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HISTOIRE

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L’odyssée sans retour | 1 |

Avertissement : Cette histoire est exclusivement réservée aux amateurs de Science-Fiction.

Profilé comme un squale, le vaisseau Ulysse XIV semble immobile dans l’Espace et cependant sa vitesse avoisine celle de la lumière. Il vient de surgir d’un troisième bond spatio-temporel qui le situe à présent à proximité du système planétaire Alexia XXI Q69.

Face à l’immense écran qui s’ouvre sur un Univers constellé de galaxies et d’étoiles jusqu’alors inconnues, le lieutenant pilote Khan est vautré dans un siège ergonomique qui épouse chaque courbe de son corps. Corps gainé d’une fine combinaison noire moulante qui révèle les moindres détails de son anatomie parfaite. Auréolant la tête du jeune homme, une sphère d’onde diffuse en sourdine la sonate n°14 du très antique compositeur Beethoven.

Un homme de haute taille s’avance vers le garçon perdu dans sa rêverie contemplative. Gainé lui aussi de noir, il porte sur la poitrine son grade d’amiral. Sec et bien foutu, sa chevelure est grisonnante. Sans aucune retenue, il lèche un bon moment le jeune pilote du regard avant de l’interpeller :

- Alors lieutenant, où en sommes-nous ?

- Bonjour Amiral. Je perçois et localise maintenant parfaitement les signaux de détresse. Il n’y a aucun doute, le Proserpine III est bien dans le système bisolaire Alexia XXI Q69.

- Êtes-vous parvenu à entrer en contact radio avec l’équipage ?

- Non Amiral mais l’IA du vaisseau a décelé un autre signal étrange. Il s’agirait de morse.

- Du morse ? Mais cela fait 1000 ans qu’on n’utilise plus ce procédé archaïque ! Qu’exprime ce signal ? S’étonne l’Amiral.

- Toujours selon l’IA, il s’agirait d’un avertissement. En boucle, passe toujours le même message : « Attention danger, n’approchez pas. ».

- C’est tout ?

- Oui Amiral, c’est tout. Nous pénétrerons à 21 heures terriennes dans le périmètre d’attraction des soleils jumeaux d’Alexia XXI Q69. Dois-je mettre en place le protocole de décélération, Amiral ?

- Bien entendu lieutenant. Cela fait un an que nous sommes sans nouvelles du vaisseau d’exploration Proserpine III, à part son signal de détresse. Nous devons en avoir le cœur net et rechercher une planète viable dans ce système. Combien de temps cela nous laisse-t-il avant notre arrivée ?

- 6h37 minutes, Amiral.

- Cela nous laisse suffisamment de temps pour notre petite affaire, lieutenant. Susurre l’Amiral avec un sourire carnassier.

- Plait-il, Amiral ? Interroge le beau lieutenant avec un regard innocent bleu pervenche.

- J’ai une grosse envie de vous baiser, mon garçon. Venez me rejoindre dans ma cabine dans 20 minutes. Auparavant demandez au lieutenant Rolf de vous remplacer et de suivre mes instructions.

- À vos ordres, Amiral. Je suis à vous dans 20 minutes. Obtempère le lieutenant pilote Khan en saluant respectueusement son supérieur qui bande déjà comme un auroch.

Tandis que le grand chef s’éloigne d’un noble pas, l’obéissant jeune officier s’affaire sur le tableau de bord holographique placé en face de lui. Ses doigts semblent s’agiter dans le vide et pourtant le destroyer de l’espace réagit immédiatement à ses ordres en entrant en décélération. Se renversant sur le dossier de son siège, Khan attend l’arrivée de son remplaçant qui d’ailleurs ne tarde pas.

Propulsé par une démarche féline, apparaît un jeune homme qui semble sorti du même moule que lui. La seule différence est qu’il est blond avec des yeux verts. Svelte et athlétique, sa combinaison noire accentue la torride sensualité de sa silhouette. Dans un mouvement gracieux, il se penche sur son amant pour poser un baiser sur ses lèvres sensuelles.

- Salut mon amour. Je dois te remplacer ? Pourtant, ton quart ne finit que dans une heure. Que se passe-t-il ? Interroge l’homme de rêve.

- Il se passe que l’Amiral Crok-Ku me convoque dans sa cabine. Soupire Khan.

- Encore !!! Ça fait la septième fois depuis notre départ que ce vieux cochon te baise !!! Il a pourtant à sa disposition un équipage de 243 hommes taillables et corvéables à merci ! Tu es décidément une bombe sexuelle comme je te l’ai toujours dit. Rouscaille le beau blond.

- Je suis désolé, mon chéri, mais les ordres sont les ordres. Je dois obéir. Tu ne voudrais quand même pas que je passe en cour martiale pour désobéissance à mon supérieur ? Gémit le lieutenant brun en réajustant son imposant service-trois-pièces.

- Évidemment que non, mon Khan adoré, mais malgré la programmation de la Grande Génitrice, je me sens devenir jaloux. Je sais que c’est contre nature que d’être jaloux à notre siècle mais je t’aime tellement. Je voudrais que tu ne sois qu’à moi… à moi tout entier !

- Il en est de même pour moi, Rolf, mais sache que lorsque l’Amiral me fait jouir sans discontinuer, ma pensée est toujours tournée vers toi, mon chéri. Bon, il faut maintenant que j’y aille car le devoir m’appelle. Je t’ai laissé toutes les instructions sur la console directionnelle. Conclut le beau gosse des temps futurs en se levant pour s’éloigner dans une démarche non moins souplement chaloupée que celle de son jeune amant.

La vaste cabine de l’Amiral est d’une somptuosité que nous ne saurions décrire car un banal auteur du XXIe siècle ne peut imaginer la technologie à laquelle est parvenu le XXXIe siècle. Nous pourrions cependant affirmer que des robots humanoïdes, de fort belle apparence, s’affairent à satisfaire les desiderata du maître des lieux étendu nu sur un vaste lit qui lévite au-dessus du sol.

- Ah ! Enfin te voilà, mon joli lieutenant. Déshabille-toi vite fait et viens me rejoindre sur ma couche. Ordonne l’Amiral.

Le majestueux obélisque (greffe cybernétique) qui se dresse entre les cuisses de l’officier supérieur annonce de taraudantes festivités. Il est clair que Khan va devoir, encore une fois, faire un détour par l’infirmerie du vaisseau amiral pour se faire rafistoler le trou par le Régénérateur Universel Z.0343. Mais le jeune homme est un brave. Il savait, en acceptant de faire partie de l’équipage de l’amiral Crok-Ku qu’il s’exposait à diverses petites péripéties. Il est connu et reconnu que l’Amiral Crok-Ku est le plus dépravé des potentats de la flotte spatiale du Conglomérat Humanoïde pourtant déjà affublée d’une réputation des plus sulfureuses.

Pour Khan, ce fut un choix de carrière car quiconque passe sous les ordres de cet Amiral devient commandant de grand vaisseau sinon Amiral à son tour. C’est donc résolument que le jeune et séduisant lieutenant - après un rapide strip-tease - s’avance vers le lit pour s’offrir au vigoureux quinquagénaire qui le saisit par les hanches.

- Que tu es beau, Khan ! Plus les jours passent et plus j’ai envie de toi. Je m’en veux sans cesse d’être aussi méchant avec toi, mais dès que je te vois, j’ai envie de te tuer d’amour. M’en veux-tu d’être aussi cruel avec toi ?

- Non Amiral, je ne vous en veux pas. J’aime votre cruauté qui me fait découvrir des plaisirs que j’ignorais jusqu’alors. Réponds le bel athlète nu en se couchant sur les draps soyeux.

Soucieux d’une stricte autocensure, l’auteur épargnera aux lecteurs ce qu’il advient du jeune lieutenant dans les heures qui suivent. Il ne décrira pas comment, avec l’aide de ses robots humanoïdes, le cruel Amiral besogne rudement le corps superbe offert à sa lubricité.

Il écrira seulement qu’il fallut, tout de même, deux bonnes heures pour que le Régénérateur Universel Z.0343 puisse remettre le beau gars en état de marche.

Dix fois plus grand que le système planétaire originel de l’Homme. Le système d’Alexia XXI Q69 est impressionnant. Plus d’une trentaine de planètes de diverses tailles tourbillonnent autour de deux soleils immenses qui dansent l’un autour de l’autre.

Il faut peu de temps au destroyer Ulysse XIV pour localiser précisément l’appel de détresse du vaisseau disparu. Il s’agit d’une planète insignifiante qui gravite à bonne distance des deux grandes étoiles blanches. Sensiblement plus petite que la Terre Mère, elle est de couleur turquoise.

C’est à 0h16, le 21 mars 3022 que le vaisseau amiral se place en orbite de la planète promptement baptisée Circé 0012. Le message en code morse, à présent parfaitement audible, continue de radoter : « Attention danger, n’approchez pas. ».

Ce qui est anormal, c’est que le Proserpine III ne soit pas lui-même en orbite et que le message de détresse provienne de la planète. À moins d’une avarie grave, un vaisseau d’exploration de sa taille ne prendrait jamais le risque de se poser sur un astre. Le risque de ne pouvoir repartir étant considérable à cause de sa masse et de la gravité qui le clouerait alors au sol.

Un peu fatigué par ses légers excès, l’Amiral décrète quartier libre pour tout l’équipage. Un briefing aura lieu demain à sept heures, heure terrestre, sur le pont de commandement.

C’est d’un pas allègre que Khan rejoint Rolf au mess des officiers. Khan et Rolf sont inséparables depuis leur sortie de la Grande Génitrice, Mère Universelle qui élabore les humains à partir des ovules et des spermatozoïdes qui sont soigneusement sélectionnés avant d’être injectés en elle.

Surnommée « Eugénie » par de rares réfractaires, cette usine Génito-utérale donne naissance à des hommes et des femmes adultes après 3 mois de gestation. Programmés pour être de bons citoyens de la Voie lactée, ces individus sont parfaits autant psychologiquement que physiologiquement.

Mais malgré leurs louables efforts, les savants du XXXIe siècle ne sont cependant pas encore parvenus à éradiquer ce perturbant sentiment d’attachement qualifié d’amour. L’amour nuit au bon fonctionnement d’une société parfaite et en règle générale les amoureux dénoncés sont impitoyablement atomisés dans le Grand Rectificateur. C’est pourquoi khan et Rolf font preuve de beaucoup de prudence pour dissimuler leur passion. Si à leur époque le copinage et l’amitié sont tolérés, l’Amour, lui, ne l’est absolument pas.

Ils doivent donc, comme l’exige la règle, s’éparpiller en d’innombrables relations sexuelles avec une profusion de partenaires. Mais c’est le plus grand des bonheurs quand ils se retrouvent seul à seul. Leurs membres et leurs langues s’entrelacent alors durant de longues heures. Ils communient et fusionnent avec tant de force qu’ils ne font plus qu’un corps irradié d’orgasmes. Dans des flots de sperme et de tendresse ils se donnent l’un à l’autre. De toute leur vigueur juvénile.

- J’ai envie de toi, Khan, mais tu dois être fatigué après ta visite chez l’amiral. Murmure Rolf en saisissant la main de l’élu de son cœur.

- Pour toi je ne suis jamais fatigué, Rolf. Emmène-moi dans ta cabine et nous ferons l’amour jusqu’au petit matin. Dans tes bras, j’oublierai les turpitudes de ce vicelard de Crok-Ku. Répond le garçon avec un tendre sourire.

Dans la pénombre d’une cabine monastique, indifférents aux caméras qui espionnent le moindre recoin du vaisseau amiral, les deux jeunes gens s’adonnent à leurs formidables pulsions viriles. Leurs ébats, comparables à l’implosion d’une supernova sont retransmis sur tout le système holographique tactile du réseau interne. Ce qui occasionne bien évidemment beaucoup d’insomnies… et de masturbations épuisantes parmi les membres de l’équipage.

Tout l’état-major est réuni dans le poste de commandement quand apparaît l'Amiral Crok-Ku qui affiche une mine fort contrariée. D’un pas rapide il va s’asseoir sur le siège de commandement. Fauteuil monumental qui s’élève aussitôt de 2 m pour lui accorder une position dominante. Il prend la parole après avoir foudroyé du regard Khan et Rolf qui se planquent du mieux qu’ils peuvent…

- Tout d’abord Messieurs, je vous annonce que je viens d’être promu Grand Amiral Supreme par le Grand Consortium Galactique. Étant peu protocolaire, je vous autorise encore un petit moment à me donner le simple titre d’Amiral. D’autre part, je ne ferais aucun commentaire sur la prestation athlétique des lieutenants Khan et Rolf, cette nuit, mais sachez qu’à l’avenir j’exigerai un minimum de censure sur le réseau holographique tactile. Mon vaisseau n’est pas un bordel, sacrebleu !!!

Parcourant l’assistance de son regard d’aigle, l’homme est l’image même de l’autorité. Puis, redressant la tête pour fixer une sphère holographique bleue qui flotte devant lui, il ordonne :

- À présent, IA, veuillez nous faire un rapport concis sur la situation.

- Encore une fois, Amiral, je vous demande de bien vouloir m’appeler par mon nom. Les informaticiens qui m’ont conçue m’ont baptisé Sylvia, ne l’oubliez pas. Répond l’Intelligence Artificielle d’une belle voix féminine qui semble surgir de toutes parts.

- C’est bien cela que je ne supporte plus !!! Ces abrutis d’informaticiens ne savent-ils pas que je ne supporte pas les bonnes femmes ??? Une voix masculine m’aurait mieux convenu ! Tempête le grand chef des flottes guerrières galactiques.

- Il suffisait de le demander Amiral. Pour satisfaire votre misogynie, je peux fort bien devenir Sylvain et adopter une voix masculine à votre convenance. Souhaitez-vous une voix professionnelle, joyeuse ou sexy ? À vous de choisir.

- Sexy, bien évidemment ! S’exclame le Grand Amiral Supreme misogyne.

- À vos ordres, Amiral. Trouvez-vous le timbre de cette voix mâle suffisamment bandant ? Répond alors l’Intelligence Artificielle avec une voix de crooner qui fait tressaillir les quéquettes et les libidos de tout l’état-major.

- Parfait Sylvain !!! Parfait, parfait ! Roucoule Crok-Ku avec des yeux énamourés.

- À votre service Amiral. Tout le plaisir est pour moi. Rétorque la mâle voix charmeuse, grave et veloutée.

Au comble du ravissement, le Grand Amiral Suprême, à présent en érection, interroge de nouveau :

- Cher Sylvain, veuillez nous faire un rapport concis de la situation. Pour les détails nous aviserons plus tard, si cela est nécessaire.

- Elle n’est pas brillante, Amiral. Les images satellitaires m’ont permis de repérer l’épave du Proserpine III sur l’unique continent de la planète Circé. Grâce aux prélèvements des sondes nous savons que l’atmosphère est respirable pour l’être humain avec toutefois un pourcentage d’oxygène élevé et la présence inquiétante de microscopiques particules qui semblent être des spores d’origine inconnue. Ces éléments sont actuellement analysés dans nos laboratoires. Module suavement l’Intelligence Artificielle alias Sylvain.

- Pouvez-vous nous dire si l’équipage du Proserpine a survécu au crash ?

- Cela est peu probable, Amiral. Je n’ai distingué aucune trace de vie intelligente sur cette planète. Sauf peut-être des sortes de grouillements sous la surface de l’océan qui recouvre plus du trois quarts de sa surface. La part intuitive de mon cognitif m’oblige à vous conseiller de renoncer à une exploration des lieux. Je pressens un danger comme l’affirme le message répétitif en code morse.

- Cela, il n’en est absolument pas question ! Nous devons savoir ce qu’il est advenu de l’équipage du Proserpine. Dites-moi, Sylvain, quels hommes désignez-vous pour cette mission de reconnaissance ? S’informe l’amiral.

- Je préconise d’envoyer les lieutenants Khan et Rolf ainsi que les sergents Crak, Jûte et Chô.

- Pourquoi particulièrement ces hommes ? Il y en a bien d’autres à bord ! S’inquiète l’Amiral en couvant concupiscemment des yeux le séduisant Khan qui se tasse encore un peu plus.

- Tout d’abord parce que les lieutenants Khan et Rolf, en plus de leur brevet supérieur de pilotage, disposent de nombreux doctorats dont celui de biologie alien. Cela me sera utile pour construire mes algorithmes. Je désigne ensuite les sergents Crak, Jûte et Chô parce que ce sont de chauds gaillards et qu’il est inconcevable que nos deux lieutenants restent une semaine en mission sans aucune distraction. Il est nécessaire qu’ils puissent évacuer leur stress en bonne compagnie. Explique la voix fascinante.

Face à de tels arguments, l’Amiral ne peut que s’incliner. À contrecœur certes car il sait maintenant qu’il a le beau lieutenant Khan vrillé dans la peau et que ce sera un déchirement pour lui de se priver de sa présence pendant une semaine. Il mouille sa combinaison, heureusement imperméable, en songeant au plaisir qu’il a pris la veille en baisant impitoyablement le beau gosse. C’est donc en poussant un grand soupir fataliste qu’il ordonne :

- Que les hommes désignés par Sylvain se préparent. Ils partiront dans trois heures. Ils auront pour mission de rassembler le plus d’éléments possibles sur le naufrage du vaisseau Proserpine. Le lieutenant Khan sera le capitaine en titre de cette expédition. Exécution !

- Si je puis me permettre, Amiral, il ne serait pas inutile que l’on injecte auparavant à ces hommes le cocktail gamma 738 composé des nanorobots dernière génération réservés aux missions dangereuses. Cela permettrait à leur organisme d’être beaucoup plus performant et endurant. Ils pourraient avoir besoin de ce secours pendant leur mission. Suggère l’intelligence Artificielle.

- Très bonne idée, Sylvain ! Cela permettra aussi à ces gaillards de bander encore plus dur que la normale et de renforcer leurs glandes séminales. Que de foutre en perspective !!! S’enthousiasme le Grand Amiral Suprême. Exécution !!!

- Permettez-moi une question. Combien de temps dureront les effets de ces nanorobots ? Balbutie le beau lieutenant Khan.

- Ils perdureront à vie, hélas ! Vous banderez encore comme un chevreuil à 170 ans ! Je suis désolé pour vous jeune homme mais vous devez accepter de vous sacrifier pour la cause humanitaire du Grand Consortium Galactique. Répond Sylvain de sa mélodieuse voix de crooner.

- Bon, d’accord, mais j’espère que mes hommes et moi recevrons au moins la médaille de l’ordre de Cyrillo Ier pour notre sacrifice. Se résigne l’homme héroïque.

C’est sous le regard très envieux de tout l’état-major que les cinq jeunes gens se dirigent maintenant vers le laboratoire Génito-cybernétique pour recevoir l’injection des nanorobots qui feront d’eux des bombes nucléaires du sexe…

Sur-le-champ, le contingent du vaisseau amiral s’affaire à préparer le départ de la navette d’exploration. Dans la vaste soute de l’Ulysse XIV, la navette Iris 3 est diligemment armée. Propulsé par une turbine supra-ionique et conçu pour le transport d’une cinquantaine d’hommes, le petit vaisseau dispose de la technologie la plus performante. L’Amiral en personne accompagne khan jusqu’au poste de pilotage en le submergeant de conseils paternels :

- Surtout mon petit lieutenant, ne prend aucun risque inutile. Reviens moi intact car j’ai de grands projets pour toi. Ronronne-t-il en pinçant les tétons du jeune officier.

- Comptez sur moi Amiral, je reviendrai en bonne forme pour me remettre à votre service. Répond celui-ci en se mettant au garde-à-vous, torse bien bombé, pour saluer respectueusement son supérieur.

L’instant d’après, précédée d’un champ de force en guise de bouclier thermique, la navette Iris 3 plonge dans l’atmosphère de la planète Circé. Telle un météore enveloppé de feu elle survole bientôt un paysage étonnant de collines parsemées de champignons multicolores aussi hauts que des buildings. D’une voix monocorde, le copilote informatique annonce la proximité immédiate de l’épave du Proserpine III. Khan immobilise donc bientôt l’appareil en suspension magnéto-gravitationnelle au-dessus d’une vaste plaine plate au milieu de laquelle git l’énorme carlingue éventrée du Proserpine.

Le vaisseau naufragé semble avoir été victime d’un météore trop gros pour que son champ de force puisse le repousser. Les dégâts sont importants et c’est un miracle que le Proserpine soit parvenu à se poser sur le sol de cette étrange planète. Khan se souvient alors que l’officier pilote de ce vaisseau d’expédition n’était autre qu’Alfy, l’un de ses copains de promotion. Alfy était comme lui un as du vol spatial. C’est avec un pincement au cœur qu’il se souvient de ce beau mec avec lequel il avait baisé bien souvent. Au lit, Alfy était un vrai cyclone… jamais fatigué, toujours partant… et si coquin !

Maîtrisant sa nostalgie avec peine, le lieutenant désormais capitaine se tourne vers son équipage.

- Allez les gars, préparons-nous. Il faut aller jeter un coup d’œil dans ce foutu bazar. Enfilez vos combinaisons de protection et vos exos-squelettes de combat. Armement maximum et interdiction formelle de retirer vos casques respiratoires.

- Mais, mon capitaine, l’IA Sylvain a dit que l’air était respirable. Conteste le sergent Crak.

- Ouais, sergent. Mais il a dit aussi qu’il était plein de saloperies en suspension. Je ne veux pas que nous courions le risque de choper un virus alien quelconque. Je sais bien que vous êtes un tantinet claustrophobe, Crak, mais il faudra faire un effort. Compris ?

- Compris mon capitaine. Grommelle le grand et robuste sergent.

Comme portée par un souffle, la navette Iris se pose à quelques encablures de la gigantesque épave.

Les combinaisons de protection grises ne sont pas moins moulantes que les combinaisons d’intérieur. Cela permet à chacun des hommes du commando de jauger et d’apprécier la belle anatomie de ses compagnons d’arme. Mais l’heure n’est pas à la gaudriole et tout le monde redevient sérieux après quelques attouchements pour la plupart très appuyés. Le sergent Jûte restera à bord pour assurer la surveillance des lieux.

Le sol est recouvert d’une sorte de mousse élastique. La pesanteur est bien moindre que celle de la Terre-mère et permet aux explorateurs de parcourir plusieurs mètres d’une seule enjambée. Ils pénètrent par la grande brèche pour s’apercevoir que l’éclairage du vaisseau fonctionne toujours. Les dégâts sont considérables au niveau du troisième pont mais les autres niveaux semblent intacts. Cependant, nulle part ils ne trouvent trace de l’équipage du Proserpine qui était pourtant constitué de 983 hommes et femmes…

Grace à la puissance mécanique de leurs exos-squelettes les quatre soldats parviennent au poste de commandement, après avoir forcé une douzaine de sas. Les consoles de pilotage sont en veille mais sur l’écran principal, ils découvrent avec surprise l’image du vaisseau Ulysse XIV parfaitement cadrée. Qu’est-ce que cela veut dire ? D’où provient cette intelligence qui est parvenue à localiser le vaisseau amiral en utilisant la technologie sophistiquée de l’épave ? Khan trouve cela fort inquiétant. De plus, il a soudain l’impression désagréable qu’on l’observe. Instinctivement, il lève la tête vers le plafond situé à 4 mètres au-dessus de lui.

Et là, c’est l’horreur !!!

Collé au plafond, il discerne un grouillement reptilien. L’échine parcourue d’un frisson glacé, il braque son fusil laser P.O.F X34 sur l’amas hideux. Faisant, encore une fois, preuve de sang-froid, il ne tire pourtant pas mais observe plus attentivement sa découverte. Il ne s’agit pas de reptiles mais d’épais tentacules étroitement entrelacés. Il s’agit d’une profusion d’énormes pieuvres agglomérées les unes aux autres…

- Salut ma vieille ! Je ne m’attendais pas à ta visite. Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous avons baisé ensemble ? Tonne une voix dans son crâne.

- Qui me parle ??? hoquette le jeune officier.

- Ben, c’est moi, ton pote Alfy ! Ne t’affole surtout pas, si tu m’entends dans ta cervelle c’est parce que j’utilise la télépathie cosmique. Continue de me parler avec ta bouche, je t’entends parfaitement bien.

- Où es-tu ???

- Juste au-dessus de toi. Tu veux me voir ?

- Oui !

- Bon, mais prépare toi à avoir un choc. N’aies pas peur, je ne te ferai aucun mal… Prêt ?

- Je suis prêt ! Répond le garçon en déglutissant péniblement.

Une grosse masse grisâtre se décroche alors du plafond pour choir sur le sol avec un bruit mou. Khan fait un pas en arrière en découvrant une pieuvre géante qui le fixe avec de grands yeux globuleux. Le monstre doit faire plus de 9 mètres d’envergure et ses 8 tentacules plus épais que des cuisses, s’enroulent et se déroulent comme des boas anacondas. Il émane de cette créature de cauchemar une impression de force fantastique.

- Ce n’est pas possible, tu n’es pas Alfy !!!?

- Et pourtant si, mon grand, je suis bien Alfy. Affirme la voix télépathique.

Romain

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Suite de l'histoire

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