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HISTOIRE

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Nikos le gladiateur

Amateurs de péplums, prenez place, le spectacle va commencer.

Dans les sables d’un désert africain, face à l’océan, un jeune archéologue a retrouvé des tablettes d’argent dans les ruines d’une villa romaine. Ces tablettes, gravées d’un texte latin TRÉS moderne, narrent l’histoire de Romanus le tribun romain et celle de Nikos le gladiateur vierge.

L’archéologue commença par traduire l’histoire de Romanus. C’est celle que nous lirons aujourd’hui.

Je suis Romanus, tribun romain. Mes campagnes sont prospères et mes vignobles immenses. Mes vaisseaux sont multiples sur la mer. À l’Égypte j’achète son blé, aux Gaules je vends mon vin. Ma fortune surpasse celles des plus riches sénateurs. De l’empereur Cyrillus j’ai les incertaines faveurs. J’aime la solitude et au-delà des marches de l’empire, j’ai voyagé. Sur mon navire, léger et rapide, parfois je navigue vers des horizons lointains.

Vénus m’a accordé la beauté et Apollon la force et la sagesse. Je n’aurais cependant pas de descendance. Je suis stérile. Bien que je sois capable d’emplir de foutre la gorge la plus profonde, ma sève d’homme est infertile. Ma puissance sexuelle est certes grande mais je ne peux pas engendrer.

J’ai consulté bien des prêtres et bien des pythonisses pour connaître mon destin. L’oracle fut toujours le même : « Par ta mort, tu engendreras ton fils ».

Ces sibyllines paroles ne me perturbèrent guère. J’étais si jeune, si beau, si fort… si confiant.

Sous un large velum, étendu sur ma couche, dégustant les fruits de mes jardins, j’assiste aux combats des gladiateurs. Cradus, exécrable mais célèbre laniste est venu d’Étrurie me présenter ses hommes guerriers. Il braille, éructe et fustige ses athlètes pour qu’ils mettent davantage d’ardeur à se battre. Il veut me convaincre de la qualité de sa marchandise. Il sait que je dois repeupler mon écurie décimée lors des jeux impériaux et ne connaît que trop mes largesses. Grobitus, mon laniste, a déjà fait son choix alors que mon regard s’attarde sur l’un des gladiateurs qui s’est écarté du groupe.

L’homme, front bas, me fixe de ses yeux ambrés. Il est jeune, svelte et de belle taille. Le torse sanglé de lanières de cuir fauve avec des épaulières de métal brillant, il porte sur la poitrine l’effigie de Niké déesse de la Victoire. Il est armé de deux longs glaives et porte un casque lisse sans ornement.

À Cradus, bavant et trépignant, je désigne le gaillard. Tournant vers moi son museau de fouine, il me dit que l’homme se nomme Nikos. C’est un rebelle de Macédoine capturé et asservi. Cavalier émérite, il est de noble ascendance. En Grèce, son père serait une sorte de prince.

Sur le marché des esclaves, il l’a acheté un bon prix. L’homme se bat comme un lion du désert mais refuse son corps même aux plus offrants de ses admirateurs.

Après les combats de l’arène, il ne leur vend que des linges imprégnés de sa sueur et de son sang. Cela suffit, semble-t-il, à donner grande vigueur virile aux heureux acquéreurs. Dans la caserne on le surnomme « le gladiateur vierge » et on dit que son sperme est magique. Aux bains, les rares qui l’ont vu nu affirment qu’il porte des amulettes de bronze au cou. Ils prétendent également que du dieu Hermès il a le corps.

Cette annonce a pour étrange effet de soulever ma toge d’une trique olympienne.

Que m’arrive-t-il donc ? D’une voix enrouée, j’ordonne que ce Nikos soit affronté à mon meilleur gladiateur. Je veux voir comment se bat cet homme au regard beaucoup trop arrogant.

Face à mon champion, le puissant et redoutable Brutos, le gladiateur vierge semble danser tant ses pieds sont légers. En faisant tournoyer ses glaives il pare avec élégance les assauts de la longue pique qui frôle ses flancs minces. Brutos veut en découdre et je me surprends à m’inquiéter pour le destin du jeune Nikos. Je constate avec un trouble jouissif que je mouille ma toge de lin. D’un noble geste je réorganise les plis pour dissimuler mon humide infortune mais trop tard pour qu’elle échappe au regard du calculateur Cradus qui compte les sesterces qu’il va bientôt m’arracher.

D’un geste j’interrompt le combat. Brutos souffle comme une forge alors que le jeune macédonien semble frais comme une rose. Seule une légère sueur avive les traits réguliers de son visage.

À présent assis en majesté sur ma chaise curule je fais amener devant moi le jeune gladiateur.

- Déshabille-toi afin que je puisse juger par moi-même de la qualité de la marchandise. Que je lui ordonne d’un ton péremptoire.

L’homme me répond par le geste d’un doigt qui passera certainement à la postérité. En bref, à mon époque, ce geste veut clairement dire : « va te le faire mettre bien profond ». Geste peu convenable, surtout quand il est adressé à un personnage de mon rang.

J’ai fait fouetter des esclaves jusqu’à l’os pour bien moins que cela. Furieux, Cradus cingle le dos du rebelle de son fouet épais. Soudain amusé, je lève une main apaisante et abandonne mon siège pour me diriger vers l’insolent. Sans un mot, je déboucle son large ceinturon qui choit au sol. Avec un léger sourire, Nikos m’aide alors à délacer sa cuirasse de cuir. La douceur serait-elle la faille du jeune gladiateur ?

Sous la cuirasse de cuir, je découvre une cuirasse de muscles. Mais celle-ci est aussi finement ciselée qu’une sculpture de Lysippe. Même s’il peut lire l’admiration dans mon regard, le jeune homme reste impassible et dénoue nonchalamment son subligaculum de lin pour apparaître entièrement nu.

Comme l’avait dit Cradus, le jeune homme a en effet le corps Hermès. Il se dégage de lui tout entier une sensualité infernale que ses cicatrices exacerbent encore davantage. Tête haute, il me regarde avec une feinte indifférence mais bronche légèrement quand d’une main je me saisis de son pénis épais et que de l’autre je soupèse ses grosses couilles.

Je m’étonne de la prévenance de mes gestes car d’habitude je palpe mes gladiateurs comme le font les maquignons… avec une brutalité qui se veut virile.

Nikos n’attend pas que je lui ordonne d’ouvrir la bouche, il le fait de lui-même et m’offre à voir une denture parfaite. Blanche et saine.

- Achète moi tribun Romanus, tu ne le regretteras pas. Murmure le bel athlète en détournant pudiquement le regard.

Ce chien de Cradus a bien compris que je ne marchanderai plus. J’achète donc Nikos a un prix prohibitif et ordonne qu’il soit lavé et massé avant d’être conduit dans ma villa de Rome.

Je suis dans l’atrium quand, encadré par mes gardes, Nikos se présente à moi. Seulement vêtu d’un pagne il a un port de tête princier. Il y a les membres longs et les épaules très larges. Sa musculature est frémissante comme celle d’un fauve prêt à bondir. Il me toise avec une ombre de sourire sur les lèvres. Il faut que l’un de mes gardes lui frappe la nuque pour qu’il consente à s’incliner devant moi.

- Cradus m’a dit que ton sperme était magique. Est-ce vrai, Nikos ? Que j’interroge.

- Cela est vrai mon maître. Mon foutre est capable de guérir de multiples maux. C’est un pouvoir que m’a accordé la déesse Niké. Veux-tu que je te le prouve, maître sceptique ? Me rétorque l’insolent.

- Oh que oui !!! Je t’ai acheté une fortune et j’entends bien rentrer dans mes frais ! Que je grommelle.

- N’aies aucune crainte tribun Romanus, mets-moi à l’épreuve et tu verras. Susurre le gladiateur.

J’ordonne aussitôt que me soit amené Narcissos, l’un de mes mignons qui souffre de graves brûlures. En effet, ce petit imbécile n’a pas trouvé mieux que de s’ébouillanter dans les cuisines en lutinant un marmiton. Il est à présent semblable à un oignon qui perd sa peau par lambeaux. Tout rouge et couvert de cloques, il est parfaitement inconsommable.

Quand l’éphèbe ébouillanté est amené, c’est un spectacle déplorable. Un morceau de viande à vif. Imperturbable, Nikos lui demande de s’étendre sur le sol de mosaïque. Le gladiateur dénoue alors son pagne et commence, tout en me regardant, à se caresser virilement le torse. Ses grandes et belles mains malaxent ses pectoraux et s’attardent sur les mamelons qu’elles pincent et étirent rudement. Sa queue d’étalon se dresse pour se plaquer à son ventre plat et musculeux.

Campé sur ses magnifiques jambes écartées, Nikos se saisit ensuite de son pénis qui ne cesse d’enfler et de durcir. De son autre main, il empoigne ses lourdes couilles qu’il pétrit vigoureusement.

- Maître, à présent, je lancerai mon foutre quand tu me l’ordonneras. Me dit le gladiateur d’une voix sourde.

- Pas encore ! Je veux que la récolte soit abondante… Que je m’entends gargouiller.

- Elle le sera, maître, et si elle ne te suffit pas, je cracherai mon jus de nouveau. Me certifie le jeune homme en s’astiquant de plus en plus vigoureusement.

Déjà, le prévenant Taquinos a glissé ses mains sous ma toge de soie pour grattouiller mes roupettes et lutiner mon éperon raidi. Je mouille comme un malade devant le spectacle que m’offre Nikos. Les tempes battantes, j’écarquille les yeux. Jamais je n’ai vu tant de sensualité masculine. Jamais je n’avais vu un homme se branler aussi virilement.

Les pectoraux gonflés et le ventre quadrillé de muscles ondulants, l’athlète ne me quitte pas un instant des yeux, les lèvres retroussées sur des canines pointues. Le soleil éclabousse sa peau luisante de l’huile des masseurs. Alternant douceur et rudesse, il manipule ses attributs virils comme s’ils avaient la dureté du bronze. Je suis tellement excité par cette vision que j’éjacule en criant :

- Va gladiateur, lance ta sève !!!

L'homme se cambre alors pour faire jaillir une énorme quantité de sperme sur le corps de Narcissos qu’il surplombe de toute sa hauteur. Il pousse un rugissement et ses muscles saillent de toutes leurs forces. J’ai les genoux qui flageolent tandis qu’il me toise maintenant avec un sourire goguenard. Toujours droit et vaillant, le pénis palpitant. Prêt à récidiver.

Nikos s’accroupit souplement puis avec une douceur étonnante, il étale sur la peau de l’éphèbe brûlé le sperme dont il l’avait submergé. Aussitôt Narcissos, comme transfiguré se redresse sur ses coudes en souriant. Sa douleur a disparue. Magiquement.

Pas moins que les autres spectateurs, je suis stupéfait quand je vois Narcissos se remettre debout, intact et rayonnant. Le garçon se jette au cou de Nikos pour le couvrir de baisers mais l’homme le repousse gentiment. Moi, Romanus, qui ne croit plus en rien, je suis profondément troublé.

- Vous ai-je menti maître ? Allez-vous maintenant me faire donner le fouet ? M’interroge le gladiateur en croisant les bras.

- Je ne sais pas encore si tu es un mage, un sorcier ou un charlatan mais retournes-t ’en à la caserne car dans les jours qui viennent tu combattras pour moi. Maugréais-je en lui tournant le dos.

Puis me ravisant, je fais demi-tour pour me planter face à lui et lui dire, les yeux dans les yeux, que je le déflorerai prochainement car il m’appartient totalement. Nikos ne sourit plus et il a des éclairs dans les yeux. Il s’incline cependant et se retire, précédé et suivi de mes gardes

Mes pressentiments deviennent maintenant des certitudes et sans cesse je pense au beau gladiateur vierge. Il faut me résoudre à prendre une décision autant qu’il me faut accepter la marche inéluctable du destin.

Dans la loge impériale, auprès de l’empereur Cyrillus, j’assiste aux jeux d’arène de gladiateur. César m’a fait quérir pour le divertir, ce qui ne sera pas une mince besogne car depuis plusieurs mois déjà, l’empereur souffre d’un mal de vivre profond empiré par des maux de tête infernaux. Mollement étendu sur sa couche pourpre, tel un grand tigre repu, Il observe d’un œil blasé les gladiateurs qui défilent en le saluant : « Ave, Caesar, morituri te salutant ».

A sa mine renfrognée je subodore qu’à bien peu d’entre eux il accordera la grâce ultime et que trop souvent il pointera son pouce vers le sol. Ce qui me conforte dans cette funeste pensée, c’est la présence à ses côtés de l’ignoble sénateur Yannus Anus qu’il l’encouragera à être impitoyable.

Nez et orteils crochus, Yannus est perché sur sa curule comme le serait un vautour sur son rocher. Depuis peu, il a les faveurs amusées de César car il est le seul à le faire tant rire. Yannus Anus se targue d’être l’égal d’Ovide et submerge Rome de ses écrits qui sont autant de louanges adressées à sa petite bite mégalo. Cette profusion de papyrus, permet au petit peuple de se torcher le cul à moindre frais. Cela distrait fort Cyrillus.

Avide de gloire et de pouvoir, le sénateur Yannus Anus ne supporte pas la contradiction. Il n’a donc pas hésité à faire passer toute sa famille au fil du glaive pour avoir le dernier mot. Sans égaler la mienne, sa fortune est considérable car, par d’obscures manœuvres politiciennes et surtout en léchant assidûment le cul de l’empereur, il est parvenu à devenir le propriétaire de toutes les chiottes et latrines publiques de la capitale impériale.

Cyrillus César Imperator m’octroie un instant son regard distant. La fine soie de sa toge coule sur ses membres musculeux et un diadème d’or ceint le front de sa froide beauté. Pour avoir été jadis dans ses bras, je le sais membré comme un taureau. Sur le Forum, sa statue priapique ne laisse aucun doute à ce sujet. Son sexe de bronze est, pour les pigeons de Rome, le perchoir préféré.

- Je me languis, mon bon Romanus. N’as-tu point préparé quelques originalités afin de me divertir ? Baille Cyrillus en grapillant quelques grains de raisin dans une coupe d’or.

- Si, Ô César. Pour toi j’ai organisé un combat de cavaliers. Deux de mes plus vaillants gladiateurs equites vont affronter cinq guerriers assyriens très belliqueux appartenant à Octoplus. Que ce combat inégal te prouve la valeur de mes hommes. Que j’annonce en tendant un bras musclé et soigneusement massé vers l’arène.

Au son tumultueux des cors et cornes, les hautes grilles du Sud s’ouvrent alors pour laisser passage à deux cavaliers presque nus. Seulement vêtu d’un subligaculum qui ne parvient pas à dissimuler leur prodigieuse virilité, ils caracolent sur de grands chevaux à la robe ténébreuse.

Devant telle apparition, la foule, un instant silencieuse, acclame les deux jeunes equites qui ne portent que des épaulières de métal et un casque à visière orné d’un cimier de plumes blanches. Je reconnais Nikos à sa taille fine et à son port de tête. Il est armé d’un long glaive et en porte un autre, sanglé à sa jambe gauche. Il maintient les rênes de sa monture avec une sorte de désinvolture.

Soudain intéressé, Cyrillus se redresse sur ses moelleux coussins et braque son améthyste grossissante sur les deux jeunes athlètes. Déjà jaloux, Yannus coulisse des regards mauvais en crispant les orteils.

J’en suis là de mes observations quand surgissent de la porte Nord, dans un grand fracas de sabots, cinq cavaliers armés de longs cimeterres. Poussant des cris stridents ils foncent sur mes deux gladiateurs. L’assaut est rude mais immédiatement l’un des attaquants tombe, frappé à mort par le glaive de Nikos.

Les assyriens se replient. Leurs chevaux ne sont pas grands mais très rapides et prompts à la dérobade. Les cavaliers sont cuirassés de maille de fer et d’étoffes épaisses. Leurs casques sont prolongés d’un protège nuque et surmontés d’une aigrette rouge.

Nikos et son compagnon d’armes combattent avec courage et se portent mutuellement assistance. Bien maintenues, leurs belles montures virevoltent en tous sens à la grande admiration des spectateurs. Un second guerrier assyrien mord la poussière, le crâne fendu.

Mais tandis que Nikos affronte le chef de la troupe en un combat singulier, les deux autres chargent son compagnon. L’un d’eux tranche le jarret du grand cheval qui s’effondre avec son cavalier qui n’a pas le temps de se relever avant qu’un impitoyable coup de cimeterre ne l’éventre et qu’une seconde lame ne l’achève.

Nikos vient de pourfendre son adversaire quand il entend le cri d’agonie de son camarade. Il fait volte-face en cabrant son étalon et dégaine son second glaive. Ne guidant plus sa monture qu’à la force des genoux, il la lance à l’assaut des deux assyriens qui foncent déjà vers lui.

Lancé dans un galop digne de Pégase, l’étalon noir fait tonner le sol creux sous ses sabots furieux. Nikos, les bras écartés et la poitrine offerte, semble voler en étirant sa taille. En poussant un rugissement qui fait frémir toute l’assistance, il fait tournoyer ses glaives qui font sauter très haut deux têtes au-dessus de deux abondants jets de sang.

La foule, tout d’abord stupéfaite acclame maintenant le beau gladiateur vainqueur alors qu’il fait le tour de l’arène en brandissant ses armes sanglantes. Dans un trot majestueux, l’étalon noir semble réclamer sa part de la victoire et encense comme à la parade. Ruisselant de sueur, le superbe corps de Nikos semble de bronze sous le Soleil.

Grand amateur de chevaux, l’empereur Cyrillus est ravi. L’œil brillant il se tourne vers moi.

- Merci Romanus pour ce spectacle digne des dieux ! Que cela me change des hoplomaques, secutors, mirmillons et autres rétiaires !!!

La satisfaction de l’empereur met au comble la jalousie du sénateur Yannus Anus qui me décoche des regards aussi meurtriers que des javelines. Il ne sait que trop que je suis considéré comme le nouveau Pétrone, l’arbitre des élégances. De plus, je dispose de quelques talents qui me permettent d’écrire des poèmes lus, entre autres, par César. Ma joie de faire chier ce vautour est de courte durée car voici que Cyrillus roucoule :

- Cet athlète vainqueur qui porte si altièrement tes couleurs… N’est-ce pas ce fameux Nikos dont tu as fait récemment l’acquisition ?

- Oui César il s'agit de Nikos le gladiateur vierge. Celui dont le sperme guérit des maux les plus étranges.

- Quel homme splendide. Dis-moi Romanus, me vendrais-tu cet homme ?

- Non César, cet homme n'est pas à vendre mais je peux cependant t'offrir de très beaux esclaves qui ne dépareront pas ton harem exotique.

- Je n'ai que faire de tes esclaves, aussi beaux soient-il, Romanus !!! C'est cet homme qu'il me faut, c'est cet homme que je veux !!! Tempête Cyrillus.

- Comment ose tu refuser à César Imperator son légitime dû !!! Croasse Yannus, trop content de me voir en position difficile à l'égard de l'empereur.

- Toi L’anus, chantre de ta petite pine mégalomanus, commence par fermer ta gueule à bites ou je te fais jeter par mes hommes dans l'une de tes fosses à merde !!!

Après avoir eu la satisfaction de voir blêmir le servile courtisan, je salue brièvement l’empereur et me retire dans ma villa romaine. Je sais, à présent, que je suis en disgrâce.

Dans l’ombre d’un jardin planté d’orangers et rafraîchit par une fontaine murmurante, je me fais amener Nikos. Seulement ceint d’une étoffe de lin, il est rayonnant de force de jeunesse.

Je me lève de mon lit de repos quand je m’aperçois que le pectoral gauche du jeune gladiateur est zébré d’une profonde coupure. Je pose mes lèvres sur la blessure habilement recousue et m’entend dire :

- Pardon.

- Pourquoi devrais-je te pardonner, mon maître ? Je suis un gladiateur et je t’appartiens. Me répond Nikos d’une voix presque douce.

- J’ai été fou de te faire combattre avec si peu de chances de vaincre. Je n’aurais pas dû faire cela.

- Ne regrette rien tribun Romanus, cela m’a permis de te prouver mes talents de guerrier.

- Désormais, appelle-moi Romanus et viens t’étendre sur cette couche. Tu as besoin de repos. Dis-je en désignant une litière installée auprès de la mienne.

Avec une aisance qui révèle ses nobles origines, Nikos se couche à côté de moi. Accoudé sur les coussins de soie, il m’interroge :

- À la caserne, pendant que l’on me recousait, j’ai entendu dire que tu avais refusé de me vendre à l’empereur. Est-ce vrai ?

- Ma caserne est-elle peuplée de commères ou de gladiateurs ? Par les dieux, les bruit courent vite dans Rome. Oui c’est vrai, j’ai refusé de te vendre à Cyrillus. Le regrettes-tu, Nikos ?

- Non maître ! Je suis heureux que tu m’aies gardé auprès de toi. Mais à présent tu encours de grands dangers. Opposer un tel refus à César peut te conduire à la mort… tu le sais bien.

- Oui je le sais, Nikos. Mais à l’égal de César, je suis tribun du peuple, ce qui fait de moi une personne intouchable. Même Cyrillus n’oserait attenter à mes jours. Le sacrilège serait tel qu’il risquerait lui-même d’être assassiné. Ce n’est ni lui ni Anus qui décideront de ma mort.

- Qui alors ? Questionne le jeune homme d’une voix étrangement enrouée.

- Moi, Nikos. La jeunesse me quitte, je suis las de lutter pour la conserver. Tous ces onguents, ces élixirs, ces exercices et ces massages me fatiguent le corps et l’âme. La vie m’a accordé tous ses plaisirs et elle m’offre aujourd’hui son dernier cadeau.

- Quel est ce dernier cadeau ? M’interroge Nikos en me dévisageant.

- Toi Nikos. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé. À ce jour, j’ai fait venir mes scribes et je t’ai adopté. Selon la loi romaine tu hériteras de tous mes biens et nul ne pourra t’en déposséder, pas même l’empereur. Tu es à présent mon fils mais j’ai cependant toujours le projet de te déflorer.

Le jeune athlète se redresse vivement pour s’asseoir sur la couche. Les sourcils froncés, il semble en proie à d’innombrables sentiments. Il me regarde en grondant :

- Tu sais bien que cela est impossible, Romanus. Je suis consacré à la déesse Niké et je dois jusqu’à la mort conserver la virginité de mon cul. Si tu devais, un jour, me baiser, je serais alors obligé de te tuer. Cela je ne le veux pas parce que, même si je ne t’aime pas, j’ai une grande estime pour toi.

- Il en sera comme il doit en être. Que je réponds avant de porter à mes lèvres une coupe de vin coupé de neige.

Dans les branches des orangers, de multiples oiseaux chanteurs s’égosillent. Une brise légère froisse les jets d’eau de la fontaine et mon regard enveloppe l’admirable corps de Nikos. J’emporterai avec moi ce moment d’éternité. Que m’importe les vains dieux, ma sérénité surpasse leur illusion.

Cyrillus Situs Cyrillos César m’a convoqué dans son palais impérial. Entouré de colossaux esclaves nubiens à la musculature d’ébène, il est vautré dans des coussins de soie brodés d’or. L’obséquieux sénateur Yannus Anus, toujours aussi attentif au désir de lui plaire, l’évente à l’aide d’un énorme éventail en plumes d’autruche. Le malheureux sue sang et eau, arc-bouté sur ses mollets maigrelets.

Que m’importe les regards haineux dont le servile personnage me perfore. Cyrillus n’a d’yeux que pour Nikos qui m’accompagne… si présent, si fort et si beau. Le tyran me dévisage.

- Te voilà donc Romanus ! Serais-tu venu m’offrir ton beau gladiateur ? Grogne-t-il en enfournant une figue confite saupoudrée de Viagratus.

- Non pas César. Je viens simplement te présenter mon fils adoptif : Nikos Romanus Bourus Fricus. Lequel ne combattra plus dans l’arène car telle est ma volonté.

À cette nouvelle qui fout tous ses projets par terre, Yannus lâche l’éventail qui dégringole sur la tête de l’empereur. Sa couronne de laurier de guingois, Cyrillus éructe de fureur et cri à l’attentat. Au bord de l’apoplexie, il ordonne que soit fouetté le maladroit… par son plus gros nubien.

Déculotté séance tenante, l’infortuné sénateur couine comme une belette en chaleur pendant que les verges punitives font trembloter comme une gelée de coings ses fesses plissées.

Réajustant son diadème, César me foudroie du regard et m’informe, d’un ton colérique, qu’il souffre de douloureux maux de tête. Il m’a fait quérir ainsi que Nikos afin que nous le guérissions. Le foutre du gladiateur vierge n’a-t-il pas des vertus miraculeuses ?

Avant que je n’ouvre la bouche, Nikos s’avance d’un pas vers le trône et s’incline avec dignité.

- César, le mal dont tu souffres me semble très grave. Je peux te soulager mais pour que mon sperme soit encore plus efficace, il faudra qu’il soit extrait de mon ventre par un homme vierge. À-tu cela à ta disposition dans ton palais qui me semble empli de stupre et de luxure ?

Dégrafant sa fibule sertie de jaspe, Nikos laisse choir sa toge sur le sol de marbre. Mercure se dévêtant devant Vénus ne sut être aussi beau. Le teint empourpré, Cyrillus ordonne aussitôt que tous les puceaux de son harem lui soient amenés. Une troupe de jeunes éphèbes tremblants est bientôt rassemblée au pied de son trône majestueux.

Le premier garçon qui s’agenouille devant Nikos a une peau de soie. Avec des gestes de petite souris gourmande, il s’active sur le sexe prodigieux de mon fils adoptif. Aucun résultat. Le verdict tombe :

- Cet homme n’est plus vierge. Affirme Nikos.

Aussitôt, une tête tranchée roule sur le sol. Il faut encore trois autres têtes et une vaste mare de sang avant que ne s’avance un jeune homme blond. Il est gaulois avec des yeux de loup. De Vercingétorix il est peut-être un descendant. Droit et musclé, avec sa crinière soyeuse, il y a l’aspect d’un farouche guerrier.

Il s’agenouille à son tour et se saisit des attributs virils de Nikos. Il le fait sans aucune douceur et semble même vouloir faire souffrir l’arrogant gladiateur. Ce qu’il fait fort bien d’ailleurs.

À ma grande surprise, je vois Nikos crisper les mâchoires tandis que son sexe se dresse glorieusement. De temps à autre il glisse un regard vers moi, le torse cambré et les muscles prodigieusement tendus. Les mains du gaulois font rudement rouler ses couilles et astique savamment sa queue d’airain. Nikos goute le plaisir marbré de douleur. Après tout, n’est-il pas un gladiateur ? Les regards concupiscents de la foule de courtisans semblent de multiples flèches sur son corps dénudé.

Dans un silence seulement ébréché par les glapissements de Yannus Anus qui se prend la fessée du siècle, s’avance une jeune prêtresse tenant une coupe. Elle recueille avec dévotion le torrent de sperme blanc nacré qui jaillit bientôt du chibre de Nikos. Le rugissement du beau gladiateur fait vaciller les colonnes du palais impérial et ciller César Imperator qui bande à mort. Quant à moi, j’ignore si les amples plis de ma toge suffisent à dissimuler ma monstrueuse érection ?

Après avoir versé un peu d’eau de source dans le récipient d’or, la femme l’offre à Cyrillus qui boit goulûment. Le tyran jette la coupe vide au sol en poussant un immense soupir de soulagement.

Soudain libéré de l’obsédante douleur qui taraudait ses tempes, Cyrillus redevient le César de ma jeunesse. Ce fringant prince que j’aimais tant et avec lequel je faisais tant de galipettes. Quand je croise son regard, je crois qu’il me désire peut-être encore et qu’il en est de même pour moi. Nos jeunes étreintes n’étaient-elle pas aussi passionnées que celle des faunes qui cavalent dans les sombres forêts ?

Le pouvoir, la politique et le temps nous ont séparés et cependant je crois que nous nous aimons encore. Adieu pourtant beau Cyrillus. Il en est fini de nos jeunes amours…

De son index orné du sceau impérial, mon ancien amant ordonne que soit cessé le supplice de Yannus Anus qui pourtant, d’une voix geignarde, en redemande encore et encore… il aime trop ça. Cette flagellation a ravivé son inspiration et il va pouvoir inonder la postérité d’écrits aussi salaces qu’insignifiants. À lui tout seul, il se promet de remplir la nouvelle bibliothèque d’Alexandrie. Parole d’Anus !

Avec audace, Nikos demande à l’empereur de lui offrir, en guise de salaire, le jeune gaulois vierge qui a si bien su le traire. Libéré de son atroce douleur crânienne, tout ramolli sur son lit pourpre, Cyrillus offre sans hésiter Penix à l’audacieux gladiateur. Je me sens soudain un peu jaloux.

Venus à deux, nous quittons le palais à trois. Les regards qu’échangent Nikos et Penix me rendent de plus en plus jaloux. Sur les marches du palais, nous sommes rejoints par Yannus Anus qui nous dépasse comme une trombe, postérieur fumant. Sous sa toge, haut retroussée, on distingue ses fesses semblables à une paire d’oreilles d’éléphant autant fripées que carbonisées.

- J’aurai ta peau Romanus !!! A-t-il le temps de me lancer dans son galop cagneux.

- C’est bien possible, mais tu y laisseras toutes tes plumes, Yannus. Que je rétorque.

Tous les soirs, Nikos me rejoint dans le triclinium pour que nous mangions ensemble face au jardin bruissant du chant des fontaines. Sa toge de soie glisse voluptueusement sur ses courbes masculines. Sa conversation est passionnante car malgré son jeune âge, il a vécu beaucoup d’aventures. Ainsi en Germanie, il a dû combattre toute une nuit, pour protéger sa virginité et traverser un désert d’Egypte avec une seule gourde d’eau pour la même raison.

Feignant le détachement je lui demande s’il est toujours satisfait des services de Penix, son esclave gaulois. Nikos arbore un petit sourire malicieux pour me répondre.

- Comme tu le sais Romanus, ma virginité ne concerne que mon cul. Fort heureusement d’ailleurs parce que mes couilles ont besoin d’être si souvent purgées que cela serait un supplice permanent pour moi. Penix est un excellent pompeur qui me satisfait mais il commence à être frustré.

- Pourquoi cela ? Ce garçon est bien sot. Il devrait savoir que bien peu de mecs ont le privilège de se prendre une queue comme la tienne dans le cul.

- Je ne peux pas baiser le gaulois, Romanus. Me rétorque Nikos.

- Pourquoi cela ? Là encore tu m’étonnes Nikos. Ce jeune homme a des fesses comme des petites pommes que tu devrais croquer et pénétrer allègrement.

- Ma consécration à la déesse Niké implique que je ne dois pas davantage pénétrer un homme que je ne dois me laisser pénétrer par un homme. À condition de respecter cette règle je peux me branler et laisser les autres me faire jouir autant que je le veux. Ainsi toi, Romanus, tu peux disposer de moi et me boire autant que tu le souhaiteras. Je m’offrirai à toi avec un plaisir sans partage.

- Tu sais bien que c’est ton cul que je veux, mon Nikos bien-aimé. Je me repaîtrais volontiers de ta sève mais cela ne serait pas suffisant. Je te veux tout entier.

- Encore une fois, je te le dis, Romanus. Cela n’est pas possible parce que Niké exigerait alors ta mort et cela je ne puis m’y résoudre. Pourquoi me tortures-tu ainsi alors que je commence à t’aimer ?

Je ne réponds pas et appuyant ma tête sur ma main, j’écoute le chant stridulant des grillons du soir. Dans les flammes des torchères, crépitent les insectes attirés par leur lumière meurtrière.

Au fond de mes jardins, sont érigées mes thermes. Parés de marbres précieux et de fines mosaïques, ils rivalisent avec ceux de l’empereur. Alternativement, aux bains chauds et froids, je vais livrer mon corps fatigué. Ensuite de robustes masseurs pétriront mes muscles pour raviver cette force qui semble peu à peu m’abandonner. Pourquoi jeunesse es-tu si courte ?

Dans la vaste salle des bains chauds, il y a de longs bancs de marbre recouverts de coussins. Nikos chevauche l’un d’eux, cuisses écartées et pieds au sol. Appuyé sur les coudes, il me regarde venir mais ne dit mot.

À plat ventre sur le banc, Penix entre ses jambes, le suce énergiquement. Ses longs cheveux blonds sont tressés en une tresse épaisse qui sinue sur un dos musculeux s’évasant vers de larges épaules. Je laisse glisser ma toge sur le sol et m’avance vers les deux jeunes gens. J’enfourche lestement tout à la fois le banc et les cuisses du jeune gaulois et je dévisage Nikos qui ne baisse pas les yeux.

Un jeune esclave prévenant accouru à l’apparition du maître, s’empresse d’oindre le petit cul de l’homme couché d’une graisse odorante pour faciliter la pénétration de mon sexe turgescent. Révérencieusement, l’éphèbe s’empare de mon pieu pour l’introduire dans la petite rosette qu’il agace d’un doigt expert. Je m’enfonce de toute ma longueur sans me préoccuper de l’interminable cri rauque que pousse le jeune gaulois qui attendait courageusement mon assaut.

Prenant appui sur les robustes épaules de ma monture, je commence à la besogner en d’amples coups de reins. Toujours renversé en arrière, appuyé sur ses coudes, Nikos semble fasciné par mon bas-ventre. Pour bien lui montrer la taille de mon sexe, je le sors par moments en entier pour le replonger lentement dans le cul écartelé de son beau pompeur.

Jamais encore Nikos ne m’avait vu nu. Il découvre aujourd’hui pourquoi, parfois, on me surnomme le Minotaure. Éros fut fort généreux à mon égard. Malgré la sape du temps, je suis encore fier de mon corps. Je l’exhibe donc au regard de Nikos non pas pour le séduire mais pour m’annoncer à lui.

Il a parfaitement compris mon message et il sait maintenant qu’un jour je le déflorerais de la même manière que je perce l’esclave blond. Il sait aussi que pas davantage que les autres dieux, la déesse Niké, sa protectrice, ne me fait peur.

- Sais-tu que le fourreau de ton gaulois est pulpeux comme la chair une orange, Nikos ? Que je feule aimablement.

- Non, je ne le sais pas. Et tu sais fort bien pourquoi, Romanus. Me rétorque Nikos.

- Nous le partagerons donc, il traira ton lait et je remplirai son cul du mien. Que je propose impérativement.

Sur ce, ainsi qu’un bélier en rut, je pousse Penix vers l’entrejambe du gladiateur pour le forcer à engloutir totalement le chibre de celui-ci. Comme un prolongement de mon pieu, le jeune gaulois suce et pompe avidement l’homme nu tandis que je lui pilonne impitoyablement le trou. Le pénis et les testicules dévorés mais les cuisses toujours largement écartées, Nikos se redresse, le regard vacillant. Il me questionne :

- Que puis-je faire pour te remercier d’avoir dépucelé mon ami pour moi, Romanus ?

- Donne-moi ton sein blessé pour que je puisse le mordre. Ce sera ma récompense.

Alors, par-dessus l’homme à plat ventre qui le dévore, Nikos se cambre pour m’offrir sa poitrine musculeuse. Comme un chien de meute je mords sauvagement son mamelon gauche. Il subit la morsure sans broncher mais ses yeux brillent quand de nouveau il bascule en arrière. Sans me quitter des yeux, il éjacule abondamment dans la bouche de Penix qui le boit tandis que je jouis dans les boyaux de ce dernier.

C’est ainsi que Nikos et moi, les jours suivants, avons baisé dans les vapeurs des thermes. Le robuste gaulois ne se plaignit jamais mais empli de foutre par les deux orifices, il passa de longs moments dans le vomitorium…

Hélas, les bonnes choses ne durent qu’un temps. L’empereur Cyrillus est de nouveau en proie à de terribles maux de tête. Il hurle sa douleur à travers le palais. Pour ne pas arranger les choses, dispendieux, il a vidé toutes les cassettes de l’empire. Il lui faut de l’or. Beaucoup d’or.

Qui dispose d’autant d’or que Romanus Bourus Fricus dans tout l’empire ? Lui a suggéré le perfide Yannus Anus. Me voilà beau. Avec ces deux rapaces sur le dos, je suis bien mal barré.

Afin de me spolier de mes biens, Cyrillus fait proclamer par édit que je suis un traître à l’empire est coupable du crime de lèse-majesté. Il ne me pardonne pas de lui avoir refusé Nikos. Nikos qui semble être le seul homme capable de le soulager de ses violentes douleurs en lui donnant son miraculeux sperme à boire.

Mais j’avais prévu ce coup tordu en vendant la plupart de mes domaines et de mes fastueuse villas. Mes plus rapides vaisseaux avaient déjà franchi les Colonnes d’Hercule, emportant mes trésors ainsi que mes gens les plus dévoués et leurs familles. Là-bas, face à la grande mer, je possède une vaste oasis verdoyante. C’est là que j’aurais aimé finir mes jours mais cela ne se fera pas.

Ma villa est cernée par les troupes de la garde impériale. Fou de douleur, malgré les grands risques qu’il court à s’en prendre à ma personne, Cyrillus a décidé de me plier à sa volonté. Cela bien entendu sous les pressantes instances de Yannus qui veut toujours se venger de je ne sais quoi ou de tout autre chose. C’est une obsession chez lui. Le malheureux.

Ce soir, j’ai choisi ma mort. Je ne m’ouvrirais pas les veines comme le bavard Sénèque ni ne choisirais le poison. J’ai fait convoquer Nikos dans sa tenue de gladiateur.

Quand je le vois apparaître à la porte de ma chambre, j’ai le cœur qui défaille tant il est beau. Harnaché de cuir, de fer et de bronze, il est tel un dieu guerrier. Au milieu de sa poitrine, brille le visage de la déesse Niké. Déesse impitoyable à laquelle il a consacré la virginité de son cul.

- Tu m’as fait venir Romanus. Me voici donc. Dit le jeune homme en me regardant avec une tendresse qui le fait paraître encore plus jeune.

Je n’avais jamais remarqué à quel point ses lèvres étaient sensuelles. Pleines et ourlées, elles sont faites pour embrasser. Sans que je lui demande, il délace sa cuirasse et déboucle ses armes qu’il dépose sur une curule incrustée d’ivoire.

Long, avec des épaules larges, son corps est une œuvre d’art. D’un pas décidé, il s’avance pour s’étendre auprès de moi. Pour la première fois, je peux l’étreindre. Sous mes doigts sa peau est soyeuse et les cicatrices de ses combats étrangement émouvantes. Sous cette peau si fine, il y a des muscles durs qui se meuvent avec une fluidité féline. Je m’apprête à déflorer le plus beau démon de l’empire romain.

- Pourquoi faut-il que ce soit toi, Romanus ? Je ne voulais pas cela et pourtant je suis heureux d’être dans tes bras. Je me veux entièrement à toi. Murmure Nikos avec comme un sanglot dans la voix.

- Mes richesses ne sont rien comparées au don que tu me fais ce soir, Nikos. Jamais je n’ai désiré un homme autant que toi. Je vais te tuer de mon glaive de chair avant que tu ne me tues de ton glaive de fer. Que je murmure dans son encolure.

Nikos ne se soumet pas servilement, il accepte simplement de lier son destin au mien. Pour un homme de sa noble race, c’est la plus grande preuve d’amour qu’il puisse me donner. Souple et fort, c’est un redoutable guerrier qui pourrait me briser mais au lieu de cela, il s’abandonne entre mes bras, sans lutte, sans armes ni cuirasse. Nu et vulnérable.

Couché sur le ventre et membres écartés, Nikos m’attend. Appuyé sur mes bras tendus, je le survole en faisant glisser mon sexe entre ses petites fesses dures. Mon gland mouillé cherche la rosette vierge et la trouve. Palpitante et peureuse. Savamment huilé, mon sexe la pénètre et s’enfonce.

Familier de la douleur depuis l’enfance, Nikos serre les dents et se contente de soupirer. Quand je suis tout entier en lui, il se cabre cependant et ses lombes se cintrent fortement. J’aurais pu, par un savant doigté, apprivoiser auparavant le cul du gladiateur mais cela aurait été indigne à l’égard de ce fier guerrier habitué aux rudes combats.

C’est tout d’abord en lents coups de reins que je coulisse dans le trou férocement distendu. Sous la peau halée, à présent huilée de sueur, les muscles du jeune homme roulent tandis qu’il se cramponne au matelas. Peu à peu j’accélère la cadence et je me fais plus profond.

Est-ce le plaisir qui fait maintenant ondoyer Nikos sous moi ? Est-ce le plaisir qui lui fait murmurer des mots mystérieux entrecoupés de gémissements sourds ? Est-ce par amour qu’il s’immole à moi ?

Souple et fort comme un fauve, il me soulève soudain et m’emporte vers un plaisir que je n’ai jamais connu. Sa nuque s’incline comme celle d’un lutteur vaincu mais ses reins se cambrent pour affronter mes impitoyables assauts. Mon rostre, monstrueusement gonflé et durci par de savants élixirs exotiques l’empale et fouaille ses tripes chaudes. J’aime entendre ses râles qui semblent par moments être ceux d’un homme blessé.

Jupiter ne désira pas davantage Ganymède que je ne désire Nikos.

Même ce Jupiter ne put pénétrer aussi profondément un homme. Semblables à ceux d’un lion pris au piège, les rugissements rauques de Nikos raisonnent sur les fresques de la villa. Mes gardes doivent s’alarmer et mes esclaves fuirent dans les jardins…

Je perfore de mon rostre l’hymen symbolique de ce merveilleux gladiateur dont j’ai fait mon fils.

De grâce, Aphrodite, pétasse lubrique, aide-moi maintenant à faire connaître la tendresse à ce corps guerrier. Ce corps forgé pour le combat qui réclame pourtant ces douces caresses qui ne lui furent jamais accordées. Maintenant donne à mes paumes la douceur de celles d’une femme amoureuse.

Le torse tout cabré, Nikos jouit maintenant. La main que j’avais glissée sous son ventre dur s’emplit de sperme brûlant. Le corps ondulant comme une vague, l’athlète se laisse vaincre par un orgasme prodigieux. Je ne veux pas jouir si tôt car je veux encore me repaître de lui, longtemps. Je veux garder mes forces car j’ai encore beaucoup à faire.

Je me dégaine du gladiateur dépucelé et lèche la sueur de son dos. Haletant, je me couche sur lui en me laissant peser. J’embrasse sa nuque et dans son oreille finement ciselée, je murmure que je l’aime davantage encore que ma vie. Il m’écoute les yeux clos et me supplie de continuer à prendre mon plaisir en lui. Il me supplie de tout lui prendre et plus encore si je le puis.

Quand je le retourne sur le dos, je bois le foutre qui macule son ventre et sa poitrine. Je prends sa bouche dans la mienne et il répond sauvagement à mon baiser. Sa langue porte le goût des grenades dont il est si friand. Ses grandes mains caressent mes épaules et glissent le long de mes bras. L’ambre de ses yeux est plus transparent que jamais. Avec un léger sourire enfantin, il me dit :

- Qu’en est-il maintenant que ma virginité ? Je ne pouvais espérer pire que toi pour me dépuceler. Aucun glaive ne m’a fait autant souffrir que le tien et pourtant tu m’as fait connaître un plaisir que je n’imaginais pas exister. Par moment, je croyais mourir. Tu es sorti droit des enfers, Romanus.

- Nous avons toute une nuit devant nous et je vais te faire périr encore bien des fois, Nikos bien-aimé. Que je réponds en me penchant sur son mamelon. Celui que j’avais déjà mordu dans les thermes.

- Qu’il en soit ainsi… car à présent je suis à toi pour toujours. Me répond Nikos en s’arquant pour m’offrir son téton blessé que je suce délicatement.

Cette morue d’Aphrodite, abandonnant un instant ses poudres et ses fards, m’accorde la tendresse. J’étreins mon amant d’une nuit en le couvrant de caresses et de baisers. Je fais vibrer son corps admirable en cherchant et trouvant ses failles les plus secrètes. Je le mange des heures durant en l’exténuant de plaisir. Je le fais jouir sans cesse car sa puissance est prodigieuse.

Je l’initie à l’amour des hommes, autant dans la cruauté que dans la douceur. À plusieurs reprises j’écarte ses jambes pour le pénétrer. À plusieurs reprises je le fais agoniser de plaisir. Quant à mon tour je m’accorde la jouissance, je me vide en lui comme un torrent intarissable. De mon existence entière, je n’ai vécu un tel orgasme. Mais, sous les rideaux, l’aube s’annonce.

Privé de toute force, je gis sur les étoffes soyeuses. La lueur vacillante des lampes à huile anime malicieusement les fresques de la chambre. Mon esprit n’a jamais été aussi vivant et pourtant il va me falloir subir le châtiment de la déesse Niké.

- Sois prompt Nikos si tu me respectes encore un peu. Que j’implore dans souffle.

- Je t’aime bien davantage que je ne te respecte, Romanus. Pourtant je te respecte infiniment. Murmure Nikos.

Il se lève, silencieux comme une ombre puis soudain je ne respire plus que par ma gorge ouverte. Le fil du glaive était si fin que je n’ai presque rien senti. Je ne peux plus parler. Au-dessus de mes yeux flottent des yeux brillants de larmes. J’essaie de sourire à mon amant mais ne saurais jamais si j’y parviens. J’entends prononcer mon nom avec tendresse par une voix très lointaine puis c’est le noir.

Que les dieux m’accordent leur oubli afin que je puisse dormir paisiblement dans le néant d’un univers sans cesse mouvant et si indifférent. Qu’il est beau ce fils que j’ai attendu toute une vie. Romain

Aux dernières nouvelles, j’ai appris que l’archéologue s’attaquait maintenant à la traduction des mémoires de Nikos le gladiateur vierge. Il nous faudra donc attendre un peu avant de lire la suite de l’histoire. Je tiens à remercier Nicolas pour sa gentille collaboration. Je me suis beaucoup inspiré de lui et de notre correspondance pour écrire ce texte. Merci Nicolas.

Romain

alain.romain@orange.fr

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