-prêtre en salivant.

- Je ne crains pas la douleur, vieillard. Fais à ta guise. Rétorque le guerrier blond.

Tandis que le druide commence à coudre les lèvres de ses plaies, les deux novices s’agenouillent devant lui. Le premier saisit ses lourdes couilles pour les lécher et les grignoter tandis que le second suce expertement le gland pourpre de son grand sexe majestueusement dressé.

Longuement, soigneusement, le druide s’affaire. La tête renversée, les yeux clos, les lèvres entrouvertes, le magnifique éduen semble boire voluptueusement son plaisir et sa douleur.

Des mains fortes et calleuses se posent soudain sur son ventre plat, sur les globes durs de ses fesses et sur ses épaules rondes. D’autres mains caressent sa chevelure coulante.

- Bas les pattes, les mecs ! N’oubliez pas que je serais bientôt l’un de vos chefs. Se contente de dire Domptrix avec son sourire de loup… et son autorité naturelle…

Les hommes reculent respectueusement mais l’un d’eux se permet de répondre :

- Ouais, Prince, mais alors prend nous sous tes ordres. Nous serons les plus fidèles de tes guerriers. N’est-ce pas les gars ?

Un grondement approbateur confirme l’audacieux propos du jeune germain Panoramis.

- OK, ça marche comme ça, bande de vicelards ! Vous ne serez pas déçus du voyage, mais par les dieux, donnez-moi à boire ! Je suis sec comme une souche. Comment voulez-vous que je puisse cracher mon foutre ainsi ! Ordonne le glorieux étalon.

On s’empresse de lui tendre une corne pleine de cervoise qu’il engloutit d’un trait. À peine le breuvage bruyamment ingurgité que le demi-dieu à la chevelure d’or jouit sous le regard extasié de l’assistance guerrière. C’est un torrent de foutre qui noie les deux novices laborieux.

Le rugissement de Domptrix fait taire les clameurs avoisinantes. Majestueusement campé sur ses longues jambes de bronze, il laisse le capiteux Panoramis lécher sa hampe ruisselante.

- Merci, mec. C’est du beau nettoyage. Je te revaudrai cela, mais pour l’instant il faut que tu cesses car je dois conserver ma semence pour la princesse Vanessa. Ronronne-t-il en ébouriffant, d’une main nonchalante, la chevelure bouclée du jeune guerrier dévoué.

Bras et jambes nus, le beau gaulois est de nouveau face à Arioviste, toujours vautré dans son trône couvert de fourrures. Domptrix a refusé les atours princiers dont il aurait dû se vêtir pour les noces. Une modeste et courte tunique de lin ceinte à la taille ne parvient pas à dissimuler les courbes alléchantes de son anatomie musculeuse. Seul, son torque somptueux rappelle son rang.

- Roi Arioviste, je ne suis plus rien. Tu m’as vaincu et dépouillé de mon fief pour l’offrir à tes veules alliés Séquanes. Tu veux faire de moi ton lieutenant et ton bras armé contre une Rome qui a trahi mon peuple. J’y consens ainsi qu’à être ton gendre et saillir ta fille, la très belle princesse Vanessa. Mais cela à une condition !

- Comment oses-tu poser une condition, toi dont je pourrais faire un vil esclave !!! Rugit le chef germain.

- C’est à prendre ou à laisser ! Rétorque le jeune gaulois en croisant les bras.

Plus belle que l’aurore naissante, la princesse Vanessa pose une main apaisante sur l’épaule de son père qui étouffe de colère. Il se calme cependant et questionne :

- Quelle serait ta condition ?

- Rends-moi mon fils !

- Ton fils ?

- Oui, mon fils Varx que tes hommes ont capturé pour en faire leur esclave. J’avais 15 ans quand j’ai conçu ce garçon avec Actrava, belle d’entre les belles, fille du noble Obrunus.

- C’est le comble ! Prétendrais-tu que ton Actrava serait plus belle que ma fille ???

- Non, Arioviste, la beauté de ta fille égale celle de mon amante morte en couches. C’est pourquoi j’ai aimé Vanessa dès que je l’ai vue. Je serai pour elle le plus attentif des amants et la transporterai dans des mondes merveilleux autant que ténébreux. Sache que suis fort et infatigable, Arioviste.

C’en est trop pour la belle princesse Vanessa qui serre les cuisses tant elle mouille. Elle bronche comme une jeune pouliche en chaleur et dévore goulûment des yeux le celte à demi-nu.

Arioviste, chef suprême des germains, ne sait plus où donner de la tête. Il essaie de réfléchir malgré les frémissements incontrôlables de sa fille aimée et les regards énamourés que ses guerriers portent sur Domptrix. Décidément ce bel éduen est une bête de sexe !

- Comment pourrais-je reconnaître ton fils dans le troupeau des jeunes gens que nos armées ont asservis ? Bougonne-t-il.

- J’ai fait tatouer un loup sur la poitrine de mon fils. Il s’agit de mon totem. Il a aujourd’hui douze ans et ses yeux sont plus bleus que les ondes profondes. Rends-moi mon fils et je serais ton gendre. Réponds Domptrix en secouant sa flamboyante crinière.

Arioviste rugit ses ordres du haut de son trône et l’attente commence.

Pour meubler le temps, l’auteur pourrait vous décrire les tables qui débordent de victuailles. Il pourrait évoquer la barbare somptuosité des noces gauloises avec le vin et la cervoise qui coulent à flot alors que rôtissent des carcasses de bœufs enfilées sur des tournebroches gigantesques. Il pourrait aussi faire allusion à ces épaisses vapeurs hormonales qui saturent l’atmosphère du banquet. Mais est-il bien nécessaire de s’attarder sur de tels détails ?

Au bout de trois heures d’attente, alors que la princesse Vanessa commence à prendre l’apparence d’une cocotte-minute que l’on a oubliée sur le feu, rapplique enfin une troupe de farouches guerriers escortant un bel enfant. Il est grand et robuste pour ses 12 printemps. Sa tunique, largement déchirée, laisse apparaître sa poitrine nue sur laquelle est tatoué un loup hurlant.

À l’apparition de Varx, nul doute n’est permis. Il est le portrait de son père, Domptrix le Loup. Ce dernier s’avance vers l’adolescent et dit abruptement :

- Salut à toi, Varx. Je suis ton père.

- Salut père. Merci de m’avoir sauvé de l’esclavage mais je ne me souviens guère de vous. Grand-père Obrunus me disait que vous étiez un grand guerrier mais aussi un incorrigible coureur de jupons. Répond calmement l’enfant.

- Peut-être avait-il raison. Dis-moi, qu’est devenu Obrunus ?

- Il a essayé de me protéger mais ils étaient trop nombreux et ils l’ont tué.

Un petit sanglot sec casse la voix du jeune garçon qui se plaque à son père pour lui ceinturer la taille de ses bras. Il pleure doucement alors que de grandes mains aimantes caressent ses cheveux blonds. Tout autour c’est le silence et même l’impitoyable Arioviste semble ému.

C’est ainsi que Varx, prochainement dénommé Varius, entra dans l’Histoire. Histoire avec un grand H, précisons-le.

Pantelante et submergée d’amour, la belle princesse promise s’avance vers le grand gaulois qui étreint fermement son enfant.

- Sois à présent en paix, mon aimé. Mes servantes vont s’occuper tendrement de ton fils. De grâce, fais-moi des enfants aussi beaux que lui.

L’homme fier se tourne alors vers Arioviste et lui dit :

- À présent je suis à toi, grand roi des germains. Mon épée est à ton service et je serai un bon époux pour ta fille. Que Rome tremble car ma haine est grande.

Au crépuscule, sous un chêne immense, Vanessa et Domptrix sont unis par les liens du mariage druidique. Au-dessus d’un chaudron empli des quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu, ils prononcent les paroles : « Ensemble nous serons sous le Soleil, œil du jour » en se regardant dans les yeux. Arioviste se rengorge de fierté. Sa fille aimée a bien choisi son étalon !

Le contraste entre les atours somptueux de la princesse Vanessa et l’humble tunique de son époux est saisissant. Rougissante, la jeune Germaine offre une magnifique épée à Domptrix qui la ceint sous les acclamations de l’assistance guerrière. Traître pour certains, glorieux pour d’autres, le jeune celte doit à présent affronter son destin.

Quand Domptrix écarte la lourde tenture pour pénétrer dans la chambre nuptiale, il a encore le souvenir du regard de son fils Varx planté dans le cœur. Combien il a été bouleversé en découvrant ces immenses yeux bleus si semblables à ceux de sa défunte mère Actrava. Des yeux d’un bleu absolu. Des yeux qui vous transpercent l’âme.

Vanessa attend dans la nuit, nue sur la couche de lin. La douce lueur d’une lampe à huile caresse l’ivoire de sa peau et l’or de sa chevelure déployée. À l’instant de cette vision fascinante, les lèvres du guerrier s’entrouvrent comme voulant prononcer le nom d’une amante perdue qui serait revenue.

Mais c’est silencieusement que l’homme se dénude pour s’étendre auprès de la femme brulante de désir. Dans un long baiser, les deux crinières se mêlent. Avec lenteur, le mâle superbe, cabré sur ses bras tendus, survole l’amante offerte pour la pénétrer en un souple et puissant mouvement de ses reins de lion.

Le grand membre viril découvre que la jeune germaine n’est plus vierge. Cela ne contrarie pas le celte qui sourit en songeant que cela lui permettra de faire la comparaison… il connait sa puissance.

Dans ses chaudes, glissantes et voraces profondeurs, la femme prend, aspire, capture l’homme qu’elle fait gémir doucement. Elle râle de plaisir et crie ses multiples orgasmes bien avant que le foutre brulant ne fuse encore et encore en elle.

Dans le bivouac royal, personne ne peut fermer l’œil. Ce n’est qu’à l’aurore que s’apaise le tumulte.

Femelle lascive, Vanessa dévore le mâle repu qui s’abandonne enfin à ses caresses amoureuses. Les lèvres luisantes de sperme, elle hume ses bandages mouillés de sang. Elle griffe et mord sa peau ambrée aux senteurs forestières. Comblée, elle s’endort dans ses bras protecteurs.

Quand le matin, le couple se présente devant le roi germain, entouré de sa cour, hommes et femmes font peser de lourds regards appréciateur sur le magnifique gaulois au port altier. La princesse est rayonnante et roucoule comme une colombe énamourée.

- Par le dieu Tyr, mon gendre ! Serais-tu donc aussi vaillant dans un lit que sur le champ de bataille ? Tonitrue le germain admiratif.

- Il ne m’appartient pas de le dire, Arioviste. Répond modestement Domptrix en contemplant la profusion de cadeaux de noces qui s’entassent à ses pieds.

Après avoir dévoré un demi marcassin rôti et bu trois hanaps de cervoise, le robuste celte enfourche un cheval de belle allure non sans avoir déposé un baiser sur les lèvres pulpeuses de son épouse gloussante. Dans une grande prairie, un jeune garçon rêveur est assis sur une souche.

- Salut mon fils. Tu sembles, comme moi, ne guère apprécier la compagnie des hommes.

As-tu bien dormi. S’exclame joyeusement Domptrix.

L’enfant lève les yeux vers son géniteur. Yeux extraordinaires qui auront toujours le pouvoir de percer les cœurs. Il esquisse un sourire et répond :

- Salut père. Non, j’ai peu dormi. Il y avait beaucoup de bruit cette nuit. Grand-père Obrunus avait raison de dire que vous étiez un sacré bon coup. Serais-je un jour comme vous, père ?

- Peut-être pire encore, mon fils. Tu es grand et fort pour ton âge et je pense que tu feras honneur à notre lignée. Mais en attendant cela, que dirais-tu d’une promenade ? Je t’ai amené un beau cheval.

Les yeux de Varx s’illuminent quand Domptrix lui tend la bride de l’étalon piaffant. Malgré sa taille et sa jeunesse, l’adolescent enfourche la bête d’un bond et s’élance dans un galop furieux. Avec une aisance stupéfiante, il maîtrise sa monture et semble faire corps avec elle. Le cœur plein d’orgueil, le guerrier celte admire la chevauchée rapide de son fils.

Plus tard, l’homme et l’enfant parlent souvent. Varx est un garçon effronté qui n’a peur de rien. Il fait beaucoup rire son père qui l’aime chaque jour davantage. Le temps passe et le garçon devient de plus en plus fort et beau. En dot, Arioviste accorde de vastes terres de l’Est à son gendre. De nombreux guerriers germains sont restés auprès de Domptrix. Il faut dire que l’homme est charismatique et que sa queue est infatigable… le petit cul musclé de Panoramis a toutes ses faveurs et ce dernier l’accompagne partout comme son ombre. L’épée prête à jaillir pour défendre son maître révéré.

Hélas, trois fois hélas, la princesse Vanessa est jalouse. Jalouse de la place que prend son beau-fils dans le cœur de son époux. La séduisante apparence de Varx lui rappelle sans cesse combien devait être belle sa mère Actrava. Qu’importe à Vanessa que son mec saille ses guerriers car cela n’amoindrit en rien ses forces. Forces qu’il déploie toujours aussi fastueusement dans le lit conjugal. Non, elle est simplement jalouse d’une morte que Domptrix ne cessera jamais d’aimer. Elle est jalouse d’un grand amour dont Varx est le fruit.

Après avoir affirmé son emprise sur les Eduens et les Séquanes, Arioviste, se retire, avec le plus gros de son armée, par-delà le Rhin dans son royaume germain. L’année suivante il accepte de se rendre à Rome pour rencontrer le roublard Jules César et surtout parlementer avec le Sénat romain pour obtenir le sud de la Gaule.

S’annonce une année de paix précaire durant laquelle Domptrix, sa famille et ses hommes s’installent dans ses nouvelles terres. Adossé aux montagnes, le domaine est vaste avec de grands pâturages et des vignobles. Le gibier abonde dans les forêts profondes.

Varx, le fils du Loup, vit les plus beaux jours de sa vie. Enveloppé de l’affection de son père Domptrix et de ses guerriers, il galope sur les prairies et chasse dans les forêts. Aimable et rieur, il est pourtant d’une nature solitaire. Souvent, armé de son arc, il s’éloigne des heures durant chasser le lièvre.

Un jour d’été il entend des voix en traversant un grand bosquet. S’approchant à pas de loup, il découvre trois hommes assis auprès d’un ruisseau gargouillant. Ils sont nus et ruisselants d’eau. Le soleil fait briller leur peau et sculpte leurs muscles saillants. Tapi dans un épais fourré, le garçon reconnaît Domptrix, Panoramis et Samos, un colossal guerrier germain, ami de son père. Brun et velu, Samos est capable de rompre un timon à mains nues.

Les hommes reviennent de la chasse car à proximité git le corps d’un gros sanglier dont les pattes sont attachées à une longue perche. Fatigués par le poids de la bête qu’ils doivent transporter depuis longtemps, les trois gaillards se rafraîchissent dans le ruisseau.

- Par les dieux cornus, je bande comme un taureau dès que je suis tout nu au soleil. S’exclame soudain Samos.

- Alors mets-toi à l’ombre mais ne compte pas sur moi pour calmer ton ardeur. Rigole Panoramis.

- Mais je ne peux pas rester comme ça ! Il me faut vite un cul pour apaiser mon monstre ! Si Domptrix n’était notre chef, je lui demanderais de me donner le sien parce que c’est de loin le plus beau cul des Gaules. Argumente Samos.

- Aujourd’hui, c’est jour de congé, il n’y a pas de chef qui compte et nous sommes, ici, tous les trois égaux. Répond Domptrix en lançant un galet dans l’eau. Le regard lointain.

- Ça veut dire quoi ? Interroge le colosse en regardant Panoramis.

- Ça veut dire que tu peux toujours essayer d’avoir le cul de notre chef qui n’est plus notre chef jusqu’à ce soir. M’est avis qu’il ne se laissera pas faire. Ricane Panoramis.

- Tu as raison, Panoramis. Je ne me laisserai pas faire. Samos ne pourra m’enculer que s’il me terrasse à la lutte. Il faut bien que je sauve mon honneur. Non ? Répond le beau gaulois sans les regarder.

- Mais il est bien plus lourd et plus fort que toi, il va te vaincre, Domptrix. S’inquiète le germain.

- Je sais.

Des petits oiseaux chantent dans les ramures quand les deux hommes nus se lèvent pour s’affronter à mains nues sur l’herbe tendre de la clairière. Le combat est rude et il faut un très long moment pour que Samos parvienne à immobiliser son athlétique adversaire en lui retournant férocement les bras dans le dos. À plat ventre, écrasé par le poids de son vainqueur, Domptrix admet sa défaite.

Sans relâcher sa prise, Samos, haletant, crache abondamment sur la rosette du vaincu avant de faire glisser son énorme chibre entre ses petites fesses dures. Il grogne :

- Ne me résiste plus, Domptrix ! Ton joli cul est à moi ! Je vais t’enfoncer profond et tu risques de le sentir passer !

- Je sais. Vas-y !

Après avoir bien ajusté son gland baveux sur le trou de sa proie, le colosse germain s’enfonce en effet profondément dans les tripes du jeune éduen qui crispe désespérément les mâchoires pour étouffer son cri. D’abord à un rythme lent puis de plus en plus cadencé, Samos entreprend de prendre son plaisir bestial à grands coups de reins. Sauvagement défoncé, Domptrix ne peut bientôt plus réprimer des gémissements rauques qui ne font que davantage exciter son vainqueur.

Panoramis, jusqu’alors simple spectateur, est très excité et décide d’entrer dans la danse. Il s’accroupit face aux deux lutteurs et saisit la tête de Domptrix pour la relever à la bonne hauteur. Hauteur qui lui permet d’enfourner sa grosse queue dans la bouche du vaincu. C’est un délice pour lui de cracher son foutre dans un gosier chaud et glissant.

Écrasé, étouffé, les bras tordus, le jeune gaulois subit son voluptueux supplice avec courage. Son corps ondule tout entier sur le sol quand un orgasme dévastateur s’empare de lui. Les cailloux écorchent sa verge et la terre boit son sperme.

Dans les branches, les petits oiseaux ne chantent plus, certainement très intrigués par tout ce remue-ménage dans leur petite forêt. Ce soir-là, Varx a appris beaucoup sur la complexité des rapports entre adultes quand il a vu son père siégeant majestueusement sur sa chaise curule, entouré des prévenances respectueuses des guerriers Samos et Panoramis…

Aux gracieux sourires hypocrites de sa belle-mère Vanessa, Varx répond par une brève inclination du chef. Il se promet, pour parfaire son éducation, d’aller jeter un coup d’œil nocturne dans les appartements de son père. Il faut qu’il sache d’où proviennent ces brames et ces rugissements mais surtout qu’il sache quelle en est la cause. Il a encore tant à apprendre…

Nous sommes en l’an 58 av JC quand Jules César lance ses troupes au-devant de l’armée du roi germain Arioviste. Ce dernier veut envahir l’Est de la Gaule mais le proconsul Romain n’est pas du tout d’accord. Pour tous les observateurs politiques, il est évident que ça va chier des bulles !

Varx a alors 14 ans. Cheveux au vent, il chevauche le magnifique étalon que lui a offert Domptrix le Loup, son père. Domptrix est parti rejoindre les forces d’Arioviste qui ont franchi le Rhin. Son ressentiment à l’égard de César est toujours grand et il considère que cette guerre n’est qu’un prétexte pour établir hégémonie romaine sur les Eduens et les Séquanes.

Le cheval roux emporte le jeune garçon dans un triple galop désespéré pour échapper aux cavaliers romains qui le poursuivent. César a donné pour ordre de lui ramener l’adolescent vivant. Couché sur l’encolure de sa monture déchaînée, Varx monte à cru. Il vole littéralement mais de toutes parts surgissent des cavaliers et des archers. Il ne pourra pas leur échapper.

- Nous avons eu beaucoup de mal à le capturer, César. Ce jeune démon est un véritable centaure. Il a fallu que nos archers abattent sa monture. Même à terre, il court aussi vite qu’un lièvre. Jubile Libus, un préfet de cavalerie en jetant le captif aux pieds du proconsul.

Visage taillé à la serpe, carapaçonné de sa somptueuse cuirasse de généralissime, Jules César considère le très jeune homme agenouillé devant lui.

Malgré ses bras entravés, Varx se relève d’un bond pour faire face au gouverneur des Gaules. Il plonge son redoutable regard bleu dans les yeux du romain. « Mari de toutes les femmes et femme de tous les maris. », Caius Julius Cesar frémit devant tant de beauté.

- Ainsi tu es le fils du Loup Eduen

- Ouais, je suis Varx, le fils de Domptrix le Loup et je m’en fais gloire. Rétorque l’insolent.

- Sais-tu que j’ai vaincu le roi Arioviste et qu’il ne reste plus rien de son armée ? Ton père est en fuite et ne pourra venir te secourir. Où est ta mère Vanessa ? Je sais qu’elle n’a pas participé au combat parce qu’elle porte l’enfant de Domptrix qui sera aussi un descendant du roi germain. Cela je ne le veux pas. Où est-elle ? Interroge César d’une voix dure.

- Tu sais très bien que Vanessa n’est pas ma mère et que tu ne retrouveras pas cette garce. Elle est partie dare-dare avec ses guerriers rejoindre mon père en un lieu que je ne connais pas. Ces félons m’ont abandonné ici comme un chien. Désolé mais tu devras te contenter de moi, César.

César observe le fier garçon planté devant lui. Une crinière blonde encadre son visage aux traits réguliers. Il a des jambes interminables et de larges épaules. S’il l’épargne, il deviendra un très bel homme, intelligent de surcroît. Cesar ronronne :

- Ta belle-mère est maligne. En éliminant l’héritier de Domptrix, elle fait de la place pour ses propres enfants. Mais dis-moi, petit crâneur, que vais-je bien faire de toi, maintenant ?

- Me tuer probablement. De toute façon, tu ne sais faire que ça ! Grommelle le garçon.

César éclate de rire. Que l’arrogance de ce jeune celte est rafraîchissante ! Il est las de tous ces massacres et se sent porté à la clémence… pour l’instant. Serait-il avisé de le faire exécuter ? D’autant que son père Domptrix jouit d’un grand charisme et que de nombreuses tribus l’admirent.

De plus, il est connu que le chef rebelle aime son fils. Voici donc l’occasion d’obtenir un otage de prestige. Voici donc l’occasion de limer les crocs du dangereux Domptrix.

- Quel âge as-tu, Varx fils du Loup ? Tu me sembles déjà être un grand gaillard et tu raisonnes comme un homme. Nous allons donc parler d’homme à homme. Roucoule le proconsul.

- J’ai 14 ans, César, mais je suis capable d’affronter n’importe lequel de tes hommes. Je connais les chevaux et les armes bien mieux que tes guerriers à la noix. Rage le jeune téméraire.

Décidément, Jules César s’amuse beaucoup à dialoguer avec ce jeune voyou gaulois ! Ce petit coq dressé sur ses ergots l’attendrirait presque. Quel dommage ce serait de faire égorger un si beau spécimen celtique. Mais la bonté du romain a des limites.

- Je vais te faire une proposition, jeune insolent.

- Dis toujours.

- Tu me sembles aussi rebelle que ton père mais tu es seul à présent. J’ai décidé de te prendre pour otage. Cela calmera les ardeurs belliqueuses de ton paternel. Mais je veux aussi que tu rejoignes mes armées. Avec tes talents, tu feras un excellent cavalier mercenaire.

- Plutôt crever ! Rétorque l’adolescent.

L’état-major du général pourtant constitué de vieux durs à cuire reste silencieux mais vibre en assistant à cet affrontement. De ces deux orgueilleux, qui l’emportera ?

- Je ne vais pas perdre mon temps avec toi, Varx ! J’ai bien d’autres soucis actuellement que celui de te convaincre. Soit tu acceptes de devenir un mercenaire de Rome, soit je te fais exécuter sur-le-champ. Et là, je ne plaisante pas, mon petit bonhomme. Annonce froidement César.

Le fils du Loup se raidit dans ses liens en blêmissant sans pour autant renoncer à sa détermination. C’est alors que le général Équidus, commandant en chef de la cavalerie romaine, prend la parole :

- Proconsul César, confies-moi cet enfant courageux. Je saurai lui faire entendre raison. Il est trop jeune encore pour comprendre que tu ne souhaites que la Pax Romana.

Le jeune celte échevelé aux genoux écorchés lève les yeux vers le général romain et découvre un regard dans lequel il lit la mansuétude. Le visage est rude mais l’homme n’est pas une brute. Seul, vulnérable et désemparé, Varx saisit alors l’une des mains qui le guideront vers son destin.

- OK, je veux bien devenir un cavalier à la solde de Rome mais je ne garantis rien… répond-il sur un ton légèrement gouailleur.

- À la bonne heure ! Tu viens de sauver ta peau, Varx ! Équidus, mon fidèle général, je te confie la charge de faire de ce petit cabochard le meilleur de tes officiers. Emmène-le avec toi et veille à ce qu’il ne s’échappe pas. Déclare César souriant.

C’est ainsi, qu’obéissant mais gardant la tête haute, Varx le fils du Loup fut engagé dans la cavalerie de la cinquième légion romaine des Gaules sous les ordres du général Équidus.

Considéré comme novice, il lui fut tout d’abord attribué les corvées des chiottes mais le temps passant, il s’imposa comme un cavalier hors-pair. Il maniait le glaive romain avec autant de dextérité que l’épée gauloise, obtenant ainsi le respect des plus vieux mercenaires. Équidus l’emmenait avec lui lors de ses séjours à Rome, lui faisant découvrir les mœurs et les raffinements de la capitale.

Le comportement protecteur mais très équivoque du général Équidus à l’égard du jeune otage gaulois permit à ce dernier de découvrir ses talents de séducteur. Il était d’une beauté redoutable et personne ne résistait à ses charmes. Tous succombaient à l’apparition de ce serial fucker.

Autant expert dans le domaine de la guerre que dans celui de l’amour, Varius à l’âge de 20 ans était décurion et avait sous ses ordres dix cavaliers gaulois. Il avait renoncé à sa crinière celte et ses cheveux étaient courts. Il était impressionnant de force et de beauté et entre ses jambes, son cheval semblait de feu. Dans de nombreuses tribus rebelles on prononçait son nom avec crainte.

La cinquième légion des Gaules bivouaque dans une grande plaine bordée d’un fleuve. Demain, elle partira renforcer l’armée de Jules César qui assiège Alésia. Assis parmi ses hommes, Varius contemple les flammes d’un feu sur lequel bout la marmite du repas du soir.

Il pense à ces moments de bonheur qu’il a connu dans sa prime jeunesse. La nostalgie ourle son cœur mais un bruit de galop interrompt sa rêverie. Un cavalier l’interpelle du haut de sa monture :

- Décurion Varius, tu es convoqué par notre commandant-en-chef, le général Équidus. Sur l’heure tu dois t’apprêter et te rendre à sa tente. Aboie le messager avant de tourner bride.

Varius ne que sait que trop ce que cet ordre signifie. Il bande très dur en se préparant. Il lave soigneusement son corps avant de le vêtir de lin et de le harnacher. Comme à l’accoutumée, il se dénudera devant son mentor qui le pompera une heure durant. Équidus est un goulu qui ne se lasse pas de boire sa jeune sève virile. Pour Varius ce ne sera pas une corvée car le général est un grand expert qui sait parfaitement sécher les couilles d’un homme et même si sa méthode est souvent brutale, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une affaire entre guerriers…

Solide, râblé et le cuir tanné, le général Équidus est un roc. Sous sa luxueuse tente, il savoure une coupe de vin, assis sur sa chaise curule. Son rude visage s’éclaire à l’apparition de l’athlétique Varius qui le salue respectueusement.

- Pas de cérémonie entre nous, Varius. Fous-toi à poil et donne-moi ta bite !

- À vos ordres mon général. Répond le jeune officier en débouclant son ceinturon.

- Mais auparavant il faut que je te parle de choses très sérieuses. Le généralissime Jules César assiège depuis peu le rebelle Vercingétorix qui s’est perché avec ses hommes sur l’oppidum d’Alésia. César craint cependant d’être pris à revers par la cavalerie celte commandée par ton père Domptrix.

- Mon père ?

- Oui ton père. Malgré qu’il sache que tu es l’otage de Rome, il a pris les armes et s’apprête à porter secours à Vercingétorix. Certains sénateurs ont exigé ta mise à mort pour cette inacceptable insurrection mais César s’y oppose. Explique Équidus, un peu embarrassé.

- C’est sympa de sa part mais je connais le coco, il ne fait jamais rien pour rien. Que veut-il en contrepartie ? Gouaille Varius.

- Il veut que tu sois son ambassadeur et que tu ailles parlementer avec Domptrix. Il faut que tu persuades ton père de ne pas joindre ses forces à celles de Vercingétorix.

- Ah la bonne blague ! Vous ne connaissez pas mon paternel. Il est têtu comme une bourrique et je ne sais même pas s’il me reconnaîtra après plus de six ans. Vous m’envoyez direct au casse-pipe ! S’esclaffe Varius tout en continuant de se déshabiller.

Malgré son jeune âge, notre héros est très mature. Dressé à la dure, fort et déterminé, il en faudrait beaucoup plus pour l’impressionner. Ce ne sont pas ces balivernes qui vont le faire débander.

Le général de cavalerie reluque son protégé d’un œil brillant. L’éclat des torchères nimbe glorieusement le corps harmonieusement musclé de Varius qui s’offre à sa concupiscence sans la moindre pudeur. Il est dans la gloire de ses 20 ans.

- Que tu es beau, Varius ! Bave Équidus en contemplant l’homme maintenant uniquement vêtu de son tatouage celtique.

- Je le sais mon général mais ce n’est que pour vous satisfaire davantage.

- Ce soir, je vais te traire plus que de raison. Salive de plus belle le romain.

- Faites, mon général. Soyez sans merci avec mon chibre et faites-moi fouetter si je ne vous donne pas par trois fois ma semence. Provoque Varius sur un ton neutre.

Le général est un épicurien qui aime faire durer son plaisir. Prenant bien son temps, il déguste le jeune corps gorgé de sève. Sous ses grandes mains osseuses, le beau guerrier est docile. D’une souplesse exceptionnelle, il se soumet à toutes sortes de postures acrobatiques selon son caprice.

Alternativement, il gobe les testicules du jeune cavalier pour les faire rouler comme des grosses prunes dans sa bouche. Il se régale de l’odeur mâle des blonds poils pubiens. Il savoure la liqueur qui s’écoule du méat qu’il excite de la pointe de sa langue. Il broute, lèche et perfore une rosette palpitante en écartant les petites fesses qui semblent sculptées dans le marbre.

Il épuise son jouet vivant de caresses vicieuses. Il mange le foutre épais qu’il fait bientôt jaillir abondamment du grand sexe turgescent. Ménageant ses forces autant que son plaisir, le général de cavalerie s’assied sur sa curule pour se désaltérer d’une coupe de vin tandis que son jeune esclave nubien flagelle le fessier et le scrotum de Varius à l’aide d’un jonc. Sans oublier de mordiller ses mamelons durcis par une douloureuse excitation.

Il est tard dans la nuit quand Varius donne ses dernières gouttes de sperme à l’insatiable Équidus. Les yeux creusés de fatigue, le jeune gaulois entreprend de se rhabiller.

- Ne te rhabille pas encore, mon beau Varius, j’ai un cadeau pour toi. Dit le général repu.

Sur un geste de lui, l’esclave nubien présente un chevalet portant une cotte de mailles de très belle facture ainsi qu’un casque-masque remarquable. Porté par les cavaliers de l’armée romaine, ce casque comporte un masque de fer rabattu sur le visage afin de le protéger des coups de l’ennemi.

- Mais on dirait mon propre visage ! S’étonne Varius en s’approchant du casque.

- En effet, j’ai ordonné aux meilleurs artisans ferronniers de reproduire les traits de ton visage sur ce masque de métal damasquiné d’or. Je veux que tu sois splendide quand tu te présenteras devant ton père Domptrix. Je veux qu’il sache que je t’ai comblé de mes faveurs.

- Je ne sais pas trop si cela va lui plaire. En tout cas, merci général pour ce magnifique présent. La cotte de mailles me semble aussi solide que belle. Aucune épée ne pourra la percer. Apprécie Varius en caressant l’armure brillante de ses longs doigts.

- Cette lorica hamata te protégera aussi des flèches et des lances. Je veux que tu me reviennes vivant, Varius. Peut-être suis-je parfois brutal avec toi mais je t’aime. Depuis que Jules César t’a placé sous ma garde, tu ne m’as jamais déçu et je me suis beaucoup attaché à toi. Pleurniche l’impitoyable général romain en écrasant une larme.

- Je vous suis reconnaissant, général. Alors que j’étais seul, vous m’avez tendu la main. J’aime toujours mon père gaulois mais je n’oublie pas qu’il m’a abandonné auprès d’une femme qui ne m’a pas protégé alors que j’étais jeune et vulnérable. Sans cela, je ne serais jamais tombé entre les mains des romains.

- Alors acceptes-tu d’être l’ambassadeur de Jules César auprès de ton père Domptrix ?

- Ouais, j’accepte. Cela me permettra de lui dire ce que j’ai sur le cœur depuis six ans. Consent Varius en ajustant sa superbe lorica hamata.

Après quatre jours de marche forcée, la cinquième légion parvient à rejoindre Jules César campé devant Alésia. Varius et ses hommes, quant à eux, escortés par une centurie, montent plus au nord et parviennent devant l’immense forêt des Esprits.

Forteresse naturelle et inexpugnable, cette forêt primaire est le refuge de Domptrix le Loup. Alors que la centurie établit son camp à la lisière, le décurion, suivi de ses 10 hommes, s’engage sur un chemin creux qui s’enfonce dans la forêt.

L’ombre règne car le soleil ne parvient pas à franchir les branches moussues qui se rejoignent à des hauteurs vertigineuses. Les troncs massifs des arbres sont comme les colonnes d’un temple peuplé d’esprits maléfiques.

De longues heures, le groupe de cavaliers chemine. Parfois des biches effarouchées s’enfuient dans un bruissement de feuilles séchées.

- Domptrix sait-il que nous venons ? Interroge un cavalier.

- Jules César lui a envoyé un messager gaulois. C’est tout ce que je sais. Répond Varius.

Puis soudain c’est l’embuscade. Jaillissant de toutes parts hors des ombres forestières, des archers et des hommes armés de javelines encerclent les romains. Les cris des hommes et les hennissements des chevaux résonnent sous les voûtes de la grande forêt. C’est un massacre.

Une javeline transperce la cuisse droite de Varius, clouant sa jambe au flanc de son cheval. Fou de douleur, l’étalon se cabre et s’emballe, entraînant son cavalier dans la futaie à folle allure. À moitié assommé par une branche basse, le jeune celte ne peut plus guère contrôler sa monture qui galope en crachant du sang par les naseaux.

Quand le cheval s’effondre, agonisant, il immobilise le cavalier blessé sous son poids. La javeline se brise en déchirant la blessure. Varius hurle sa douleur.

Perdant son sang en abondance, le jeune décurion lutte désespérément pour se dégager. Quand il y parvient, il est extenué. Si affaibli qu’il ne peut se remettre debout. Il a perdu son casque-masque en heurtant la branche basse et une énorme douleur martèle son crâne. Ne voulant pas davantage faire saigner sa blessure, il renonce à arracher le morceau de lance qui transperce sa cuisse de part en part.

Sa blessure est grave mais pas mortelle. Par contre il a perdu et perd encore beaucoup trop de sang. Il est sans forces, étendu sur le sol, impuissant. Il sombre dans l’inconscience un long moment.

- Ah ! Voilà l’officier romain ! S’exclame une voix jeune.

Comme à travers un épais brouillard, il voit deux hommes s’avancer vers lui. Ce sont des gaulois. L’un d’eux porte son casque-masque comme un trophée. Ils se penchent sur lui et le considère avec une curiosité inquiétante de prédateur.

- Celui-là est presque mort. Il saigne comme un porc. As-tu vu sa côte de mailles ? Elle est magnifique. Je la veux ! Aide-moi à le dépouiller, Panoramis. Dit la voix jeune.

- D’accord, Turbulix. Je vais t’aider mais cela ne me plaît guère. Ce jeune guerrier mériterait davantage de respect. Répond l’autre homme.

À peine conscient, Varius ne peut même pas prononcer une parole tandis que des mains brutales débouclent sa cuirasse en le manipulant comme de la vulgaire barbaque. Après s’être approprié la côte de mailles, le jeune gaulois convoite la luxueuse tunique du cavalier.

- Je veux aussi la tunique. Il faut la lui enlever avant qu’elle ne soit tachée de sang. Tiens-lui les jambes pendant que je tire.

Comme le serait un pantin désarticulé, Varius est dépouillé de sa tunique et de sa dignité. Il est à présent torse nu.

- Charognards ! Parvient-il à articuler.

Le plus âgé des deux hommes se penche alors brusquement pour l’observer plus attentivement.

- Maintenant que j’ai récupéré sa tunique et sa cotte de mailles sans les salir, je peux achever ce fumier de romain. Annonce le dénommé Turbulix en dégainant un coutelas.

- Arrête ! Ne tue pas cet homme ! S’écrie son comparse.

- Pourquoi ça ? Deviendrais-tu sentimental sur tes vieux jours, Panoramis ? S’agace le jeune celte.

- Tu vois ce tatouage sur sa poitrine ?

- Ouais, et alors ? Répond le jeune homme en haussant les épaules.

- Cet homme n’est pas un romain. C’est le fils du Loup. Prends cette gourde d’eau et donne-lui à boire pendant que je vais chercher les chevaux. Cet homme est ton frère, tu dois le secourir. Ordonne Panoramis en s’éloignant précipitamment parmi les arbres.

- Mon frère ?

Mais seul le silence lui répond car Panoramis est déjà loin. Le grand gaillard hirsute s’approche de Varius et lui balance un grand coup de pied dans le flanc.

- T’es qui toi ? Aboie-il.

L’homme à demi nu étendu sur le sol ouvre les yeux et râle :

- J’ai soif, donne-moi à boire.

- La source la plus proche est à une heure de marche. Tu devras attendre et peut-être mourir ou bien boire ma pisse. Dit Turbulix en dissimulant la gourde d’eau de Panoramis.

- Ta pisse… veux-tu à ce point m’humilier ?

- Ouais, c’est probable mais à toi de choisir ! Ricane l’impitoyable guerrier.

Exsangue, les yeux grands ouverts, Varius regarde l’homme qui le domine de toute sa hauteur. Il se sent mourir. À présent tout lui indiffère.

- Je m’en contrefous… donne, j’ai trop soif.

Alors soutenant d'une main la nuque du cavalier romain, le gaulois se positionne pour lui pisser dans la bouche. L’homme mourant boit l’urine blonde à longs traits. Il s’étrangle par moments mais accepte l’étrange offrande jusqu’à son dernier jet. Il lève son regard bleu vers les yeux bleus du guerrier qui l’abreuve.

- Merci. Parvient-il à dire avec un vague sourire avant de sombrer de nouveau dans l’inconscience.

Toujours en érection mais pas très fier de lui, Turbulix attend le retour de Panoramis qui revient bientôt avec trois chevaux. Les deux gaulois attachent le moribond sur le dos du troisième cheval et s’élancent au galop.

Dans la brume qui enveloppe les arbres, les esprits murmurent.

La première vision qu’à Varius en revenant à lui est le visage d’un vieil homme barbu penché sur lui. À travers de ténébreux et lents tourbillons, une voix grave lui parvient :

- Je suis le druide Paracétamolix. Cela fait deux jours que tu es aux portes de la mort, Varx, fils du Loup. Bois ce breuvage qui va apaiser ta fièvre.

Un liquide amer s’écoule dans la gorge du blessé et soudain l’étalon roux surgit de la forêt pour l’inviter à monter sur son dos. Il enfourche le cheval de sa jeunesse qui l’emporte sur des prairies sans limites. À la poursuite d’un bonheur perdu, l’esprit de Varius s’enfonce dans le sommeil.

Quand il s’éveille, le druide lui donne à manger de la viande rouge. Un bandage propre entoure la cuisse blessée du jeune homme. Il est entièrement nu, couché sur une paillasse. Il tente de se relever mais il est encore trop faible et s’effondre sur le sol.

- Tes forces vont revenir, Varx. Tu es costaud mais il faut que tu sois patient. Tu pourras te remettre debout dans un jour ou deux. Dit le druide en le recouchant avec douceur.

- Comment suis-je ici et que sont devenus mes hommes ?

- C’est Panoramaris qui t’a amené et je crois bien qu’il pleurait. Il pensait que tu étais mort parce que tu n’avais presque plus de sang. Tu avais l’aspect d’un cadavre. Quatre de tes hommes ont été tués et les six autres sont parvenus à s’enfuir.

- Dis-moi, druide, Panoramaris n’est-il pas l’un des gardes de mon père ?

- C’est exact mais c’est surtout le meilleur ami de Domptrix. Il se ferait tuer pour lui, sans hésiter. Confirme Paracétamolix.

Varius lève une main et veut dire encore quelque chose mais le simple fait de parler l’épuise. Le druide lui dit alors :

- Bois de nouveau cette potion qui va te guérir. Plus tard, nous parlerons. Dors, fils du Loup.

Le jeune homme vide la coupe que lui tend Paracétamolix. Il veut, encore une fois enfourcher le grand cheval roux pour galoper très loin, les cheveux au vent. Très loin.

Les drogues du druide sont puissantes et dans la nuit apparaît une haute silhouette. Les yeux grands ouverts, le jeune décurion ignore s’il s’agit d’un rêve ou bien de la réalité. Il s’en moque car il flotte dans l’éther sans la moindre force. Si paisiblement.

Un grand corps aux muscles durs se couche souplement contre son corps. Des bras robustes l’étreignent et des lèvres chaudes déposent des baisers sur son cou. Un membre gigantesque coulisse entre ses fesses et cherche son trou qu’il écartèle en le pénétrant. Pris jusqu’au plus profond de son ventre, Varius pousse un cri silencieux et s’abandonne à un plaisir jusqu’alors inconnu de lui.

Il ne peut ni ne veut résister. Les coups de reins de son mystérieux violeur sont amples, doux et lents. Il se laisse emporter par le sombre plaisir comme la feuille d’automne se laisse emporter par le vent.

- Tes cheveux sont aussi doux que ceux de ta mère. Ta peau est odorante comme fut la sienne. Que je t’aime, mon fils. Souffle suavement une voix dans son oreille.

- Père ? Parvient à murmurer Varius en éjaculant dans la main de l’homme. Tais-toi mon fils, même les dieux ne doivent pas connaître notre secret. Répond Domptrix.

Comme elle est apparue, la grande ombre disparaît dans la nuit ne laissant derrière elle qu’une subtile fragrance d’herbes sèches et au petit matin, seule une légère douleur dans son fondement fait comprendre à Varius qu’il n’a pas rêvé.

Un grand bol de ragoût fumant dans les mains, le druide Paracétamolix fait son apparition.

- Tu me sembles plus gaillard ce matin, Varx. Se réjouit-il en découvrant Varius assis dans son lit.

- En effet, druide, grâce à tes soins vigilants, je sens mes forces revenir. Répond son patient en dévorant le ragoût avec appétit.

Quand le jeune homme a fini de manger, Paracétamolix entreprend de changer son pansement. Les deux plaies, expertement cousues, sont saines mais encore très douloureuses. Il enduit la cuisse fort joliment galbée d’onguents en psalmodiant des paroles mystérieuses à mi-voix.

Sous l’effet de l’incantation, Varius sent ses muscles se dénouer et son esprit se délier. Avec un grand soupir de soulagement, il s’adosse au mur de pisé. Le sourire bienveillant de Paracétamolix l’encourage à interroger :

- Dis-moi, druide, dans la forêt j’étais dans le coaltar mais j’ai entendu Panoramis dire à l’homme qui voulait m’égorger que j’étais son frère. Est-ce vrai ?

- Cela est vrai, Varx. Turbulix est ton demi-frère. Domptrix est votre père à tous les deux.

- Comment cela est-il possible ? Peux-tu m’expliquer ?

- Oui certes. Ton grand-père Obrunus avait deux filles d’une grande beauté. L’une d’elles était Actrava, ta mère, l’autre était Narta, la mère de Turbulix. Elles étaient sœurs jumelles. C’étaient de grandes chasseresses et un jour elles ont rencontré le beau Domptrix dans la forêt. Ils étaient tous les trois très jeunes et curieux des jeux de l’amour. Ils sont devenus amants. L’ardeur virile de ton père lui permettait de satisfaire pleinement les deux jeunes femmes lors de leurs rencontres.

- Ouais, les hommes de notre lignée ont du potentiel. Je peux te le garantir. Glousse Varius en s’étirant comme un lynx.

- Bien qu’elles soient parfaitement semblables, les deux sœurs n’avaient pas le même caractère. Narta était ambitieuse et elle épousa le chef d’une tribu voisine. Elle était cependant grosse des œuvres de Domptrix. Cela ne posa aucun problème au chef qui adopta l’enfant et l’éleva. Peu de temps après, Actrava tomba enceinte mais elle mourut en te donnant le jour. Pour des raisons que j’ignore, ton grand-père n’a jamais voulu t’apprendre que tu avais un demi-frère. Peut-être voulait-il que tu ne te fasses pas une mauvaise opinion de ton père et de ses filles. Voilà votre histoire. Achève d’expliquer Paracétamolix

Les bras croisés, Varius réfléchit un instant.

- Mais alors, comment se fait-il que Turbulix soit ici ? Ne devrait-il pas être auprès de ses parents ?

- Les parents de Turbulix furent tués lors d’un raid de tribus ennemies dans leur village. Les survivants du massacre se réfugièrent dans l’oppidum de Domptrix et parmi eux, il y avait Turbulix que ton père reconnut et adopta. Cela se passa peu de temps après que les Romains t’aient pris en otage.

- Je comprends mieux à présent. Ce Turbulix est donc un fils de rechange… ricane Varius.

- Non, Varx, ne crois pas cela. Ce garçon ne t’a jamais remplacé dans le cœur de Domptrix. Tu es et tu resteras le fils du Loup. Ton père aimait passionnément ta mère et aujourd’hui je constate qu’elle t’a transmis cette lumière qui rayonnait en elle. Ton frère n’a pas cette lumière.

À peine le druide a-t-il achevé sa phrase que la porte de la cabane s’ouvre pour laisser passage à Turbulix armé d’une épée. C’est un homme superbe qui ressemble étrangement à Varius. Même taille, même musculature, presque même visage. Mais cependant que le regard bleu de Varius est magique, le sien est ombrageux.

L’intrus s’avance vers la paillasse et pose la pointe de son épée sur la poitrine de l’homme blessé.

- J’ai tout entendu. Qu’es-tu donc pour moi, chien de romain ? Gronde-t ’il.

- D’après ce que j’ai compris, nous sommes frères et aussi cousins germains. Mais qu’est-ce que ça peut bien te foutre puisque tu vas me tuer. Soupire Varius d’une voix lasse.

- Ça oui, je vais te tuer. Mais auparavant je veux savoir pourquoi tu es venu nous emmerder.

- Je suis envoyé par César pour parlementer avec Domptrix mais vous n’avez pas respecté l’accord en m’attaquant, moi et mes hommes. Répond sèchement l’homme allongé sur la paillasse.

- De quel accord parles-tu, chien ?! Éructe l’homme vindicatif.

- J’étais précédé d’un messager gaulois et vous saviez que je venais dans un esprit de paix. Vous n’êtes qu’une bande de barbares et toi, mon soi-disant frangin, tu n’es qu’un charognard tout juste capable de dépouiller les cadavres de tes ennemis.

Le druide, resté jusqu’alors silencieux, paisiblement assis sur un banc, prend la parole :

- Il n’y a jamais eu de messager, fils du Loup. Nous ne savions pas que tu venais parlementer avec Domptrix. Depuis, nous avons découvert ta lettre d’ambassade dans les fontes de ta selle. En la lisant, ton père était bouleversé quand il a compris que ses hommes avaient failli tuer son fils.

Il est d’ailleurs venu te veiller cette nuit.

- Mon père a une drôle de façon de veiller un blessé. Rigole le jeune homme.

Le sombre regard que lui lance Turbulix lui fait penser que ce dernier n’ignore pas la visite quelque peu incestueuse de son père. Il y a comme de la jalousie au fond de ses yeux. La pression de l’épée sur sa poitrine se fait plus forte et quelques gouttes de sang commencent à perler.

Regards soudés, les deux frères se scrutent sans aménité. Ce qui est cocasse, c’est que le druide, parfaitement calme, ne semble aucunement s’inquiéter de la situation. On dirait qu’il sait déjà ce qui va se passer. Il vaque à ses occupations, c’est-à-dire faire de la poudre de crapaud et des rondelles de racines de mandragore.

- Si tu as encore envie de me pisser dans la gueule, ne te gêne surtout pas, Tulburix. C’est peut-être comme ça que tu m’as sauvé la vie sans le savoir. Gouaille Varius en balançant un grand sourire moqueur à son frangin inattendu

Tulburix rougit jusqu’à la racine des cheveux tandis qu’une puissante érection gonfle ses braies moulantes. Il abaisse son épée menaçante, tourne les talons et sort en claquant la porte. Étrangement, le décurion romain ressent aussitôt comme une absence.

Se tournant vers lui en souriant, Paracétamolix lui dit :

- Tulburix est une tête brûlée mais ce n’est pas un mauvais garçon. Il faut lui laisser le temps de s’habituer. Et toi-même, Varx, quel effet cela te fait-il d’apprendre que tu as un frère ?

- Cela me fait un drôle d’effet, je dois l’admettre. Mais connaissant le tempérament de mon père cela ne m’étonne guère.

- Cela te déplaît-t ’il ?

- À vrai dire non, sauf que ce frangin m’a l’air d’un gros con et que j’ai davantage envie de lui casser la gueule que de lui faire des câlins. Grommelle le jeune celte.

Le druide éclate de rire, puis redevenant sérieux, il annonce :

- Ce soir, Panoramis viendra te chercher pour te mener devant ton père. Il t’apportera une belle tunique et des braies pour que tu puisses retrouver l’apparence d’un gaulois.

Appuyé sur une béquille rudimentaire taillée dans une branche, Vartix dévisage son père qui le dévisage. Domptrix est magnifique. Ni les guerres ni les ans n’ont altéré sa beauté. Son visage est certes plus émacié mais cela ne fait que renforcer la noblesse de ses traits.

Le regard qu’il porte sur son fils retrouvé est empreint de tendresse. Par contre on ne peut pas en dire autant du regard de Tuburlix, debout à ses côtés. Les bras croisés haut, il fixe son frère d’une manière fort inhospitalière.

- Sois le bienvenu, Varx mon fils. Quel bonheur de te revoir si beau et si fort après toutes ces années. Entre mille je t’aurais reconnu car tu as les yeux de ta mère. Dit le grand guerrier d’une voix émue.

- Salut père. Depuis la nuit dernière, je crois savoir que mes cheveux et ma peau te rappellent aussi ma mère. Mais passons outre… Je suis venu t’apporter les paroles de Jules César. En échange d’un pardon total, il te demande de ne pas porter secours à Vercingétorix.

- Il n’a jamais été question que je secoure Vercingétorix car ses ambitions ne me plaisent guère. J’aspire à la paix après toutes ces guerres inutiles autant que destructrices. Répond le chef de la cavalerie celte avec un léger sourire.

- Alors il faut que je m’en retourne pour annoncer cette nouvelle au proconsul. Dit Varius.

- Cela n’est pas nécessaire, mon fils. J’ai envoyé un émissaire auprès de César. Il connaît maintenant ma position. Il sait aussi que tu es sauf. Reste auprès de nous le temps de ta guérison. Tu repartiras sous la protection de Samos le Fort quand tu seras rétabli. Tu es ici chez toi.

Tous les sages, autour de Domptrix, opinent du bonnet dans un grondement de sympathie.

- Pourtant, ne suis-je pas un traître à vos yeux ? Ne suis-je pas revenu vers vous revêtu d’un uniforme romain ? S’étonne le jeune décurion.

- Que pouvais-tu faire d’autre que de devenir soldat romain, sinon périr. J’ai répudié mon épouse Vanessa pour t’avoir abandonné. Fou que j’étais d’avoir cru qu’elle était la réincarnation de ma chère, très chère Actrava. Tu n’es pas un traître, Varx, tu as survécu grâce à ta force de caractère. Je suis fier de toi autant que peut l’être un père.

Varius ne réponds pas mais quand Domptrix l’entoure de ses bras, il pose la tête sur son épaule et laisse échapper un sanglot. Il voudrait que surgisse maintenant l’étalon roux pour l’emporter vers des temps à présent révolus.

L’instant d’émotion passé, Domptrix se tourne vers son fils Turbulix pour lui ordonner d’héberger son frère Varius. Ils devront se partager sa cahute le temps de la convalescence du blessé. D’autre part, il devra lui rendre les armes et objets qu’il lui avait confisqués. On imagine bien que cela ne plaît guère à Turbulix qui acquiesce en bougonnant.

Clopinant, Varius suit son frère qui le guide, en rouscaillant, vers son logis. La cabane est simple mais proprette. Il y a deux lits dans la salle unique. Turbulix désigne l’une des paillasses d’un geste autoritaire et dit :

- Colle tes miches ici et boucle la. Je ne veux entendre que du silence. T’as compris ?

- Ouais, j’ai compris. De toute façon avec un mec comme toi, la conversation doit être très limitée. Rétorque Varius en s’effondrant sur le lit.

La marche que s’est imposée le garçon a ravivé la douleur de sa blessure. Douleur à présent lancinante. En étouffant un gémissement, il s’enveloppe dans la couverture de fourrure et ferme les yeux. Turbulix l’observe un moment, puis sort de la cabane sans un mot.

Il fait nuit quand le gaulois revient avec un plat rempli de viande à la main. Il allume une lampe à huile avec son briquet à amadou.

- Tu as faim ? Questionne-t-il d’une voix brutale.

- C’est papa qui t’a ordonné de me donner à manger ? Riposte le blessé.

- Ne fais pas le mariole avec moi, Varx. Si cela ne tenait qu’à moi je te laisserais crever mais la loi de l’hospitalité est sacrée chez les Celtes. Alors, tu as faim, oui ou non ?

- Oui j’ai faim. Admet le décurion en regardant son frère debout devant lui.

C’est presque gentiment que Turbulix nourrit et abreuve Varius. Le lendemain matin, les deux jeunes hommes sortent marcher dans la rosée. Ils n’échangent pas une parole en regardant le Soleil se lever radieusement. Les jours passent et Varius se rétablit rapidement. Taciturnes, les deux frères se contentent d’échanger des regards par en dessous. Parfois, ils échangent un léger sourire dans le silence. Ce n’est que le troisième jour que Varius demande à Turbulix :

- Je pue et je voudrais me laver. Peux-tu me conduire à une fontaine où je puisse me décrasser ?

- Ouais, viens avec moi, je vais te mener à un ruisseau. C’est bien vrai que tu sens aussi fort qu’un bouc. J’ai du mal à respirer avec un compagnon tel que toi. Se moque Tulburis.

Au bord du ruisseau, les deux jeunes hommes se déshabillent. Amaigri, Varius a conscience de sa faiblesse. Il se glisse dans l’eau avec un grand soupir de bonheur. Immergés jusqu’aux épaules, les deux baigneurs se regardent, soudain souriants.

- Alors le romain, l’eau est bonne ?

- Arrête de me traiter de romain, je suis autant celte que toi, Tulburix. Proteste Varius.

- Ça, faudra me le prouver ! Riposte son frère en se plaquant à son dos et en l’étreignant à pleins bras.

Le contact des bras chauds et glissants autour de son torse fait bander le décurion qui tente de se libérer. Mais l’étau se resserre au point de l’étouffer. Il a maintenant la certitude que son frère va profiter de sa faiblesse pour abuser de lui.

- Veux-tu encore une fois m’humilier, Turbulix ? Que dirait notre papa s’il nous voyait. Murmure-t’il.

- Il ne dirait rien et viendrait vite prendre ma place pour te baiser bien à fond comme la salope que tu es.

- Je ne suis pas une salope et tu le sais bien ! Si je n’étais pas tant affaibli, je te casserais la gueule, sois en certain ! Rouspète le gallo-romain.

- Ça, ça reste à voir ! Rigole l’agresseur.

Varius renonce alors et se laisse aller dans les bras vigoureux qui l’étreignent. Il frémit lorsqu’une main énergique lui saisit la queue et la branle. Il ne résiste pas quand un grand sexe le pénètre lentement. Dans l’onde tournoyante du ruisseau, son sperme jaillit et se perd.

Les jambes coupées par un orgasme violent, il s’affaisse, mais des bras fraternels le soutiennent et le portent sur la rive.

Assis épaule contre épaule, au bord du ruisseau, les deux hommes se sèchent au Soleil. Alentour, des merles s’égosillent. La main de Turbulix saisit la main de Varius.

- Tu me pardonnes ? Questionne timidement l’incestueux.

- Non ! À deux reprises tu as lâchement profité de ma faiblesse. Nous réglerons nos comptes quand j’aurai recouvré mes forces. Ce jour-là, Je vais te faire souffrir grave, frérot ! Lui balance son compagnon avec un grand sourire carnassier.

- Je ne demande pas mieux. Je vais te gaver de viande rouge pour que tu redeviennes vite aussi fort que moi. Lui répond Turbulix dans un grand rire.

Établi sur un piton rocheux, le refuge de Domptrix est inexpugnable. En aval, une plaine herbeuse parcourue de ruisseaux permet au bétail et aux chevaux de paitre. Le seul accès à ce lieu fortifié est une gorge étroite et profonde dans laquelle aucune légion romaine n’oserait s’aventurer.

Un messager gaulois arrive bientôt. Il est porteur d’une missive de Jules César qui accorde l’amnistie totale à Domptrix. Il est toutefois spécifié dans cette missive que le décurion Varius devra se présenter devant le proconsul dès qu’il sera rétabli de ses blessures. Cela afin de confirmer le pacte.

Pour Domptrix, rien ne presse. Il veut garder son fils auprès de lui encore pour un moment. La blessure du jeune homme est pourtant guérie et il rayonne à présent de force et de santé. Très souvent, Turbulix et lui s’affrontent dans des combats de lutte gauloise. De plus en plus fréquemment, il ressort vainqueur de ces affrontements. Turbulix commence d’ailleurs à s’inquiéter sérieusement de la vigueur de son frère…

Ne s’épargnant aucune prise ni clé douloureuse, les deux jeunes hommes, seulement vêtus de leurs braies, luttent sauvagement dans un pré quand survient Domptrix tenant un cheval par la bride. L’étalon, à la robe de feu, est magnifique. Il danse et piaffe sur ses sabots luisants.

Le chef guerrier regarde en souriant ses deux fils, haletants et brillants de sueur. Le Soleil cisèle sensuellement leurs musculatures frémissantes. Ne faisant aucun effort pour dissimuler sa fabuleuse érection, il s’adresse à Varius :

- Voici Tonnerre que je t’offre pour remplacer ton cheval tué. Il galope plus vite que le vent du Nord et sera pour toi la monture qui te convient, mon fils.

Les yeux illuminés de joie, Varius s’avance pour poser son front sur le chanfrein de l’étalon qui répond par un raclement amical. Il a retrouvé le cheval disparu de sa jeunesse.

- Merci père pour ce magnifique présent. Que puis-je faire pour vous remercier ? Demande-t-il d’une voix rauque.

La question de Varius est incongrue car il sait parfaitement bien comment il pourrait remercier Domptrix. Mais pour l’instant il n’a pas envie de se faire trouer le cul. Aussi propose-t-il :

- Je viens de vaincre Turbulix à la lutte et il me doit donc tribut. Puis-je vous l’offrir ? Il me plairait d’apprendre, de visu, comment agir pour posséder un homme aussi bien que vous le faites.

- Avec grand plaisir, Varius. Répond avec empressement Domptrix en arrachant sa tunique pour passer à l’action.

Chez les Celtes, le fils doit entière obéissance à son père. C’est donc sans protester que Turbulix se déculotte et laisse le grand chef s’emparer de lui. À quatre pattes dans l’herbe, il grince des dents car la pénétration est douloureuse. Il décoche des regards furibonds à son frère félon. Ce dernier d’une voix suave demande encore :

- Père, j’ai un petit ressentiment à l’égard de mon indigne frangin. Me permettez-vous de lui pisser dans la gueule cependant que vous le besognez ?

- Bien entendu, mon fils aimé. Fais à ta convenance. Je sais par expérience qu’il ne faut jamais rester sur un ressentiment. Accepte Domptrix tout en continuant de bourrer Turbulix jusqu’à la glotte.

C’est avec jubilation que Varius urine gaillardement dans la bouche ouverte du jeune athlète agenouillé. L’heure est au règlement de comptes et Turbulix doit s’y soumettre.

Aplati dans l’herbe comme une galette, le jeune gaulois nu fulmine tandis que s’éloigne Domptrix, tout guilleret.

- Enfoiré, tu vas me le payer cher !!! Ce vieux salaud m’a défoncé le cul et toi, tu m’as noyé de ta pisse !!!

- Arrête de râler, frérot, nous sommes quittes à présent. Ne crois-tu pas ? Rigole Varius en s’asseyant près de l’homme étendu sur l’herbe parsemée de pâquerettes.

Tulburix laisse retomber sa tête en gloussant. Il se retourne quand deux grandes mains se posent sur son dos et soupire lorsque Varius prend sa bouche dans sa bouche. C’est un long baiser vigoureux.

- Tu n’as pas joui ?

- Non, c’était trop rapide.

- Laisse-toi faire, je vais te soulager. Murmure Varius en faisant glisser ses braies le long de ses jambes musclées.

Souplement, le gaulois se couche sur le gaulois et le pénètre lentement, profondément en relevant et en écartant largement ses jambes. Turbulix se cambre et gémit :

- Putain, mec ! Tu es encore plus gros et plus dur que papa. Tu vas me faire mourir !!!

- Hé bien meurs mon grand parce que je ne suis pas prêt de te lâcher. Lui répond le décurion en resserrant son étreinte tout en accentuant ses coups de reins.

Les yeux dans les yeux, les deux frères se dévisagent. Lorsque dans un rugissement, Turbulix inonde son torse de foutre épais, Varius remplit son ventre d’un sperme brûlant. Noués l’un à l’autre, les deux jeunes guerriers, échangent des mots d’amour, des mots secrets.

Quand nous garons notre voiture sur le parking d’une grande surface, nous ne pouvons imaginer que peut-être jadis existait, en ce lieu, une grande forêt au milieu de laquelle des hommes s’aimaient. Le temps passe, impitoyable, et les cendres se mêlent à la terre.

Seulement accompagné de ses fils, Domptrix chasse dans la forêt. Ils ont levé un imposant mâle solitaire armé d’impressionnantes défenses aiguisées. Malgré deux javelines plantées dans son dos, le sanglier continue sa course et les entraîne vers une clairière. Acculée à un arbre, la bête fauve s’immobilise, la hure menaçante.

Animé par l’orgueil des mâles vieillissants, Domptrix descend de cheval, armé d’une javeline, pour faire face au sanglier blessé. L’énorme bête, dans un brusque sursaut, se lance vers lui et lui ouvre le ventre d’un grand coup de boutoir. Tripes à l’air, le farouche guerrier s’effondre sur la mousse de la forêt. Des flots de sang annoncent sa mort prochaine.

Gisant au sol, il tend les bras vers Varius et Turbulix qui se précipitent.

- Pour moi, c’est terminé. Adieu mes fils. Prenez mes mains et posez-les sur votre ventre pour que je puisse sentir une dernière fois votre chaleur et votre force.

C’est sous un immense chêne qui écartèle ses branches sur le ciel orageux que Domptrix le Loup expire dans les bras de ses fils. Une rafale de vent emporte son âme vaillante et tout est fini.

C’est à présent la fin de l’automne. Toute parée d’or et de de pourpre, la grande forêt semble porter le deuil somptueux de Domptrix. Turbulix, à l’unanimité, a été élu chef de la tribu et succède ainsi à son père. Le cœur serré, il regarde son frère qui s’apprête à partir.

Casqué, revêtu de sa côte de maille, chevauchant sa monture de feu qui s’impatiente, Varius porte autour du cou le torque de son père. Torque de bronze aux extrémités duquel s’affrontent deux têtes de loup. Les sages, les guerriers et les druides en ont décidé ainsi car Varx sera toujours pour eux le fils du Loup. Le prince Éduen adresse un sourire nostalgique à Tulburix qui tente de contenir sa peine.

- Je reviendrai bientôt frangin, te coller une bonne raclée. Nous avons encore beaucoup de petits comptes à régler, tous les deux. Plaisante le fier décurion.

- Je l’espère bien, frérot. Je t’attends de pied ferme. Réponds Tulburix en s’efforçant de sourire à travers ses larmes.

Le cœur lourd, le cavalier arrache son regard de celui de son frère en faisant volte-face pour s’éloigner au galop. Samos le Fort l’accompagne. Juché sur une énorme et musculeuse jument irascible, le colosse a décidé d’accompagner et de veiller sur le fils de son défunt chef aimé.

Gare à celui qui oserait menacer Varius. Il serait irrémédiablement débité en rondelles. C’est d’un œil quasi maternel que l’herculéen gaulois couve le jeune homme qu’il doit protéger. Guerrier redoutable, le décurion n’a guère besoin de protection mais la présence de Samos lui fait chaud au cœur. Trois jours durant, les deux hommes chevauchent pour rejoindre le campement de Jules César.

Lorsque que les gardes conduisent Varius sous la tente du général Équidus, celui-ci est fou de joie.

- Enfin te voici, mon beau décurion ! Je me faisais du mouron mais je constate que tu pètes la forme. Tu es plus sexy que jamais ! S’exclame le chef de la cavalerie romaine en bandant pire qu’un cheval.

-Quel bonheur de vous revoir mon général. Réponds poliment Varius.

- Mais quel est ce grand gaillard qui t’accompagne ? Interroge Équidus en louchant sur l’entrejambe fastueux du monumental Samos qui accompagne Varius.

- Il s’agit de Samos le Fort, un grand ami de mon père Domptrix. Il sera désormais mon garde du corps si tout du moins vous le permettez, mon général.

- Mais bien sûr que je te le permets, mon Varius. Mais auparavant j’aimerais bien savoir si le paquet qu’il a entre les cuisses est bien une réalité comme je n’ose l’imaginer…

- Il s’agit bien d’une réalité, mon général. Pour vous le prouver, Samos va vous montrer son sexe. Samos, montre ta queue au général. Ordonne le fils du Loup.

- Moi je veux bien mais il me faut un trou. Ça fait trois jours que je n’ai pas baisé et si ça continue je vais éclater. Gronde le colosse d’une voix d’outre-tombe.

- Un trou ? Hoquette Équidus.

- Oui, Samos veut dire un homme à baiser. Précise Varius.

- Mon esclave Bokâl pourrait-il faire l’affaire ? Propose le général en désignant le jeune nubien tapi au fond de la tente.

- Je crois que oui ! Affirme le colosse germain en se déloquant.

Montagne de muscles, velu comme un ours noir, Samos apparaît dans tout son gigantisme. Son pénis en érection est un pal aux proportions titanesques. Fasciné, l’officier romain ordonne à son jeune esclave noir de s’approcher. Seulement vêtu d’un pagne minuscule, ce dernier roule des yeux effarés avant de détaler à toutes jambes.

- Hé ben voilà, je n’ai plus de trou !!! Mugit le germain fort dépité.

Grand stratège, homme de guerre ne reculant jamais devant l’adversaire, courageux et téméraire, le général Équidus relève alors sa toge pour offrir son cul à Samos.

- Cela me rappellera ma jeunesse. A-t-il juste le temps de dire avant de se faire emmancher à la mode minotauriènne.

La bouche ronde et l’œil écarquillé, Équidus n’a plus assez d’air pour pousser le moindre petit cri. Cela probablement parce que le colosse en rut lui a remonté tous les boyaux jusqu’au gosier.

Un peu embarrassé de voir son supérieur hiérarchique dans une telle posture, Varius profite cependant de la situation pour lui enfourner son épaisse queue dans la bouche. Il a besoin de se détendre et une bonne turlutte fera bien l’affaire. Le général semble beaucoup apprécier son initiative et le suce goulûment avec des couinements de porcelet.

Après de cataclysmiques projections de foutre à tout azimut, Équidus n’a pas davantage de consistance qu’un brouet d’avoine mais il trouve tout de même la force de dire :

- Dépêche-toi, Varius, Jules César t’attend à son état-major. Il veut que tu lui fasses un rapport détaillé de la mission qu’il t’avait confiée.

Sceptique et désabusé, le proconsul César assis sur sa curule, reçoit l’hommage les chefs gaulois venus obséquieusement le féliciter pour sa victoire sur Vercingétorix. Il s’ennuie ferme mais son visage s’illumine à l’apparition de Varius, plus beau et plus mâle que jamais.

À suivre ...

Romain

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