J’ai connu Antoine à l’internat. Il avait un an de moins que moi, un grand brun d’1,90m, bien foutu avec un petit sourire en coin que j’aime bien.
On était pas dans la même classe, mais on se croisait souvent. Le lycée où on passait notre BTS était tout petit et assez familial. On se voyait surtout entre les cours et à la cantine.
Antoine et moi on était pas pote au début. Enfin c’est surtout lui qui pouvait pas me saquer ! C’était le genre de mec hautain, faussement sûr de lui et surtout homophobe. Le genre d’homophobe qui aboie mais ne mord jamais, provocateur mais pas violent. Donc je lui tenait tête et lui rentrait dedans. J’avais pas d’autres armes que l’humour et l’autodérision contre lui et surtout pas envie de me battre pour rien.
Au fur et à mesure qu’on se voyait, et à force que de le bâcher, il a fini par s’adoucir. On a même fini par bien s’entendre. Au bout de quelques mois on aurait presque pu dire qu’on était potes. Mais lui ne l’assumait pas … C’est la que j’ai commencé à me poser des questions, notamment sur son orientation. Pourquoi un mec hetero se sent-il obliger d’être aussi véhément envers un gay en public, alors qu’en privé on pourrait se dire qu’il l’aime bien ?
Plus l’année passait, plus il me mettait le doute. Au début, c’était juste des sourires échangés quand on se croisait, puis il m’a invité 2-3x dans sa chambre pour qu’on s’échange des films qu’on avait téléchargé. On a même passé quelques soirées étudiantes ensemble.
Jusqu’au bout, il m’aura tenu en haleine. Mais un soir tout à basculé …
C’était une de ses soirées étudiantes qui se finissent très (trop) alcoolisées. Antoine et un gars de sa classe (Ludovic, un autre pur bg que j’aurais rêvé me faire) sont venus me voir. Ils cherchaient des bouteilles vides, soit disant pour faire du tri sélectif. Ils étaient ivres, moi aussi. Je leur ai proposé de venir a ma voiture.
Arrivés sur le parking, Antoine s’émerveille :
A. : Wow t’as une Peugeot 106 ! J’ai toujours rêvé d’en conduire une ! Je peux faire un tour avec ?
A ce moment je ne comprends pas son empressement pour une voiture aussi banale. Au début je refuse, parce qu’on a tous bu … mais il insiste, et propose à Ludo de venir. Je ne peux résister …
On monte dans la voiture, bien imbibés mais quand elle lucides. Je suis assis a côté d’Antoine, et je décide de le faire chier un peu. Alors qu’il conduit, je me mets à lui caresser la cuisse. A ma surprise, il ne réagit pas …
On fait un bout de route, jusqu’à ce que Ludo demande à s’arrêter pour pisser. On s’arrête mais problème, les portières de la voiture deconnent et Ludo ne peut pas ouvrir de son côté. Je sors donc lui ouvrir. La, Antoine se tire avec ma voiture ! C’est fou ce qu’un mec bourré peux faire comme conneries …
Avec Ludo on se retrouve seuls au milieu des champs et on a pas le numéro d’Antoine. Ludo me dit qu’il va rentrer à pied, mais en courant, jusqu’au lycée. On suppose qu’on a fait 4kms … Je n’ai pas envie de courir, mais je le suis. Même dans le noir je peux mater son cul donc je vais faire cet effort en restant bien derrière lui.
Finalement, Antoine est revenu nous chercher. Ludo est en colère.
Au retour, pour décompresser, les deux gars n’ont d’autres idées que de repartir faire un tour en voiture. La je sais pas pourquoi mais j’ai décidé de suivre Ludo. Il me plaisait plus qu’Antoine et c’était ma seule chance de pouvoir être seul avec lui … Bon finalement c’était nul et on est vite rentré. Ludo n’avait pas envie de moi dans sa voiture …
Antoine est rentré quelques minutes après. On est retourné en soirée et il est venu me voir.
A. : euh … je trouve plus mes clés, est-ce qu’on peut aller voir dans ta caisse si elles y sont stp ?
Moi : ok vient.
On revient à ma voir. Ses clés sont sur le siège conducteur.
A.: ah super elles sont là. Tu peux ouvrir stp ?
M. : non !
A. : vas-y ouvre stp j’ai envie d’aller me coucher.
M. : embrasse-moi et je te les donne
A. : va te faire foutre jamais je t’embrasse. Rends-moi mes clefs.
Je n’avais jamais eu cet aplomb ! Je n’avais jamais osé tenir tête à un gars et lui mettre ce genre d’ultimatum. Il aurait pu me peter la tronche, ou ma voiture … mais j’ai eu une autre réaction de sa part !
A. : bon allez arrête maintenant … je veux vraiment aller me coucher …
M. : ok ben juste un bisou et je te rends tes clefs.
A. : putain tu me casses les couilles … pas ici …
M. : quoi ?!
A. : pas ici je te dis, viens avec moi.
Antoine m’a entraîné vers sa voiture. Je suis monté, un peu fébrile. Ça aurait pu être une mauvaise idée. Il a démarré en trombe. On a roulé un moment. La j’avoue que j’ai décuvé un peu …. J’étais plus trop sûr d’avoir fait le bon choix …. Puis il s’est arrêté, en lisière d’une forêt que je ne reconnaissait pas.
A. : ici c’est bien.
M. : ok … c’est bien pourquoi ?
A. : ben tu voulais que je t’embrasse non ?!
M. : ouais … on avait besoin d’aller si loin pour ça ? Parce que tu vas pas récupérer tes clés ici !
A. : oh ta gueule un peu !
Antoine a fondu sur moi, et m’a embrassé. Je m’y attendais pas trop. C’était pas un baiser volé. Il a insisté.
A. : voilà c’est bon t’es content ?
M. : wow … ouais je … carrément !
A. : bon on rentre ? Je veux aller me coucher !
M. : mais t’es sérieux. Tout ça pour ça ?!
A. : t’es chiant … je … j’assume pas ça …
M. : « ça » quoi ?
A. : ben j’ai envie de toi putain. T’as pas compris depuis le temps ?!
La c’est le choc. Tous mes soupçons s’envolent. En fait, il assume juste pas d’avoir un kiff sur un mec !
Antoine a les mains accrochées sur son volant. Je retente le coup de la main sur la cuisse. Mon esprit s’égare et je perds le contrôle. Ma main remonte jusqu’à son entrejambe. Il ne dit rien. Je glisse ma main contre son paquet … Il bande ! Et elle a l’air pas mal.
A. : j’ai envie que tu me suces.
M. : je suis pas un expert mais…
A. : vas-y pompe moi. Profite-en !
Il se détache du volant, bascule son siège un peu en arrière et passe son bras droit derrière sa tête. Je défait son pantalon. Il soulève son beau petit cul pour le baisser un peu. Il fait sombre dans sa voiture, mais je vois son barreau. Je commence à le caresser. Il gémit un peu. Je me penche et commence à le sucer à travers le tissu. Il passe sa main sur ma tête et gémit encore. Je le mouille mais je sens que lui aussi tache son boxer.
Je finis pas libérer son engin. Il est bien dur et droit comme un i.
Je reprends la fellation. Je donne le meilleur de moi-même. Il kiffe ! Ça dure et ça dure, de longues minutes. Ça ne suffit pas pour le faire jouir et je commence à le avoir mal à la bouche.
M. : tu veux pas qu’on fasse autre chose, j’ai des crampes là …
A. : j’sais pas … j’ai pas envie de te sucer ou de faire d’autres truc de gays là
M. : les trucs de gays ça a l’air de te plaire pourtant. Fais toi plaisir !
A. : non je …
M. : allez lâche toi !
A. : bon ok … j’ai bien envie qu’on se branle mutuellement. Mais c’est tout.
Je suis un peu en reste, mais ce sera sûrement la seule occasion que j’aurai. Alors je baisse mon pantalon et mon boxer. D’une main hésitante, il prend ma queue, la regarde, me regarde, et sourit. Il commence à me branler, moi je le branle déjà. J’y vais doucement pour faire durer le plaisir. On souffle, on gémit. Il se caresse un peu. D’abord le ventre, puis le torse.
M. : j’aimerais bien voir ce que tu as sous ton polo.
Antoine s’exécute, en me disant qu’il commençait à avoir chaud. Je demande si on peut allumer le plafonnier, pour que je l’admire. Il hésite mais accepte. Il est beau ! Il est athlétique. Il se beaux pecs mais à le sternum enfoncé. Assis, je n’arrive pas à voir ses abdos. Il a de beaux bras. J’approche une main. Il me laisse faire. Je le touche, c’est divin. J’accélère la cadence de la branlette. J’ai envie de le voir jouir.
A. : putain je sens que ça vient. Laisse-moi faire.
Il chope sa queue et se branle frénétiquement. D’un coup sa tête par en arrière et un cri s’échappe de sa bouche. Le sperme coule sur son ventre. Je jouit juste après. On se regarde et il me sourit.
A. : c’était trop bon. Merci !
M. : j’ai adoré aussi. Merci à toi !
On a refait la route dans l’autre sens. Pendant le trajet il a posé sa main sur la mienne. J’ai préféré ne pas réagir et en profiter. Nos doigts se caressaient. Mais il l’a violemment retirée quand on a vu le lycée. Arrivés sur le parking il est vite descendu et m’a demandé ses clefs, que je lui ai rendu.
A. : merci. Par contre, tu dis rien à personne. Je veux pas que ça se sache. Je suis pas pédé comme toi. J’ai juste un peu trop bu.
M. : ok comme tu veux mais je sais que t’as kiffé et moi aussi. C’est tout ce que je retiens
A. : ouais crois ce que tu veux …
Il a tourné les talons et a disparu dans la nuit.
Apres ça on s’est recroisés, et recroisés encore, mais rien d’autre que des banalités, pendant des semaines.
La fin de l’année approchait …
Edon65
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