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Chapitre-10 |
Caelum ne savait plus combien de temps il était resté là.
Étendu contre le rebord du bassin, le corps tremblant, vidé, brisé de plaisir.
Son souffle était lent, erratique, son ventre encore secoué de spasmes involontaires.
Et son anus…
Toujours ouvert.
Toujours béant après le passage du roi.
Il n’avait jamais ressenti ça.
Une brûlure douce, mélange cruel de douleur et de plaisir assouvi.
Il ne pouvait pas se refermer.
Son corps avait accepté le roi.
Son corps s’était abandonné à lui.
Et maintenant, il était trop tard pour faire marche arrière.
Ganondorf n’était plus là.
Il l’avait laissé seul.
Tremblant.
Possédé.
Le vide en lui lui paraissait pire encore que la brutalité de l’acte.
Il s’endormit ainsi.
Une sensation de honte au ventre… et une chaleur persistante entre les cuisses.
Une pression lourde contre son dos.
Une chaleur.
Un souffle profond et rauque contre sa nuque.
Caelum ouvrit lentement les yeux.
Sa tête était encore brumeuse, flottant entre le sommeil et la réalité.
Puis il le sentit.
À l’intérieur.
Une épaisseur brûlante, une poussée lente et profonde qui lui arracha un halètement étranglé.
Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupir muet.
Ganondorf.
Il était en lui.
Déjà.
Sans qu’il ne s’en rende compte.
Son anus était resté si détendu, si marqué par la veille, que l’intrusion s’était faite naturellement.
Comme si son corps lui appartenait déjà.
Comme si son être même l’accueillait avant même son esprit.
Un frisson violent secoua Caelum lorsqu’il comprit que le roi était là depuis un moment.
Qu’il avait commencé sans même le réveiller.
Et que maintenant…
Il accélérait.
Les mouvements étaient lents, profonds, mais trop assurés pour être tendres.
Caelum haletait déjà.
Son corps réagissait avant lui, acceptant chaque va-et-vient, s’ouvrant plus grand encore sous les coups de bassin puissants.
Puis Ganondorf leva une de ses cuisses.
D’une main large et ferme, il l’empoigna, l’ouvrant encore plus, exposant son intimité à la lumière pâle du matin.
Caelum gémit sous l’effet, les muscles contractés autour du sexe brûlant du roi.
Puis une pression.
Ganondorf écarta ses fesses avec sa main libre, s’assurant de s’immiscer en lui jusqu’à la garde.
Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer sans le sentir en lui.
Puis il murmura.
Sa voix était un grondement bas, ensorcelant, dominant.
— Tu t’es bien reposé ?
Une pause.
Puis, contre son oreille brûlante :
— Maintenant, il faut servir ton roi.
Caelum n’eut même pas le temps de répondre.
Un grognement.
Une nouvelle poussée, plus forte, plus profonde, qui lui fit arquer le dos dans un cri de surprise.
Et soudain, les doigts de Ganondorf glissèrent entre ses lèvres.
Brutalement.
Sans prévenir.
Deux phalanges entières.
Il lui ouvrit la bouche comme il lui avait ouvert le reste du corps.
Une invasion totale.
Un ordre sans mot.
Caelum, submergé par le plaisir, par la surprise, par l’évidence, referma ses lèvres autour des doigts du roi.
Et il sucça.
Caelum ne savait plus depuis combien de temps cela durait.
Il ne savait plus combien de fois il avait gémi, combien de fois il avait été ramené à la limite sans jamais être libéré.
Le temps était devenu flou, une boucle infinie de plaisir insoutenable et de frustration exquise.
Ganondorf jouait avec lui.
Il dictait chaque seconde, chaque respiration, le maintenant dans cet état d’extase incomplète jusqu’à ce que son esprit commence à s’effriter.
Lentement.
Trop lentement.
Il bougeait en lui avec une maîtrise terrifiante.
Parfois doux. Insupportablement lent.
Des coups mesurés, presque caressants, qui faisaient trembler tout son corps sous le plaisir.
Puis soudainement, brutal. Animal. Sans pitié.
Des claquements de chair, des coups profonds, des vas-et-vient qui l’emplissaient jusqu’au bord de la douleur.
Puis, encore le calme.
Encore la langueur.
Encore ce cycle infernal qui lui interdisait de s’accrocher à quoi que ce soit.
Caelum haletait sous lui, la bouche entrouverte, les paupières mi-closes, incapable de faire quoi que ce soit d’autre que subir.
Il voulait résister.
Mais il ne le pouvait plus.
Il n’avait plus de repères.
Seulement lui.
— Dis-le.
Un ordre murmuré, rauque, brûlant contre sa nuque.
Caelum ne répondit pas immédiatement.
Parce qu’il ne savait plus quoi dire.
Parce qu’il ne savait plus ce qu’il voulait.
Un coup plus profond.
Une poussée qui le fit crier.
Puis encore un rythme lent, insoutenable.
Ganondorf attendait.
Attendant qu’il cède.
Attendant qu’il parle.
Les doigts du roi effleurèrent son ventre, remontant lentement jusqu’à sa gorge.
Là.
Ses doigts puissants l’effleurèrent doucement, comme s’il pouvait sentir les gémissements coincés dans sa trachée.
— Dis-le, Caelum.
Un frisson.
Caelum haleta.
Son propre nom dans la bouche du roi était une incantation, un piège.
Son corps était trempé de sueur, tendu d’épuisement.
Mais surtout…
Tendu d’envie.
— Plus…
Un chuchotement brisé.
Ganondorf sourit contre sa peau.
— Encore.
Caelum serra les paupières, suffoquant sous l’humiliation, sous l’envie viscérale qui lui déchirait le ventre.
— Je t’en prie…
Un gémissement.
Un murmure de soumission.
— Je t’en prie… plus…
Un rire grave.
Puis…
Un coup de rein plus puissant.
— Tu pries bien, Sheikah.
Il ne savait plus combien de fois il avait été repoussé à la limite.
Mais cette fois…
Cette fois, Ganondorf ne l’arrêta pas.
Caelum s’accrocha à lui, ses ongles griffant la peau brûlante du roi, son dos arqué, son corps tremblant sous chaque assaut plus profond, plus précis.
La chaleur montait en lui, insupportable, incontrôlable, inévitable.
Puis, tout explosa.
Son corps se cambra violemment, son cri brisa le silence, sa verge se contracta sans même qu’il ne la touche.
Une vague de plaisir écrasante, une explosion incontrôlée.
Il jouit violemment, sans le vouloir, sans l’avoir demandé.
Ganondorf n’avait même pas besoin de le toucher.
Son corps avait cédé avant lui.
Il haleta, tremblant encore sous l’extase, les yeux mi-clos, voilés par l’épuisement.
Mais Ganondorf…
Ne s’arrêta pas.
Il continuait de le prendre.
Lentement.
Encore.
Et dans sa poitrine, Caelum comprit enfin.
Il lui appartenait.
Ganondorf ne s’arrêta pas.
Caelum haletait sous lui, le souffle saccadé, son corps brûlant de fatigue et de plaisir insoutenable.
Il n’en pouvait plus.
Et pourtant…
Le roi continuait.
Lentement.
Profondément.
Comme si ce corps offert sous lui était un terrain à conquérir encore et encore.
Puis un changement.
Une main ferme et autoritaire appuya sur son dos.
Le monde tourna.
Et Caelum se retrouva plaqué contre le sol, sa joue pressée contre la pierre lisse et tiède du harem.
Ses bras immobilisés sous lui.
Son corps aplati, vulnérable.
Son intimité offerte sans aucune barrière.
Ganondorf le surplombait.
Il était une ombre brûlante, un poids écrasant, inévitable.
Puis, dans un murmure rauque, un ordre qui brisa l’air :
— Reste comme ça.
Caelum n’avait pas d’autre choix.
Il obéit.
Ganondorf leva légèrement son bassin.
La pression contre lui s’intensifia.
Puis…
Un coup de rein brutal.
Un cri lui échappa.
Un bruit obscène emplit la pièce, chair contre chair, humidité brûlante, puissance incontrôlable.
Le rythme fut immédiatement féroce.
Aucune pause.
Aucune douceur.
Seulement l’acte brut, implacable, la cadence d’un souverain qui prenait ce qui lui appartenait.
Caelum haletait, suffoquait sous l’intensité.
Son corps s’écrasait sous chaque poussée, sa peau glissant légèrement sur la pierre à force d’être soumise au mouvement inarrêtable du roi.
Il ne savait plus où était le ciel, où était la terre.
Seulement Ganondorf.
Seulement le plaisir dévastateur qui ravageait son ventre.
Et le pire…
C’était bon.
Ganondorf s’empara de ses hanches, ses doigts serrant si fort qu’ils y laisseraient des marques.
— Crie mon nom, Caelum.
Un ordre qu’il ne pouvait refuser.
Un cri étranglé, gémissant, lui échappa.
— G-Ganondorf !
Un grognement satisfait.
Puis, plus vite.
Plus violent.
Caelum n’était plus qu’une marionnette de chair et de plaisir, son corps secoué de spasmes incontrôlés, sa prostate frappée à chaque mouvement.
Son ventre se contracta.
Le plaisir devint trop grand.
Son esprit trop saturé.
Son corps trop fatigué.
Puis, soudain…
L’extase se brisa.
Caelum jouit dans un cri déchirant, tendu comme un arc sous la pression écrasante du plaisir.
Il trembla.
Il suffoqua.
Il perdit pied.
Le monde s’assombrit.
Et son corps abandonna.
Le souffle lourd, Ganondorf ralentit légèrement, observant son œuvre sous lui.
Caelum ne bougeait plus.
Épuisé.
Brisé par l’extase.
Inconscient.
Un sourire effleura les lèvres du roi.
Il ne s’était même pas vidé en lui.
Ce n’était pas le but.
Il n’avait pas besoin de jouir pour marquer Caelum.
Il avait déjà gagné.
Roses-Sky
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