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Conte de fées

Il était une fois dans un royaume lointain un jeune et beau prince qui était monté comme un bourricot. Fort bien tourné de sa personne il portait pour nom Bozob qui est le diminutif de Bonobozob. Le prince Bozob avait un heureux caractère. Tous s’accordaient à dire qu’il n’avait pas inventé la poudre et encore moins le fil à couper le beurre mais qu’il était un gentil garçon.

Un jour son père le roi décida de le marier pour avoir plein de petits-enfants qu’il pourrait faire sauter sur ses royaux genoux. Assis sur son trône doré il fit convoquer son fils adoré.

Comme à l’accoutumée, à l’apparition du prince, la cour entière s’extasia devant sa grande beauté. Toutes les dames se pâmèrent et tous les chevaliers bandèrent. Cet intolérable désordre agaça le roi qui agita son sceptre pour chasser les courtisans. Quand la salle du trône fut vide le monarque invita son fils le prince charmant à s’asseoir sur un coussin de velours. Ce qui était un grand privilège.

Clystère IV dit le Grand est impressionnant de majesté drapé dans son manteau de cérémonie pourpre doublé de fourrure d’hermine

- Mon fils aimé , Ma Majesté va te poser une question à laquelle tu devras répondre avec franchise. Dit-il en se raclant la gorge.

- Je répondrai avec franchise à la royale question de mon père le roi. Répond le prince en s’inclinant.

- Dis-moi, aimes-tu les femmes ?

- J’aime tout et je baise tout, père. Les femmes, les hommes, les moines, les nonnes, les moutons, les chevaux, les dindons, les taureaux, les ânes, les chèvres, les…

- Bon, bon, bon, arrêtons là l’inventaire. Donc, si je comprends bien, tu sautes sur tout ce qui bouge et qui se déplace sur deux ou quatre pattes ? L’interrompt le roi, très impressionné.

- Affirmatif, père. J’ai ainsi baisé toute la population et tout le bétail de votre royaume. Je m’abstiens toutefois d’enculer les vieillards et les vieilles bêtes car ils ne supporteraient pas le choc.

- Tu es décidément un bon fils, prince Bozob. En faisant preuve d’autant de tempérance tu me prouves que tu seras plus tard un grand roi. Gazouille le roi, la larme à l’œil.

- Mais au fait, pourquoi Votre Majesté me pose-t’elle cette question ? S’enquiert le beau Prince Charmant.

- Oh mon fils, il me faut aujourd’hui te conter une bien triste histoire et te faire connaître l’objet de mon tourment. Es-tu prêt à m’entendre ?

- Bien sûr Papa Royal, je vous écoute de toutes mes oreilles. Répond Bozob en s’asseyant en tailleur aux pieds du monarque.

Le roi pousse un grand soupir en passant une main nonchalante dans l’épaisse chevelure bouclée de son fils et ses yeux s’emplissent de nostalgie quand il commence sa narration :

- « J’étais alors un jeune roi encore insouciant et je me promenais seul dans nos montagnes. C’était l’été et il faisait chaud. Dans une prairie parsemée de fleurs paissait un troupeau de moutons blancs. Debout sur la berge d’un petit torrent cristallin, un jeune berger se séchait au soleil. Il était nu et venait de se baigner. Sur sa peau dorée les gouttes d’eau étaient comme des petits diamants. Jamais je n’avais vu si bel éphèbe. Je m’étonnais fort de ma gigantesque érection car jusqu’alors je n’avais jamais été attiré par un homme…

- Il faut dire que le galbe de ses longues jambes et le modelé de son torse athlétique évoquaient les plus belles statues de la Grèce antique. À la vue de la couronne d’or qui ceignait mon front, il comprit que j’étais le roi et mit un genou à terre.

- Que Votre Majesté pardonne ma nudité et qu’Elle m’accorde le temps de me rhabiller. Me dit le beau jeune homme.

- Que non, beau berger ! Reste ainsi, je prends grand plaisir à te regarder et je vais accroître ce plaisir en te caressant. Approche-toi que je puisse tout d’abord pincer tes charmants tétons. Lui ai-je répondu.

- Si Votre Majesté me pince les tétons, je risque fort de bander comme un âne. Cela ne serait pas un spectacle convenable pour Votre Majesté. Contesta-t-il.

- Faisons fi du protocole et bande autant que tu le souhaites, joli pâtre. Ai-je dit en lui lançant un écu d’or.

- Dans ce cas, Sir, disposez de ma personne à votre guise et prenez-en pour votre argent.

- Le jeune Apollon s’avança vers moi et bomba le torse pour que je puisse tout à mon aise sucer et mordre ses mamelons. Sa peau était chaude et avait une odeur de fougère froissée… Sous mes mains, sa taille mince se creusait sensuellement et je… »

- Pardonnez-moi père de vous interrompre mais Votre histoire commence à diablement m’échauffer. Me permettez-Vous de me masturber pendant que Vous continuez votre narration ? Quémande le prince Bozob en se tripotant le paquet.

- Mais bien sûr mon fils. Prends tes aises et branles-toi tout ton saoul. Consent le monarque débonnaire.

- Je vais peut-être abuser de Votre bonté mais je vais carrément me foutre à poil pour mieux me palucher. Annonce le prince en s’effeuillant sous le regard appréciateur de Clystère IV.

Bientôt nu comme un ver, Bozob se campe auprès du trône paternel en se cramponnant la queue à deux mains. La taille de son phallus ne peut qu’impressionner le roi qui s’exclame :

- Par Priape, tu es monté comme un taureau, mon fils ! Tes couilles sont également prodigieuses !

- La Reine, ma mère, me dit toujours que j’ai d’aussi grosses roupettes que Votre Majesté.

- Je le confirme. Rétorque le souverain en soupesant les lourdes baloches de son fiston d’une main experte.

- Ouais, c’est bien vrai ça ? Vous ne dites pas ça pour seulement me faire plaisir ?

- C’est absolument vrai. Mais à présent, prince, il faut que tu entendes mon histoire. Cela est capital pour ton royal avenir. Annonce le roi de conte de fées.

- Je suis tout ouïe, Votre Majesté…

- « Je disais donc que le beau berger bombait sa musculeuse poitrine pour m’offrir ses tétons à croquer.

Les gémissements du jeune pâtre étaient comme une musique à mes oreilles et quand mes mains saisirent son sexe, elles le trouvèrent plus grand et plus dur que celui d’un faune. La peau de ses bourses était douce comme du satin. Ce fut un fastueux festin dont le souvenir hante bien souvent mes nuits.

Le jeune gaillard n’étais pas farouche et il eut fallu quatre robustes guerriers pour égaler son endurance. Je rencontrais ce jour-là un partenaire à la hauteur de mes royales performances de baiseur professionnel. Il m’aida même à me dévêtir avant de m’offrir son adorable fessier qui était dur et bombé comme le serraient deux pommes jumelles. Ce fut merveille quand mon monstre baveux coulissa dans son étroit fourreau tout chaud.

Je pense que les vallées résonnent encore des cris que poussa le bel éphèbe quand je commençais de le besogner à grands coups de reins. Autour de son torse, mes bras étaient comme un étau dont nul n’aurait pu s’échapper.

Mais alors que je bourrinais sans merci le petit cul musclé, s’approchèrent des agneaux en quête du lait de leurs mères brebis. Voyant l’appétissant sexe du berger tout coulant de liqueur séminale, ils le prirent pour un pis et se mirent à le téter goulûment.

Chacun leur tour, dans une joyeuse bousculade, ils aspirèrent jusqu’à la moindre goutte de foutre du jeune homme qui s’amollissait entre mes bras. C’était grand plaisir que d’entendre ce dernier crier grâce de sa voix si mélodieuse. Mais à aucun moment, les agneaux et moi eûmes pitié de lui. Étreindre ce corps magnifique épuisé de jouissance m’excitait toujours davantage. Sa peau glissante de sueur était plus odorante que les parfums d’Arabie. Le soleil déclinait sur l’horizon alors que je remplissais encore ses boyaux brûlants de mon sperme royal. Les agnelets repus s’étaient endormis autour de nous dans l’herbe verte. »

La langue coincée entre les dents, le prince Bozob s’astique vigoureusement cependant que le roi narre son histoire d’une voix de plus en plus rauque. Ne pouvant plus se contenir, il balance une phénoménale cargaison de foutre en direction du trône qu’il éclabousse abondamment ainsi que son royal occupant.

- Pardonnez-moi Sir de vous avoir ainsi maculé mais j’ai perdu le contrôle. Voulez-Vous que j’appelle mon page pour Vous nettoyer ? S’excuse le Prince Charmant, tout confus.

- Cela ne sera pas nécessaire, mon fils. J’aime la texture et le gout de ton jus viril. Il me rappelle celui de ce beau berger que j’ai carambolé dans ma jeunesse. Pardonne le monarque magnanime en se léchant les lèvres.

- Je lui ressemble tant que cela ? S’étonne Bozob.

- De la pointe des cheveux jusqu’aux orteils tu es sa réplique parfaite. Tu lui ressembles tant qu’elles me viennent à l’esprit des pensées fort incestueuses. Renifle le roi en s’essuyant la barbe.

- Vos pensées incestueuses me conviennent parfaitement car je Vous trouve canon, cher Papa Royal. Murmure le prince en baissant les yeux et en secouant sa queue.

- Nous verrons cela plus tard, prince, mais il faut, tout d’abord, que tu entendes la fin de mon histoire. Il en va de l’avenir de notre dynastie. Dit le roi en se reléchant les lèvres.

- « Ainsi donc je tenais entre mes bras le corps admirable du jeune pâtre quand il y eut soudain un formidable coup de tonnerre. À ma grande stupéfaction, le bel éphèbe se métamorphosa en une hideuse créature.

Mamelles pendantes, toute bossue avec un nez crochu, j’avais en face de moi la fée Bitabosse, fille cadette de la fée Carabosse. Plus laide qu’un pou, elle ricanait sinistrement en me dévisageant de ses petits yeux chafouins. Ses cheveux crasseux étaient comme de la paille et dans sa bouche caverneuse luisait deux dents jaunâtres.

- Alors, roi Clystère, tu t’es bien vidangé les burnes ? Me dit-elle sur un ton narquois. Pétrifié dans ma stupeur, je ne pouvais prononcer aucune parole.

- Une fois tous les siècles je prends l’apparence d’un beau jeune homme pour tester les véritables orientations sexuelles d’un mâle alpha qui pense être un pur hétéro. Cela me permet de m’en prendre plein le fion tout en m’amusant prodigieusement. M’expliqua la mauvaise fée.

- Pourquoi m’avoir choisi pour exercer ton pouvoir maléfique ? Que t’ai-je donc fait ? Bafouillais-je en me tordant les mains de désespoir.

- Rien de particulier mais comme tu as une grosse bite besogneuse et infatigable, j’ai voulu en profiter. M’a-t-elle cyniquement répondu.

- N’es-tu pas satisfaite de tout ce que je t’ai collé dans le cul ? Ai-je interrogé en tombant à genoux.

- Oh que si, roi Clystère. Tu m’as bourrée de magistrale façon et je devrais t’être reconnaissante mais je ne suis pas une bonne fée comme tu le sais. Je récompense toujours le bien par le mal.

- Quel sort vas-tu m’infliger, horrible sorcière ? Ai-je bafouillé.

- Lors de ton sacre, tu as juré sur les reliques de sainte Farfouillela et de saint Hétérosucemoy d’être absolument fidèle à ton épouse la reine ainsi qu’aux 18 concubines royales. Tu es donc un parjure et mérite un châtiment exemplaire.

- Mais ce n’était qu’une formalité administrative comme tout le monde le sait ! Ai-je protesté.

- Qu’importe. Tu seras puni quand même. Rétorqua la cruelle Bitabosse.

La vilaine sorcière me lança alors un sort terrible : Afin que ma dynastie ne puisse perdurer, elle décida que tous mes fils seraient des folles du cul et que toutes mes filles seraient des brouteuses de minous. J’étais effondré et m’apprêtais à éclater en sanglots quand surgit ma marraine la bonne fée.

Elle ramassait des champignons dans le bois d’à côté et avait tout vu et tout entendu. La fée Morille est la protectrice de notre dynastie. Brandissant sa baguette magique, elle s’interposa entre moi et la sorcière en proclamant :

- N’aies crainte mon filleul. Je ne puis défaire le puissant maléfice de cette pute borgne de Bitabosse, mais je peux considérablement l’amoindrir et le modifier. Ainsi, le fils que tu auras de ta reine ne sera pas une tarlouze mais une machine à baiser pathologique. Il sautera sur tout ce qui bouge et pourra ainsi te fabriquer une multitude de royaux moutards. Il te suffira de lui procurer une princesse baisable.

Après avoir conjuré l’horrible sort de la méchante sorcière, la fée Morille s’évapora dans un nuage d’étoiles scintillantes tandis que Bitabosse, très contrariée, disparaissait dans une noirâtre vapeur qui puait le soufre. »

Le roi se tait et un grand silence s’installe dans la salle du trône. Le prince suçote ses doigts couverts de sperme tout en réfléchissant, dans la limite de ses possibilités, sur les paroles de son royal père. Que lui veut-t ’il donc ?

- Pourquoi m’avez-Vous raconté cette tragique histoire, père ? Questionne-t-il.

- C’est parce que j’ai l’intention de te marier prochainement et que je voulais savoir si tu étais capable de me pondre une abondante descendance malgré la malédiction de Bitabosse. Répond le roi en réajustant sa couronne de guingois, toute dégoulinante de jute.

- Pour cela il y a aucun problème, trouvez-moi une bonne poulinière et je remplirai illico Votre palais de petits-enfants. Le rassure le Prince Charmant.

Le roi est ravi et décide sur-le-champ qu’il sera donné un grand bal au printemps. Toutes les princesses des royaumes avoisinants seront invitées. Son fils, le prince Bozob, pourra ainsi faire son choix. Il y aura foule de prétendantes car la prestance du prince charmant est renommée. Son corps d’athlète, son profil de médaille ainsi que le volume de sa braguette font de lui le parti le plus convoité de tout le continent.

Cela étant convenu, chacun retourne à ses occupations. C’est-à-dire que le roi retourne sauter ses concubines et que le prince enfourche son cheval pour parcourir le royaume à la recherche d’un cul encore vierge. Cette quête sera bien pire que celle du Saint Graal car à notre connaissance il n’existe plus guère de rosettes intactes dans les 1000 lieues à la ronde.

Accompagné de vols d’hirondelles et de gazouillis d’oiseaux est revenu le printemps couronné de fleurettes. Une grande animation règne dans le palais. Majordomes, valets, servantes, cuisiniers, marmitons et palefreniers s’affairent dans le palais pour préparer le grand bal. De tous les royaumes, même les plus lointains, arrivent les riches cortèges des princesses candidates. Quand le jour venu s’ouvre la grande porte de la salle de bal pour laisser apparaître le prince charmant, c’est une énorme clameur qui fait trembler les murs. Même Elvis Presley, quelques siècles plus tard, ne connaîtra pas un tel succès.

Toutes ces damoiselles hurlent, trépignent et sifflent dans leurs doigts. Dans son costume moulant de drap d’or, le prince Bozob est tel le Soleil. La mèche sur l’œil et l’échine cambrée, il promène sur la foule des groupies hystériques un regard aguicheur. Il prend place au pied du trône et attend en baillant que le Grand Chambellan fasse les présentations.

C’est alors un défilé de princesses plus belles et plus godiches les unes que les autres. Les blondes sont en surnombre et font tout leur possible pour tenir une conversation intelligente de plus de deux minutes bien que cela ne soit pas nécessaire puisque le prince charmant les entrainera très rapidement dans le parc royal pour les trousser d’aimable façon. Bien que Bozob soit un grand sentimental, à aucun moment cependant son cœur ne défaillira. La recherche du grand amour romantique n’est pas chose aisée, même dans les contes de fées.

La nuit s’avance et la cadence s’accélère. Morose, dépoitraillé, débraguetté et avachi sous une charmille odorante, le prince charmant désespère toujours de découvrir l’âme sœur lorsque soudain retentissent trompettes et clairons. Le mélodieux tintamarre annonce l’arrivée de la princesse Clémentine, fille unique du puissant roi Bontrou XVIII.

Suivie d’un somptueux cortège, vêtue de riches atours, elle monte en amazone une splendide haquenée blanche et elle est coiffée d’un hennin d’une altitude impressionnante. Belle comme l’Aurore, elle manifeste tant de grâce dans son maintien que c’est le coup de foudre pour le prince Bozob. Il se précipite au-devant de la belle pour lui offrir sitôt son poing. S’appuyant sur le bras vigoureux, la princesse Clémentine descend de sa monture, toute rosissante. Son teint est de lys et de roses et ses dents parfaites sont de nacre. Le prince kiffe grave.

- Pardonnez mon retard, prince Bozob, mais nous avons été attaqués par une meute de loups. Fort heureusement il y eut plus de peur que de mal et me voici donc en sécurité auprès de vous. Minaude-t-elle.

- Rassurez-vous princesse, je vais lancer ma meute et mes piqueux sus à ces fauves. Depuis qu’il y a une pénurie de Petits chaperons rouges dans le royaume, les Grands méchants loups sont devenus très agressifs. Mais en attendant cela, m’accorderez-vous cette danse ?

C’est aux langoureux accents de l’orchestre symphonique royal que s’élance le couple princier sur la piste de danse. Nobles, bourgeois et prélats s’extasient quand la corolle de la robe couleur du temps de la princesse Clémentine se déploie alors que la grande et belle main du prince Bozob enserre sa taille fine qui ploie comme un roseau sous le vent.

Juché sur son gigantesque trône, le roi Clystère IV, les yeux mouillés de larmes, admire le couple harmonieux qui tourbillonne si gracieusement devant lui. Il se voit déjà jouant à la marelle avec une flopée de petits-enfants…

Le prince et la princesse dansent avec une telle perfection que nul n’ose s’aventurer sur la piste de danse. Tant le spectacle est beau que le temps semble suspendre son vol.

Puis soudain sonnent, grondants, les 12 coups de minuit. Après avoir effleuré la bouche du prince charmant de ses pulpeuses lèvres vermeilles, la princesse Clémentine s’écarte de lui telle une colombe prête à prendre son envol.

- Pardonnez-moi prince mais il est minuit et je dois rejoindre mon barbier afin qu’il me rase. J’ai la barbe très dure et dois la faire raser deux fois par jour. Cela ne sera l’affaire que de quelques minutes et après je serai toute à vous, fraiche et dispose. Prie la ravissante princesse en faisant sa révérence.

Le prince charmant ne se formalise pas outre mesure de la demande de sa cavalière et l’accompagne galamment dans les vastes appartements que l’on a mis à sa disposition.

- Barbier, fais-moi la barbe, je déteste avoir les joues bleues comme mon ancêtre Barbe-Bleue. Ce soir je veux être la plus belle pour aller danser. Ordonne la princesse en s’asseyant dans un élégant fauteuil.

Le barbier s’empresse de lui enduire les joues de mousse à raser après lui avoir ramolli le poil avec une serviette chaude. Cependant que le praticien s’affaire en faisant tourbillonner son rasoir, deux petits pages mignons entre dans la salle. Ils sont jumeaux et identiques en tout point. Le premier se glisse sous l’ample et somptueuse robe de la princesse et le second vient délacer la brague du prince pour lui faire une turlutte.

- Mes pages ne sont-ils pas exquis ? S’informe la princesse en étouffant un petit râle orgasmique.

- Absolument exquis ! Répond le prince en remplissant de foutre la bouche de son pompeur.

Rasée de près et fleurant bon la lotion à la lavande, la princesse Clémentine est plus belle que jamais. S’en est trop pour le prince charmant qui tombe à genoux, le braquemart dégoulinant. Réprimant sa pulsion de viol, il bêle :

- Princesse je suis fou de vous ! Je vous supplie de m’accorder vos tendres faveurs !!!

- Vous n’y songez pas, prince. Il me faut être vierge la nuit de nos noces. Roucoule la belle allumeuse en le repoussant doucement de sa main délicate.

- Puisqu’il en est ainsi, j’irai le mois prochain demander votre main à votre père, le roi Bontrou. Annonce Bozob avant de claquer la porte. Furax.

C’est donc un mois après cet incident érotico-diplomatique que le prince charmant enfourche son cheval blanc après avoir été adoubé chevalier par son père le roi Clystère. Il a refusé toute escorte et c’est donc seul qu’il ira demander la main de la princesse Clémentine.

Il a fière allure avec sa grande épée, son bouclier, sa cape et sa fine couronne de prince. Walt Disney s’inspirera d’ailleurs de sa belle physionomie dans les temps à venir.

Après avoir chevauché des jours et des jours par monts et par vaux, le prince Bozob parvient au royaume du roi Bontrou XVIII. Un grand silence règne dans la forêt qu’il traverse à présent. Il n’y a pas âme qui vive sauf peut-être celle d’un jeune homme accoté à un arbre. Tout vêtu de vert, le garçon est bien bâti. Il adresse un joli sourire au prince et lui demande :

- Où vas-tu ainsi sur ton cheval blanc ?

- Je suis le Prince Charmant et je vais demander la main de la Princesse Clémentine à son père le Roi Bontrou.

- Et encore un ! Ricane le garçon.

- Encore un quoi ? Interroge Bozob.

- Encore un prince charmant, pardi. C’est un véritable défilé, tu dois être le 73e si je sais compter.

- Ce n’est pas possible, il n’y a qu’un seul Prince Charmant et ce prince c’est moi. Affirme le jeune cavalier un peu vexé.

- Libre à toi de le croire mais en attendant la princesse Clémentine est toujours célibataire et si j’ai vu tes collègues venir sur leurs chevaux blancs, je n’en ai vu repartir aucun. Tu devrais faire gaffe. Il se passe des choses pas très claires dans le royaume. Ceci dit, ça te dirait de venir te laver chez moi ? Un petit brin de toilette ne te ferait pas de mal après ton voyage parce que tu ne sens pas très bon.

- Ma foi je veux bien mais je ne te connais pas. Qui es-tu homme vert ? Demande le prince.

- Je m’appelle Cucho. Je suis l’un des elfes de la Forêt Enchantée. Moi et mes semblables sommes des fornicateurs impénitents mais nous ne sommes pas méchants. D’ailleurs si ça t’intéresse, j’organise une petite partouze ce soir dans mon tronc d’arbre.

- Pourquoi pas. S’entend répondre le prince.

Cucho habite en effet dans le tronc d’un chêne plusieurs fois centenaire. Une fois franchie une fente dans le bois on se retrouve dans un lieu immense cloisonné par des paravents de lierre et de volubilis en fleurs. Des nuages de lucioles assurent l’éclairage en faisant des arabesques dans l’espace.

L’elfe invite son hôte à se déshabiller avant de descendre dans un bassin creusé dans le rocher. Jaillissant d’une petite fontaine magique, l’eau est douce et tiède. Si tiède que bientôt le prince, fatigué par son long voyage, s’endort, la tête posée sur le rebord arrondi et moussu. Il est brusquement réveillé par des rires joyeux.

En levant les yeux, il découvre six beaux jeunes gens tout nus avec la queue en l’air. Ils le regardent avec des yeux gourmands.

- Mes amis, je vous présente le 73e Prince Charmant. Comment le trouvez-vous ? Dit Cucho.

- Il est magnifique. C’est le plus beau que tu nous as ramené jusqu’alors. Réponds l’un des elfes.

- Il est très beau mais il est très sale. Il faudra bien l’astiquer avant de s’en servir. Dit un autre elfe.

Le Prince Charmant n’a pas le temps de dire un mot que déjà tout ce petit monde se retrouve dans le bassin en sa compagnie. Armés de brosses, d’éponges et de savons, les elfes musclés s’emploient à le nettoyer consciencieusement.

Ils lui lavent le dos et les épaules, lui frottent le ventre et la poitrine, lui brossent les couilles, lui savonnent le cul et lui astiquent la queue avec beaucoup d’ardeur. Très tactile, le prince Bozob adore se faire tripoter, aussi s’abandonne-t-il totalement à ses hôtes prévenants. Il ronronne d’aise.

Les mains se font cependant de plus en plus indiscrètes et l’une d’entre elles se révèle particulièrement audacieuse en s’insinuant dans sa rosette confiante.

- Mais…mais… ne seriez-vous pas en train de me fister, par hasard !!! Interroge le prince charmant, la bouche béante et le regard soudain vacillant.

- Ouais mon pote, et jusqu’au coude même ! Pourquoi, ça te déplait ? Glousse Cucho.

- Euh… A juste le temps de dire le prince charmant avant d’éjaculer dans la bouche gourmande d’un elfe opportuniste en poussant un râle pathétique.

- Vas-y mollo, Cucho, si tu lui bouscules les boyaux comme ça il ne tiendra pas la distance et moi j’attends mon tour ! Rouspète le plus costaud des elfes.

- Ne râle pas Chocu, tu prendras le relai quand je lui aurais bien assoupli le trou. Répond Cucho en vrillant son poing encore plus profondément dans le ventre de Bozob.

Ce dernier, maintenu jambes écartées par huit mains est anéanti par un plaisir marbré de douleur.

Il gargouille des mots incompréhensibles et il est vraiment très difficile de savoir s’il supplie ses tourmenteurs de cesser ou de continuer. Dans le doute, ceux-ci décident de continuer de le fister.

Le prince charmant a le cul béant quand Cucho passe la main à Chocu pour qu’il le travaille à son tour expertement de sa grande dextre graissée. Fisteur diplômé, l’elfe costaud connaît bien son affaire et c’est avec maestria qu’il oblige le garçon fisté à distribuer son foutre à l’assemblée. Il n’y a pas de jaloux et chaque elfe peut se goinfrer d’une bonne rasade de jus princier…

Constatant que leur invité est maintenant un peu flagada, les gais lurons le sortent de l’eau et le couchent gentiment sur une moelleuse litière de mousse avant de reprendre leurs joyeuses activités dans le bassin qui déborde par moment.

Tout propret (dedans comme dehors), après une savoureuse fricassée de cuisses de grenouilles et une bonne nuit réparatrice, notre prince charmant enfourche son cheval blanc pour la dernière étape de son voyage.

- Dis, quand reviendras-tu ? Questionne Cucho, le regard nostalgique.

- Dès que j’aurai obtenu la main de la princesse Clémentine je reviendrai vous faire un petit coucou. Promet Bozob en posant avec précaution son fessier endolori sur la selle.

Clopin-clopant le prince charmant chemine vers le château du roi. Château qui apparait bientôt avec ses tours élancées d’une hauteur vertigineuse. On croirait voir le château de la Belle au bois dormant mais dans ce château la princesse Clémentine a certainement autre chose à faire que de dormir…

Ceinturée de larges douves, la belle forteresse ne parait guère hospitalière et il faut que Bozob sonne longuement du cor pour que s’abaisse le pont-levis. Il lui faut ensuite être très persuasif et surtout trombiner le commandant des gardes à couilles rabattues pour obtenir audience auprès du roi.

Le château semble en état de siège.

Le roi Bontrou XVIII est un petit bonhomme courtaud et grassouillet. Juché sur un trône monumental, il porte une lourde couronne tarabiscotée qui lui descend jusqu’aux sourcils. Assise en contrebas sur un strapontin doré, la princesse Clémentine adresse un clin d’œil appuyé à Bozob.

- Que me vaut ta visite, Prince Charmant Bozob ? Glapit le souverain presque nain.

- Je viens vous demander la main de votre fille, la princesse Clémentine. Réponds le prince.

- Sais-tu que pour obtenir la main de ma fille bien-aimée il te faudra me ramener la tête du dragon Vesuvio qui ravage mes terres ? Aboie le roi.

- Non, je ne le savais pas mais donnez-moi l’adresse de votre dragon et je me fais fort de vous ramener sa tête. Rétorque fièrement le prince charmant.

- Sais-tu aussi que nombre de princes charmants t’ont précédé et qu’aucun d’entre eux n’est parvenu à vaincre ce monstre qui nous fait vivre dans l’effroi ? Précise le monarque en brandissant son énorme sceptre.

- Non Sir, je l’ignorais mais je suis l’authentique Prince Charmant et pour conquérir le cœur de la très belle princesse Clémentine je descendrai dans les enfers. Pour que je revienne vainqueur, il suffira qu’elle m’accorde un baiser. Dit le beau Bozob.

Sans attendre la royale permission de son père, la princesse Clémentine se précipite dans les bras du prince charmant pour lui rouler un énorme patin sans oublier de lui cramponner son gros paquet avec beaucoup d’insistance et de précision…

C’est ainsi qu’après avoir banqueté à la table du roi tout en pelotant les courbes fermes de la princesse Clémentine, Bozob réenfourche son cheval blanc pour aller affronter le dragon Vésuvio.

Grâce à son GPS breveté de conte de fées, il trouve rapidement l’antre du monstre. Il s’agit d’une profonde caverne située dans le flanc d’une haute montagne. Armé de sa grande épée et de son bouclier, il s’avance crânement en criant :

- Il y a quelqu’un ?

- Qui va la ? Encore un prince charmant, je suppose ? Gronde une voix fantastique qui fait trembler les rochers de l’obscure caverne.

- Euh… je suis le Prince Bozob. Je viens combattre le dragon pour obtenir la main de la princesse Clémentine. Je dérange peut-être ? Chevrote le prince chevalier.

C’est alors qu’apparaît un gigantesque dragon bleu tout hérissé d’écailles cornues. C’est une vision cauchemardesque cependant non dépourvue de beauté. Les yeux de la créature luisent comme des gemmes et de sa gueule s’échappent des fumerolles. Ses ailes repliées lui font comme une sorte de manteau aux reflets somptueux.

- Certes tu me déranges, minuscule Prince Charmant. Je commence à en avoir marre de ces machos débiles que m’envoie ce paranoïaque de roi Bontrou pour me tuer. Ignore-t-il que je fais partie d’une espèce en voie d’extinction, donc protégée ? Vivement que les écolos prennent le pouvoir afin que je puisse enfin être tranquille ! Vocifère le dragon.

- Ne vous fâchez pas, dragon Vésuvio. Je suis simplement venu prendre votre tête pour obtenir la main de la princesse de mon cœur. Le roi prétend que vous décimez son peuple et son bétail. Balbutie le preux chevalier fraîchement adoubé.

- C’est faux !!! Je suis une créature magique autant que frugale et je n’ai besoin, pour me substanter, que d’un bœuf par mois ! C’est l’ogre qui est responsable de tout ce carnage et qui terrorise le royaume entier ! S’offusque le dragon.

- L’ogre ?

- Bien sûr que c’est l’ogre ! L’ogre Bouftou a besoin de grandes quantités de chair fraiche pour se nourrir ainsi que ses 7 goinfres de filles. Avec ses bottes de sept lieues il aura tôt fait de dépeupler le royaume !!! C’est lui le fautif, ce n’est pas moi !

- Mais alors, logiquement, c’est la tête de l’ogre que je dois couper et non pas la vôtre.

- Tu as tout compris. C’est ce que j’ai expliqué à tous les princes charmants venus me combattre. L’ogre habite dans la forêt du Nord à 50 lieues d’ici. Précise le dragon.

Tandis qu’ils conversent, Bozob remarque que Vésuvio se gratte avec fureur en grimaçant et, comme tout le monde le sait, un dragon qui grimace ce n’est vraiment pas beau…

- Qu’avez-vous donc dragon à vous gratter de la sorte ? Vous allez finir par vous arracher toutes les écailles. Interroge Bozob d’un ton compatissant.

- Ne m’en parle pas ! Je souffre de psoriasis et au moindre stress je suis assailli de démangeaisons atroces. Pleurniche Vésuvio.

- Avez-vous essayé d’utiliser du savon au lait d’ânesse ? S’informe le prince.

- Du savon au lait d’ânesse ?

- Oui, c’est un savon qui sert à beaucoup de choses et qui peut faire des miracles. Mon copain l’elfe Cucho m’en a offert un pain hier matin. Voulez-vous que j’aille le chercher dans les fontes de ma selle et que je vous savonne avec ?

- Ma foi, je veux bien essayer. Je suis prêt à tout pour me débarrasser de ces foutues démangeaisons. Acquiesce le dragon en se couchant auprès d’une source gargouillante.

Très serviable, le prince charmant, muni d’un balai brosse, entreprend de savonner le dragon tout entier. Cela prend un certain temps car la surface est considérable. Après un rinçage à grands coups de seaux d’eau, Vésuvio est étincelant. Apaisé, il pousse un immense soupir de soulagement qui couche les arbres alentours.

- Merci prince Bozob, grâce à toi ces putains de démangeaisons ont disparues et mes écailles sont toutes douces. Cela fait un siècle que je ne me suis pas senti aussi bien. Pour te remercier je vais t’offrir cet anneau magique que tu porteras à ton annulaire.

- Merci à toi Vésuvio mais à quoi va me servir cet anneau magique ? Questionne Bozob, intrigué.

- Si un jour tu es en grand danger, frotte cet anneau d’or et j’apparaîtrai dans la minute qui suit pour te sauver. Explique la monstrueuse créature.

C’est fort amicalement que le prince charmant prend congé de son nouvel ami. Le dragon lui indique le chemin à suivre pour atteindre le manoir de l’ogre et l’abreuve de conseils. C’est avec une petite larme au coin de l’œil qu’il regarde le jeune homme s’éloigner sur son cheval blanc.

Seulement habitée par de grandes chauves-souris et des hiboux qui volent silencieusement sous ses branches entrecroisées, la Forêt du Nord est fort sinistre. C’est le règne de l’ombre et du silence mais il en faut bien davantage pour émouvoir le prince chevalier qui galope vers son destin.

C’est au fond d’un vallon rocheux que se dresse le manoir de l’ogre. Tout autour, le sol est jonché d’ossements blanchis par le temps.

Sur l’esplanade sept femmes obèses font la farandole en chantant faux avec des voix acides et aigrelettes. Elles sont court vêtues comme des gamines avec un gros nœud chouchou dans les cheveux. Ce sont probablement les filles de l’ogre… elles accourent quand elles aperçoivent Bozob.

Faisant rebondir leurs gros nichons comme des ballons, elles gambadent gaiement vers le beau visiteur qui a du mal à calmer sa monture affolée par une telle vision. L’instinct du cheval blanc de Prince Charmant ne le trompe pas, il s’agit bien des filles de l’ogre !

Les sept femelles poilues font cercle autour du cavalier en dardant sur lui des yeux gourmands.

- Tu es un prince charmant ? Que viens-tu faire ici ? Interroge la plus grosse qui saute sans cesse à la corde.

- Je suis LE Prince Charmant et je viens céans couper la tête de l’ogre qui mange les bonnes gens. Rétorque dédaigneusement Bozob en secouant sa blonde crinière.

- Tu as des cuisses bien charnues, prince, et tes épaules semblent bien dodues. Tu fais de la muscu ? Questionne celle qui lèche sans cesse une sucette à l’hémoglobine.

- Oui, je fais de la musculation régulièrement, pourquoi cette question ? S’étonne Bozob.

- Parce que nous aimons la viande sans graisse. Répond la fausse fillette en se précipitant avec ses sœurs sur le jeune cavalier qu’elles désarçonnent promptement.

Assailli de toutes parts par les 7 grosses dondons qui l’écrasent sous leur poids, le Prince Charmant est rapidement ligoté avec la corde à sauter avant d’être traîné dans la cuisine du manoir. Il y a dans cette grande cuisine des chaudrons dans lesquels on pourrait faire bouillir un bœuf entier et des plats à four dans lesquels on pourrait faire rôtir un homme. Il y a aussi une immense cheminée avec un feu grondant au-dessus duquel se dresse un imposant tournebroche.

Jeté sur la grande table centrale, pieds et poings liés, Bozob se tortille vainement tandis que les femmes arrachent ses vêtements. Elles sont très fortes et il lui faut bientôt cesser de se débattre. Quatorze mains rugueuses palpent maintenant son corps nu pour en estimer la fermeté.

- Oh, mes sœurs, voyez comme ce garçon est joliment musclé ! s’esclame celle qui se tripote sans cesse les seins.

- Oh, mes sœurs, regardez-moi ce superbe service-trois-pièces qu’il a entre les cuisses ! Ajoute celle qui se gratte sans cesse le cul.

Émoustillées par le beau physique de leur proie, les ogresses décident de joindre l’utile à l’agréable.

Il ne faut pas oublier que toute femme, surtout cannibale, à de gros besoins sexuels. Armées de fourchettes, les fillettes centenaires, afin d’exciter l’étalon entravé, le picote de toutes parts en insistant sur les tétons, le nombril et les couilles.

Les effets ne se font pas attendre et bientôt le grand phallus du Prince Charmant se dresse comme un obélisque. Amatrices de sensations fortes, les grosses furibondes enduisent le membre turgescent d’huile au piment d'Espelette ce qui a pour effet de faire couler abondamment le beau gosse ligoté.

Sans plus attendre – malgré son quintal – celle qui se chatouille sans cesse la foufoune, saute vivement sur la table pour enfourcher l’athlétique captif sur lequel elle s’empale jusqu’à la garde en poussant des cris de guenon en chaleur.

- Mais enfin Mesdames, vous n’y pensez pas !!! Il s’agit là d’une agression sexuelle sur personne non consentante ! C’est un crime passible d’une peine de prison de 5 ans et d’une amende de 75 000 € !!! S’indigne le Prince Charmant.

- C’est une loi qui ne concerne que les hommes qui sont tous des machos et des violeurs. Prenons notre revanche sur ces porcs ! N’est-ce pas mes sœurs ?

- Oui, oui, oui !!! Balance ton cochon ! Balance-le par la queue ! Balance-le par les couilles !!! Scandent les vieilles fillettes en dansant autour de la table.

À 7 reprises Bozob est contraint de décharger dans les insondables vagins des grosses féministes. Écrasé, exténué, épuisé, ruisselant de sueur, Il ne crie cependant pas grâce car il a du répondant et n’a peur de rien. C’est un preux chevalier.

Enfin comblées, les ogresses décident de passer aux choses sérieuses. À quelle sauce vont-elles manger le Prince Charmant ? Les débats sont houleux mais il est enfin décidé que le garçon sera accommodé dans une variante de la recette du canard au navet. Afin que sa chair reste moelleuse, il est convenu qu’il sera farci de ce savoureux légume… avec quelques louches de miel.

Les cuisinières s’empressent d’éplucher une douzaine de gros navets blancs tout frais. Commence alors pour le prince chevalier une autre épreuve qu’il surmontera avec courage comme le chanteront plus tard troubadours et ménestrels. N’oublions jamais que le Roman de la Rose est directement inspiré des aventures du Prince Charmant…

Oyez nobles Dames et gentils Damoiseaux l’histoire du Prince Bozob qui triompha de moult épreuves pour conquérir le cœur de la belle et si gracieuse Princesse Clémentine.

L’introduction de chaque navet permet aux ogresses de découvrir que le Prince a également une très belle voix de baryton-basse. Mais si loin dans la forêt, personne ne peut l’entendre appeler à l’aide.

- Pour faire plaisir à papa, nous devrions rajouter un peu d’Armagnac. Suggère celle qui rote sans cesse.

- Très bonne idée ! Cela relèvera le gout du rôti. Approuve celle qui pète sans arrêt.

Illico on plante un gros entonnoir dans le cul du futur rôti pour y déverser une bonbonne d’Armagnac de 30 ans d’âge. Ce remplissage fait bomber le ventre du malheureux Charmant de manière considérable. Saisi d’un orgasme inexplicable, il balance un jet de foutre sur la table pour la plus grande joie des ogresses qui considèrent cela comme un petit apéritif.

Puis le sol tremble car l’Ogre est de retour. Avec ses bottes de sept lieues il fait un bruit pas possible. À l’apparition du colosse tout ventru et tout dentu, ses fillettes obèses piaillent toutes en chœur :

- Papounet, papounet, papounet chéri !!!

C’est un délicieux charivari durant lequel le géant anthropophage étreint comme il le peut sa massive progéniture avec des larmes dans les yeux.

- Je vous aime tant mes petites colombes adorées. Renifle-t-il.

- Nous aussi on t’aime très fort, papounet d’amour !!! Beuglent à l’unisson les 7 gros tas.

Le calme revenu, l’Ogre explique qu’il revient bredouille car il a rencontré le marquis de Carabas qui lui a tenu la jambe toute la journée. Il est fatigué et s’écroule dans un grand fauteuil en face de la cheminée. Bientôt on n’entend plus que ses ronflements et les crépitements du feu. Mais la bonne odeur de chair fraiche le réveille soudain.

- À qui est ce cheval blanc devant ma porte ? Questionne-t-il.

- C’est le cheval blanc du Prince Charmant que nous avons capturé cet après-midi. Nous nous apprêtions à le mettre au four quand tu es arrivé. Répond celle qui louche sans cesse.

- Encore du prince charmant au menu !!? Si cela continu je vais finir par avoir une indigestion de Princes Charmants et de Petits Poucets !!! Proteste véhémentement l’ogre en se déchaussant.

- Mais papounet, nous l’avons farci de légumes bios pour respecter ton régime. Argumente la grosse qui se met tout le temps le doigt dans le nez.

- Dans ce cas c’est parfait, ma tendre fille. À mon âge, il me faut des fibres végétales pour mon transit intestinal qui devient paresseux. Se radoucit l’Ogre. L’affreux personnage se lève et s’approche de la table pour vérifier si le Prince Charmant a bien été accommodé selon les règles de l’art culinaire. Il semble satisfait.

- Parfait, parfait, mes petites chéries ! Vous n’avez pas oublié les herbes de Provence, les petits oignons et la pomme dans la bouche mais ce gaillard me semble avoir les muscles très durs. Il faut que j’attendrisse soigneusement sa viande pour que vos petites quenottes puissent mieux la mastiquer. Aller me chercher mon maillet attendrisseur !

Celle qui se cure sans cesse les dents se précipite pour revenir avec un énorme maillet garni de picots d’acier. Voyant sa dernière heure venue, le prince charmant, malgré ses mains liées, parvient à frotter l’anneau magique du Dragon avec son pouce. Il ferme les yeux et se raidit tout entier quand l’ogre lève son maillet. Pour lui tout semble fini.

C’est alors un fracas formidable quand s’écroule le mur de la cuisine. D’un seul coup de queue, le dragon Vésuvio a éventré le manoir. Ses immenses ailes largement déployées il avance son énorme tête pour l’introduire dans la cuisine ravagée.

- Je vois que j’arrive à temps. Comment ose-tu vouloir manger mon Charmant ami dermatologue !!! Rugit le monstre bleu en braquant un regard furibond sur l’Ogre qui blêmit.

- Je… je ne savais pas que ce prince était ton ami, Dragon. Je ne recommencerai plus jamais, c’est promis ! Bredouille Bouftou en pissant dans sa culotte.

D’une voix qui provoque un nouvel éboulement, Vésuvio ordonne à l’Ogre de libérer Bozob de ses liens. Le prince nu, maintenant libre, se réfugie tout tremblant contre la poitrine écailleuse de son ami. Les sept ogresses, agglutinées dans un coin de la cuisine, essaient de se faire toutes petites, ce qui n’est pas une mince affaire…

- Qui vit par l’épée périra par l’épée !!! Prophétise le Dragon d’une voix caverneuse avant de cracher un ouragan de flammes qui carbonisent l’Ogre et les ogresses.

Le monstre hume avec délice les 8 gros tas de bidoche fumante et entreprant de les croquer.

- Tu ne vas quand même pas bouffer ça !!! Gémit le Prince Charmant au bord de la nausée.

- Oh que si, Petit Prince, j’aime la viande cuite à point et pour une fois j’avais bien réglé le thermostat. Ces grosses truies sont croustillantes à souhait. Veux-tu y goûter ? Propose Vésuvio qui fait craquer les os sous ses crocs effrayants.

- Beurk ! Répond brièvement Bozob.

Le festin du Dragon ne dure pas longtemps car il a un solide appétit et qu'il est aussi un peu glouton.

- Va falloir que je prenne du bicarbonate de soude en rentrant à la maison. J’en ai pour trois mois à digérer ce con d’Ogre et ses grosses vaches de filles. Rote-t ’il bruyamment.

- N’aies crainte mon ami Dragon, pour te remercier de m’avoir sauvé la vie je veillerai désormais sur ta santé. Je te confectionnerai des tisanes digestives à base de fenouil et de pissenlit qui feront merveille. Tu n’auras pas de ballonnements. Promet le Prince Charmant reconnaissant.

La panse pleine, Vésuvio est d’excellente humeur. Il propose à Bozob de le ramener, séance tenante, ainsi que son cheval blanc, au palais du roi Bontrou. Mais le Prince doit tout d’abord aller pousser sa crotte dans un buisson pour se débarrasser des navets dont l’on farcit les cruelles ogresses. Cette action est quelque peu douloureuse mais se passe sans encombre car son cul semble, à présent, pouvoir s’adapter à toutes sortes de circonstances.

Un problème demeure cependant. Ses riches habits ont tous étés déchirés et il ne lui reste plus pour se vêtir que sa grande épée, son bouclier et son casque à plumet. C’est donc tout nu qu’il grimpe sur le dos du Dragon.

Saisissant dans ses serres le cheval blanc, Vésuvio s’envole en deux battements d’ailes. Ni le poids de l’homme ni le poids du cheval n’affectent la puissance de son vol fabuleux.

Plaines, lacs et montagnes défilent sous les voyageurs et il faut peu de temps pour qu’apparaissent les hautes tours du palais royal.

Dans un souffle qui arrache moult tuiles aux toitures du château, le dragon se pose majestueusement devant le pont-levis prudemment relevé. Perché sur son balcon, le roi Bontrou tremblote de peur. À son côté, la belle princesse Clémentine pantèle d’excitation. Découvrir si soudainement la musculeuse nudité du prétendant à sa main la met dans un état quasi orgasmique. Il en est de même pour les soldats alignés sur les remparts qui manifestent leur admiration par un concert de sifflets.

- Je ne t’ai jamais demandé de me ramener le Dragon en entier, Prince, sa tête me suffisait !!! Hurle le roi du haut de son perchoir.

- Votre royaume était ravagé par l’Ogre et non point par ce Dragon qui est gentil tout plein, Majesté ! Riposte le prince charmant d’une voix de stentor.

Il faudra encore une heure de palabre avant que le monarque paranoïaque admette enfin que Vésuvio est un gentil dragon et que le défunt Ogre Bouftou était un très vilain personnage. On baisse donc le pont-levis pour laisser entrer le Prince Charmant sous les ovations de la foule accourue.

Tout ce boucan populaire indispose le Dragon qui éprouve le besoin de faire une petite sieste digestive. Aussi, après avoir fait ses adieux à Bozob, s’envole-t-il majestueusement dans les cieux pour rejoindre sa paisible grotte.

Folle d’amour la princesse Clémentine se rue dans les vertigineux escaliers du donjon pour rejoindre son Prince Charmant. Celui-ci, uniquement vêtu de son anneau magique, lui ouvre ses grands bras musclés. Il la serre passionnément contre sa poitrine d’airain et il faut que Madame la Duègne Royale fasse preuve d’une grande autorité pour ne pas qu’il la saute sur le champ.

C’est dans la salle du trône, en présence de toute la cour, que le roi accorde la main de sa fille chérie au prince Bozob. C’est un instant très émouvant d’autant plus, que notre héros est toujours dans le plus simple appareil. Sa plastique autant que son équipement suscitent chez les courtisans de vives et très humides émotions.

C’est à contrecœur que le Grand Chambellan s’avance pour suggérer qu’il serait grand temps de vêtir le Prince. Il ne s’agit là que d’un détail mais il faut respecter l’étiquette de la cour. Un fils de roi doit être habillé selon son rang.

- Tu as raison chambellan ! Que mon habilleur et ses couturiers viennent vêtir le Prince d’élégante manière mais auparavant conduisez le dans une chambre confortable afin qu’il puisse se rétablir de toutes ses émotions. Prenez grand soin de lui. Ordonne le roi.

Le Prince Charmant dort à poings fermés quand on frappe à la porte de la chambre.

- Qui est là ?

- C’est le couturier du roi, je viens prendre les mensurations de Votre Altesse Royale. Répond une voix grave.

- Tirez la chevillette, la bobinette cherra. Dit le Prince tout endormi.

Entre dans la chambre un colosse coiffé d’un grand turban surmonté d’une aigrette. Après avoir soigneusement refermé la porte, il s’avance vers le lit à baldaquin sur lequel Bozob s’étire en baillant et lui dit :

- En fait, Votre Altesse, je ne suis pas l’habilleur du roi mais je suis Volkan, le masseur turc de la princesse Clémentine. Elle m’envoie vous faire un massage complet pour vous délasser.

- C’est très aimable de sa part mais quand viendra donc le couturier ? S’informe le Prince Charmant.

- Il ne viendra que quand j’en aurais fini avec vous, Votre Altesse. Répond le colosse en se déshabillant.

- Est-il bien nécessaire de te dévêtir pour me masser, Volkan ? S’étonne un peu Bozob.

- Oui votre Altesse, cela fait partie du rituel. J’ai besoin d’être nu pour un massage en profondeur.

Bâti tel un titan, monté comme le Minotaure et aussi poilu qu’un sanglier, le Turc est véritablement impressionnant. Il extirpe de sa besace des flacons d’huiles parfumées et se met au travail. Il pétrit les muscles du garçon comme de la pâte à pain, faisant pénétrer dans la peau de ce dernier de subtiles drogues qui le réduisent rapidement à l’état de poupée de chiffon.

À plat ventre sur le lit, l’esprit embrumé, le Prince Charmant ronronne comme un chat content.

- Que fais-tu là, Volkan ? Interroge-t-il mollement quand il sent un gland énorme pénétrer sa rosette mignonne.

- J’encule Votre Altesse afin de la masser de l’intérieur, c’est ce que nous appelons dans notre jargon un massage profond. Répond le masseur turc en joignant le geste à la parole.

L’anus princier ne se souvient pas d’avoir jamais reçu telle visite et c’est en se cramponnant au matelas que Bozob pousse le plus long râle de sa carrière.

- Le trou de Votre Altesse Royale est fort souple. Cela me permettra d’atteindre des profondeurs insoupçonnables. Apprécie le colossal baiseur.

Tout en imbibant les draps d’une profusion de foutre, le Prince Charmant est bien obligé d’admettre qu’il ignorait, jusqu’alors, à quel point sa prostate était ignorante. Il est sur le point de crier « harder !!! » quand un coup de tonnerre ébranle la chambre.

Ricanante, hideuse et toujours aussi bossue, apparaît la très méchante fée Bitabosse.

- Ah ah ! Je t’ai bien eu, Prince Bozob ! En prenant l’apparence d’un masseur turc j’ai pris ma revanche en te bourrant comme jadis me bourra ton indigne père ! Grince-t ’elle.

- Mais je n’y suis pour rien dans votre histoire, je n’étais même pas né ! Plaide l’infortuné Prince, les jambes dégoulinantes de sperme turc.

- Pour moi c’est du pareil au même ! Tel père, tel fils ! Mais ce n’est pas fini, mon grand garçon, parce que je t’ai concocté un petit divertissement dont tu me diras des nouvelles ! Glousse l’épouvantable sorcière.

Étendant ses bras décharnés, elle prononce des formules magiques bizarroïdes et en l’espace d’un éclair le Prince Charmant se retrouve suspendu au plafond par des chaînes qui l’écartèlent. Encore deux ou trois autres formules magiques et les couilles du jeune homme sont ficelées de ronces épineuses, ses tétons garnis de pinces dentues et son cul rempli d’une grosse courge rugueuse.

Munie d’un long fouet capable d’arracher le cuir d’un rhinocéros, Bitabosse entreprend de flageller le pauvre Bozob qui braille maintenant de douleur. Il pourrait certes appeler le Dragon à son secours en frottant l’anneau magique avec son pouce mais comme il est friand d’expériences nouvelles, il s’abstient de le faire, pour le moment. Après tout, prendre une bonne raclée de temps à autre ne peut que remettre les idées en place et satisfaire certaines petites pulsions masochistes...

- Alors, Prince Charmant, sens-tu mes coups de fouet te lacérer ? Vocifère Bitabosse en cinglant férocement le torse athlétique et les fesses musclées du princier supplicié.

- Oh oui, cruelle sorcière, je sens chaque coup au plus profond de ma chair !!! La douleur est si grande qu'elle me fait gémir ; et pourtant la douceur de cette douleur excessive est telle, qu'il m'est impossible de vouloir te supplier de cesser de frapper !!! Agonise le Prince Bozob en jouissant de plus belle. ( Authentiques paroles de Sainte Thérèse d’Avila)

La séance s’éternise et il semble évident que la vilaine Bitabosse est déterminée à fouetter jusqu’à l’os sa pantelante victime. Fort heureusement pour notre jeune héros, sa marraine la bonne fée Morille passait par là, se baladant sur son papillon géant dénommé Popaul. Elle surgit par la fenêtre et apostrophe sa funeste rivale :

- Quand vas-tu donc cesser de martyriser mes filleuls, vieille pute délabrée !?? Qu’ont-ils donc fait pour susciter tant de sévices de ta part ?!?

- Rien de particulier, cousine, mais ces deux petits allumeurs ont des culs d’enfer. Ça m’excite trop de trop ! Rétorque la diabolique mégère en enfourchant aussitôt son balai supersonique pour disparaître dans un nuage sulfureux.

Le charme rompu, le Prince Charmant dégringole sur le sol, libéré de ses chaînes, de ses pinces et de sa courge. Il pousse un soupir nostalgique en se relevant. Sa marraine, la bonne fée semble très en colère. Elle lui fait les gros yeux.

- Décidément mon filleul, ton père et toi me faites tourner en chèvre avec vos frasques ! Regarde dans quel état t’a mis cette vieille salope ! Il va me falloir gaspiller des kilos de poudre à perlimpinpin pour te remettre d’aplomb. Le gronde-t ’elle.

- Mais je n’ai rien fait, marraine. Je dormais tranquillement quand ce grand sauvage de turc est venu me violer.

- Si tu ne prenais pas pour habitude de te balader à poil, ce sont des choses qui n’arriveraient pas ! Rétorque la fée Morille.

- Bon. Bredouille Bozob.

- À présent je vais te vêtir comme il sied à un Prince Charmant. Dit la fée en dégainant sa baguette magique.

Le premier abracadabra qu’elle formule efface toute trace de fouet sur la peau du jeune homme et le second abracadabra l’habille ou plutôt le gaine d’étoffes précieuses. Moulé dans un rutilant costume qui lui permet à peine de respirer tant il est serré, Bozob s’admire dans un grand miroir.

Ainsi vêtu, aucun détail de son anatomie ne peut échapper au regard, en tout particulier l’imposant édifice de son entrejambe. À la limite, il était plus décent quand il était nu. C’est à cet instant que l’on frappe à la porte. Il va ouvrir. Cette fois-ci, c’est bien le couturier suivi de deux mignons portant des pièces de tissus précieux. L’artisan, ébahi, contemple le Prince habillé de pied en cap. Il n’en croit pas ses yeux.

- Nous n’avons plus besoin de vos services, couturier. J’ai fait le nécessaire pour vêtir mon royal filleul de manière convenable. J’ai moi aussi un petit talent de modéliste. Lui annonce la bonne fée Morille très satisfaite d’elle.

- Mais c’est de la concurrence déloyale ! Avec des fées comme vous c’est la perte assurée d’emplois ! Vous allez tous nous mettre au chômage ! Je vais en informer mon syndicat !!! Jappe le couturier rouge de colère.

- Ta gueule le couseur ! Rétorque la fée indignée.

- Et puis d’abord, ce costume est complètement démodé. Ces chausses moulantes sont ringardes ! La tendance de l’année est aux culottes bouffantes ! Insiste le couturier.

- C’est vrai qu’avec une culotte bouffante j’aurais pu bander plus à l’aise. Signale timidement le Prince.

- Ça suffit comme ça, Bozob !!! Continue de me contrarier et je te colle une ceinture de chasteté avec plug incorporé made in Korea ! Comme ça tu n’auras plus de problème d’érection intempestive ! Menace la bonne fée en agitant sa baguette.

- Bon, bon, bon, je n’ai rien dit. Ce costume est très joli, merci ma marraine la fée. Se soumet prudemment le Prince.

- Bien, je vais à présent me retirer dans mon palais de cristal afin de me reposer de tous ces tracas. Prends soin de toi, Bozob et évite à l’avenir de te fourrer dans de mauvaises situations. Il faut que tu sois bien sage pour une fois. Recommande Morille en disparaissant dans un tintement de clochettes.

- Promis marraine. À juste le temps de répondre le Prince Charmant en soupirant et en levant les yeux au plafond.

L’apparition de Bozob au banquet du soir est chaleureusement saluée. La Princesse Clémentine, fraîchement rasée, rayonnante dans sa robe couleur du printemps voudrait lui faire des bisous mais Madame la Duègne Royale veille au grain. La Princesse est vierge et devra le rester jusqu’au mariage.

Vers les quatre horizons ont été envoyés des messagers pour annoncer les noces princières qui auront lieu dans le château du roi Clystère IV, père du Prince Charmant. Écuyers et palefreniers s’activent dans les écuries pour préparer carrosses et chevaux. Le grand départ s’annonce.

Du haut de son donjon, le roi Clystère le Grand assiste à l’arrivée du fastueux cortège du roi Bontrou le Parano venu marier sa fille à son fils le prince Bozob. En tête du cortège, le couple de tourtereaux caracole en se tenant par la main et en échangeant des regards énamourés. La foule en liesse lance des fleurs sous les sabots de leurs chevaux. Les cloches carillonnent à toute volée, effarouchant des nuées d’oiseaux qui naviguent dans un ciel d’azur.

Accourus de par tout le royaume, grands seigneurs, hobereaux et bourgeois sont muets d’admiration quand la princesse Clémentine gravit d’un pas léger les marches du palais suivie de son barbier, de son masseur turc et de la Grande Duègne. Béat de bonheur, le Roi Clystère accueille sa future belle-fille avec grande effusion.

- Que vous êtes ravissante ma bru ! S’extasie-t-il. Mais… je ne vois point Monsieur votre père, le Roi Bontrou, non plus que mon fils, le Prince Charmant. Où sont-ils donc ? Questionne-t-il.

- Mon royal père supporte mal les voyages. Il souffre du mal de carrosse semblable au mal de mer. Mais n’ayez crainte il nous rejoindra dans un instant. Quant au Prince Charmant, il est parti enterrer sa vie de garçon. Il reviendra demain matin pour notre mariage. Répond la princesse en pinçant les lèvres.

- Que les mœurs de cette jeunesse moderne sont plaisantes. Soupire le Roi un tantinet jaloux.

- En tout cas, j’espère pour lui que votre fils sera en bonne forme demain soir parce que je n’ai pas l’intention de me contenter d’un petit câlin. Grogne la princesse en passant une langue gourmande sur ses adorables lèvres carminées.

- Soyez sans crainte Princesse, les hommes de notre famille tiennent toujours leurs engagements, et cela toujours de royale façon. Lui sourit le Roi de toutes ses dents.

Prince démocrate, Bozob a choisi d’enterrer sa vie de garçon avec ses amis d’enfance, les soldats de la garnison. Il les connaît tous intimement. Très intimement.

La queue raide, il rejoint le bataillon de jeunes hommes dans le corps de garde du château. Ce sont tous de robustes gaillards qui se sont dénudés pour la circonstance. Il y en a des poilus alors que d’autres sont glabres avec une peau soyeuse. Il y en a vraiment pour tous les goûts mais pourquoi choisir puisque de toute manière il les baisera quasiment tous. Parcimonieusement éclairée par les torchères, La salle est emplie d’une lourde et chaude odeur de mâles en rut. Un tonneau a été mis en perce et l’accorte femme du régiment s’emploie à remplir les chopes d’une bonne bière.

Solidement campé sur ses jambes écartées, les mains sur les hanches, Bozob attend le premier assaut. Son rostre coulant suscite même les regards concupiscents des vétérans les plus blasés.

L’un des plus jeunes soldats vient timidement lui sucer les mamelons tandis qu’un autre s’agenouille derrière lui pour lui plonger le nez dans la raie des fesses. Un troisième se glisse souplement pour gober ses couilles pleines et chatouiller son gland baveux. Un quatrième s’approchant de coté lui saisit la tête pour lui rouler une pelle guerrière.

Ces viriles délicatesses ne tardent pas à faire bouillir le sang du Prince Charmant qui s’empare du jeune homme qui lui mordille les tétons. Il le retourne pour l’enfiler rudement. Empalé jusqu’à la glotte, le beau gosse pousse un cri de bête en éjaculant instantanément des flots de foutre qui sont avalés par ses copains avant même d’atteindre le sol. C’est alors un grand remue-ménage.

Sur les bat-flancs, le long des murs, s’entremêlent de jeunes corps avides de jouissances et sous les peaux huilées de sueur les muscles se nouent incessamment en spasmes orgasmiques.

Toute la nuit, l’infatigable braquemard du Prince défonce les rosettes de tous les gardes royaux qui ont le courage de s’offrir à lui. Certains gémissent, d’autres rugissent, rares sont ceux qui restent silencieux.

C’est cependant tout fringant que tard le matin Bozob rejoint sa bien-aimée pour l’épouser. La Princesse Clémentine est absolument sublime dans sa robe de dentelle mais elle tire un peu la gueule. Il faut dire que personne, dans le château, n’a fermé l’œil de la nuit à cause des braillements gutturaux provenant du corps de garde…

Dans les annales royales il n’y eut jamais noces qui égalèrent en splendeur celles du Prince Bozob et de la Princesse Clémentine. Quand le couple princier apparaît sous une pluie de pièces d’or sur le parvis de la cathédrale, c’est une immense ovation. Huit pages portent la traine de la Princesse.

S’ensuivent ripailles, danses et abondantes libations. Tout cela dans une grande et folle allégresse.

Ce n’est qu’au petit matin que le Prince Charmant et sa belle épouse peuvent enfin se retirer dans la chambre nuptiale. Jaloux de leur intimité, ils congédient les dames de cour et les chevaliers venus les dévêtirent cérémonieusement comme le voudrait l’étiquette royale.

Enfin seuls ils vont dans somptueuse salle de bain faire un brin de toilette. C’est dans le reflet du miroir, alors qu’il se brosse les dents, que le Prince Charmant fait sa première découverte. La Princesse Clémentine pisse debout...

Après s’être bruyamment vidé la vessie, la délicieuse créature se tourne vers lui pour lui demander de déboutonner le dos de sa robe de dentelle. Les doigts de Bozob s’activent fébrilement sur la multitude de boutons pour faire apparaitre un large dos, véritable éventail de muscles. Le Prince Charmant fait une autre découverte lorsque la longue robe glisse le long des hanches étroites et des jambes parfaitement galbées de sa superbe épouse.

Bien que svelte, la Princesse est plutôt du genre baraqué et elle a entre les jambes un paquet qui peut aisément rivaliser en taille avec celui de son bel époux. Ce dernier n’a pas le temps de manifester sa surprise que déjà des bras d’acier le saisissent pour le jeter sur le lit.

Des mains implacables font voltiger ses fringues à travers la chambre.

- Mais… que faites-vous, ma douce colombe ? S’étonne le Prince tandis que la douce colombe lui écarte les jambes pour l’enfiler comme une chaussette.

- Je te baise mon petit Prince et je vais te faire crier maman pendant un bon moment, parole de Clément !!! Lui répond une voix au timbre grave.

Et en effet, Clément (qui ne l’est pas tant que ça) fait beaucoup crier le Prince Charmant en le tringlant impitoyablement. Son imposant braquemard, tel un bélier de guerre, défonce tout sur son passage et parvient à des profondeurs que même Volkan, le masseur turc, n’était pas parvenu à atteindre. Le point P bombardé à outrance, Bozob n’a bientôt plus la possibilité de reprendre son souffle entre deux orgasmes.

Le jeune époux crache son foutre à tire-larigot, aspergeant jusqu’aux épaules son athlétique baiseur qui se prend un pied d’enfer en lui tordant sadiquement les tétons. Les colonnes du lit à baldaquin vacillent et le plancher craque tant sont puissants les assauts du Prince Clément alias la fragile Princesse Clémentine.

- Une petite pause peut-être ? Propose-t-il charitablement au bout d’une heure.

- Arg ! Acquiesce le Prince Charmant épuisé.

La fausse princesse se penche alors pour prendre dans sa bouche la bouche de son mari. Sa langue enlace la sienne et glisse sur ses dents parfaites. Dans une étreinte passionnée, les deux amants s’embrassent longuement, plaquant l’un à l’autre leurs torses glissants de sperme.

Une petite pluie printanière martèle les vitraux de la chambre nuptiale. Les chandelles mourantes font danser des ombres complices sur les tapisseries. Les deux garçons s’enfoncent dans les oreillers en échangeant de tendres regards. Le soleil se lèvera bientôt.

- Désolé d’être un mec, tu ne pourras pas faire des bébés avec moi. Soupire le Prince Clément en caressant la joue de son jeune et si beau mari.

- Ouais, j’ai bien peur que non et mon royal papa ne va pas être content. Pas content du tout, même ! Il faut que nous trouvions rapidement une solution. Soupire également Bozob.

- Tu pourrais me répudier pour épouser une bonne pouliche qui te pondra plein de mioches. Suggère Clément.

- Ça, il n’en est pas question ! Tu es un trop bon coup pour que je me sépare de toi ! Proteste le Prince Charmant.

- Tu m’aimes donc ?

- Bien sûr que je t’aime ! C’est bien la première fois que j’éprouve de l’amour pour une autre personne que moi. Je veux te garder ! Affirme Bozob en pressant ses lèvres sur celles de son ardent amant.

- Qu’allons-nous faire alors ? S’inquiète la très virile princesse.

- Dès aujourd’hui, nous irons consulter ma marraine la fée Morille. Elle nous trouvera une solution. Affirme le Prince Charmant en plongeant la tête dans son oreiller.

À plat ventre sur le moelleux matelas, il commence à s’endormir quand il sent peser sur son dos le corps de son compagnon. Il tressaille.

- Que fais-tu Clément ? Tu ne vas tout de même pas encore me baiser ? Tu m’as déjà presque tué ! Veux-tu donc m’achever ? Proteste mollement Bozob en essayant de serrer les fesses.

- Ouais, mon amour, je veux t’achever mais tu pourras prendre ta revanche ce soir, je te le promets. Ronronne l’ex Princesse Clémentine en le pénétrant gaillardement.

Scrupuleux adepte de l’autocensure, l’auteur ne s’attardera pas sur les détails superflus de cette seconde et enthousiaste sodomie qui plongera le Prince Charmant presque dans le coma.

Attablés devant un petit-déjeuner pantagruélique, les rois Clystère et Bontrou devisent joyeusement quand débarquent Bozob et sa belle épouse. Le viril Prince Clément a repris l’apparence de la belle Princesse Clémentine et sa démarche ondulante suscite beaucoup d’émoi chez les convives mâles…

Les jeunes mariés ont décidé qu’il était encore trop tôt pour révéler la vraie nature de la soi-disant Princesse Clémentine. Il leur faut tout d’abord consulter la fée Morille.

- Alors mes chers enfants, j’espère que vous avez mis en route un bébé que je pourrais bientôt bercer dans mes bras et plus tard faire sauter sur mes genoux ? Brame le roi Clystère.

- Nous nous y employons, père. Mais pour l’instant, ma mie et moi allons nous promener dans la campagne. Nous reviendrons ce soir pour le dîner. Répond Bozob en souriant.

Après avoir pris congé de leurs royaux paternels, les deux jeunes gens chevauchent en direction du domaine de la bonne fée Morille.

- Pourquoi as-tu choisi de te travestir en femme ? Interroge le Prince Charmant.

Le Prince Clément éclate de rire avant de répondre :

- Pourquoi, tu regrettes que je sois un mec ?

- Oh non pas du tout mais je voulais simplement savoir pourquoi tu te déguises en princesse. Sache que j’apprécie autant ta féminité que ta… virilité. Bafouille Bonzob en rougissant.

- Mon père est un paranoïaque obsédé par les dragons, les ogres, les chimères et tout le bataclan. C’est pourquoi j’ai décidé d’être une princesse pour ne pas qu’il m’oblige d’aller combattre toutes ces bestioles mythiques. J’avoue cependant qu’il était grand temps que tu débarques parce que je commençais à m’emmerder ferme dans mon rôle de princesse. Révèle le Prince Clément.

- Comment se fait-il que tu maîtrises si bien l’art de la baise, toi qui était censé être une prude jouvencelle ?

- Volkan le Turc n’est pas seulement mon masseur mais il est également mon précepteur. Il m’enseigne les mathématiques, la grammaire, la philosophie, l’escrime et moult autres disciplines ainsi que l’art de la baise avec beaucoup de travaux pratiques, bien entendu. Je me fais aussi la main sur mes petits pages pendant les heures de récréation. Quant à la duègne, elle me donne des cours de maintien, de musique et de broderie. J’ai vraiment reçu une éducation princière complète. Rigole Clément.

Tandis qu’ils conversent, les deux jeunes gens s’avancent dans la Forêt Dorée, domaine de la fée Morille. Arbres et feuillages semblent faits d’or et des oiseaux bleus gazouillent dans les branches. Pimpante dans sa calèche de cristal attelée à deux grands cerfs d’argent, la bonne fée se promène sur les bords d’un lac aux eaux transparentes, peuplé de poissons pourpres.

- Tiens, mon filleul Bozob et sa belle épouse. Quelle bonne surprise ! Vous prendrez bien une tasse de thé avec moi ? Cela me ferait tant plaisir ! Dit la fée en tapant dans ses mains.

Aussitôt une troupe d’écureuils roses se précipitent pour amener théière, tasses et petits gâteaux sur un grand plateau. Bien embarrassé, le Prince Charmant explique à sa marraine que la Princesse Clémentine est un homme et que ça lui pose un problème pour faire des bébés. Cette révélation ne semble guère émouvoir Morille qui demande sans cesse à ses écureuils roses de lui apporter davantage de biscuits au chocolat. Enfin repue, elle se gratte le menton avec sa baguette magique et dit :

- Si je comprends bien, vous êtes deux mâles accouplés et vous voudriez quand même avoir des enfants ensemble ?

- C’est cela même, marraine. Tu as tout résumé.

- Bon, alors selon moi, il vous faut une machine à fabriquer les bébés. C’est la seule solution.

- Une machine à fabriquer les bébés ?

- Oui, quand j’étais jeune j’étais assez bricoleuse et j’ai bidouillé, pour me distraire, une machine qui fabrique de jolis bébés. Je vais vous l’offrir, ce sera mon cadeau de noces. Voulez-vous la voir ? Chantonne la fée.

- Bien sûr que nous voulons la voir, marraine ! Hoquette de joie le Prince Charmant qui n’en croit pas ses oreilles.

La fée frappe alors le sol de sa baguette, faisant surgir une grosse boîte, sorte de coffre surmonté d’un gros entonnoir. Sans se préoccuper de l’ahurissement de ses visiteurs, elle leur explique le fonctionnement de l’engin sur un ton professoral.

- Il n’y a pas de mode d’emploi mais c’est très simple. Écoutez-moi bien. Dans ce petit trou en haut à gauche chacun de vous deux introduira quelques gouttes de son sperme. Ensuite dans l’entonnoir, vous placerez un chou si vous voulez un garçon ou une douzaine de roses si vous voulez une fille. Après cela vous abaisserez ce levier et vous attendrez 10 minutes environ. Quand la machine fera « cling ! » vous pourrez alors ouvrir la petite porte de l’autre côté et vous trouverez votre bébé dans le placard. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

- Ce n’est pas possible !!! S’exclament en chœur Clément et Bozob.

- Bien sûr que c’est possible ! Vous voulez une démonstration pour vous convaincre ? Propose la bonne fée en fronçant les sourcils.

- Ben…

- Vous voulez une fille ou un garçon ? Questionne Morille, les poings sur les hanches.

- Ben…

- Bon, allons-y pour un garçon. Vous les écureuils, aller me chercher un gros chou dans le potager et vous deux, les Princes, faites-vous une branlette et mettez votre sperme dans le petit trou en haut à gauche comme je viens de vous le dire. Ordonne la fée.

Tandis que les écureuils galopent vers le potager, Bozob et Clément s’entrebranlent en se regardant dans le blanc des yeux. Quelques minutes plus tard, Morille est satisfaite ; les écureuils ont placé un gros chou dans l’entonnoir et les deux garçons ont copieusement rempli de sperme le petit trou en haut à gauche. Elle saisit de levier et demande :

- Votre bébé, vous le voulez de quel âge ?

- Comment ça, de quel âge ? S’étonne encore le Prince charmant.

- Ah oui ! J’oubliais un détail ! Vous pouvez décider de l’âge de votre bébé. Que je vous explique. Sur ce cadran, à droite, l’aiguille peut se régler de trois mois à 18 ans. À quel âge le voulez-vous ? S’impatiente la fée.

- Ah, très peu pour moi les vagissements la nuit, les couches-culottes et les heures du biberon ! Nous le voulons adulte et majeur ! Intervient l’ex princesse Clémentine qui n’a pas la fibre maternelle.

Le cadran est donc réglé à 18 ans et le levier abaissé. Dans une symphonie de cliquetis la machine à fabriquer les bébés se met en marche. Le chou disparaît dans l’entonnoir et le sperme est absorbé dans un bruit de succion. Le Prince Charmant est tout de même inquiet. Il interroge sa marraine. Comment faudra-t-il éduquer le grand bébé qui se prépare ? Sera-t-il ignorant de tout, quasi idiot ?

La bonne fée le rassure en lui expliquant que les bébés de sa machine naissent avec la science infuse. Cela tout simplement parce qu’un système sophistiqué intercepte « l’air du temps » qu’il insuffle ensuite aux enfants qui naissent ainsi avec toutes les connaissances requises pour s’intégrer à la société actuelle. C’est littéralement du clé en main.

Dix minutes après, un « cling !» annonce que le bébé est prêt. Un peu ému, Bozob ouvre la petite porte pour découvrir un corps recroquevillé sur lui-même. Il recule pour laisser de la place à ce grand corps qui se déroule lentement sur l’herbe dorée.

Sous les yeux éberlués des deux princes, un jeune homme beau comme le jour se dresse en s’étirant ainsi que le ferait un guépard. Il baille en faisant rouler ses muscles longs et saillants et fait quelques flexions pour dégourdir ses longues jambes au modelé parfait. La fée Morille est ravie.

- Il est pas mal pour un coup d’essai, non ? Jubile-t-elle.

- C’est de moi que tu parles, la grosse ? Interroge l’éphèbe en se tournant vers elle.

- Oui mon lapin. Nous venons juste de te fabriquer. Dis-moi, comment te sens-tu ?

- Au top, mamy. Mais où sont mes parents ?

- Tes parents sont la Dame et le Monsieur en face de toi, mon biquet.

- Salut papa, salut maman. Comment je m’appelle ?

Pris au dépourvu, Clément et Bozob s’interrogent du regard. Voyant leur embarras, la bonne fée propose aussitôt de prénommer le grand bébé Subito Presto. Presto pour les intimes. Après tout c’est elle la marraine.

- Tu t’appelleras Presto et comme tes grands-pères sont rois et que tes parents sont princes, tu seras le Grand-Duc Presto. Ça te va ?

- Ça me va bien ! C’est cool d’avoir des darons princes. Ça vous garantit un minimum de confort. Ceci dit, il faudrait songer à me donner des fringues parce que même si je suis bien tanké, je ne vais pas me balader à poil toute la journée. Constate le grand bébé du jour.

- C’est dommage de devoir vêtir un si beau corps. Déplore la bonne fée en soupirant.

C’est vrai que le très jeune duc Presto est un beau gosse. Avec son corps d’Apollon et son visage de pâtre grec, il est un subtil et bandant cocktail de Clément et de Bozob. Brun, il a de grands yeux étirés aussi sombres que la nuit et des lèvres pulpeuses faites pour embrasser. Il a hérité des attributs virils de ses deux pères et son phallus toujours en semi érection semble prêt à faire beaucoup de dégâts. Ses grosses couilles pendantes augurent de longues nuits blanches.Quelle est ta couleur préférée ? Questionne Morille avant d’habiller magiquement son nouveau filleul.

- Le noir, mais je veux quelque chose de chébran. Pas question d’être attifé comme papa. Je ne veux pas avoir la honte quand j’irai en boîte avec les copains. Demande le bébé costaud.

Un coup de baguette magique et le beau jeune homme se retrouve en pantacourt slim avec un sweat ras-de-cou et une veste ajustée. Un savant débraillé donne à l’ensemble beaucoup de chic. Presto semble satisfait. Un catogan rassemble sa longue chevelure et dégage son encolure sensuelle.- J’ai fait de grands progrès depuis que je me suis abonnée à la revue Vogue Hommes. Constate la marraine la bonne fée en se regorgeant.

- Mille fois merci ma bonne marraine mais il faut à présent que nous retournions au palais pour présenter notre fils à ses grands-parents. Sans vouloir abuser de ta générosité, pourrais-tu nous accorder un moyen de transport pour le Duc Presto ? Demande le Prince Charmant devenu si rapidement papa.

- Bien entendu, mon filleul. Il faut pour ton noble rejeton une monture digne d’un Grand-Duc. Consent la fée affable.

- J’aime les grosses cylindrées, alors je veux un cheval de sport qui en a sous le capot, si vous voyez ce que je veux dire. Exige le beau Duc.

- Ce destrier te conviendrait-t-il ? Répond la fée Morille en frappant de sa baguette un écureuil rose qui croquait tranquillement une noisette dorée.

L’écureuil se métamorphose instantanément en un splendide étalon à la robe d’ébène qui semble cracher le feu par les naseaux. Longues et soyeuses sa queue et sa crinière s’échevèlent dans le vent. Il est sobrement mais luxueusement sellé et harnaché de cuir noir incrusté d’argent.

Sans dire merci, le Duc Presto enfourche d’un bond la noble monture qu’il enlève dans un triple galop. Cavalier et cheval, emportés dans un irrésistible élan, semblent s’envoler dans les airs.

Le Prince Charmant ne peut qu’admirer la ténébreuse beauté et la grande prestance de son premier fils mais son cœur se serre pourtant car autour de ce magnifique garçon, digne d’un conte de fées, flotte comme un parfum démoniaque.

Romain

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