Chapitre-1
Ce jour, j’ai envie de vous raconter une expérience récente. Pour les nouveaux lecteurs je tiens à me présenter, je suis Damien. Jeune trentenaire très fin et épilé partout, plutôt efféminé comme le prouve la photo qui accompagne es textes sur Cyrillo.
Depuis le début du mois je suis des cours du soir. Le plaisir d’apprendre puis de revenir chez moi quand la ville se fait plus paisible. Quand les travailleurs sont chez eux depuis quelques heures, avec le métro presque désert. Mon arrêt pour rejoindre l’appartement prêté par Mohammed (lire mes autres récits) implique d’arpenter de longs couloirs dans le métro bruxellois. La chaleur des lieux contraste avec le froid de l’extérieur. Depuis une semaine une pensée m’obsède tandis que je déambule dans ces longs couloirs désertiques ou peu s’en faut. Je croise parfois des couples pressés, des sdf en recherche de lieux pour passer la nuit. Ce matin, je me suis décidé à mettre en pratique mon phantasme. J’ai enfilé des vêtements faciles à retirer et dans mon sac à dos j’ai placé un legging que je compte mettre à la sortie des cours.
il est 21heures. Les cours se sont achevés avec un peu de retard. Mon cœur bat la chamade à l’idée de ce que je vais faire ce soir. Mon tram est à l’heure. Presque désert. Mon arrêt arrivé je descends. Le quai du métro est presque vide, contrairement à tantôt quand j’ai pris le tram pour rejoindre la salle de cours. L’ambiance ressemble au film Buffet froid avec cette musique d’ambiance omniprésente, comme pour occuper le vide des lieux. Il y a des caméras présentes partout mais un test réalisé hier m’a permis de découvrir que personne ne se présente selon les images filmées. Au détour d’un couloir, je décide de passer à l’acte. Rapidement je me déshabille complètement. Ne laissant que mes baskets. Quel plaisir de cet interdit dans la douceur des couloirs du métro. J’ai l’impression de retrouver le plaisir de mes sorties en urbex. Mon cœur bat fort, du plaisir de me promener tout nu. Mon sexe pendant bat contre mes cuisses et mon désir de croiser des gens m’excite. Ma verge gonfle de sang et une belle érection s’installe. Pile au moment où des pas se font entendre. Trop tard pour me rhabiller en catastrophe.
D’un coude dans le couloir surgit un couple. Un homme et une femme d’âge avancé. Surpris de croiser un jeune homme tout nu. Mais pas choqué. Plutôt inquiet pour moi. « Ravissant spectacle en ces lieux mais faites attention à qui vous pouvez croiser ici » me dit la vieille dame au regard posé sur mon phallus. Son mari s’approche et sans rien dire confirme les propos de sa femme en me caressant le sexe. Sa main décalotte mon gland puis descend vers mes bourses, serrées dans sa main. Penché contre le mur, j’écarte mes cuisses, comme une invitation. Le vieux monsieur comprend mon désir et passe sa main dans ma raie, un doigt chatouille ma rondelle. Puis la pénètre. Sa femme n’est pas à l’aise dans cet espace vide où tout peut arriver. Mais elle mate ce que son mari me fait. Lui a défait sa ceinture et a déboutonné son pantalon, baissé, comme son slip blanc digne d’un ancien temps. Son gros sexe poilu de blanc mouille déjà. « Chérie, puis-je le prendre ? Ce cul de salope me donne envie. Promis je te ferai l’amour ce soir. » D’un sourire entendu la dame opine, sans rien dire. J’ai toujours pris du plaisir avec les hommes âgés mais lui me laisse sans voix tant son sexe est épais. Comment peut-il entrer dans mon petit anus ? Mais il m’utilise avec plaisir, ses coups de bite me propulsent contre le mur. Je gémis devant sa femme, rouge pivoine devant le spectacle offert. « Bon chéri, sors et partons, je ne suis pas à l’aise. » Peureuse la femme. Pile au moment où son mari jouit en moi. Un gros jet de foutre envoyé au fond de mon cul. Lui s’est retiré et a remis rapidement slip et pantalon. En quelques minutes le couple a disparu, me laissant seul avec le foutre qui s’écoule sur les cuisses. Pour un premier essai, cela me suffit. Il est tard, je me rhabille avant d’arriver à la sortie de la station. L’expérience a été excitante et je me promets de revenir en ces lieux. Qui sait, dans un bureau un homme ou une femme a tout observé sur les écrans de contrôle.
Chapitre-2
Cette première expérience dans le métro me laisse rêveur, avec des papillons dans le ventre. Et l’envie de réitérer l’expérience me taraude. Cher lecteur tu dois me trouver bizarre d’avoir ce genre de scénario, et réellement réalisé dans le métro de ma ville d’adoption, quelques détails ajoutés j’avoue. En réalité, j’ai l’imagination débordante quand il s’agit de sexe. Ouvrir les cuisses et me laisser sodomiser ne me suffit pas, j’aime l’originalité, des sensations à découvrir. En plus, concernant le métro j’ai eu l’inspiration en voyant le film de Bertrand Blier, Buffet froid avec ces premières scènes dans un métro désert.
Au bureau je pense souvent à des idées. Dans dix minutes je vais quitter mon job et reprendre le métro pour rejoindre mon appartement. Le temps de me rendre dans les toilettes de l’entreprise pour me préparer avant de partir. Bien enfermé dans une cabine je me dénude le bas du corps. Au diable ce petit slip que je retire. Un obstacle à mon plaisir. Mon pantalon de toile est si fin que j’ai presque peur de croiser des collègues dans le couloir menant à la sortie. Quelques minutes de marche suffisent pour que j’atteigne la station de métro.
Au dehors le soleil m’a presque dénudé aux yeux des passants avec mon pantalon devenu presque transparent à contre-jour. Plusieurs passants nord-africains n’ont pas manqué de me siffler en voyant mon sexe libéré sous le tissu et balancé de gauche à droite. Et mes fesses moulées par le tissu serré n’ont pas démérité. Chacun en rue a pu voir que je n’avais pas de slip.
Sur le quai du métro, la foule de l’heure de pointe est là. Parfait, situation idéale pour mon plan du jour. Serré dans la rame j’ai pu m’apercevoir que les mains baladeuses apprécient tout autant mon petit corps, fin et finement musclé. Pas costaud j’ai plutôt un look un peu efféminé mais avec une allure masculine. Plus encore quand je me déshabille devant mes amants, séduits par ma peau lisse et blanche, mes petits seins en forme d’œufs sur le plat. La rame arrive, les portes s’ouvrent. La foule s’engouffre, moi y compris comme aspiré dans la rame. Poussé plutôt au vu de cette main qui me propulse dans la rame par une poussée sur mes fesses. Serré contre des corps inconnus, je me tiens à la barre, mes jambes écartées pour maintenir mon équilibre. Mais aussi pour faciliter l’accès à mon sexe, mes bourses ou mes fesses à un amateur. Je dois dire que cela m’arrive souvent et que je ne fais rien pour l’interdire. Moi j’aime cela, la sensati
on et la devinette de savoir qui me palpe. Homme ou femme, jeune ou mature. Je n’arrive pas toujours à classer mon coquin par la main posée sur moi. Et tant mieux. Un homme mature de type nord-africain s’est mis à côté de moi, il se serre inutilement et à travers sa djellaba je devine qu’il est nu, son membre frotte contre ma jambe. Il se tient par une main à la barre que je partage avec lui. Son autre main, libre celle-là s’aventure entre nous deux. Me caresse le sexe, presque nu, à peine protégé par le fin tissu de mon pantalon. Je sens la chaleur de cette main qui me serre la verge. C’est ensuite à mes bourses qu’elle s’intéresse. Il y a du monde autour de nous et qu’importe. Aucune réaction n’est visible. Les usagers voient tellement de choses dans le métro que ces attouchements ne les surprennent même pas. La main me caresse maintenant mes fesses, un doigt essaie de percer le tissu dans ma raie. Cela devient intéressant. Ma porte étroite semb
le l’intéresser. De mon côté je caresse le gros membre que je devine sous la djellaba. Mon frotteur me sourit. Sous sa barbe grise se profile un beau visage de mature. Ses yeux plongent dans les miens, flamboyants de désir. D’un signe de tête je lui fais signe de rejoindre le fond du wagon. En se mettant derrière les derniers sièges nous aurons un petit écran à la vue des usagers.
Quelques personnes sont présentes, mais ne font pas attention à nous, deux femmes et quatre hommes. Mon partenaire se met derrière moi pour que je sois presque invisible aux autres. Ses mains déboutonnent mon pantalon et le fond glisser sous mes fesses, désormais nues. Un doigt glissé dans sa bouche rejoint ma raie et s’enfonce dans mon œillet, qui retrouve son élasticité naturelle. Lubrifié, mon petit trou n’a pas longtemps à apprendre. Mon étalon serré contre moi, presque naturellement dans ce wagon bien chargé, a relevé le devant de sa djellaba et sans geste brusque anormal glisse son phallus dans mon trou. Chaud et dur, je le sens glisser en moi, son gland frotté contre mes parois intimes. Je dois être rouge cramoisi car une femme présente à l’arrière me regarde en souriant puis baisse les yeux et met sa main devant sa bouche d’étonnement en voyant mon cul nu pénétré par cet inconnu qui fait de moi sa femme. Choquée peut-être mais elle continue Ã
mater, change même de place pour mieux voir le membre entré dans ma croupe blanche. Et puis la voilà qui s’approche. Look bcbg, cheveux gris noués en chignon, elle se place à côté de moi et ose une avance. Sa main se glisse sur mon pubis, ma verge. Qu’elle serre, soupèse. Elle doit manquer de sexe sans doute. Mon corps lisse semble l’exciter car elle caresse tout ce qu’elle peut atteindre sans se trahir aux yeux des autres usagers. Je sens sa main caresser mon ventre, mes fesses. Sans douceur, mais sans me faire mal. Sauf quand elle me serre les bourses, comme pour me punir de ne m’être pas donné à elle mais à cet inconnu qui me ramone. Plus très longtemps car je sens un jet de foutre jaillir. Et le phallus déculer, pour retrouver sa place sous la djellaba. Sans rien me dire, mon amant ma caresse les fesses comme remerciement et descend à l’arrêt, comme si de rien n’était. Rapidement, je remonte mon pantalon, reboutonné. Ni vu ni connu. Au grand dam
de ma petite curieuse, obligée de me caresser à travers le tissu.
Me voilà moi aussi arrivé à mon arrêt pour rejoindre l’appartement de Mohammed. Ma petite dame en chaleur descend aussi et m’aborde : « jeune homme vous m’avez donné bien du plaisir à me laisser vous toucher. Votre corps est à la fois splendide et si doux. Savez-vous que j’étais il y a quelques années maîtresse SM. J’ai gardé des contacts dans le milieu et je pourrais vous introduire. OOOps, petit jeu de mot. Voire vous aider à réaliser d’autres scénarios dans le métro. Qu’en dites-vous » me dit-elle, sa main sur mon petit cul, sans regard pour les passants qui nous observent. « Marché conclu. Voici mon numéro de téléphone. Je serai juste absent dix jours pour un voyage au Maroc avec mon proprio. » Ma réponse la fait sourire, avec cette lueur spéciale dans le regard. Avec son âge et son expérience, je risque de bien m’amuser avec elle et ses amis. Mais je vous raconterai cela plus tard.
Colinot
tonlibertin@netcourrier.com
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