J&C
Très long texte, qui vaut la peine d'être lu, je vous l'assure.
Il y a deux ans, j'étudiais à Paris I, à la Sorbonne. Je faisais des études de Droit.. A l'époque j'avais 20 ans et j'habitais à l'encoignure de la rue Anatole de la Forge et de l'Avenue Carnot (à une rue de l'Arc de Triomphe). J'avais toujours vécu dans le luxe bourgeois parisien et je fus scolarisé au Lycée Henri IV. A l'université, je fus la connaissance de bons nombres de gens. J'étais assez populaire à l'université, beaucoup me connaissaient, même si on était très (très) nombreux. Bien évidemment, je ne m'étais jusque là jamais posé la question sur mon attirance envers les garçons. Je faisais du rugby à PUC, club de Rugby universitaire.
Le rugby est un sport assez tactile. Avec les collègues du rugby, on avait des gestes un peu ambigüs. On se touchait le cul, on se matait, on s'embrasser même, des fois. Mais tous se disaient hétéro. Mais moi, je n'avais jamais eu des doutes. Jusqu'au jour où lors d'une soirée dans le XV° arrondissement, chez une amie Kim, je fis la connaissance de Camille (c'est un mec). On fis connaissance, on rigolait, et évidemment on commençait à boire. Jusqu'au moment où on jouait au jeu de la bouteille. On était assez libérés, nous les petits bourges parisiens (comme nous appelle mon père). On fumait du cannabis, du tabac, l'alcool coulait évidemment à flot. Le jeu de la bouteille a commencé, c'est tombé sur moi. Une copine à moi (Célestine) m'a collé un gage : Lécher le Lobe de l'oreille à Camille (qui est un mec je précise encore). Et évidemment, tout le monde s'est focalisé sur nous deux. Camille faisait du rugby aussi, à Neuilly-Sur-Seine je crois. De nouveau... Célestine m'ordonne de l'embrassait... Pendant 2 minutes, et, avec la langue. Gage fait... J'étais complètement retourné. Pendant qu'on s'embrassait, il avait posé sa mains sur ma cuisse. Et là, je m'aperçois que je bande. Je le regarde, une envie de me coller contre lui, de l'embrassait encore et encore.
Plus tard dans la soirée, je bois 7 ou 8 verres. Je tiens assez bien l'alcool, mais 8 verres... J'étais déchiré. Je ne me souviens pas de la fin.. Juste de m'avoir endormi sur un lit à l'étage de chez Kim. Le lendemain, je me réveille. J'ouvre les yeux. Et là, je vois Camille. Toujours aussi beau, surtout quand il dort. Je l'ai regardait pendant une heure au moins.. Et là je m'approche de lui, je l'embrasse. Je continue, je ne peux plus m'arrêter. Il se réveille doucement, je me retourne.. Il me prend par la taille, couché. Il me murmure: Tu faisais quoi là? Il me touchait au niveau du torse.. Et là, je me retourne, je l'embrasse et je me met sur lui. Il me dégrafe la chemise, je lui enlève la ceinture. Il bandait, je le sentait sous mes fesses.. Et là mon père m'appelle. Je décroche, il est en bas de chez Kim. Je me rhabille, je fais un bisous sur le front à Camille, je descend au Rez-de-chaussée voir Kim. Elle dormait, comme tous le monde après cette soirée.
Les semaines passèrent, plus de nouvelles. J'avais beaucoup d'amis, et j'ai la capacité d'oublier les gens très vite. Lors d'un cour magistrale à la Sorbonne, j'aperçu Camille. Seul, Tout en haut de l'amphi Richelieu. Je lui fais signe, il cri et viens me voir. Moi, entouré de mes amis qui se posent des questions entre eux, il arrive et me prend dans ses bras musclés. J'aimais tellement ses bras, je les trouvais rassurant, même si les miens étaient presque aussi musclés. Il me propose de venir à côté de lui, je quitte mes amis, bien vexés, et je sors de l'amphi avec Camille. On va dans les toilettes, et là tout s'accélèrent.
Il me roule un pelle, me touche avec ses mains si sexy, et me déshabille. Et d'un coup, il me dit :
C - Arrête.
Moi - Qu'est-ce qu'il y a ?
C - J'ai envie que se soit parfait.
Moi - (interloqué)
C - C'est ma première fois avec un mec. J'ai pas envie de le faire là...
Moi - (je l'embrasse et je le câline)
Pour les vacances de Noël, ma mère et mon père voulait aller à Londres. On y est aller. L'absence de Camille me rongeait. Je pensais à lui tout le temps, à ses bras, à son corps. On avait pas encore coucher ensemble.
De retour à Paris, il m'appelle.
" C- Julien ?-
Moi - Camille ?
C - Je peux plus me passer de toi.
Moi - Alors on est deux..
C - Viens chez moi, à 19h.
Moi - Oh.. Eh..
C - (il raccroche)"
Je me prépare, je mets des préservatifs dans mon sac et je vais chez lui en scooter. J'arrive chez lui. La porte entrouverte.. Comme dans un film.. Des roses, des bougies.. Pourtant Camille n'avait pas du tout l'apparence de quelqu'un de romantique. Au premier abords, je le trouvais un peu léger, débile, macho. Je m'avance, je me mords les lèvres de désirs... Il me prend par derrière en me chuchotant : Tu m'as tellement manqué... Tu vas baisé comme jamais t'as baisais.
il me prend dans ses bras, me jette sur le lit, et me déshabille. Je me laisser faire. Après de longs baisers langoureux, je me met sur lui et je commence à le sucer. Il gémissait, il criait : Hn, continue. En me caressant les cheveux. Je descend un peu, je lui lèche les couilles et l'anus, et je vois dans ses yeux qu'il adore ça. Je continue de plus belle, il gémit de plus en plus fort. Je le suce de plus en plus vite, je lui pince les tétons, il me baise les mains. Il me prend par les hanches et me relève et me fait asseoir contre lui. Il me murmure : Je t'aime tellement. Je l'embrasse de plus belle, il met la capote et commence à me pénétrer. Il me serre dans ses bras en faisant des vas-et-viens très doux. Je m'approche de son oreille, et comme à notre premier contact, je le lèche. Et là, se déclenche en lui une pulsion violente. il me baise avec ses douces lèvres dans le cou, m'embrasse, et ses vas-et-viens deviennent de plus en plus rapide. Cela me procure tellement de plaisir que j'ai un eu orgasme, sans même toucher mon sexe. Il s'arrête, me regarde avec insistance, m'embrasse, me murmure qu'il m'aime, qu'il ne me quittera jamais et que j'étais l'amour de sa vie. Je l'embrasse pour qu'il se taise et pour qu'il continue. Il continue, je m'accroche à ses fesses musclés et là je sens qu'il jouit en moi. Il explose littéralement, il hurle il m'embrasse encore et encore. 21h.. Presque 2h entière à baiser comme des bêtes. Je pose ma tête contre son torse musclé, et je m'endort doucement en écoutant le bruit de son coeur. Le lendemain, je me réveille, son téléphone sonne. Je décroche, c'est sa petite amie... Je lui raccroche au nez. Je me met sur Camille, je lui en décolle une. Il me maintient et me plaque contre le lit, il est sur moi, je suis sous lui. Je me met à pleurer :
Moi : Tu comprends pas putain... T'es toute ma vie... Et tu me caches que t'as une petite amie ?
Il me regarde avec ses yeux attristés et désolés, il me répète : Pardon mon bébé, pardon.. Pardon.. Pardon... Il m'embrasse avec tout l'amour qu'il me porte. Je le repousse, les larmes aux yeux, je le feinte, et je lui fais un suçon. Je le ré-embrasse et je lui dis presque méchamment : C'est la dernière trace que t'auras de moi. Je le pousse, je me ré-habille, et je me casse.
De jours en jours il m'appelle, il m'envoie des centaines de messages. Pourtant, je n'étais qu'un chapitre dans sa vie. Avant moi, les filles défilaient dans son lit. Il est très beau, les yeux marrons, bruns et hyper viril.. Même si j'étais un mec, et que lui aussi, je croyais être qu'une expérience dans sa vie. Je le bloque par téléphone pour éviter de recevoir ses messages et ses appels. Je déménage dans mon premier appartement dans le XVI° arrondissement.
Deux ans plus tard, (il y a une semaine) je rencontre Kim par hasard dans le Parc des Buttes Chaumont (à Paris pour les non-parisiens). On discute, puis on parle de Camille.. Et elle m'annonce qu'il a fait une dépression, qu'il sortait plus... Qu'il ne répondait plus. N'allait plus au Rugby, avait même quitter l'université. Je fut bouleversé... Je décide de courir chez lui... Mon coeur battait à une allure folle ! J'arrive en bas de son immeuble... Je l'aperçois. Il m'aperçoit... Je cours vers lui, et je lui dis :
Moi - Je crois bien que toi et moi c'est pas prêt d'être fini Camille...
C - (Il s'est mit à pleurer, il m'a prit dans ses bras, et m'a embrassé le front)
C'est à ce moment là que je m'aperçu que c'était bel et bien lui... L'Amour de ma vie.
Julien