Saison 1
Saison 2 | Recommencement
Chapitre 1 : Premiers Doutes, Premières Tentations
La relation entre Adrien et Gabriel n’avait rien de classique. Depuis cette première nuit torride, ils n’avaient cessé de se retrouver, leurs corps s’attirant comme des aimants incapables de se résister. Chaque moment passé ensemble était une explosion de désir brut, un affrontement où domination et abandon se mêlaient dans un équilibre parfait.
Mais avec le temps, quelque chose d’autre s’était insinué entre eux. Une proximité, une complicité qui dépassait le simple jeu charnel.
Adrien, allongé sur le lit, observait Gabriel en train de s’habiller. L’homme, toujours aussi imposant et sûr de lui, boutonnait sa chemise avec cette précision méthodique qui lui était propre. Son torse large, encore marqué par leurs échanges de la veille, disparaissait progressivement sous le tissu.
— T’es obligé de partir tout de suite ? murmura Adrien en s’étirant paresseusement.
Gabriel posa un regard amusé sur lui, approchant du lit pour effleurer du bout des doigts la hanche d’Adrien.
— Si je reste, on sait comment ça va finir.
Un sourire en coin se dessina sur les lèvres d’Adrien.
— Et ce serait une si mauvaise chose ?
Gabriel ne répondit pas tout de suite. Il se pencha au-dessus de lui, leurs visages si proches que leurs souffles se mélangeaient.
— T’as une réunion aujourd’hui. Si je reste, tu vas encore arriver en retard.
Adrien soupira, frustré mais amusé. Gabriel avait raison. Leur dernière « séance » du matin l’avait déjà mis en retard, et s’ils recommençaient…
— Très bien, concéda-t-il en roulant sur le côté. Mais t’as intérêt à te rattraper ce soir.
Gabriel esquissa un sourire, puis se détourna pour récupérer sa veste.
— Ce soir, je suis pris.
Adrien fronça les sourcils.
— Pris ?
Gabriel enfila sa veste sans répondre immédiatement, comme s’il pesait ses mots.
— Un ancien ami est en ville. On se retrouve pour boire un verre.
Un détail dans son ton fit tiquer Adrien. Il connaissait Gabriel suffisamment pour savoir qu’il ne parlait jamais à la légère.
— Un ancien ami… ou un ex ?
Gabriel sourit légèrement, sans confirmer ni nier.
— Je t’envoie un message plus tard.
Et il disparut, laissant Adrien seul dans le lit défait.
L’espace d’un instant, une pointe d’inconfort s’insinua en lui. Cette relation n’avait jamais été définie, ils ne s’étaient jamais promis d’exclusivité… mais pourtant, l’idée que Gabriel revoie un ex lui fit quelque chose.
Il inspira profondément. Ne pas trop y penser.
Sauf que ce fut plus facile à dire qu’à faire.
Le retour d’un fantôme du passé
Le bar était bondé, l’ambiance électrique. Gabriel, assis à une table un peu à l’écart, observait l’homme en face de lui.
Nathan.
Un visage familier, un regard perçant qu’il n’avait pas croisé depuis longtemps. Il avait changé, mais pas tant que ça. Toujours aussi athlétique, une mâchoire ciselée, un sourire plein d’assurance.
— Ça fait longtemps, dit Nathan en levant son verre.
— Ouais, répondit Gabriel en trinquant brièvement.
Nathan le scruta un instant, un sourire en coin.
— Alors, toujours aussi dominant ?
Gabriel haussa un sourcil.
— Toujours aussi provocateur ?
Nathan rit, son regard s’assombrissant légèrement.
— Je ne fais que me remémorer de bons souvenirs.
Gabriel ne répondit pas. Il savait ce que Nathan essayait de faire. Ils avaient partagé une histoire autrefois, une relation aussi intense que destructrice. Nathan aimait le contrôle, tout autant que lui. Et leur affrontement n’avait jamais trouvé de réelle conclusion.
— T’as quelqu’un, en ce moment ? demanda Nathan, feignant l’innocence.
Gabriel hésita une fraction de seconde.
— Peut-être.
— Intéressant.
Le silence qui suivit était chargé de sous-entendus. Gabriel savait où Nathan voulait en venir.
Et il n’était pas certain de vouloir résister.
Pendant ce temps, Adrien tentait de ne pas penser à Gabriel. Il avait accepté une sortie avec quelques collègues pour se changer les idées, mais l’ombre de cet « ancien ami » restait dans un coin de son esprit.
Et c’est à ce moment-là qu’il le vit.
Un homme, accoudé au bar, qui le fixait avec une intensité troublante. Grand, musclé, un regard vert perçant et une mâchoire volontaire. Il dégageait une aura brute, presque dangereuse.
Quand Adrien croisa son regard, un sourire s’étira sur les lèvres de l’inconnu.
— Besoin d’un verre ? demanda-t-il d’une voix grave.
Adrien hésita une fraction de seconde. Puis, par pure provocation envers lui-même, il répondit :
— Pourquoi pas.
Ce jeu venait à peine de commencer… et il pouvait être tout aussi dangereux que tentant.
Chapitre 2 : Frustrations et Provocations
L’odeur du whisky flottait encore dans l’air du bar lorsque Gabriel quitta la table. Il avait passé plus de temps que prévu avec Nathan, et cela le perturbait plus qu’il ne voulait l’admettre. Ce regard provocateur, ce sourire en coin… tout lui rappelait leur passé, leur jeu de domination incessant. Nathan savait où appuyer pour réveiller chez lui des instincts qu’il croyait endormis.
Mais ce n’était pas le pire.
Le pire, c’était le message qu’il venait de recevoir.
Adrien : Amuse-toi bien avec ton "ami". Je fais pareil de mon côté.
Une photo était attachée. Adrien au bar, accoudé contre un inconnu qui le regardait avec une intensité manifeste. Un homme grand, athlétique, au regard perçant.
Gabriel sentit une chaleur désagréable monter en lui. Un mélange de frustration et de possessivité. Adrien voulait jouer à ce jeu-là ?
Très bien.
Un jeu dangereux
Adrien sirotait son verre, sentant le regard insistant de Gabriel sur son téléphone. Il savait exactement ce qu’il faisait en envoyant cette photo. Gabriel ne supportait pas qu’on le provoque.
— Tu sembles ailleurs, fit remarquer l’homme en face de lui.
Adrien lui adressa un sourire en coin.
— Juste en train de réfléchir.
— Mauvais signe. Si tu réfléchis trop, c’est que quelque chose te manque.
L’homme se pencha légèrement vers lui, sa voix grave et suave caressant ses oreilles.
— Je peux peut-être combler ce manque.
Un frisson parcourut la colonne vertébrale d’Adrien. Il n’était pas insensible à ce genre d’attention. Cet homme était séduisant, sûr de lui, et savait exactement ce qu’il faisait.
Mais il n’était pas Gabriel.
Et c’est ce qui rendait la chose encore plus excitante.
Il posa son verre sur le comptoir et se pencha à son tour.
— Prouve-le.
Face-à-face
Quand Adrien rentra enfin chez lui, l’adrénaline pulsait encore dans ses veines. Il n’avait pas dépassé certaines limites, mais il avait flirté avec l’idée. Et cela l’excitait autant que cela l’inquiétait.
Mais il n’eut pas le temps d’y penser davantage.
Gabriel l’attendait.
Adossé au mur de son appartement, les bras croisés, un regard sombre rivé sur lui.
— Alors ? lança-t-il d’une voix rauque.
Adrien haussa un sourcil, feignant l’innocence.
— Alors quoi ?
Gabriel s’approcha lentement, réduisant la distance entre eux jusqu’à ce qu’Adrien puisse sentir son souffle sur sa peau.
— Tu voulais jouer, hein ?
Adrien sourit, provocateur.
— Peut-être.
Gabriel ne répondit pas. Il l’attrapa par la taille et le plaqua contre la porte, son corps massif pressé contre le sien.
— Dis-moi juste une chose, murmura-t-il. Est-ce qu’il t’a touché ?
Adrien frissonna, son cœur battant plus fort.
— Et si c’était le cas ?
Gabriel serra légèrement sa prise, sa mâchoire se contractant.
— Alors je vais devoir te rappeler à qui tu appartiens.
Adrien eut à peine le temps de réagir avant que Gabriel ne capture ses lèvres dans un baiser sauvage, possessif. Son corps entier vibrait d’une tension brûlante, une frustration mêlée d’un désir incontrôlable.
Gabriel ne se contentait pas de l’embrasser. Il le revendiquait. Ses mains explorèrent chaque centimètre de sa peau avec une avidité féroce, comme s’il voulait effacer toute trace de cet inconnu du bar.
Adrien se laissa emporter, son propre désir attisé par cette jalousie brute. Il adorait voir Gabriel perdre son contrôle, abandonner cette façade de maîtrise absolue.
Leurs vêtements volèrent à travers la pièce.
Gabriel le souleva avec une facilité déconcertante, le portant jusqu’au canapé sans jamais rompre leur contact. Lorsqu’il le déposa sur le cuir froid, Adrien haleta sous la pression de son corps massif au-dessus du sien.
Gabriel le scruta un instant, son regard sombre et brûlant.
— Plus jamais, murmura-t-il.
Puis il le revendiqua d’une façon qui ne laissait aucun doute sur sa possession.
Chapitre 3 : Entre Possession et Provocation
La lumière tamisée du salon jetait des ombres mouvantes sur les corps enchevêtrés d’Adrien et Gabriel. La nuit avait été marquée par une revendication intense, un besoin viscéral de possession. Gabriel n’avait laissé aucun doute sur sa domination, imprimant sa marque sur chaque parcelle de la peau d’Adrien.
Pourtant, alors qu’il s’habillait à l’aube, Gabriel sentit une étrange frustration s’attarder en lui. Adrien lui appartenait, il le savait. Mais quelque chose lui échappait encore.
Adrien, nu sous les draps, l’observait d’un regard indéchiffrable.
— Tu as été… intense cette nuit, murmura-t-il en s’étirant.
Gabriel se contenta d’un léger sourire en coin.
— Tu l’as cherché.
Adrien rit doucement avant de se redresser. Son regard brillait d’une lueur malicieuse.
— C’était… intéressant.
Gabriel plissa légèrement les yeux. Adrien jouait avec lui, il en était certain. Il aimait tester ses limites, provoquer une réaction.
Il s’approcha lentement du lit, posant une main ferme sur la nuque d’Adrien pour le forcer à relever la tête.
— Et tu comptes jouer encore longtemps à ça ?
Adrien ne baissa pas les yeux.
— Peut-être.
Gabriel serra légèrement sa prise.
— Fais attention, Adrien. Je suis patient… jusqu’à un certain point.
Le sourire d’Adrien s’agrandit, mais son souffle se fit plus court.
— C’est ça qui est excitant, non ?
Gabriel le fixa un instant avant de relâcher lentement sa prise.
— Je vais au club ce soir, annonça-t-il en récupérant sa veste.
Adrien haussa un sourcil.
— Lequel ?
— Celui où tu n’as jamais mis les pieds.
Son ton était équivoque. Adrien savait parfaitement de quel type d’endroit il parlait.
— Un club privé… avec des règles particulières ?
Gabriel attacha le dernier bouton de sa chemise, son regard perçant ne quittant pas Adrien.
— Exactement.
Il laissa planer un silence avant d’ajouter :
— Tu veux venir ?
Adrien sentit une chaleur sourde se répandre en lui. Il savait ce que cela impliquait. Ce ne serait pas un simple jeu, pas cette fois.
Il hésita une seconde, puis déclara :
— Bien sûr.
Une immersion troublante
Le club était discret, situé dans une ruelle à l’écart du tumulte de la ville. De l’extérieur, il n’avait rien d’exceptionnel, mais une fois à l’intérieur, Adrien comprit immédiatement pourquoi Gabriel l’avait amené ici.
L’ambiance était feutrée, sensuelle, chargée d’électricité. La musique était basse, laissant place aux murmures et aux frissons d’anticipation.
Partout autour d’eux, des couples et des groupes jouaient à des jeux de pouvoir, de soumission et de contrôle.
Gabriel posa une main ferme sur la hanche d’Adrien, le guidant dans la pièce principale.
— Respire, murmura-t-il à son oreille.
Adrien déglutit, sentant son cœur s’accélérer.
Il n’était pas impressionnable, mais voir cet univers se déployer sous ses yeux avec une telle intensité était troublant.
Gabriel le fit asseoir dans une alcôve privée avant de s’éloigner un instant, lui laissant le temps de s’imprégner de l’ambiance.
C’est à ce moment-là qu’un inconnu s’approcha.
— Première fois ici ?
Adrien tourna la tête. L’homme était séduisant, charismatique, avec un regard perçant et une aura indéniable d’assurance.
— On peut dire ça, répondit Adrien prudemment.
L’inconnu sourit.
— C’est toujours fascinant de voir quelqu’un découvrir cet univers… surtout quand il a du potentiel.
Adrien haussa un sourcil.
— Du potentiel ?
L’homme s’accouda légèrement à la table, se penchant vers lui.
— On peut voir quand quelqu’un aime être possédé… ou quand il aime défier l’autorité.
Adrien sentit un frisson parcourir son échine. Cet homme savait lire en lui avec une facilité déconcertante.
— Et selon toi, je suis lequel ?
L’homme sourit en coin.
— Peut-être un peu des deux.
Adrien ouvrit la bouche pour répondre, mais un mouvement attira son attention.
Gabriel revenait.
Et son regard était glacial.
Il s’arrêta juste devant eux, dominant la situation de toute sa stature.
— Tout va bien ici ? demanda-t-il d’une voix parfaitement maîtrisée, mais chargée de tension.
L’inconnu sourit lentement avant de se lever.
— Tout va très bien. On discutait juste.
Gabriel ne répondit pas immédiatement. Il planta son regard dans celui de l’homme, une tension palpable s’installant entre eux.
Finalement, l’inconnu leva les mains en signe d’apaisement.
— Profitez bien de votre soirée.
Et il s’éloigna.
Gabriel tourna alors son attention vers Adrien.
— Tu joues avec le feu.
Adrien esquissa un sourire provocateur.
— Peut-être que j’aime ça.
Gabriel ne bougea pas pendant un instant. Puis, lentement, il s’abaissa jusqu’à être à hauteur d’Adrien.
— Je crois que tu as besoin d’une leçon.
Adrien frissonna sous la promesse contenue dans sa voix.
Il venait peut-être de déclencher quelque chose dont il ne maîtrisait pas les conséquences…
Chapitre 4 : L’épreuve
Gabriel décida qu’il était temps de tester les limites d’Adrien. Après la scène du club, il voulait lui montrer à qui il appartenait vraiment. Il l’emmena dans une pièce privée du club, un endroit où les règles du jeu seraient établies sans ambiguïté.
Adrien sentit l’adrénaline monter lorsque Gabriel lui fit face, son regard sombre rivé sur lui.
— Tu veux jouer, Adrien ? Alors joue selon mes règles.
Ce fut une nuit marquée par l’exploration, la soumission et un désir incontrôlable. Gabriel le força à se confronter à ses propres limites, mais surtout à son besoin viscéral d’appartenance.
Quand la nuit se termina, Adrien était marqué par l’intensité de l’expérience, mais quelque chose le troublait encore. L’ombre du mystérieux inconnu planait toujours.
Stephdub
stephdubsex@gmail.com
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