- Laisse ta porte ouverte, j'arrive dans une heure tu vas prendre cher sale merde
C'est Mourad, mon mec, il a du une fois de plus sortir de prison, 3 mois sans nouvelles ou presque. Comme a chaque fois il va me foutre sur la gueule, je suis son défouloir comme il dit. Je vais encore me prendre des insultes et tout un tas de recommandation. Je l'ai connu j'avais 18 ans, il m'a serré un soir dans la rue, battu et violé, c'est lui qui m'a dépucelé. Je l'ai revu par la suite et depuis trois ans il vient comme çà chez moi, il peut rester une semaine et disparaitre des semaines entières. Je ne connais pas son âge exact je pense la trentaine. Même si je sais qu'il va probablement me foutre une raclée, je suis heureux qu'il arrive, parfois il est tellement doux et protecteur. Il va vouloir de l'argent, mais j'ai perdu mon boulot, ce ne vas pas lui plaire.
Je me prépare pour lui, je vais acheter des bières, et je l'attends dans mon salon. Je suis plutôt mince avec un petit cul bombé, pratiquement imberbe, cheveux mi long brun.
C'est bien plus d'une heure après que je l'entends arriver, il est bourré comme souvent, il claque la porte violement.
- T'es où sale merde, viens ici sale pute
Je me lève, mon coeur bat, je sais qu'au ton il va me battre, j'arrive devant lui, je n'ai même pas le temps de le saluer que je me prends deux grandes baffes dans la gueule, m'attrape et me balance contre le mur et me cogne la tête contre le mur. Je tombe au sol en le suppliant d'arrêter mais je sais que çà ne sert à rien, il me traine au salon, me donne des coups de pieds, me crache au visage et me bats à toute volée avec ses mains. Je me protège comme je peux.
Il m'arrache mon short, tire son ceinturon et les coups partent, il s'excite tout seul, il aime me battre je le sais. Il arrête sort sa bite et me l'enfonce dans la bouche, sa bite est sale, il sent fort, il jute au fond de ma gorge en râlant comme un fou. Ses yeux sont dilatés, il a dû fumer, il me mollarde au visage en me traitant de sale merde française. Il se redresse et va sur le canapé. Je me lève péniblement.
Je le vois assis tranquille, il porte la barbe un peu longue, il s'allume un joint, il remet son ceinturon. Il regarde ses pieds. J'avance et lui retire ses skets, ses chaussettes sont puantes, je lui baise les pieds malgré tout. Il me caresse les cheveux délicatement.
J'ai mal partout, j'avais oublié cette souffrance que je vais avoir pendant quelques jours. Je reviens avec sa bière, ma place est à ses pieds.
- Je n'ai pas eu de nouvelles de toi, juste Farid et Amine, ils sont passés se vider les couilles dans ta chatte de pédé ?
- Oui Mourad
Il sourit, me fixe, il va encore m'en mettre une, je le sens, je baisse les yeux pour le calmer, il me caresse le visage, je tremble de partout et vlan je m'en prends une méga qui me fait tomber au sol et me sonne.
- File moi du fric, je dois sortir
Là j'ai mal, je suis sonné, pas le moment de lui dire que j'ai plus de boulot, je lui donne de l'argent, il me sourit.
- Faut que je pisse, ouvre la bouche
Et je bois sa pisse, il a du bien picoler car c'est long, je bois tout en le regardant dans les yeux, il me dit que je suis un bon pédé cefran. Il secoue sa bite et remballe.
- Laisse ta porte ouverte je viens dormir cette nuit, tu bosses demain matin ?
- Euh oui
Et vlan cette fois un coup de poing dans la gueule
- Tu mens ! j'ai vu Farouk en prison il a dit que t'avais plus de boulot et je fais comment moi sans fric hein salope ?
Je me protège et sanglote, il s'en va en laissant la porte grande ouverte, je vais la fermer et pleurer sur mon canapé. L'enfer va recommencer...
Ferbermico
ferbermico@gmail.com
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