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Chapitre-3
Bonjour les amis, merci pour vos messages d'encouragement, je vous rappelle que c'est la première fois que j'écris donc désolé s'il y'a des erreurs de grammaire ou d'orthographe et cette histoire est vrai, je l'ai juste un peu embellie, je l'ai vécu durant les années 2000, et bien sûr je vie toujours en Algérie. Voilà la suite de mon été avec Yacine.
Rien ou presque n'aurait pu prévoir qu'un jour je serais amant avec un homme, et quel homme, Yacine est un monstre de virilité, pas un gramme de graisse, il était bâti en muscles à force de travail manuel, à côté de lui, moi, je suis une crevette, il pouvait me plier en deux sans aucun effort, mais il était doux avec moi et je suis tombé amoureux de lui dès le premier jour.
Notre routine était rodée, se levé avant l'aube pour faire les tâches habituelles, moi, m'occupant de nourrir les bêtes et au besoin nettoyer les fientes et mangeoire, cueillir les œufs et traire les chèvres si nous avons besoin de lait ; Yacine s'occupe de l'irrigation des arbres fruitiers et le potager, en cette saison chaude les températures peuvent grimper et dépasser les 40°C, donc l'irrigation se fait deux fois par jour, tôt le matin et début de soirée, dès que j'ai terminé mes corvées je rejoins Yacine pour lui donner un coup de main avant la hausse des températures.
Une fois par semaine, le vendredi, c'est jour de marché hebdomadaire, donc nous préparons les produits la veille au soir et tôt le matin, vers 3h du matin, Mahmoud venait avec une camionnette (une Peugeot 404, l'incontournable lol) pour aller vendre nos produits, dès la fin du marché (vers midi) nous déjeunons rapidement et nous rentrons à la ferme, parfois moi je rentrais chez moi pour voir ma famille, je repartais le jour même ou le lendemain.
Quand au sex, je me sentais vraiment comme épouse épanouie, je me faisais tringler plusieurs fois par jours, et dans tous les endroits imaginable de la ferme, il suffisait que Yacine me touche les fesses pour me retrouver au bout de sa bite dix minutes plus tard, c'était notre routine.
Un jour, pendant que nous étions entrain de faire l'amour (ou pendant que Yacine me bourrait le cul) dans la bergerie sur une botte de foins, Mahmoud son jeune frère débarque à l'improviste (dans les années 2000 les téléphones cellulaires sont très rares et coûtent la peau des couilles) nous nous rhabillons en catastrophe, Yacine sort le premier à sa rencontre, moi je faisais semblant de nettoyer la bergerie.
Un quart d'heure environ, Mahmoud entre dans la bergerie pour voir ce que je faisais, il entame la causette de tout et de rien, me taquinant comme à son habitude sur mon physique, petit à petit la discussion tourne vers le sex.
Mahmoud : tu as une copine ?
Moi : (un peu gêné) non, et toi ?
Mahmoud : oui, j'ai une copine au lycée, mais elle vit loin et ce n'est pas facile de la voir tout le temps.
Moi : Oh désolé pour toi mec
Mahmoud : du coup je me contente de ma main droite hahaha
Moi : ah bon ? Parce que tu as déjà couché avec elle ?
(faut que je précise que chez nous, les filles ne couche quasiment jamais avec leurs copains, juste des flirtes par ci par là ou une pipe de temps à autre, et si par bonheur elles acceptent de coucher, c'est baise par le cul, zaama (soit disant) pour garder leurs virginité intacte... Mon cul, oui)
Mahmoud : j'ai essayé de l'enculer une fois mais je n'y étais pas arrivé, elle n'arrivait pas à prendre ma queue. J'en une très grosse hahaha
Moi : (rire gêné) haha oui je comprends ça…
Mahmoud : et toi tu as déjà fait du sex ?
Moi : (boule au ventre) heu, oui, enfin non jamais je suis encore puceau (le rouge me monte à la tête)
Un silence de cathédrale s'installe qui me semblait durer une éternité, je nettoyais un carré depuis que la discussion a tourné au sex, il était tellement propre que vous pouvez y manger dessus lol.
Mahmoud : bizarre, car y'a quelques jours je suis passé par ici, par hasard, pour vous dire bonjour et je t'ai vu te faire tirer par Yacine derrière la maison à côté du puit, j'ai dû mal à te croire mon pote (sourire sarcastique)
J'étais abasourdie, livide je tremblais de partout, car comme je vous ai dit dans le premier chapitre, être gay, et par dessus tout passif, ici au pays, c'est pire qu'être un criminel récidiviste.
Je ne savais plus quoi dire ou faire, je restais muet les larmes montaient, je savais qu'il nous avait vu puisque Yacine m'avait en effet baisé à cet endroit y'a quelques jours.
Mahmoud : je suis sûr qu'il était entrain de te baiser avant mon arrivée, parce qu'il était en sueur et que la bergerie était presque dans cet état hier en revenant du marché, donc….. Ta réponse ?
J'étais tellement humilié par son ton sarcastique que je ne pouvais plus dire un mot, je voulais être ailleurs à ce moment précis et je priais que Yacine vienne à mon secours. Et sans aucune forme d’introduction il me lâche à la gueule.
Mahmoud : je ne dirais rien à personne si tu me fais une pipe.
Je ne m'étais pas encore remis du premier choc, que voilà un deuxième j'étais à deux doigts de m'évanouir ou de faire une attaque de je ne sais quoi.
Elias
ruskov200@gmail.com
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