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Chapitre-13 |
La nuit était avancée quand les portes du harem s’ouvrirent.
Un poids invisible tomba sur la pièce, une présence écrasante, suffocante.
Il était revenu.
Ganondorf s’avança lentement, son pas lourd, triomphant, son corps imposant baigné par la lueur des torches.
Il n’avait plus besoin de cacher ce qu’il était.
Il était roi.
Et il le savait.
Son regard balaya le harem, mais il ne cherchait qu’une seule chose.
Un seul corps.
Un seul esclave.
Puis, il s’assit comme un conquérant, jambes écartées, torse nu, imposant sur son trône de coussins.
Il claqua des doigts.
— Viens me servir, Caelum.
Un ordre.
Brutal. Tranchant. Indiscutable.
— Viens honorer le seul roi légitime du peuple Gerudo.
Caelum tressaillit sous le ton impérieux.
Mais il n’hésita pas.
Son corps savait déjà quoi faire.
Il rampa vers lui.
À quatre pattes.
Comme un animal apprivoisé.
Ses fesses se soulevèrent instinctivement, accentuant sa cambrure, exposant son intimité offerte, un frisson d’anticipation parcourant son échine.
Il était devenu l’amant exclusif du monarque.
Il appartenait à un roi.
Et cette pensée l’excita plus que tout.
Son regard se fixa sur son but.
Le sexe du roi.
Déjà gorgé de sang, immense, palpitant sous le tissu de son pagne.
Il le voulait.
Il le désirait plus que jamais.
Caelum atteignit son maître.
Sans un mot, il écarta le tissu.
Le sexe du roi se libéra, puissant, colossal, imposant son ombre sur son visage.
Caelum haleta silencieusement.
Puis, il l’embrassa.
D’abord doucement.
Puis, avec plus de ferveur.
Sa langue caressa le gland, glissant sur chaque veine, chaque courbe, en adoration pure.
Puis il ouvrit grand la bouche…
Et il le prit en lui.
Un soupir grave résonna au-dessus de lui.
Mais ce ne fut pas suffisant.
Ganondorf était impatient.
Il était pressé.
Sa main immense et brutale se posa sur la tête de Caelum.
Puis il poussa.
Plus loin.
Plus profond.
Caelum s’étrangla autour du membre gigantesque, suffoquant sous l’assaut soudain.
Il tenta de reprendre le contrôle, de retrouver son rythme, mais Ganondorf en avait décidé autrement.
Sa poigne se raffermit.
Et il imposa son propre mouvement.
Plus vite.
Plus fort.
Plus brutal.
Caelum ne contrôlait plus rien.
Il était utilisé.
Son corps tremblait sous la violence du rythme, ses mains agrippées aux cuisses du roi, cherchant un appui, un refuge.
Mais il n’y en avait aucun.
Le sexe allait et venait dans sa gorge, trop large, trop épais, trop puissant.
Des bruits humides résonnaient dans la pièce, obscènes, mêlés aux halètements rauques de Ganondorf.
Caelum pleurait.
Les larmes coulaient sur ses joues, incontrôlables, brûlantes.
Sa propre salive glissait hors de ses lèvres, dégoulinant le long de son menton, éclaboussant le sexe du roi.
Il était au bord de l’étouffement.
Son corps tremblait sous l’intensité.
Et pourtant…
Il adorait ça.
Il n’aurait voulu être nulle part ailleurs.
Ganondorf relâcha enfin sa prise.
Caelum s’effondra contre ses cuisses, suffocant violemment, la poitrine soulevée par des respirations erratiques.
De la salive dégoulinait encore de ses lèvres, un filet transparent et humide reliant sa bouche à la verge royale.
Ses joues étaient rouges, ses yeux embués de larmes, son corps tremblant d’épuisement.
Mais il ne bougea pas.
Il attendait.
Et Ganondorf le savait.
Un sourire étira ses lèvres.
Il était parfait comme ça.
Défait.
Anéanti.
Dépendant.
D’un geste lourd et paresseux, il posa sa main sur l’arrière du crâne de Caelum.
Puis il pressa.
Doucement.
Juste assez pour qu’il comprenne ce qu’il devait faire.
Caelum n’attendit pas un ordre.
Il ouvrit les lèvres, la langue déjà tendue.
Il savait.
Il connaissait sa place.
Il descendit plus bas.
Ses lèvres glissèrent sous la base du sexe du roi.
Puis il atteignit les bourses lourdes et pleines.
Un souffle s’échappa de sa bouche tremblante.
Puis, il les prit en lui.
Sa langue les roula doucement, les embrassa, les vénéra.
Il inspira profondément, laissant l’odeur du roi le posséder jusqu’au fond de ses poumons.
L’odeur de la puissance.
L’odeur de son maître.
L’odeur de son monde.
Ganondorf ferma brièvement les yeux, savourant la sensation.
Son esclave était parfait.
Parfaitement soumis.
Parfaitement dressé.
Puis, il se redressa légèrement.
Il libéra Caelum…
Juste un instant.
Juste assez pour contempler son visage.
Un visage détruit.
Exténué.
Sa salive coulant encore de ses lèvres gonflées, ses joues cramoisies, son regard vide et trouble.
Ganondorf éprouva un frisson de satisfaction.
Il aimait ce spectacle.
Il voulait le marquer encore plus.
Alors, il sourit.
Et d’un geste délibérément lent, il leva son pied.
Ses doigts massifs s’enfoncèrent dans la chevelure blanche de Caelum.
Il serra.
Puis il guida son visage vers son pied nu, encore chaud du sol du palais.
Un test.
Une nouvelle humiliation.
Caelum n’opposa aucune résistance.
Il ouvrit la bouche.
Et il prit les orteils du roi entre ses lèvres.
Ganondorf éclata de rire.
Un rire grave, puissant, arrogant.
— Regarde-toi, Sheikah.
Il le fixa dans les yeux.
Rouge contre rouge.
— Tu es magnifique.
Caelum aspira plus profondément sur les orteils royaux, les caressant de sa langue, sans jamais détourner le regard.
Il savait.
Il savait qu’il n’était plus rien d’autre que la possession d’un monarque.
Et cette vérité le consuma.
— Donne moi ton cul.
Une phrase sèche.
Un ordre.
Rien d’autre.
Caelum cligna des yeux.
Le ton avait changé.
Il n’y avait plus de douceur cachée, plus de promesses silencieuses.
Seulement la brutalité nue.
Un frisson remonta sa colonne vertébrale.
Mais il obéit.
Comme toujours.
Il se retourna, posa ses mains à plat contre le sol, et arqua le dos, tendant ses fesses au roi.
Exposé.
Offert.
Ganondorf ne lâcha pas son emprise sur ses cheveux.
Une traction plus forte, plus cruelle.
Caelum eut un hoquet de surprise.
Puis il sentit la salive chaude s’écraser sur son intimité.
Et sans prévenir…
La douleur.
Un cri lui échappa.
Son corps se contracta sous l’assaut.
Ganondorf ne prenait pas son temps.
Il n’était pas là pour lui donner du plaisir.
Il prenait ce qui lui appartenait.
Caelum haletait, le regard trouble, incapable de comprendre ce qu’il ressentait.
Pourquoi était-ce différent ?
Pourquoi cette brutalité était-elle dénuée du moindre jeu ?
Il pensait qu’il était aimé.
Mais ce qu’il vivait…
Ce n’était pas l’amour.
Un mouvement sur le côté.
Caelum tourna légèrement la tête.
Les autres.
Les autres hommes du harem regardaient.
Leurs visages étaient figés dans l’horreur.
Silencieux.
Impuissants.
Ganondorf ne se cachait pas.
Il montrait.
Il exhibait la vérité brute.
Caelum sentit son estomac se retourner.
Puis la voix du roi tomba, froide comme une lame.
— Tu n’as jamais été mon égal.
Caelum tressaillit violemment.
Non.
Non.
— Tu n’as jamais été mon amant.
Le monde se fissura sous ses pieds.
— Tu es un trophée. Un jouet façonné par mes mains.
Non…
— Et tu m’as servi à la perfection.
Son souffle se brisa.
Un tremblement secoua son corps.
Ce n’était pas réel.
Ce n’était pas possible.
Il voulait se convaincre que ce n’était qu’un jeu, qu’un mensonge.
Mais les yeux de Ganondorf…
Ils ne mentaient pas.
— Mais maintenant que j’ai ce que je veux…
Un silence.
Un sourire cruel.
— Tu n’es plus qu’un souvenir.
Le monde s’effondra.
Tout ce qu’il croyait, tout ce qu’il avait ressenti, tout ce qu’il avait espéré…
N’était qu’une illusion.
Il n’avait jamais compté.
Il n’était jamais spécial.
Ganondorf se redressa légèrement, maintenant toujours son corps plaqué en lui.
Puis, dans un souffle, un murmure empli d’arrogance :
— Je vais prendre Hyrule.
Un frisson froid comme la mort parcourut Caelum.
— Comme j’ai pris tes fesses d’esclave Sheikah.
Caelum était en miettes.
Son cœur était en train d’exploser dans sa poitrine, son souffle erratique, ses pensées chaotiques.
Les mots de Ganondorf résonnaient encore en lui, tranchants comme une lame.
“Tu n’as jamais été mon égal.”
Il voulait se débattre, hurler, fuir.
Mais il ne fit rien.
Rien.
Parce que son corps ne lui obéissait plus.
Parce que son corps… acceptait.
Son dos se cambra davantage.
Pourquoi ?
Pourquoi facilitait-il encore l’accès au roi ?
Pourquoi ses mains trouvèrent-elles seules ses propres fesses, les écartant davantage ?
Pourquoi offrait-il encore à cet homme qui venait de l’anéantir ?
Il ne savait pas.
Il ne savait plus rien.
Ganondorf sourit en sentant cette ultime soumission.
Alors il relâcha enfin ses cheveux.
Caelum tomba vers l’avant, son visage contre le sol, son corps complètement offert.
Plus aucune résistance.
Plus aucune volonté propre.
Le roi lui saisit les hanches avec une force nouvelle, son rythme devenant plus puissant, plus affirmé.
Puis, d’un mouvement délibéré, il posa son pied contre sa tête déjà au sol.
Un symbole.
Il ne lui appartenait plus seulement.
Il était sien.
Le rythme s’accéléra.
Les gémissements de Caelum se perdirent dans l’air lourd du harem.
Il n’était plus qu’une vague de sensations incontrôlables.
Et soudain…
Un bruit sourd.
Un grognement rauque.
Ganondorf se tendit violemment, son étreinte se raffermissant sur Caelum, le maintenant contre lui.
Puis…
Une chaleur profondément ancrée en lui.
Un frisson violent.
Une vague chaude et oppressante.
Caelum haleta sous l’intensité du moment, ses doigts se crispant contre la pierre.
Et Ganondorf ne bougea pas tout de suite.
Il resta en lui.
Lourd.
Massif.
Ancré.
Puis… lentement… il se retira.
Et Caelum sentit l’absence.
Un vide.
Un trop-plein.
Quelque chose d’inévitable.
Alors qu’il croyait avoir tout perdu, il sentit un poids froid contre sa peau.
Un métal glissant autour de sa gorge.
Un cliquetis.
Il ouvrit les yeux, encore brumeux, encore tremblant.
Un collier.
D’or massif.
Et relié par une chaîne.
Il n’eut pas le temps de comprendre.
Ganondorf se redressa.
D’un mouvement calme, assuré, il s’éloigna.
Sans un regard en arrière.
Sans une explication.
Caelum resta là.
Allongé.
Enchaîné.
Seul.
Roses-Sky
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