Romance à Venise

N: Aïe… Vas-y plus doucement… tu sais bien que je n’arrive pas à m’habituer à ta largeur
M: (tout sourire) ne fais pas comme si c’était la première fois aujourd’hui😅..
N: Ce n’est pas la q..
Nico ne put finir sa phrase qui fut remplacée par de légers gémissements qu’il se devait de retenir. Matteo avait l’air de se soucier peu du lieu dans lequel ils étaient pour preuve de discrétion. Chaque coup de rein était plus profond, plus lent, plus implacable. Nico voulait parler, articuler quelque chose, mais chaque mouvement le laissait plus pantelant, son souffle court, son corps en feu. Il ne pouvait que s’accrocher, submergé, les mains appuyées sur le mur des toilettes handicapés d’un restaurant chic. Nico en était réduit à se mordre la main pour étouffer en partie ses gémissements et éviter qu’ils ne s’entendent de l’autre côté de la porte.
Alors que les mouvements de son amant ne cessaient d’accélérer, une partie de son esprit ne put s’empêcher de s’égarer pour se demander comment il s’était retrouvé dans cette situation…

Aujourd’hui, cela faisait tout juste un an que les amants s’étaient rencontrés. D’un simple verre, puis deux, puis trois… une romance était née. C’est clair, il avait trouvé Matteo très beau depuis le début… celui ci était son aîné tout juste d’un an, et il avait des origines portugaises qui expliquaient ses cheveux foncés et légèrement bouclés. Détonant avec ses origines, ce sont les yeux de Matteo qui avaient le plus troublé Nico à leur rencontre. Ils étaient d’un bleu cristallin, tout comme les siens. Avec leur taille similaire et leur complicité innée, il ne restait que les cheveux châtains clairs de Nico et ses quelques taches de rousseurs pour distinguer les deux amants qu’on prenait régulièrement pour des frères en voyage.
A leur rencontre, le seul point qui aurait pu venir entacher leur histoire était… le sexe. Et pourtant, ils se savaient tous les deux doués, assez d’amants le leur avaient répété. Malgré tout, au début ils avaient eu du mal à se trouver - Nico, versa monté dans la moyenne et Matteo, dont la queue impressionnait particulièrement par sa largeur bien au dessus de la norme, et très majoritairement actif. Le sexe avait au début été… timide. Cependant, au fur à mesure de l’année, de soirées, de voyages ensemble, leur lien n’avait fait que se renforcer. Le sexe était devenu plus passionné et intense au point que Nico se demandait aujourd’hui si il y avait une borne au plaisir et s’ils l’atteindraient vraiment un jour.

Voilà pourquoi Nico se retrouvait aujourd’hui, démuni, plaqué contre un mur de carrelages blancs à Venise. Alors que le soleil tapait fort en milieu d’après midi, ils avaient décidé de se réfugier dans ce restaurant guindé pour boire quelques cocktails et se protéger de la chaleur avant de continuer leur visite. Les lieux étaient inondés par la lumière naturelle passant à travers les grandes baies vitrées du restaurant qui donnaient sur les canaux et des bâtiments chargés d’histoire.
Le service du restaurant était impeccable, les serveurs affichaient un grand sourire et la classe qui les caractérisent si bien en italie, allant bien au delà d’une coupe et d’une tenue parfaite, mais tenant surtout dans une attitude virile et efficace.
Alors qu’ils finissaient leur deuxième cocktail, Nico avait laissé son esprit vagabonder en pensant à cette journée anniversaire si parfaite. C’était Matteo qui avait ouvert le bal au réveil, et l’avait laissé tremblant et en sueur dans les draps avant d’aller prendre une douche. C’était encore Matteo qui avait par la suite enchaîné dans une ruelle de Venise où Nico avait eu l’audace de lui faire un clin d’œil coquin, terminant à l’abri des regards avec la queue de son amant au fond de la gorge. En se raclant la gorge assis à table, Nico ne put s’empêcher de sourire alors qu’il sentait encore un peu de la brûlure du à la fougue qu’avait mis Matteo lors de ce dernier ébat improvisé en plein Venise.

Ce sourire qui en disait long sur ses pensées n’échappa pas à son amant qui lui ne perdait pas une miette des changements d’expression de l’homme qu’il espérait faire sien pour le reste de sa vie. Les effets de l’alcool se faisant sentir et le désir montant à nouveau, Matteo avait désigné les toilettes à son amant d’un signe de tête avant se lever et de se diriger vers celles ci. Celui ci l’avait suivi, légèrement grisé aussi bien par l’alcool montant, que par le regard de braise que lui avait lâché Matteo avant de rentrer dans les toilettes. Bien qu’assez ouvert sur le sujet, Nico se demandait si son amant avait vraiment l’attention de recommencer ici, et s’il pourrait encore une fois encaisser la fougue de son amant…
Pourtant, en franchissant la porte des toilettes, désinhibé au possible, c’était l’attitude de Nico qui avait changé, par défi probablement. Aussitôt avait-il retrouvé son amant qu’il s’était montré entreprenant. C’est bien lui qui avait été cherché les lèvres de Matteo cette fois, parcourant son corps de ses mains, agrippant ses fesses si bien proportionnées et que tout passif rêverait d’avoir. Il avait joué avec alors qu’il embrassait Matteo dans le cou et avait passé ses mains dans le dos de ce dernier. Nico avait continué de prendre l’ascendant jusqu’à finir par mettre son amant à genou et s’emparer de ses lèvres. Il savait que Matteo aimait sucer et il prenait un certain plaisir à donner à son amant un juste retour de ce qu’il avait lui même subit dans la ruelle. Alors que ses mains se baladaient dans les cheveux de Matteo pour imprimer le rythme, il s’imaginait déjà pouvoir aller plus loin et prendre son amour à son propre jeuâ
�¦ Le rêve pris fin quand Matteo se releva d’un mouvement souple et franc. Le manège de Nico et son envie de prendre ses fesses n’avaient fait que renforcer son propre désir. Il ne lui fallu pas plus de quelques secondes pour mettre Nico à genoux, non sans avoir échangé un baiser passionné au passage. Il s’emparera de la gorge de Nico avec sa propre queue. Lorsqu’il estima celle ci assez lubrifiée, il releva son amant, le retourna alors que celui ci cherchait des lèvres un baiser, se positionna et…

Aussi éméché que Nico avait pu l’être quelques minutes plus tôt en franchissant les portes des toilettes, il ne ressentait à présent plus que la brûlure et le plaisir mélangés. La salive restait un bon lubrifiant de substitution, mais pour un amant avec des proportions… standards…

« Aïe… Vas-y plus doucement… tu sais bien que je n’arrive pas à m’habituer à ta largeur
M: (tout sourire) ne fais pas comme si c’était la première fois aujourd’hui😅..
N: Ce n’est pas la q.. »

Après plusieurs minutes de ce traitement et alors que les jambes de Nico commençait à flancher, Matteo en profita pour le mettre à 4 pattes atteignant un angle qu’il avait déjà pu tester sur son amant auparavant. La main sur la bouche de ce dernier qui ne retenait pratiquement plus ses gémissements, Matteo se déchaîna ainsi pendant 10 bonnes minutes. Il variait le rythme, changeait d’angle. Trouva la position idéale. Chaque va et vient gagnait en force et en ampleur. Malgré la petite douleur provoquée par les dents que Nico avait enfoncé dans sa main depuis 5 min, il ne diminua pas une seconde l’intensité avant d’arriver à sa délivrance. Un dernier coup de reins, un dernier grondement rauque. Puis l’abandon. Matteo se figea, tremblant, avant de se retirer lentement. Son souffle court, son corps tendu, il laissa un instant planer le silence, savourant la vue de Nico, à bout de souffle, offert et conquis.
Nico haletait sur le sol, épuisé, ses yeux embués, son visage rose, caractéristiques d’un plaisir qui l’avait dépassé. Matteo respirait lui aussi rapidement dû à l’effort des dernières minutes, mais en regardant son amant, il ne put s’empêcher de rire en se disant que l’état de Nico semblait bien pire.

M: « ça va? »
N: (Haletant, les yeux entre ouverts et toujours sur le sol) « Ça fait 5 min que tu m’as fait jouir… sans que je ne me touche… la suite a été tellement… »
M: « Ah ça explique les traces de dents » dit Matteo en partant dans un rire franc.
Il aida son amant à se relever alors qu’il peinait toujours à tenir sur ses jambes.
M: « Aller, j’ai de quoi te remettre sur pied, si tu es sage, ce soir, mes fesses sont à toi »

(Avec un regard suspicieux) N: « tu le penses vraiment? »
M: « Qui sait? ».
Ne perdant pas son sourire, Matteo déverrouilla la porte, afin de laisser à son amant un peu d’espace pour arranger ses vêtements et effacer les traces de leurs ébats. A peine la porte fut-elle entrouverte qu’il se retourna.
M: « Loulou, tu ferais mieux de verrouiller la porte derrière moi »
N: « quoi? »
M: « Rien, ne t’inquiète pas. Fais le et rejoins moi quand tu es prêt. Je t’aime ». Il se déplaça pour donner un dernier baiser sur les lèvres de Nico, puis sorti.
Nico l’entendit dire à travers la porte
M: « Still busy »
C’est le visage rouge pivoine qu’il sortit rejoindre son amour à table, croisant au passage le regard d’un jeune homme venu saut à la main faire le ménage et qui ne semblait ne pas avoir loupé grand chose de la scène.
M: « Qu’est ce qu’il fait chaud, tu ne trouves pas? Ça te dit qu’on reprenne la même chose ?»

Voilà voilà première histoire. J’espère qu’elle vous aura plu. J’ai essayé d’avoir un style un peu différent de ce qu’on voit la plupart du temps, un peu plus romancé. L’histoire est une fiction mais pas si loin de la réalité. J’ai hâte de faire un saut à Venise pour tout dire maintenant.
N’hésitez pas à me partager commentaires ou remarques, positives comme négatives.